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Forces armées de la république démocratique du Congo

ensemble des forces armées de la République démocratique du Congo

Les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) sont les forces armées officielles de la république démocratique du Congo anciennement appelées Forces armées zaïroises (FAZ).

Forces armées de la république démocratique du Congo
Forces armées de la république démocratique du Congo
Drapeau de la république démocratique du Congo.
Drapeau de la république démocratique du Congo.
Fondation 30 juin 1960
Branches Armée de terre de la république démocratique du Congo
Force aérienne de la république démocratique du Congo
Marine de la république démocratique du Congo
Garde républicaine
Forces spéciales congolaises
Quartier-général Camp Kokolo, Kinshasa
Commandement
Président de la république démocratique du Congo Félix Tshisekedi
Ministre de la Défense nationale et des anciens combattants Jean-Pierre Bemba (Défense nationale)
Chef d'état-major Christian Tshiwewe[1]
Main-d'œuvre
Âges militaires 18-37
Actifs 166 700 militaires
Réservistes 31 000
Paramilitaires 15 000
Budgets
Budget 2 376 801 000 000 Francs Congolais ~ 850 millions de dollars US (2023)
Pourcentage du PNB 3‚1 % Budget National (2023)
Industrie
Fournisseurs étrangers Drapeau de la République populaire de Chine Chine[2]
Drapeau de la Russie Russie[3]
Drapeau de la Turquie Turquie[4]
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

En 2023 selon une étude du Global fire power index‚ l’armée de la république démocratique du Congo est classée 8e dans le classement des puissances militaires en Afrique et 72e dans le classement mondial[5].

Situation

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Les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) sont entrées dans un processus de reconstruction après la fin de la deuxième guerre du Congo en 2003. Le gouvernement à Kinshasa, les Nations unies (avec la Mission de l'Organisation des Nations unies en république démocratique du Congo d'un effectif total de 22 000 personnels fin 2009), l’Union européenne (avec sa mission militaire EUSEC RD Congo et sa mission en 2006 EUFOR RD Congo) et des partenaires bilatéraux comme l’Angola, l’Afrique du Sud et la Belgique essaient de créer une force viable capable de réaliser les missions qui lui sont confiées, la plus importante étant la sécurité et stabilité pour la nation.

Cependant, la réussite de ce processus paraît incertaine, car on assiste à un retour de la corruption et le gouvernement congolais éprouve énormément de difficulté à gérer et contrôler ses forces armées. On note également un manque de coordination entre les donateurs internationaux. Enfin, il est très important de souligner que les FARDC se constituent en partie sur base d'une tentative de regroupement et d'intégration (le brassage et le mixage) au sein d'une structure de commandement unique des forces militaires tant du gouvernement légal de Kinshasa que des anciens mouvements de rébellion qui ont divisé le pays, en particulier depuis la seconde guerre d'août 1998. Il s'agit en particulier des mouvements Maï-Maï, des troupes du RCD Goma, du MLC de Jean-Pierre Bemba. De vieux antagonismes existent entre ces forces qui sont néanmoins censées opérer en harmonie au sein de l'armée, et les tentatives d'intégrer des éléments militaires du congrès national pour la défense du peuple (CNDP), sous l'obédience du Général Laurent Nkunda au Nord-Kivu, ont montré la difficulté et les limites de cette stratégie. Les conflits internes dans l'armée sont de plus en plus fréquents. L'on démontre entre autres qu'il semblerait que les problèmes de corruption soit lié au mixage Insurgés - Forces gouvernementales.

Mais le problème le plus important ne se trouve pas là. En dépit de l'aide internationale, la RDC, auparavant le Zaïre, au vu du profond sous-développement dans laquelle elle s'est enfoncée, n'a pas les ressources suffisantes pour se doter d'une armée régulière, bien gérée, dont les forces sont casernées. L'impossibilité de survivre dans ces conditions les amènent à vivre sur le dos de la population par le biais d'exactions et de spoliations constantes, principalement en zones rurales. La paysannerie, déjà la partie la plus pauvre de la population, paye le plus lourd tribut alors qu'elle est celle qui devrait être protégée par l'armée qui exerce en principe un rôle de maintien de l'ordre public, aux côtés de la police nationale. On assiste donc à un retour à la situation que le pays a connue à la fin de l'ère mobutiste où les militaires étaient devenus la crainte majeure de la population. La MONUC se voit donc obligée dans certains cas de protéger les populations civiles des violences qui sont le fait des forces armées.

Cette dramatique évolution s'est encore aggravée par le nombre croissant de violences sexuelles perpétrées par les militaires dans les campagnes dans un contexte de relative impunité, les poursuites engagées contre les auteurs de ces sévices par la juridiction militaire étant très limitées au regard de l'étendue du phénomène.

Historique

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En 1960, avec l'indépendance de la république du Congo de la Belgique, la Force Publique changeait son nom en Armée nationale congolaise (ANC) et se trouvait plongée dans la crise congolaise.

La première guerre du Congo et la deuxième guerre du Congo ont fait des ravages dans la région avec les plus importantes pertes humaines depuis la Seconde Guerre mondiale malgré l'absence de grandes batailles rangées.

A partir de 1999, les différents acteurs du conflit vont mettre en œuvre un ensemble d'accords[6], qui permettent d'aboutir à la fin de la deuxième guerre du Congo, et le , à la constitution du gouvernement de transition, au sein duquel les pouvoirs sont réparti entre les anciens belligérants. Un des objectifs du gouvernement, dans le cadre de l'accord de Sun City, est la formation d'une armée nationale, restructurée et intégrée[7]. Dans cette optique, le gouvernement de transition organise la mise en place d'une nouvelle armée nationale, qui prendra le nom de forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), en fusionnant les différents groupes armés[8], par le biais d'un processus nommé brassage. Ce processus consiste à intégrer les combattants des rébellions armées congolaises, au sein de l'armée régulière, au terme d'une formation de 45 jours, et de les affecter en diverses régions du pays, différentes de leurs zones de combats initiales[9].

Maintenant[Quand ?], elle compte environ quatorze brigades intégrées, et un nombre inconnu de brigades non-intégrées, qui sont constituées exclusivement par une seule faction, comme le RCD ou le Mouvement de libération du Congo[Passage à actualiser].

Cette force est confrontée depuis sa formation à de multiples conflits sur le territoire congolais, dont ceux de la guerre du Kivu, où les FARDC affrontent dans un premier temps le congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda (2006-2009), puis en 2012, la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23), créé à la suite de la mutinerie d'anciens soldats du CNPD intégré au FARDC, qu'elle a vaincu en novembre 2013, avec l'appui des Nations unies. A partir de novembre 2021, elle est de nouveau confrontée au M23, à la suite de la reprise et de l'intensification des combats de cette rébellion dans le Nord-Kivu[10].

Organisation

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Les Forces armées de la république démocratique du Congo comprennent dans leur organisation :

 
Collège des Hautes études de stratégie et de défense (CHESD) à Kinshasa.
  • l’État-Major Général ;
  • La Force terrestre ;
  • La Force aérienne ;
  • La Force navale ;
  • Les trois zones de défense ;
  • Le Corps médical ;
  • Le Commandement général des Écoles Militaires ;
  • Le Corps logistique ;
  • La Garde républicaine ;
  • Le Corps des troupes de transmission ;
  • Le Corps du génie ;
  • Le Service d’éducation civique, patriotique et d’actions sociales ;
  • Le Service de Communication et d’Information des forces armées ;
  • Les Aumôneries militaires.

Des Armes et Services Inter Forces

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  1. Transmission ;
  2. Génie ;
  3. Service de Santé ;
  4. Éducation Physique et Sports ;
  5. Aumôneries Militaires ;
  6. Justice Militaire ;
  7. Administration ;
  8. Logistique ;
  9. Renseignement et Sécurité ;
  10. Musique ;
  11. Service Vétérinaire et Agricole ;
  12. Police Militaire ;
  13. Éducation Civique, Patriotique et Actions Sociales ;
  14. Communication et Information.

Secrétariat Général à la Défense et aux Anciens Combattants

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Le Secrétariat Général à la Défense est dirigé par un Officier général portant le titre de Secrétaire général à la Défense. Il comprend :

  • Direction des Ressources humaines ;
  • Direction des Études, Planification et Coopération Militaire ;
  • Direction du Budget et des Finances ;
  • Direction de l’Administration Pénitentiaire ;
  • Direction de la Coopération Militaire ;
  • Direction des Services Généraux ;
  • Direction de l’Informatique;
  • Les services généraux.

Le Secrétariat Général aux Anciens combattants est dirigé par un Officier général portant le titre de Secrétaire Général aux Anciens. Il comprend :

  • Direction des Ressources Humaines ;
  • Direction des Études et Planifications ;
  • Direction des Œuvres sociales ;
  • Directions des Pensions, Rentes et Survie ;
  • Direction des Services Généraux.

La Justice militaire

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La Justice Militaire est une institution indépendante relevant du pouvoir judiciaire, chargée de faire respecter la loi et de renforcer l’ordre et la discipline au sein des Forces Armées.

L’Inspectorat général

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Il comprend :

  • un inspecteur général ;
  • deux inspecteurs généraux adjoints ;
  • un collège des inspecteurs ;
  • un Collège des conseillers ;
  • un Secrétariat administratif ;
  • une unité administrative, logistique et services.

Il est placé à la tête de l’Inspectorat général des Forces armées un officier général portant le titre d’inspecteur général des Forces armées. Celui-ci est assisté de deux inspecteurs généraux adjoints, officiers généraux.

La Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP)

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La DEMIAP, qui a succédé au service d'actions et de renseignements militaires (SARM), est sous l'autorité, « du moins formellement, de l'état-major des Forces armées congolaises (FAC) » et elle est structurée comme suit[11] :

  • Direction de sécurité intérieure (DEMIAP/Intérieure) : le siège est établi sur l'avenue du Rail, dans la direction Kintambo/Magasin. Elle abrite également une prison célèbre connue sous le nom de Ouagadougou ;
  • Direction de sécurité extérieure (DEMIAP/Extérieure) : le siège est établi dans les anciennes installations portuaires de SICOTRA, le long du fleuve Congo, dans la commune de Gombe.

Ce service serait renommé L’État-Major des Renseignements Militaires[12].

Liste des dirigeants de la DEMIAP/ RM :

  1. Général SIKATENDA SHABANI (1997-1998)
  2. Colonel DAMAS KABULO MYDIA VITA (1998-2001)
  3. Général DIEUDONNÉ KAYEMBE MBANDAKULU (2002-2003)
  4. Général DIDIER ETUMBA LONGILA (2003-2007)
  5. Général KITENGE TUNDWA (2007-2013)
  6. Général Delphin KAHIMBI KASAGHE (2013-2020)

Chefs d’état-major

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Les chefs d’état-major généraux successifs de la RDC depuis 1960

Chefs d’état-major généraux de la RDC
Années Nom Grade Province d’origine
1960- ? Victor Lundula Général principal
1964-1965 Joseph-Désiré Mobutu Colonel Équateur
1965-1972 Bobozo Général
1970-1990 Jean-Pierre Somao Gbodo Mbele Général
Babia Zongbi Capitaine-Général
Singa Boyenge Général d’armée Haut-Zaïre
Eluki Monga Aundu Général Équateur
Lomponda Amiral Équateur
1990-1991 Mazembe Ma Egbanga Général de corps d’armée Équateur
1991-1993 Mahele Lioko Bokungo Général Équateur
1993-1996 Eluki Monga Aundu Général Équateur
1996-1997 Mahele Lioko Bokungo Général Équateur
1997-juillet 1998 James Kabarebe Rwandais
1998 – 1998 Célestin Kifwa Katanga
1998 – 2001 ? Sylvestre Lwetcha
Joseph Kabila Général-major Katanga
2001-2004 Baudouin LiwangaMata Nyamuniobo Amiral Équateur
2004-2007 Philemon Kisempia Sungilanga Lieutenant-Genéral Lomami
2007-2008 Dieudonné Kayembe Mbandakulu Lieutenant-Général Kasaï-Oriental
2008-2018 Didier Etumba Longomba Général d’armée Équateur
2018-2022 Célestin Mbala Munsense Général d’armée Bas Congo
depuis 2022 Christian Tshiwewe Songesha Lieutenant-général Katanga[1]

Haut commandement militaire

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Les membres du haut commandement militaire[13] sont :

  • Le chef d’État-Major général des Forces armées de la république démocratique du Congo ;
  • Les chefs d’État-Major généraux adjoints des Forces armées de la république démocratique du Congo ;
  • Le chef d’État-Major de la Force terrestre ;
  • Le chef d’État-Major de la Force aérienne ;
  • Le chef d’État-Major de la Force navale ;
  • Les commandants des zones de Défense ;
  • Les cous-chefs d’État–Major à l’État–Major Général ;
  • Le commandant général des écoles militaires ;
  • Le commandant du corps médical ;
  • Le commandant du corps logistique ;
  • Le commandant du service d’éducation civique, patriotique et d’actions sociales ;
  • Le commandant du corps des troupes de transmissions ;
  • Le commandant du corps de génie ou le renseignement militaire ;
  • Le commandant du service de communication et d’information.

Effectifs et budget

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Rebelles de l'est du Congo en 2001, armés d'une mitrailleuse Kalachnikov et d'un fusil d'assaut AKMS.

En 2004, le budget de la Défense est officiellement de 93,5 millions de dollars US soit 1,5 % du produit national brut. En 2022, il est estimé à 0,6 % du PIB[14]

Fin 2006, l’armée congolaise compte près de 350 000 hommes selon le lieutenant général Kisempia Kisempia, alors chef d'état-major général des FARDC, qui a reconnu l’existence de problèmes d’hébergements des troupes.

Les observateurs militaires étrangers estimaient alors les effectifs de cette armée, en pleine restructuration, à environ 200 000 hommes, les milices ayant été officiellement intégrées dans celle-ci.

En avril 2009, le ministère de la Défense et l'état-major des Forces armées de la république démocratique du Congo recensent 129 000 hommes sous les armes[15].

En 2013, pour la première fois de l'histoire de l'armée congolaise, trois femmes sont nommées générales. Il s'agit de Marie-Josée Mbuyi Tshivuadi, Micheline Sasa et Bolingo Lese Rendu[16].

Grades et salaires

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BD et logiciel de gestion de paie des militaires FARDC.

Barème publié en novembre 2014 et mis en application jusqu'à nos jours. Ce dernier est toujours effectué en francs congolais et vu l'instabilité de cette monnaie, il est impossible d'avoir une estimation constante en dollars ou une autre monnaie étrangère.

Franc Congolais : CDF

  1. Général d'Armée ou Grand Amiral : 200 000 CDF/mois
  2. Lieutenant Général ou Amiral : 195 000 CDF/mois
  3. Général-Major ou Vice-Amiral : 190 000 CDF/mois
  4. Général de Brigade ou Contre-Amiral : 185 000 CDF/mois
  5. Colonel ou Capitaine de vaisseau : 180 000 CDF/mois
  6. Lieutenant-Colonel ou Capitaine de Frégate : 175 000 CDF/mois
  7. Major ou Capitaine de Corvette : 170 000 CDF/mois
  8. Capitaine ou Lieutenant de Vaisseau : 165 000 CDF/mois
  9. Lieutenant ou Enseigne de vaisseau : 160 000 CDF/mois
  10. Sous-Lieutenant ou Enseigne de Vaisseau de Deuxième Classe : 155 000 CDF/mois
  11. Adjudant-Chef ou Maître Chef Principal : 138 000 CDF/mois
  12. Adjudant de première Classe ou Premier Maître Chef : 136 000 CDF/mois
  13. Adjudant ou Maître Chef : 134 000 CDF/mois
  14. Premier Sergent Major ou Premier Maître : 132 000 CDF/mois
  15. Sergent Major ou Second Maître : 130 000 CDF/mois
  16. Premier Sergent ou Maître : 128 000 CDF/mois
  17. Sergent ou Quartier Maître : 126 000 CDF/mois
  18. Caporal ou Premier Matelot : 124 000 CDF/mois
  19. Soldat de Première Classe ou Deuxième Matelot : 122 000 CDF/mois
  20. Soldat de Deuxième classe ou Matelot : 120 000 CDF/mois
  21. Recrue ou mousse : 120 000 CDF /mois

Échelle indiciaire du traitement de base selon la loi no 13/005 du 15 janvier 2013 portant statut du militaire des Forces armées de la république démocratique du Congo.

  1. Général d'Armée ou Grand Amiral : 1200
  2. Lieutenant Général ou Amiral : 1100
  3. Général-Major ou Vice-Amiral : 1041
  4. Général de Brigade ou Contre-Amiral : 980
  5. Colonel ou Capitaine de vaisseau : 920
  6. Lieutenant-Colonel ou Capitaine de Frégate : 800
  7. Major ou Capitaine de Corvette : 700
  8. Capitaine ou Lieutenant de Vaisseau : 600
  9. Lieutenant ou Enseigne de vaisseau : 550
  10. Sous-Lieutenant ou Enseigne de Vaisseau de Deuxième Classe : 530
  11. Adjudant-Chef ou Maître Chef Principal : 400
  12. Adjudant de première Classe ou Premier Maître Chef : 360
  13. Adjudant ou Maître Chef : 330
  14. Premier Sergent Major ou Premier Maître : 300
  15. Sergent Major ou Second Maître : 275
  16. Premier Sergent ou Maître : 250
  17. Sergent ou Quartier Maître : 220
  18. Caporal ou Premier Matelot : 180
  19. Soldat de Première Classe ou Deuxième Matelot : 160
  20. Soldat de Deuxième classe ou Matelot : 150
  21. Recrue ou mousse : 120

Effectifs au début des années 2010

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Voici l'effectif des forces maintenu dans le Plan de Réforme des FARDC[17] : 145 000 hommes à repartir comme suit

  • Force Terrestre : 85 000 soldats (les différentes milices qui combattent au profit de Kinshasa dans l'est et le centre du pays ne sont pas comptées)
  • Force Navale : 20 000
  • Force Aérienne : 10 000
  • Commandement et Contrôle, Commandement Général de l'instruction, Corps et Services d'Appui : 30 000
  • Brigade : 3 500 hommes
  • Bataillon : 944 hommes

Équipements

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Force terrestre

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Les armes et services organisés au sein de la force terrestre : infanterie, artillerie et blindé. La force terrestre devra à terme[Quand ?] être composée de 15 brigades d'infanterie (ex-brigade intégrée), 3 brigades commando (unité de réaction rapide : 11e, 31e et 32e brigades) et de 3 divisions mécanisées (unité de défense principale)

Matériels :

La grande majorité du parc de véhicules blindés est alors hors d'usage. Les principaux moyens de transports sont divers 4x4 et camions.

Force aérienne

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Les Armes et Services organisés au sein de la force aérienne: Personnel Navigant, Personnel de Maintenance Aéronautique et Personnel Basier

Matériels :

Le taux de disponibilité et l'entretien de la majeure partie des moyens aériens est alors minimal voire nul.

Force navale

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Les armes et services organisés au sein de la force navale : personnel navigant, personnel technique, personnel de servitude et personnel artilleur.

Matériels:

Même remarque que pour les moyens aériens.

Situation en 2010

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Fantassins armés d'AKM en entrainement au Camp Base à Kisangani le 5 mai 2010.

Les effectifs en 2010 sont d'environ 130 000 militaires pour l'armée de terre, environ 2 500 pour la marine et 2 000 pour l'armée de l'air, techniciens compris. 20 T-72 achetés à l'Ukraine début 2010[23] pour 84 millions de dollars américains

Des investissements ont été faits durant la décennie pour renouveler le matériel. Pour le 50e anniversaire de l'indépendance du Congo le 30 juin 2010, un grand défilé de 15 000 militaires marchant au pas de l'oie avec 400 véhicules militaires dont 70 chars de combat a présenté ceux-là. Voici les types d'armements recensés[24] :

Références

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  1. a et b « RDC: le général Christian Tshiwewe Songesha devient le nouveau chef de l'armée », sur Radio France internationale,
  2. https://www.military.africa/2023/06/drc-receives-ch-4-drones-from-china/?amp=1
  3. https://www.military.africa/2022/10/drc-buys-russian-helicopters-to-quell-m23-rebellion/?amp=1
  4. https://www.theeastafrican.co.ke/tea/news/east-africa/dr-congo-military-receives-arms-from-turkey-4086106?view=htmlamp
  5. « Monde : la RDC classée 8ème puissance militaire en Afrique et 72ème au niveau mondial », sur zoom-eco.net, (consulté le )
  6. Les différents accords sont :
  7. « RFI - Conférence internationale sur la région des Grands Lacs - Un long et difficile processus de paix » Accès libre , sur Radio France Internationale, (consulté le )
  8. Tel que le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), qui contrôle une grande partie de l’Est de la RDC au début de la transition, avec les forces de l'ancienne armée nationale
  9. Human Rights Watch (rapport de Human Rights Watch, vol. 19, no 17A), « République démocratique du Congo : nouvelle crise au Nord-Kivu » Accès libre  [PDF], (consulté le ), p. 11-13
  10. « RDC: défaite en 2013, la rébellion du M23 a repris ses activités militaires au Nord-Kivu » Accès libre , sur Radio France Internationale, (consulté le )
  11. United Nations High Commissioner for Refugees, « République démocratique du Congo (RDC) : Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP), y compris sa structure organisationnelle, ses activités, son rôle ainsi que celui d'un « commandant » au sein de la DEMIAP; information indiquant si les membres de la DIMIAP ont commis des graves violations des droits de la personne, y compris la torture et les crimes contre l'humanité (2000-2002) » (consulté le )
  12. (en) « The Human Rights Situation in the Democratic Republic of Congo (DRC) », sur Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights, (consulté le )
  13. [1]
  14. (en) « Congo, Democratic Republic of the », The World Factbook (consulté le )
  15. RDC: les effectifs des FARDC désormais connus: 129 000 hommes, RTL, 25 avril 2009.
  16. « Congo-Kinshasa: Trois femmes nommées générales des forces armées », sur Réseau des organisations féminines d'Afrique francophone, (consulté le ).
  17. « Plan de la réforme de l'armée »
  18. Images du défilé du 30 juin 2010 sur Skyscrapercity
  19. André Bour, « PUMA, COUGAR ET CARACAL - AUTRES PAYS », Helicopassion, (consulté le )
  20. Congolese military aviation OrBat
  21. (en) Warships
  22. Flottes de combat 2002
  23. République démocratique du Congo Retour L'Ukraine va fournir 20 chars de combat du type T-72, des armes et de l'équipement militaire à la république démocratique du Congo., 17 mars 2010, Army Recognition
  24. Thierry Charlier, « Défilé militaire à Kinshasa », Raids, no 294,‎ , p. 46-47 (ISSN 0769-4814)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liste des guerres en RDC

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Première république

Deuxième république

Troisième république

Interventions extérieures

Liens externes

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