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Domalain

commune française d'Ille-et-Vilaine

Domalain est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 021 habitants[Note 1].

Domalain
Domalain
L'église Saint-Melaine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Christian Olivier
2020-2026
Code postal 35680
Code commune 35097
Démographie
Gentilé Domalinois
Population
municipale
2 021 hab. (2021 en évolution de +1,81 % par rapport à 2015en évolution de +1,81 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 46″ nord, 1° 14′ 30″ ouest
Altitude 80 m
Min. 45 m
Max. 108 m
Superficie 33,54 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.domalain.fr

Géographie

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Domalain est située à environ 7,2 kilomètres de La Guerche-de-Bretagne et à 41 kilomètres de Rennes.

Elle est composée de deux villages : Domalain, le centre bourg où se situent la mairie et les différents services, et Carcraon, zone essentiellement résidentielle.

La commune se situe sur un territoire irrégulier, légèrement vallonné. Le bourg est construit sur une colline.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 790 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 718,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Domalain est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (75,7 %), terres arables (12,8 %), prairies (7,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), zones urbanisées (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes parochia de Domno Alano en 1240, Domalanum en 1516[13].

Histoire

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Moyen Âge

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La paroisse de Domalain dépendait autrefois de la châtellenie du Désert, qui appartint aux barons de Châteaubriant, puis à ceux de Vitré à partir de 1542, et disposait du droit de haute justice. Le chef-lieu de la châtellenie du Désert se trouvait au manoir de la Rivière du Désert, en Visseiche, et s’étendait sur le territoire des paroisses d'Availles, Bais, Brielles, Chancé, Domalain, Gennes, Moulins, Moutiers, Le Pertre, Saint-Germain-du-Pinel, Vergéal et Visseiche[14].

Époque moderne

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En août 1509, une représentation théâtrale d'un mystère, le "Mystère de Madame Sainte-Barbe" est jouée à Domalain et une rixe se produisit : « un gentilhomme, Amaury de Domagné, tua d'un coup d'épée un nommé Jehan Lambart, cordouanier, demeurant à Vitré »[15].

« L'église de Domalain, commencée en 1549, et terminée en 1632, est d'une architecture remarquable. La tour était jadis surmontée par un clocher qui passait pour un des plus beaux de Bretagne. Il y avait jadis en cette commune deux chapelles, une à Carcraon et l'autre à la Hainière ; cette dernière a été érigée en annexe vicariale »[16]. L'église est de style gothique flamboyant. La tour construite en 1552 est en partie détruite en 1705. La flèche est reconstruite entre 1892 et 1894. Elle possède trois retables dont un remarquable de style Louis XIV (Retable lavallois) construit en 1637 par Pierre Corbineau et classé monument historique[17] ainsi qu'une chaire en bois sculpté du XVIIe, classée elle aussi monument historique[18]. Le maître-autel de Domalain est construit en 1637 par Pierre Corbineau[19]. Le retable possède la même structure que celui de l'église de la Trinité de Laval.

Vers 1778, Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Domalain :

« Domalin, à 7 lieues trois-quarts à l'Est-Sud-Est de Rennes, son évêché, et à trois lieues de Vitré, sa subdélégation. Cette paroisse (...) ressortit au siège présidial de Rennes. On y compte 2 000 communiants[20]. Le bourg de Domalin est situé sur une montagne [en fait une simple colline], au pied de laquelle sont d'un côté, l'étang, le moulin et la maison de l'Eclardière, et de l'autre un ruisseau qui va se jeter dans l'étang de Carcraon. Il n'y a sur cette montagne que le bourg, le presbytère et la maison de la Pavière. Elle est si élevée que, quand on est sur son sommet, on découvre toute la paroisse, dont les terres sont fertiles en grains et fruits, et assez bien cultivées. C'est un pays couvert, fort peuplé de hameaux et maisons de remarque. Ses maisons nobles sont le Pouez et Princé, avec hautes justices, qui ressortissent à la baronnie de Vitré[21] »

Révolution française

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En novembre 1791, la paroisse de Domalain est visitée et rançonnée par les gardes nationales de Bais et de Vitré, pour intimider ses habitants qui parlaient de marcher sur La Guerche afin de récupérer les cloches descendues après la fermeture de l'église et son rattachement à cette paroisse voisine[22].

La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[23].

Quelques jours après le combat de Toucheneau du , la division de Vitré de l'Armée catholique et royale prit ses quartiers à Domalain, les compagnies étant logées dans les divers villages. « Elle fut surprise par un bataillon républicain, fort de neuf cents hommes, sortis le matin de La Guerche ». Quatre officiers accompagnés de trois soldats, partis en reconnaissance, arrivés à la chaussée de l'étang de Carcraon, furent attaqués par les Bleus qui étaient en embuscade ; Henri du Boishamon et le chevalier Payen furent blessés, mais finalement les chouans commandés par Coster de Saint-Victor[Note 4] mirent en déroute les Bleus qui eurent quarante-cinq tués, dont trois officiers[24].

Le XIXe siècle

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« Au XIXe siècle, Domalain, la commune la plus réactionnaire d'Ille-et-Vilaine, a pour voisine Bais, l'une des plus libérales »[25].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Domalain en 1843 :

« Domalain (Domnus-Alanus : sous l'invocation de saint Melaine, le 6 septembre). (...) Principaux villages : la Haute et Basse-Picaudière, la Haute et Basse-Nacherie, le Grand et le Petit-Pin, les Epinettes, les Gendronières, le Bois-Hus, la Maillardière, Haut et Bas-Fleurinais, la Hairie, la Boisnarderie, Carcraon, la Houssais, le Bois-sans-Pair, la Jeusserie, Nuillé, Montgerheux, la Boisselière, la Herauderie, Moncinaut. Maisons remarquables : Pouez, Carcraon. Superficie totale : 3250 ha (...) dont (...) terres labourables 2209 ha, prés et pâtures 445 ha, bois 121 ha, vergers et jardins 125 ha, landes et incultes 128 ha et 84 ha (...). Moulins : 3 (de Pouez, de Princé, Carcraon, à eau). (...) Il se fait à Domalain quelque commerce de chanvre et de lin. Ce territoire produit en outre une quantité considérable de cidre de bonne qualité. Tout récemment on a découvert, en travaillant aux chemins vicinaux, vers la partie de la commune qui joint La Guerche, et sur un carrefour nommé la Cornouaille, plusieurs tombeaux contenant des ossements et plusieurs morceaux d'armures. Sans doute ces tombeaux appartiennent à des hommes d'armes ayant pris part au siège de La Guerche et aux combats qui ont été livrés à Visseiche. (...) La route royale no 178, dite de Caen aux Sables d'Olonne, limite cette commune dans une partie de l'est ; au sud, elle a l'étang de Carcraon, qu'elle content, ainsi que celui du Pouez ; enfin une partie de la lande de Touche-Enault [Toucheneau], où eut lieu, en 1832, un engagement meurtrier entre un détachement de la garde nationale de Vitré et cent cinquante hommes de ligne, conte un parti d'insurgés, qui y laissèrent quatre-vingts des leurs, est en Domalain. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][16]. »

En octobre 1853 l'inspecteur primaire Piboen décrit ainsi les conditions de travail des élèves et de leur maître, un instituteur normalien nommé Bertin, qui enseigne dans un cellier : « La cave la plus humide, la plus froide, la moins éclairée, ne serait pas plus malsaine ni même plus meurtrière que le local où se fait l'école des garçons. Si j'étais père de famille, je n'aurais jamais le courage d'y envoyer mes enfants... Pendant six mois, de petites sources jaillissent de ces murs, l'eau s'écoule alors dans la classe, et l'instituteur est obligé de la rejeter par la porte avec un balai. À trois heures de l'après-midi, il n'est plus possible d'y voir clair »[26].

En 1866, quelques cas de choléra sont observés à Domalain, ainsi que dans des communes voisines, particulièrement dans la commune d'Étrelles où, du 18 août au 3 novembre, 60 personnes, dont 40 femmes, ont été atteintes. 3 personnes ont succombé à cette épidémie[27].

Le XXe siècle

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Le chanoine Léonor Meignan (1865-1936)

Le , le chanoine Meignan, prêtre réputé dans la paroisse, fête son cinquantenaire. À cette occasion, les habitants, ainsi que de nombreux religieux participent aux festivités. En souvenir du prêtre, la municipalité donne à l'une des rues de Domalain le nom du chanoine.

Selon le journal La Croix de l'Aveyron, en octobre 1909, « il y a à Domalain deux écoles publiques, une de filles, une de garçons. Il y a un instituteur et une institutrice. Et bien, chose invraisemblable, depuis 1888 les deux écoles n'ont pas eu un seul élève »[28]. Selon le journal Le Nouvelliste de l'Est en février 1910 « dans d'Ille-et-Vilaine, les enfants désertent les écoles communales pour les écoles libres » , par exemple l'école communale (école laïque) de Domalain n'a aucun élève[29].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Domalain porte les noms de 108 soldats morts pour la France ou disparus pendant la Première Guerre mondiale[30].Onze soldats sont morts en Belgique, un soldat domalinois est mort en Grèce (Eugène Houssais). La plupart des autres sont morts sur le sol français. Parmi eux deux (Joseph Gallier et Léon Peinturier) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et deux (Emmanuel Cancouet et Jean Faucheux) ont reçu la Croix de guerre[31].

En 1926, l'école publique de Domalain n'avait qu'un seul élève[32].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Domalain porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[31]. Parmi elles, Pierre Heinry (1892-1944), déporté en Allemagne, il meurt le 22 octobre 1944 à Diez[33]. Jules Gastel décédé le 11 juin 1940 à Varennes (Aisne).

Le monument Leclerc inauguré en 1950, témoigne du passage du maréchal Leclerc à Domalain le 7 août 1944 alors qu'il était en route pour la libération de la capitale.

Les bornes de Koufra jalonnent le parcours de la division Leclerc à travers la France de Saint-Martin-de-Varreville (Manche) où ses premiers éléments débarquèrent à Utah Beach jusqu'à Strasbourg le 23 novembre 1944. Il existe quatorze bornes dont une seule en Bretagne à Domalain. Elle a été inaugurée le 17 septembre 2012. Lors de cette inauguration, des anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale étaient présents ainsi qu'un préfet.

Politique et administration

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Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 v.  décembre 1970 Joseph Touchais   Cultivateur, maire honoraire
1972 mars 1983 Isidore Lamy   Cultivateur, maire honoraire
Réélu en 1977
mars 1983 mars 1989 Auguste Téhard   Cultivateur, maire honoraire
mars 1989[35] mars 2014 Joseph Martin DVD Agriculteur retraité
mars 2014 En cours Christian Olivier DVD-LR Agriculteur

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 2 021 habitants[Note 5], en évolution de +1,81 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %). En 1831, la population atteint son maximum avec 2 842 habitants. En 1851, on dénombre 2 661 habitants. En 1901, on compte 2 005 habitants. La commune reprend de l'importance avec 1 953 habitants en 2011.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6552 2882 6882 7582 8422 8252 7352 7152 661
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6462 5532 4572 2862 2182 2182 2122 1612 042
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0052 0001 9061 7341 7451 7741 8481 8431 718
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6351 5341 5061 4041 3821 4901 7421 8101 958
2015 2020 2021 - - - - - -
1 9852 0202 021------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus et niveau de vie (chiffres Insee 2011) :

  • Taux de chômage des 15 à 64 ans : 5,1 %
  • Nombre de ménages : 702
  • Revenu net déclaré moyen par foyer : 21 621 

Habitat en 2011 et taux communaux d'imposition 2013 :

Transports

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La commune est desservie par la ligne de bus gratuite de Vitré vers La Guerche-de-Bretagne mise à disposition par Vitré Communauté.

Lieux et monuments

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  • La chapelle Sainte-Anne date de la 2e moitié du XIXe siècle et est située au village de la Heinrière. Elle a remplacé un ancien sanctuaire bénit en 1663, situé plus à l'ouest et dédié également à sainte Anne et saint Julien.
  • La chapelle Saint-Maimbœuf, nommée également chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance, date de la fin du XIXe siècle et est située au village de Carcraon. Elle a remplacé un ancien sanctuaire dédié à saint Mainbœuf et mentionné dès le XIIe siècle.
  • Le monument Leclerc inauguré en 1950.
  • Borne de Koufra inaugurée en 2012.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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  • Le général Leclerc passe à Domalain le 7 août 1944 en route pour la libération de Paris. Inaugurée le 17 septembre 2012 en présence de l'école municipale et de quelques autres personnalités, la borne de Koufra (voir ci-dessus) rappelle le passage du général.
  • Alphonse Lambron (1846-1928). Maire de Domalain. Conseiller d'arrondissement.
  • Chanoine Léonor Meignan (1865-1936). Nommé recteur de Domalain en 1908 après avoir été aumônier de la communauté de Rillé à Fougères. Il est nommé chanoine honoraire en 1919. Il décède le 2 juin 1936 à Domalain[41].
  • Alexandre Ricoux (1875- 1944[42]), médecin. Une rue porte son nom dans le bourg de Domalain.
  • Sœur Marie Emmanuel Heslesbeux (1931-2013), religieuse de la communauté des Sœurs de la Providence de Ruillé-sur-Loir, née à Domalain. Elle s'installe à Madagascar en 1970 et y exerce les fonctions d'infirmière. L'association domalinoise Domalain Tiers-Monde continue de soutenir le dispensaire pour les lépreux de Mandritsara qu'elle avait fait construire. Elle meurt assassinée à Mandritsara à Madagascar le [43]. Une rue de Domalain porte désormais son nom.

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Jean-Baptiste Coster, dit de Saint-Victor, né le à Épinal (Vosges), commandant de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères ; il fut par la suite jugé par un conseil de guerre républicain à Avranches, mais parvint à s'enfuir à l'étranger ; par la suite il participa à l'organisation de l'attentat de la rue Saint-Nicaise ; condamné à mort, il fut exécuté ainsi que plusieurs autres conjurés en Place de Grève le  ; voir http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2013/12/03/28575322.html.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Domalain et Arbrissel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Arbrissel » (commune d'Arbrissel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Arbrissel » (commune d'Arbrissel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Domalain ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitré », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Etymologie et Histoire de Domalain », infobretagne (consulté le ).
  14. « Visseiche : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de La Guerche-de-B… », sur infobretagne.com (consulté le ).
  15. Lucien Delombe, "Le théâtre à Rennes : recherches d'histoire locale, notes et souvenirs", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58326933/f28.image.r=Domagn%C3%A9
  16. a et b A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=KZIPAAAAQAAJ&pg=PA471&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&source=gbs_selected_pages&cad=2#v=onepage&q=Domalain&f=false
  17. « Autel, retable (maître-autel) », notice no PM35000171, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  18. « Chaire à prêcher », notice no PM35000172, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  19. - Retable et gradin d'autel de Domalain
  20. Personnes en âge de communier
  21. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778-1780, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og
  22. Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988 [ (ISBN 2-08-211173-3)]
  23. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
  24. "Henri Du Boishamon,... : sa vie à travers la Révolution et la Terreur, ses services dans l'armée catholique et royale de Bretagne, ce qu'il fut pendant et après la Restauration, notes recueillies sur documents authentiques", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9600743f/f77.image.r=Domalain
  25. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
  26. Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, (ISBN 2-909275-11-6).
  27. "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564631q/f192.image.r=Cornill%C3%A9?rk=987129;2
  28. « Les écoles dans l'Ille-et-Vilaine. Quelques chiffres », Journal La Croix de l'Aveyron,‎ , pages 1 et 2 (lire en ligne, consulté le ).
  29. « La faillite de l'école laïque », Journal Le Nouvelliste de l'Est,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. 102 soldats sont recensés pour Domalain dans la base de données "Mémoires des Hommes"
  31. a et b http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=19995
  32. Union des associations catholiques des chefs de famille, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2
  33. Bernard et Jacqueline Le Nail, Pays de Vitré, hommes et femmes remarquables., Les portes du Large, p. 239 pages.
  34. Véronique de Mortillet, « Jules François Veillard de Domalain à Oran », Racines 35,‎ juillet-août-septembre 2016, p. 20-26.
  35. « Domalain : Joseph Martin, nouveau maire », Ouest-France,‎ (archives du journal)
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Église Saint-Melaine », notice no PA00090550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Obsèques », Ouest-Eclair (Rennes),‎ .
  42. Gallica ; Ouest-Eclair du 22 mai 1944
  43. Le meurtre de sœur Emmanuel révolte Madagascar, sur leparisien.fr

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