Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Divinités grecques primordiales

première génération d'entités dans la mythologie grecque

Les Grecs anciens disposaient de plusieurs théogonies différentes, et même si celles-ci présentaient certains caractères communs, il est difficile d'arrêter une liste figée de divinités primordiales pour la mythologie grecque, cette liste — et le rôle des divinités concernées — variant d'une source à l'autre.

Nyx, par Henri Fantin-Latour (1897).

Généalogie

modifier
 
Généalogie des divinités grecques primordiales

Liens entre les différentes divinités

modifier

Divinités primordiales : première génération

modifier

Divinités primordiales : deuxième génération

modifier

Gaïa mit au monde Ouranos et Pontos. Elle engendra par la suite la première génération de Titans avec son propre fils, Ouranos. Érèbe, selon certains auteurs, aurait engendré Éther et Héméra avec sa sœur Nyx.

Titanides : première génération

modifier

Titanides : deuxième génération

modifier

Olympiens : première génération

modifier
  • Zeus, dernier fils du Titan Cronos et de la Titanide Rhéa, aura pour compagnes successives Métis, Léto, ses sœurs Héra et Déméter, ainsi qu'une multitude de mortelles, qui donneront naissance à de nombreux demi-dieux, comme Héraclès (issu de l'union de Zeus et d'Alcmène) ou Persée (issu de l'union de Danaé et de Zeus).
  • Poséidon le frère de Zeus, est le dieu et maître des océans.
  • Héra et Déméter, sœurs puis compagnes de Zeus, sont respectivement les déesses du mariage et de la fécondité, et de l’agriculture et de la moisson.
  • Hestia quant à elle est la divinité du foyer et du feu sacré.
  • Aphrodite étant issue indirectement d'Ouranos, est de ce fait la plus ancienne déesse olympienne.
  • Cette première génération des Olympiens donnera rapidement naissance à une deuxième génération de dieux et déesses importants, comme Athéna, déesse de la justice et de la sagesse, Arès, dieu de la guerre, Artémis, déesse de la chasse et de la lune et son frère jumeau Apollon, dieu de la musique, Héphaïstos, dieu de la forge et du feu, Hermès, dieu messager n’appartenant à aucune catégorie de dieux précise, ainsi que d'autres dieux et déesses mineurs.

Divinités chthoniennes

modifier

Ce sont, en opposition aux divinités Olympiennes rattachées au ciel, des divinités souterraines associées aux Enfers.

Autres sources mythologiques

modifier

La plus célèbre à cet égard est sans conteste la Théogonie d'Hésiode, à telle enseigne qu'on confond souvent le panthéon primordial grec avec celui donné par l'ouvrage. Les divinités premières qu'il cite sont : Chaos (Béance, Faille), suivi par Gaïa (la Terre), Tartare (les entrailles de la Terre), Éros (le Désir), Nyx (la Nuit) et Érèbe (les Ténèbres), puis par Ouranos (le Ciel et la Vie), Éther (le Ciel supérieur) et Héméra (le Jour).

Plus méconnue, la théogonie homérique semble considérer Océan et Téthys comme les parents de tous les autres dieux, ce qui rattache leur naissance à la mer.

Chez Alcman, Thétis (la nymphe marine) est la première déesse qui « ordonne toutes choses », suivie par Poros (le chemin qui s'ouvre), Tecmor (la borne)[N 1],[1] et Scatos (l'obscurité du chemin).

Épiménide fait d'Ær (l'Air) et de Nyx (la nuit) les deux êtres primordiaux, qui s'unissent pour enfanter Tartare. Deux Titans naîtront ensuite, qui engendreront un œuf d'où sortira un ordre nouveau.

La poésie orphique fait généralement de Nyx le principe premier. Chez Aristophane (dans Les Oiseaux), elle apparaît avec Chaos, Érèbe et Tartare, puis engendre Éros/Phanès en pondant un œuf, qui engendre à son tour les autres dieux.

Sources philosophiques

modifier

Nombreux étaient les philosophes et écoles philosophiques grecques qui proposaient leurs propres versions :

Notes et références

modifier

Les auteurs de l'Antiquité ont chacun un point de vue différent sur le sujet des divinités grecques primordiales, il est donc difficile de réaliser une généalogie complète. Sa[Quoi ?] source principale est la Théogonie d'Hésiode.

  1. Chez Homère, ce nom signifie « ligne de démarcation », « point final ».

Références

modifier
  1. Revue roumaine des sciences sociales : Série de philosophie et logique, vol. 33 (no 1 à 2), p. 169

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier