Chantemerle-lès-Grignan
Chantemerle-lès-Grignan est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chantemerle-lès-Grignan | |||||
chapelle à Chantemerle-lès-Grignan | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Bodin Élections municipales complémentaires du 17 octobre 2021-2026 |
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Code postal | 26230 | ||||
Code commune | 26073 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chantemerlois, Chantemerloises | ||||
Population municipale |
241 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 24′ 14″ nord, 4° 50′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 351 m |
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Superficie | 9,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pierrelatte (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierChantemerle-lès-Grignan est situé à 7 km à l'ouest de Grignan et à 13 km à l'est de Pierrelatte.
Valaurie | Valaurie Réauville |
Grignan | ||
Valaurie | N | Grignan Chamaret | ||
O Chantemerle-lès-Grignan E | ||||
S | ||||
Clansayes | Clansayes | Montségur-sur-Lauzon |
Relief et géologie
modifierLe point culminant de la commune, à 352 mètres, se trouve au sud-est du village, sur le plateau du Rouvergue.
Sites particuliers :
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Berre ;
- le ravin de la Valadière ;
- le ravin de Saint-Maurice[2] ;
- le ravin des Blaches ;
- le ravin du Géras ;
- le ravin du Gournier ;
- le ravin du Grès.
On peut y ajouter le Ravin de Crespias[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Pierrelatte à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Chantemerle-lès-Grignan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), zones agricoles hétérogènes (46 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bois des Dames
- Durand
- Espérouze
- Grand-Chabanne
- la Bruyère
- la Croze
- la Gardette
- la Lauze
- la Suquée
- Lêche
- le Gat
- le Géras
- le Grès
- le Moulin de Saint-Maurice
- le Plan
- le Rouvergue
- les Aunières
- les Basses Combes
- les Basses Crevasses
- les Bréchets
- les Clapiers
- les Combes
- les Cordys
- les Crevasses
- les Gipières
- les Hermas
- les Josses
- Martinelle
- Rechercha
- Saint-Maurice
- Terras
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierVoies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par les routes départementales D 471 et D 549[1].
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierLe village de Chantemerle a été touché par des tremblements de terre d’intensité V-VI sur l’échelle MSK en 1772, 1773, puis en 1934[15]. Les tremblements de terre de 1772 et 1773 appartiennent en fait à une série de séismes qui secoue la région de juin 1772 à décembre 1773[16] et qui touche durement Clansayes. Celui de 1934 appartient aussi à un essaim de séismes avec pour épicentre les Granges-Gontardes[17].
Autres risques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
- 1178 : de Canta Merlis (cartulaire des Templiers, 39).
- 1272 : castrum de Canta Merulis (cartulaire des Templiers, 39).
- 1370 : de Chantamerulum (ann. d'Aiguebelle, I, 520).
- 1391 : castrum et mandamentum de Chantamerla (choix de documents, 218).
- 1442 : castrum Chantamerle (choix de documents, 282).
- 1540 : Canta Merulum (du Rivail, De Allobrogibus, 116).
- 1891 : Chantemerle, commune du canton de Grignan.
1955 : Chantemerle-lès-Grignan[19].
Étymologie
modifierChantemerle : la pierre qui sonne[20].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierDes silex taillés, retrouvés sur le plateau de Rouvergue, laissent à penser que le site était déjà habité au néolithique[réf. nécessaire].
Occupation préhistorique[21].
- Inscriptions idéographiques.
- Dolmens[Quoi ?] bien que la Drôme soit censée ne pas avoir de mégalithes[source insuffisante],[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[18] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est du fief des Adhémar de Grignan.
- 1272 : elle appartient à deux familles :
- Les Montdragon, puis, en 1541, elle passe (par mariage) aux (d')Albert.
- 1382 et 1410 : Les (des) Armands.
- Possédée tout entière par les Adhémar qui l'incorporent à leur baronnie de Grignan (au XVe siècle).
- Milieu XVIIIe siècle : distraite un moment au profit des Romieu.
- Recouvrée par la baronnie de Grignan jusqu'à la Révolution.
1698 (démographie) : 31 habitants[18].
Au XVIIIe siècle, un tremblement de terre se fait ressentir dans la région et dans le village. Il entraîne un bouleversement des falaises environnantes, créant ainsi les failles du « site des Crevasses »[22].
Avant 1790, Chantemerle était une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de l'intendance et du parlement d'Aix, répondant en second ressort, pour la justice, au bailliage de Grignan. Son église, dédiée à saint Maurice, était celle d'un prieuré séculier, dépendant anciennement de celui de Saint-Amand de Montségur, ordre de Cluny, et dont le titulaire avait droit à la dîme. Le sacristain remplissant les fonctions curiales[18].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, Chantemerle devint une municipalité du canton de Suze-la-Rousse, mais la réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en a fait une commune du canton de Grignan[18].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 241 habitants[Note 2], en évolution de −11,07 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierChantemerle-lès-Grignan dépend de l'académie de Grenoble, mais n'a aucune école en activité[30]. Les écoliers se rendent à l'école de Grignan. Une navette scolaire, par bus, est organisée par la municipalité[31].
Santé
modifierAucun professionnel de la santé n'est installé à Chantemerle. Le médecin le plus proche exerce dans le village voisin de Montségur-sur-Lauzon.
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : 22 septembre[21].
Loisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierLa paroisse catholique de Chamaret dépend du diocèse de Valence, doyenné de Taulignan[32].
Économie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : vergers, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), truffes, lavande, ovins, volailles[21].
Chantemerle-lès-Grignan est un terroir de production des grignan-les-adhémar (anciennement Coteaux du Tricastins AOC). Trois viticulteurs sont installés dans la commune[33].
Commerce
modifier- Restaurant La Source[34].
Industrie et artisanat
modifierTrois sociétés et artisans du secteur bâtiment sont installés dans la commune[35].
Tourisme
modifier- Vieux village pittoresque perché[21].
Plusieurs types d'hébergement sont proposés aux touristes :
Revenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Restes de remparts[21].
- Restes de l'enceinte du village médiéval et les ruines du château restaurées au XXe siècle[réf. nécessaire].
- Chapelle ruinée Saint-Maurice : vestiges pré-roman[21]. Située dans le cimetière, elle date de 910 : chœur, piliers carrés)[réf. nécessaire].
- Chapelle « Notre-Dame-des-Grâces », datant du XIVe siècle et du XVIIIe siècle[21].
- Église du XIXe siècle[21].
- Église Saint-Maurice du XVIIIe siècle[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
modifierLa commune dispose d'un théâtre de plein air[1].
Patrimoine naturel
modifier- Les « crevasses » (tranchées naturelles) sur le plateau[21].
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierChantemerle-lès-Grignan possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Ravin de Saint-Maurice sur le site du SANDRE.
- ravin de Crespias sur le site du SANDRE.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chantemerle-lès-Grignan et Pierrelatte », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pierrelatte », sur la commune de Pierrelatte - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pierrelatte », sur la commune de Pierrelatte - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pierrelatte », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Daniel Ratz, Les tremblements de terre en Drôme-Ardèche, Valence : Éditions & Régions, 1998,2-910669-41-6, p. 80.
- Ratz, op. cit., p. 15.
- Ratz, op. cit., p. 30.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 67 (Chantemerle).
- Décret du 15 mars 1955 portant changement de nom de la commune de Chantemerle (Drôme), JORF no 67 du 18 mars 1955, p. 2770, sur Légifrance.
- Alain Nouvel, « Des pierres qui chantent », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, vol. 1, no 1, , p. 160–165 (lire en ligne, consulté le )
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chantemerle-lès-Grignan.
- Histoire de la commune.
- https://www.ledauphine.com/edition-drome-ardeche-sud/2019/12/16/municipales-jacques-ortiz-brigue-un-nouveau-mandat.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- https://www.ledauphine.com/politique/2021/10/24/jean-luc-bodin-est-le-nouveau-maire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- école à Chantemerle-lès-Grignan.
- Navette école de Grignan.
- Paroisse de Chamaret.
- Viticulteurs à Chatemerle lès Grignan.
- « Restaurant La Source à Chantemerle-lès-Grignan », sur Site officiel de l'Office de Tourisme… (consulté le ).
- artisans à Chantemerle.
- chambres d'hôtes sur la commune.
- Gîtes sur la commune.
- hôtel restaurant à chantemerle.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Chantemerle-lès-Grignan sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.