Bazoches-les-Hautes
Bazoches-les-Hautes est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Bazoches-les-Hautes | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Châteaudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Beauce | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Doret 2020-2026 |
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Code postal | 28140 | ||||
Code commune | 28029 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bazoléen, Bazoléenne | ||||
Population municipale |
323 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 09′ 31″ nord, 1° 48′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 120 m Max. 141 m |
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Superficie | 16,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Villages Vovéens | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
modifierSituation
modifierLa commune est située dans la région naturelle de la Beauce.
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Extrait de la carte de Cassini, 1757.
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Bazoches-les-Hautes dans son arrondissement.
Communes limitrophes
modifierLieux-dits
modifierLa Boissière, Brandelon, la Fauconnière, le Mesnil, Mihardouin, Pannes et anciennement Chauffour actuellement englobé à Brandelon.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Moyenne vallée de la Loire »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 638 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Viabon », sur la commune d'Eole-en-Beauce à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 601,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Bazoches-les-Hautes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (98,4 %), zones urbanisées (1,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Bazoches-les-Hautes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Conie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[14],[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 161 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 sont en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[12].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Toponymie
modifierLe village est mentionné sous les formes Basilica, Basilicas villa en 877[17], Basilicas en 883 et Bazochioe Altoe en 1259.
Les noms de lieu provenant de Basilica rappellent les basiliques de l'époque impériale, bâtiments publics couverts, analogues à nos halles, où se tenaient d'importants marchés, à la frontière des « cités ». Telles seraient Bazoches-les-Hautes[18].
Il est intéressant de constater que ces Basilicae étaient situées près des frontières des « civitates » et généralement sur de très importantes voies romaines. Bazoches-les-Hautes, paroisse du diocèse d'Orléans (archi-diaconé de Beauce), se trouvait à la limite du diocèse de Chartres (civilas Carnutum) et de celui d'Orléans (civitas Aarelianorum, démembrement de la civitas Carnutum), sur la voie antique de Blois à Paris, traversant toute la Beauce presque en ligne droite[19].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierDes objets du Néolithique ont été découverts (silex et haches en pierre polie). Un dolmen, la Grosse-Pierre, est visible au réage de la carrière du Mesnil, entre le hameau du Mesnil et la route nationale 154.
Antiquité
modifierLa surface comprenant les lieux-dits « Champtier de La Fortune », Pannes, la Fauconnière et Chaufour délimite les principaux vestiges d'une agglomération commerçante antique (vicus) de 42 ha à Bazoches-les-Hautes, comprenant un marché couvert[20], où la fouille d'une nécropole en 1839 a mis au jour des vases contenant de 400 à 500 pièces de monnaie gauloises. Des monnaies gauloises en bronze coulé ou frappé découvertes en quantité dans les environs de Terminiers, Lumeau, Poupry, Baigneaux et Bazoches-les-Hautes témoignent de la possibilité d'ateliers monétaires carnutes.
La rue Saint-Christophe au lieu-dit Brandelon est une ancienne voie romaine qui reliait Paris à Blois. Elle est dans un alignement d'agglomérations antiques sur une voie romaine, comprenant les vici voisins de Termeneus (Terminiers) et Limogilum (Lumeau) au sud et Alena (Allaines) au nord. Depuis le Moyen-Âge, on trouve également l'appellation de Grand Chemin de Blois ou Chemin des cochons. Dans les années 1990, une partie de la voie romaine fut remise en culture.
Un four à chaux gallo-romain a été découvert au lieu-dit Pannes et le lieu-dit Chaufour témoigne de la même fonction.
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 323 habitants[Note 1], en évolution de +0,94 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierÉconomie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Dolmen, visible entre le hameau du Mesnil et la route nationale 154 ;
- L'église Saint-Martin ;
- La chapelle Sainte-Corneille de Pannes.
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Le dolmen de la Grosse-Pierre.
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L'église Saint-Martin.
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La sépulture d'Emmanuel Rey.
Personnalités liées à la commune
modifier- Louis Emmanuel Rey (1768-1846), général des armées de la République et de l'Empire, est inhumé dans l'enclos paroissial de l'église Saint-Martin ;
- Pierre-Aimable-Ferdinand Blot[25] est né à Bazoches-les-Hautes le 8 septembre 1790. Après un parcours de 30 ans dans l'armée à travers l'Europe, il devint imprimeur-lithographe, place de l'Hôtel de Ville à Paris et parallèlement il fut nommé « garde-inspecteur » du château des Tuileries à Paris. M. Blot a publié comme auteur, une série de livrets et de feuilles d'administration militaire[26].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bazoches-les-Hautes et Éole-en-Beauce », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Viabon », sur la commune d'Éole-en-Beauce - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Viabon », sur la commune d'Éole-en-Beauce - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Bazoches-les-Hautes », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Droz, , p. 404.
- Revue des Etudes anciennes, t. XXIII (1921), p. 219-220 et t. XXV (1923), p. 367-378.
- Soyer Jacques, Les « Basilicae » de la « civitas Carnutum » et de la « civitas Aurelianorum », vol. 3, t. 23, coll. « Revue des Études Anciennes », , p. 219-220.
- Michel Aubouin, Une histoire de la Beauce : [1], De la cité des Carnutes aux départements révolutionnaires ; [2], 1789-1989, le temps des mutations, Chambray, Chambray-les-Tours : SACLD, 1995-1997, 383 p. (ISBN 978-2-85443-265-7 et 2-85443-265-7, BNF 2-85443-265-7, lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Blot, Pierre-Aimable-Ferdinand (1790-18..), Imprimeur-lithographe. - Fut sergent-major. (BNF 12498394).
- Pierre-Aimable-Ferdinand Blot, Manuel de l'administrateur militaire, ou Recueil des lois, ordonnances, réglemens, instructions... : à l'usage des commandants de compagnie et des sous-officiers comptables d'infanterie, Paris, Blot, , 485 p., 17 cm (BNF 30115566).