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Bailleval

commune française du département de l'Oise

Bailleval est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Bailleval
Bailleval
La mairie.
Blason de Bailleval
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Liancourtois - la Vallée dorée
Maire
Mandat
Olivier Ferreira
2020-2026
Code postal 60140
Code commune 60042
Démographie
Gentilé Baillevalois, Baillevaloises
Population
municipale
1 472 hab. (2021 en évolution de −1,47 % par rapport à 2015)
Densité 184 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 54″ nord, 2° 27′ 29″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 161 m
Superficie 8,01 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Bailleval
Géolocalisation sur la carte : France
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Bailleval
Géolocalisation sur la carte : Oise
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Bailleval
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Bailleval
Liens
Site web http://www.bailleval.fr/

Ses habitants sont appelés les Baillevalois et les Baillevaloises.

Géographie

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Description

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Représentations cartographiques de la commune
Carte 
  Mairie
Carte OpenStreetMap 
Carte OpenStreetMap
Carte topographique 
Carte topographique
Avec les communes environnantes 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
 
Paysage de la commune : la Grande-Rue.

À vol d'oiseau, la commune se situe à 62 kilomètres au sud d'Amiens, à 29 kilomètres à l'est de Beauvais, à 28 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 55 kilomètres au nord de Paris[1]. Sa superficie est d'environ 800 hectares[a 1].

Le territoire est divisé de l'est à l'ouest par un vallon qui descend de la montagne de Liancourt, en s'évasant vers la Brêche[2]. La commune est située dans la vallée Dorée, s'étendant sur la partie basse, à flanc de coteau et aussi sur une partie de la Montagne ou Plateau de Liancourt[a 1]. Elle s'étend de 42 mètres d'altitude allée des Fresnes, près de la rencontre de Bailleval, Liancourt et Rantigny, à 161 mètres dans le bois des Côtes, à la limite communale avec Catenoy. Le hameau de Sénécourt se trouve à 50 mètres, Louveaucourt à 49 mètres, Cagneux à 60 mètres, tandis que le chef-lieu et Béthencourt se trouvent aux alentours de 80 mètres d'altitude[3]. Le relief laisse apparaître des altitudes assez différentes. La route départementale 540, au moulin de Sénécourt, se trouve à 46 mètres, la D 62 à sa sortie de Breuil-le-Sec à 55 mètres, la pointe de la Tête du Gâtinois culmine à 124 mètres, le hameau de Demi-Lune, à 143 mètres et les Trois Bornes, point de jonction, également dans le bois des Côtes, de Bailleval, Breuil-le-Sec et Nointel, à 146 mètres d'altitude[a 2].

Les coteaux de la montagne de Liancourt sont formés d'une masse sablonneuse couronnée par des bancs de roche calcaire. Le sable est gris-verdâtre, quelquefois roux, mêlé de paillettes de mica et de grains verts. Le versant de la vallée de la Brêche ne diffère en rien à ces derniers. Le vallon de Bailleval est creusé presque entièrement dans le sable. Le hameau de Sénécourt est sur du sable jaune, le chef-lieu sur du sable à rognons tuberculeux, ainsi que Béthencourt. On voit au-dessus la roche mêlée de sable et de calcaire qui forme toujours le banc inférieur du calcaire exploitable. Le talus des coteaux est couvert d'un dépôt sablonneux faisant terrasse, qui paraît avoir été transporté ou remanié par les eaux. On y trouve beaucoup de petits galets, et en plusieurs lieux des lits ou amas de coquilles fossiles brisées pareilles à celles qui accompagnent les lignites du Soissonnais. Elles sont très abondantes dans les marais de Béthencourt-Saint-Nicolas[4]. La vallée de la Brêche est presque entièrement constituée par le terrain tourbeux[a 3]. La commune se situe en zone de sismicité 1[5].

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La rivière de la Brêche, sous-affluent de la Seine par l'Oise constitue la limite occidentale du territoire, en passant par le hameau de Sénécourt[3]. Le tracé d'un de ses méandres a été restitué sur 200 m. entre Bailleval et Breuil-le-Vert en 2020 afin de restaurer le lit du cours d’eau et la continuité écologique[6].

La vallée est aussi parcourue, depuis 1635, par le lit artificiel de la Béronnelle, venant de Breuil-le-Sec et se dirigeant vers Liancourt. Ce canal longe en partie le pied de la colline de Sénécourt et suit jusqu'à Louveaucourt l'emplacement du mur construit, en limite du marais, par les troupes de César en . Il reçoit les eaux qui descendent du coteau occidental de la Montagne de Liancourt par le ruisselet du Tartarin, qui passe à Sénécourt, et par le ruisseau du Pont-Mathieu, dont le confluent est à Louveaucourt. Celui-ci grossi le fossé du Grand Marais de Béthencourt, ou fossé du Marais[7] et par le fossé des Aulnes, qui draine le vallon et recueille les eaux des sources ou fontaines des Acquets, de Cagneux, des Rémés et de Saint-Nicolas.

Dans les années 1960, le syndicat intercommunal de la vallée de la Brêche proposait d'apporter à toute partie humide de Bailleval et des communes voisines de modifier le tracé de la Béronnelle et redresser le lit de la Brêche en assainissant cette importante portion du terroir. Elles devaient permettre la remise en culture d'une étendue de terrain que le manque d'entretien des fossés et rivières a peu à peu rendu incultivable[a 4]. Le fond de la vallée de la Brêche, entre cette dernière et la Béronnelle, comprend de nombreux étangs. On peut également signaler deux mares près du hameau de Béthencourt, ainsi qu'au lieu-dit le Trou du Prêtre[3]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[8].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseau hydrographique de Bailleval[Note 1].

Voies de communications et transports

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  • Réseau routier
 
Plaques Michelin à Sénécourt.

Sur le plan des voies de communication, deux routes départementales sont présentes au sein de la commune : la D 62 et la D 540. La route départementale 62, reliant Breuil-le-Sec à Monchy-Saint-Éloi, traverse la commune du nord au sud par Louveaucourt et Sénécourt (rues Le Souguehain, de l'Hôtellerie et Saint-Maurice) et mène vers Liancourt au sud et Clermont au nord. La route départementale 540 (ancienne D 62E), depuis la rue du Moulin, à Sénécourt, rejoint la D 110 à Neuilly-sous-Clermont. Les hameaux de Bailleval, Louveaucourt et Béthencourt sont accessibles par des voies communales. En quittant Béthencourt par l'est, l'on peut rejoindre rapidement l'hôpital Paul-Doumer, sur la commune voisine de Labruyère, ainsi que la D 137 vers Liancourt au sud et la RN 31 au nord[3].

Concernant les transports en commun routiers, Bailleval est desservie, en 2023, par les lignes 631, 6241, 6317, 6318, 6353 et 6355 du réseau interurbain de l'Oise[9].

  • Réseau ferré

Bailleval ne dispose d'aucune gare, mais la ligne Paris-Amiens longe les bordures de la commune à l'Ouest.

La gare la plus proche est la gare de Liancourt-Rantigny, à une distance de 2,5 km environ[1]. Elle dispose de dessertes régulières vers Paris et Amiens. Elle permet également de relier les autres villes du département, comme Saint-Just-en-Chaussée au Nord ou Laigneville, Creil, Chantilly, Coye-la-Forêt au Sud.

Les gares de Creil et de Clermont, mieux desservies encore, sont également rapidement accessibles. La gare de Creil est la principale gare ferroviaire de Picardie, accueillant des TER Hauts-de-France, des Transiliens et la ligne D du RER.

La gare TGV la plus proche est celle de l’Aéroport de Roissy, puis celle de Paris Gare du Nord et Paris Gare de l'Est, facilement accessible en TER depuis Liancourt ou en RER depuis Creil. Le projet de LGV Picardie-Roissy concernerait les habitants de Bailleval, leur permettant de relier Roissy et Amiens plus rapidement depuis Creil.

  • Réseau aérien

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 28 km à l'ouest[1] et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 41 km au sud[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels

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Pature en bordure de bois près de Liancourt.

Seuls 9 % de la surface de la commune est urbanisé sur 70 hectares. Bailleval possède une importante superficie d'espaces boisés (71 % du territoire sur 570 hectares), depuis le fond de la vallée de la Brêche et jusqu'aux sommets des coteaux du Bois des Côtes (bois de Louveaucourt, bois de la Cavée des Meuniers, Bois Hubert). Les espaces marécageux, notamment près de Sénécourt s'étendent sur 12 hectares. On comptabilise enfin 12,5 d'espaces cultivés sur 100 hectares ainsi que 43 hectares de vergers et prairies[16],[3].

Les marais de la Brêche, entre Sénécourt et Uny-Saint-Georges, constituent une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[17], de même que le bois des Côtes[18]. Ces écosystèmes se trouvent également sur le passage de plusieurs corridors écologiques potentiels[19] et d'un biocorridor de grande faune (sanglier, chevreuil, cerf)[20].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bailleval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,4 %), zones urbanisées (17,7 %), terres arables (13,9 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Bailleval est une commune résidentielle à caractère rural, en dehors de toute grande agglomération[23]. La Biche-aux-Bois est un écart, désormais habité de façon permanente par seulement cinq habitants répartis dans deux maisons au milieu des Fresnes et des étangs poissonneux. Cagneux est très proche de Louveaucourt. Le hameau de Demi-Lune ne possède que des habitations récentes construites en limite de commune, en bordure de la D 137, parmi les bois de la colline. La Maladrerie, a vu le nombre de ses habitations augmenter rapidement, en bordure des deux voies qui séparent Bailleval de Liancourt. Les maisons anciennes de Sénécourt sont maintenant accompagnées de nombreuses habitations modernes[a 4].

Hameaux et lieux-dits

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La commune de Bailleval est composée de nombreux hameaux et lieux-dits, en complément du chef-lieu[24],[a 1].

  • Sénécourt, au nord-ouest, dans la vallée de la Brêche
  • Louveaucourt, au sud du village
  • Béthencourt, à l'est, au pied du bois des Côtes
  • Cagneux, près de Louveaucourt
  • Demi-Lune, établi sur la D 137, à la limite communale avec Labruyère
  • La Maladrerie, confondu avec l'agglomération de Liancourt
  • La Biche-aux-Bois.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 641, alors qu'il était de 599 en 2013 et de 570 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 94,1 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bailleval en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,3 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Bailleval en 2018.
Typologie Bailleval[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 94,1 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,2 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 3,7 7,1 8,2

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Balioli vallem (vers 537) ; Bactilione valle (689) ; Balioli vallis (VIIe) ; Bagtlonis vallis (770) ; Ballicino (vers 820) ; Ballis vallis (863) ; in Balliava valle (873) ; in Ballicino valle (vers 875) ; Ballonis vallis (875) ; de Baillonis valle (XIe) ; Baillioli vallem (XIe) ; Bactilione vallis (1147) ; Baillonval (1152) ; Baillonis vallis (1164) ; Ballia (1186) ; Ballis (vers 1190) ; apud Baillonval (1220) ; de baillonval (1194) ; Ballenval (1243) ; de Baillionval (XIIIe) ; le prieur de Baillenval (1281) ; Ballonval (vers 1350) ; Balva (vers 1360) ; Baillenval (1373) ; Baillenval en Beauvoisis (1374) ; Balliavallis (1375) ; Baillava vallis (1375) ; Bailloval (1380) ; Balleval (XIVe) ; Baillaval (1454) ; Baillevalle (1651) ; Bailleva (1724) ; Baillevaux (1667) ; Bailval (1765) ; Bailleval (1840)[25].

Baillvô en picard.

Ce toponyme est issu d'un dérivé du picard et de l'ancien français baille, un retranchement, une palissade[26]. On retrouve la même étymologie pour Bailly (le Bel) et Bailleul (sur-Thérain), deux autres lieux qui ont également joué un rôle dans la campagne de Jules César[a 1] en 51 avant J.C.[26]. Georges Matherat, qui a beaucoup étudié les lieux, en particulier lors de ses travaux sur le Grand Camp romain du Bois des Côtes[26], pense que le nom de Baliolum (du celtique Baliodalos, latinisé en Balioialum) signifie retranchements et se rapporte précisément à la vaste zone qui s'étend au-dessus du village et en constitue toute la limite nord.

La terminaison Val pourrait provenir d'un nom de personne suivi du mot val (vallon), à cause du vallon de Béthencourt-Bailleval qui pénètre profondément dans le territoire[Information douteuse].

Les noms de Béthencourt, Louveaucourt et Sénécourt indiquent qu'il s'agit d'anciens lieux mérovingiens[a 1]. Un jugement de Clovis III, de 693 ou 694, concernait une propriété foncière appelée « Baddane-curtis » (du nom de Baddo), d'où dériverait le mot Béthencourt-Nicolas[a 5].

Cagneux (Caigneus, Caignu dans le pays) tire son nom du chêne, arbre nombreux dans les bois voisins. Louveaucourt s'appelait autrefois « Louviancourt ».
Les noms de la Lune et Demi-Lune viennent de la forme des deux carrefours d'où partent divers chemins qui sont d'origine romaine.

La Maladrerie s'explique simplement par le fait qu'il y avait autrefois une maladrerie en ce lieu.
Sénécourt se nommait Sennecourt au XVe siècle puis Senescourt[a 4].

Histoire

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Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la septième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Liancourt[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Clermont.

Intercommunalité

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La commune fait partie de la communauté de communes du Liancourtois Vallée Dorée, créée en 1963.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981   Jean Sellier DVG  
Les données manquantes sont à compléter.
1990[29] mars 2001[30] Jean Granados    
mars 2001 mars 2008 Gérard Humbert[Note 3] PS  
mars 2008 En cours
(au 23 septembre 2021)
Olivier Ferreira DVG Président de la CC du Liancourtois Vallée Dorée (2008 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32]

Équipements et services publics

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Inaugurée en 2014 à l'occasion de l'aménagement du centre-bourg, la boulangerie devient l'unique commerce de proximité de la commune. Dans le cadre d'un partenariat organisé par la municipalité, la boutique sert de point de retrait de fruits et légumes commandés à l'avance aux Jardins de Sacy, et, pour la viande, à la Boucherie des Gourmets de Liancourt[33].

La commune s'est dotée en 2000 d'un pôle multifonctions comprenant une salle des fêtes et de quatre salles destinées notamment aux associations de la commune, pour un coût de 7 500 000 FRF[30].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 1 472 habitants[Note 4], en évolution de −1,47 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280345358342540542545537545
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
577613647649633637662604621
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
608572552549533574527517529
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6436468731 0441 3321 4211 4581 4691 471
2018 2021 - - - - - - -
1 4681 472-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 729 hommes pour 739 femmes, soit un taux de 50,34 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,9 
5,9 
75-89 ans
5,5 
18,4 
60-74 ans
17,5 
24,3 
45-59 ans
25,2 
17,4 
30-44 ans
18,1 
15,0 
15-29 ans
16,0 
19,1 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Manifestations culturelles et festivités

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  • Le salon artisanal et gastronomique de Bailleval, organisé sous l'égide de la municipalité, et dont la neuvième édition a eu lieu en mai 2019[39].
  • Une transhumance de moutons a eu lieu à Bailleval en septembre 2019, en prélude au concours de chiens de berger organisé sous l'égide de la Fédération cynologique internationale[40],

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Martin : Étant donné l'ancienneté du village, l'église romane actuelle succède sans doute à un édifice plus ancien. Elle est dédiée à saint Martin de Tours.
    Sa partie la plus ancienne est la seconde travée du chœur, et date des années 1120. Elle possède l'une des voûtes d'ogives les plus anciennes du département, et l'extérieur se signale en outre par sa décoration soignée et inhabituelle. La première travée du chœur date des années 1140, et est également voûtée d'ogives dès l'origine, mais plus sobre à l'extérieur. La grande nef non voûtée ne devrait, en toute logique, pas être antérieure. L'on note l'absence de clocher au-dessus de la première travée du chœur, contrairement à l'usage du XIIe siècle et au XIIIe siècle dans le Beauvaisis : il devait donc y avoir un clocher roman à l'emplacement du clocher gothique du milieu du XIIIe siècle, précédé par une petite nef à l'emplacement du bas-côté édifié également au XIIIe siècle, ou quelque temps après.
    Le clocher, d'un aspect majestueux car visible en intégralité depuis le sud, est l'un des meilleurs exemples des clochers rayonnants dans la région, avec Angicourt et Agnetz. Peu de temps après son achèvement, la chapelle de la Vierge a été ajoutée dans l'angle avec le chœur. Tant la base du clocher que la chapelle ont été revoûtées après la guerre de Cent Ans, dans le style gothique flamboyant, et deux fenêtres ont été refaites dans le même style.
    Ainsi, l'église Saint-Martin est assez hétérogène, ce qui n'enlève rien à ses qualités esthétiques. Plus dommageables sont la perte de la totalité des chapiteaux romans, et la restauration peu respectueuse de la voûte de la seconde travée du chœur.
    Pour sa vaste nef lambrissée, ses voûtes romanes, son chevet et son clocher, l'église de Bailleval est pour autant un édifice remarquable, qui n'est pas encore classé ou inscrit au titre des monuments historiques à cette date[41],[42].
    Le clocher a été restauré en 2018, et doté de quatre chimères, dont trois nouvelles, représentant les quatre cavaliers de l'Apocalypse[43].
  • Croix de cimetière : elle est appuyée sur un grand socle octogonal, dont chaque face présente une ogive trilobée, couronnée d'un fronton[42]. Le socle supporte une colonne se rajeunissant vers le haut, qui quant à elle porte un simple crucifix en fer.
  • Moulin de Sénécourt : Mentionné pour la première fois en 1264, après avoir longtemps produit farine et huile, il travaille aujourd'hui pour l'industrie, mais n'utilise plus l'eau de la Brêche. Il traite l'aluminium dans une usine transférée depuis Rantigny.
  • Calvaire au hameau de Sénécourt.
  • Croix de chemin entre Bailleval et le hameau de Béthencourt.
  • Chapelle Saint-Nicolas du hameau de Béthencourt.
  • Château de Béthencourt (non visible depuis le domaine public), légué à la commune par le carrossier André Lecoq[44] .
  • Ferme de Louveaucourt, au hameau de ce nom : connue depuis le Moyen Âge, son pigeonnier est un témoin de l'ancienne seigneurie. La ferme est entourée sur trois côtés par la Béronnelle creusée en 1635. Des du Plessis elle passa aux La Rochefoucauld. Le duc de Liancourt en fit sa ferme anglaise. Vendue comme bien national le au conventionnel Jacques Isoré, elle est toujours exploitée.

Personnalités liées à la commune

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André Lecoq (1929-2012), carrossier et restaurateur d'automobiles, résidait au château du domaine de Béthencourt[44].

Héraldique

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Blason de Bailleval  Blason
De sinople à étaie d’or renversée, abaissée et ondée, chaussée d’azur, accompagnée en chef d’une palissade d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 42-44
  • Eugène Woillez, Archéologie des monuments religieux de l'ancien Beauvoisis pendant la métamorphose romane, Paris, Derache, , 492 p. (lire en ligne), B1-B3
  • Amédée Beaudry, « Première contribution documentaire à l'histoire de Bailleval », Procès-verbaux et communications diverses, Société Archéologique et Historique de Clermont,‎ , p. 31-39 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica
  • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1969), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8), p. 141-152

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le parc de la commune porte le nom de ce maire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bailleval ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bailleval » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bailleval - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bailleval - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Ouvrages

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  • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 141-152
  1. a b c d et e p. 141.
  2. p. 143-144.
  3. p. 146.
  4. a b et c p. 143.
  5. p. 142.

Autres sources

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  2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 42.
  3. a b c d et e « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
  4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, pages 12 à 14.
  5. « Risques naturels potentiels à Bailleval »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur macommune.prim.net (consulté le ).
  6. Paul Abran, « A Bailleval, la Brèche retrouve son lit d’antan : Sur 200 m, la rivière, entre Bailleval et Breuil-le-Vert, fait l’objet de travaux pour restaurer le lit du cours d’eau et la continuité écologiqu », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bailleval (60042) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
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  40. « Une transhumance avant les concours de chiens de berger à Bailleval : C’est une première : les habitants de Bailleval ont eu droit à la traversée d’un troupeau de moutons dans les rues du village », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8), p. 151-152.
  42. a et b Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 43.
  43. Julien Heyligen, « Les Cavaliers de l’Apocalypse veillent sur l’église de Bailleval : Dangereusement vétuste, le clocher de l’édifice a été rénové. Trois chimères, sculptées pour rejoindre la dernière encore en place, le décorent », Le Courrier picard, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. a et b Daniel De Paula, « Querelle sans fin autour du domaine de Béthencourt à Bailleval : La gestion du domaine, légué en 2013 par le carrossier André Lecoq à la commune, soulève des critiques. Une association se mobilise afin de faire respecter les dernières volontés de l’ancien propriétaire », Le Courrier picard,‎ .