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Antonio Rotta

peintre italien

Antonio Rotta, né le à Gorizia et mort le 10 ou à Venise, est un peintre italien, principalement de scènes de genre[1].

Antonio Rotta
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
VeniseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Enfant
Silvio Giulio Rotta (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Mouvements
Maîtres
Genre artistique
Influencé par
Eugenio Bosa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
Le Cas désespéré (d), The Retarded Child (d), La mort du poussin (d), La petite fille trouvée à Venise (d), Silence éloquent (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Antonio Rotta, né le à Gorizia[2], est le fils d'Antonio Lodovico Rotta et de Gioseffa Stubel, qui dirigeaient un lieu connu sous le nom de Caffè Pedocio, dans le quartier de Corno, Antonio Rotta a appris les premiers rudiments de la peinture auprès de Vincenzo Cristofoletti. Cependant, ce n'est que grâce à l'intérêt et au soutien financier de Carlo de Catinelli, ancien officier de l'armée et mécène de quelques jeunes artistes de Gorizia comme Giuseppe Battig, que le jeune peintre a pu s'inscrire à l'Académie des Beaux-Arts de Venise, où il arrive en 1841, et commence à suivre les cours d'Odorico Politi et de Ludovico Lipparini, rencontrant Angiolina, fille de Lattanzio Querena, qu'il finit par épouser.

Rotta poursuit ses études à l’Académie des beaux-arts de Venise sous Ludovico Lipparini. Ses premières peintures de genre de scènes vénitiennes sont suivies par un certain nombre de peintures religieuses et d'histoire, parmi lesquelles Titien instruisant Irene di Spilimbergo. Il revient à la peinture de genre, et produit beaucoup de scènes de la vie vénitienne, comportant souvent des enfants, dont l'un des plus connus est Le Cordonnier.

À l'occasion de sa Biennale de 1932 et avec l'approbation de la commission artistique composée d'Italico Ottone, d'Elio Zorzi et de Domenico Varagnolo, la ville de Venise souhaite exposer dans une section dédiée avec une mention spéciale, les œuvres posthumes d'Antonio Rotta[3], pour célébrer les trente ans de la Biennale de Venise, avec l'intention de commémorer le caractère intime de la peinture vénitienne de la fin du XIXe siècle, considérée comme un moment très important de l'histoire de l'art à travers le monde[4].

Beaucoup de ses œuvres ont été vendues à l'étranger. En 1891, il expose à Berlin.

Rotta, marié à une fille de Lattanzio Querena, a un fils, le peintre Silvio Giulio Rotta[2].

Il meurt le à Venise[2].

Rotta est présent dans les collections de nombreuses familles royales et de la haute noblesse du monde, dont celui du roi d'Italie Victor-Emmanuel III, et de l'empereur du Mexique Ferdinando Massimiliano de Habsbourg qui en 1857 acheta l'œuvre Festa di Santa Marta.

Marché de l'art

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Lors d'une vente aux enchères Sotheby's à Londres en 2001, Une fête de l'eau vénitienne Antonio Rotta (Una festa Veneziana, 1863), une huile sur toile, vendue 158 000 euros plus les frais de vente[5].

Œuvres

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Notes et références

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  1. (it) « Rotta, Antonio in "Enciclopedia Italiana" », sur treccani.it (consulté le ).
  2. a b et c (en) « Antonio Rotta », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  3. (it) XVIIIa Esposizione Biennale internazionale d’arte 1932. Catalogo, Venezia 19322, p. 46, nos 68-68a.
  4. Rotta, Antonio, Treccani, di Stefano Franzo - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 88 (2017), Stefano Franzo.
  5. Sotheby's (6 juin 2001) "Peinture européenne du XIXe siècle" Lot 135. Sotheby's. Récupéré le 7 juin 2022

Bibliographie

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  • La pittura nel Veneto: L'Ottocento, 2003.

Liens externes

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