Mort d'Amadou Koumé
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Le , dans un bar près de la gare du Nord à Paris, Amadou Koumé, un fils d’immigrés sénégalais, meurt à l'âge de 33 ans, après une intervention de la BAC[1], alors qu'il était en situation de grande vulnérabilité psychologique[2]. Il succombe à une « asphyxie mécanique lente », liée à deux clés d’étranglement et à son maintien au sol sur le ventre pendant plus de six minutes[3].
| Mort d'Amadou Koumé | |
| Fait reproché | Homicide |
|---|---|
| Chefs d'accusation | Homicide involontaire Violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner |
| Pays | France |
| Ville | Paris |
| Lieu | Bar près de la gare du Nord |
| Date | |
| Nombre de victimes | 1 |
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|
Après une enquête préliminaire confiée à l’IGPN et un classement sans suite en novembre 2015, la famille de la victime porte plainte avec constitution de partie civile en juillet 2015 et une information judiciaire est ouverte en juin 2016. Trois policiers sont mis en examen, l'un pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », et deux autres pour « homicide involontaire »[2].
Le le défenseur des droits « constate avec regret que l'interpellation [d'Amadou Koumé] […] par les services de police a été entachée de manquements à tous les niveaux de la chaîne d'intervention »[4].
L’instruction du dossier se termine le [2].
En septembre 2022, trois policiers jugés pour homicide involontaire[5] sont reconnus coupables de « fautes » en lien direct avec la mort d’Amadou Koumé et condamnés à quinze mois de prison avec sursis[3].
Documents
modifier- Défenseur des droits, « Décision n° 2018-155 » [PDF], sur juridique.defenseurdesdroits.fr,
Références
modifier- « Mort d'Amadou Koumé: "Lorsque je l'ai quitté, il était vivant", dit le policier », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Violences policières : six ans après la mort d’Amadou Koumé, le combat de sa compagne pour réclamer justice », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Mort d’Amadou Koumé lors de son interpellation : trois policiers condamnés à quinze mois de prison avec sursis », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le Défenseur des droits critique l’interpellation fatale à Amadou Koumé », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Mort d’Amadou Koumé après une interpellation : trois policiers seront jugés pour homicide involontaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )