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14e régiment de hussards (France)

Le 14e régiment de hussards est un régiment de cavalerie légère de l'armée française existant à la fin du Premier Empire. Il est recréé en 1893 et dissout après la Première Guerre mondiale.

14e régiment de hussards
Image illustrative de l’article 14e régiment de hussards (France)
Le drapeau du 14e hussards en 1902

Création 1813
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type régiment de hussards
Rôle Cavalerie
Inscriptions
sur l’emblème
Dresde 1813
L'Ourcq 1914
Mézières 1918
Anniversaire Saint-Georges
Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale

Création et différentes dénominations

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  •  : Création du 14e régiment de hussards
  •  : Dissous
  •  : Recréation du 14e régiment de hussards, avec les débris du 13e et 14e hussards
  •  : Dissous
  •  : 14e régiment de hussards, créé avec des éléments des :
  • 1919 : Dissous

Chefs de corps

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  • 1899-1902 : colonel Henry Sève
  • 07/1902 - : Colonel Lyautey
  • 1914 : colonel Raymond

Historique des campagnes, combats et garnisons du 13e RH

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Guerres de l'Empire

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Récréation sous la IIIe République

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Photographie d'un officier du 14e hussards en 1908.

Recréé en 1893, le 14e régiment de hussards ne quitte pas la métropole et ne participe à aucune campagne avant 1914.

Première Guerre mondiale

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Affectations

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le 14e régiment de hussards est mobilisé à Alençon le  : les 4 escadrons actifs et l'état-major embarquent dès le  ; les 5e et 6e escadrons sont embarqués le .

le régiment part en train pour débarquer à Damvilliers (Meuse), le  : il est rapidement engagé dans des reconnaissances vers Spincourt et Longuyon. Le colonel Raymond appelé au commandement de la cavalerie du C.A., le commandement des escadrons actifs passe au lieutenant-colonel de Hauteclocque.

Le , au combat de Ethe, le régiment perd 8 officiers, dont le lieutenant-colonel de Hauteclocque et 73 sous-officiers et hussards. Le régiment est obligé de retraiter sous le feu de l'artillerie allemande. Dans le même temps, à Virton à l'EM du C.A., le colonel Raymond est blessé d'une balle à la tête : il sera évacué sur Montmédy et fait prisonnier quelques jours après. Mis au repos le , le régiment déplore 175 tués ou disparus depuis le . Ayant reçu des renforts, le régiment est engagé à Nanteuil-le-Haudouin, dès le et passe l'Aisne dans la nuit du 12 au 13 et participe à la bataille de l'Ourcq. Le maréchal des logis Gallet capture 52 allemands cachés dans une grotte et reçoit, pour ce fait d'armes, la médaille militaire.

Le 14e hussards est déplacé pour participer à la Course à la mer.

Étendard

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :

 

Décorations

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Personnalités ayant servi au 14e RH

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Sources et bibliographies

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  • ANDOLENKO (général), Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968.
  • Historique des corps de troupe de l'armée française, Ministère de la Guerre, Paris, 1900.
  • Historique sommaire du 14e régiment de hussards. Campagne de 1914, 1915, 1916, 1917, 1918, Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 54 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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