1326 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1326
Cet article présente les faits marquants de l'année 1326 en santé et médecine.
Chronologies
1323 1324 1325 1326 1327 1328 1329 Décennies : 1290 1300 1310 1320 1330 1340 1350 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1323 - 1324 - 1325 - 1326 - 1327 - 1328 - 1329 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 - 1350 |
Événements
modifier- 28 août : La « miresse » Sarah de Saint-Gilles, signe à Marseille un contrat d'apprentissage où elle s'engage envers Salvet de Burgonor, étudiant originaire de Salon-de-Provence, à lui enseigner pendant sept mois l'art de la médecine (« artem medicine et phisice[1] »).
- Construction de l'hôpital Saint-Jacques de Nîmes, qui sera uni à l'hôtel-Dieu au XVe siècle et remplacé par l'hôtellerie de la Coquille[2].
- Fondation à Louvain, en Brabant, d'un hospice « exclusivement destiné à la séquestration des femmes aliénées » et qui sera confié en 1438 aux sœurs de Nazareth[3].
- À la maladrerie de la Bajasse, fondée vers 1150 au Puy en Velay par Odilon de Chambon, « le précepteur [i.e. l'administrateur], le frère infirmier, les oblats et les lépreux eux-mêmes » se placent sous l'autorité du prieur des chanoines réguliers de saint Augustin[4].
- À l'occasion de « la réorganisation de la maladrerie d'Épernay, ses biens passent sous le contrôle de l'abbaye [Saint-Martin], à charge pour elle de fournir aux nouveaux malades [indigents] le lit garni, le linge et la vaisselle[5] ».
- Mention de la plus ancienne pharmacie de Kotor, en Serbie[6].
- Le concile d'Avignon confirme les décrets du concile de Toulouse (1229) et du synode de Béziers (1246), qui interdisent aux Chrétiens de se faire soigner par un médecin juif[7], décrets qui seront encore renouvelés en 1337[8].
- 1325-1326 : fondation à Paris par Louis de Bourbon, comte de Clermont, de l'hôpital du Saint-Sépulcre[9] « pour l'accueil des pèlerins revenus de Terre Sainte et pour servir de lieu de réunion à l'archiconfrérie du Saint-Sépulcre[10] », mais dont l'abbé Desfontaines écrit qu'« on prétend qu'il ne fut ni doté ni bâti[11] ».
Décès
modifier- Mondino de Liuzzi (né vers 1270), médecin italien, auteur d'une Anathomia achevée en 1316, où il affirme avoir disséqué le cadavre de deux femmes, en janvier et mars 1315.
Références
modifier- (en) Emily Taitz, Sondra Henry et Cheryl Tallan, The JPS Guide to Jewish Women : 600 B.C.E.-1900 C.E., Philadelphie, The Jewish Publication Society, coll. « A JPS Desk Reference », , 354 p. (lire en ligne), p. 86.
- Édouard Bondurand, Le Livre des pèlerins de Saint-Jacques, confrérie nîmoise du XIVe siècle, Nîmes, A. Catélan, , 36 p., in-8° (lire en ligne).
- Rapport de la commission chargée […] de proposer un plan pour l'amélioration de la condition des aliénés en Belgique et la réforme des établissements qui leur sont consacrés, Enquête sur l'état actuel des maisons d'aliénés, Bruxelles, impr. de De Mortier frères, , 178 p. (lire en ligne), p. XXXII-2e : « Hospice des femmes aliénées », p. 126.
- Pierre Cubizolles, Le Diocèse du Puy-en-Velay : Des origines à nos jours, Nonette, éditions Créer, , 530 p. (ISBN 2-84819-030-2, lire en ligne), p. 166.
- Françoise Bériac, Histoire des lépreux au Moyen Âge : Une société d'exclus, Paris, éditions Imago, , 278 p. (ISBN 978-2-902702-41-1, lire en ligne).
- Vladimir Bazala, « V. Bazala, Comment s'est développée la culture médicale en Yougoslavie : « Prolegomenon », dans Acta historien, 1961 [compte rendu] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 51, no 179, (lire en ligne).
- Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, Paris, Lottin aîné, , 292 p. (lire en ligne), p. 130-132.
- « Article I : Continuation des Mémoires de littérature et d'histoire [compte rendu, référence : Continuation des Mémoires de littérature et d'histoire, vol. 2, Paris, chez Simart, , partie 2, p. 265-511] », Bibliothèque française, ou Histoire littéraire de la France, Amsterdam, Jean-Frédéric Bernard, vol. 9, 1re partie, , p. 21 (lire en ligne).
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, Paris, chez l'auteur, , 490 p. (lire en ligne), p. 427.
- « Hôpital du Saint-Sépulcre (Paris) », BNF 14509807.
- Pierre-François Guyot Desfontaines, Histoire de la ville de Paris, vol. 5, Paris, Pierre-François Giffart, , 544 p. (lire en ligne), p. 154-155.