Le sentiment d'injustice en entreprise: Anticiper pour assurer la performance
()
À propos de ce livre électronique
Précarité, inégalités, manque de reconnaissance, favoritisme… l’injustice et la perception d'injustice est présente à tous les niveaux de l’entreprise et peut toucher les ouvriers, mais aussi les cadres ou les dirigeants. Et le sentiment qu’elle induit impacte l’entreprise de manière globale puisqu’il a des conséquences sur le bien-être, l’engagement et la performance des collaborateurs. Placer la justice organisationnelle au cœur de sa gestion est donc primordial pour toute entreprise !
Comment identifier le sentiment d’injustice ? Comment l’anticiper ? Comment devenir une organisation ou un manager juste ? Comment générer un sentiment de justice ? Dans Le sentiment d'injustice en entreprise, les auteurs analysent les conséquences de ce sentiment dans les comportements humains. Faisant appel à des courants de recherche aussi variés que la biologie et la psychologie sociale, ils démontrent que les sentiments de justice et d'injustice sont intrinsèquement liés à l'engagement et la performance. Ils proposent une grille d’analyse, étayée de conseils concrets et de fiches pratiques, qui accompagne chaque entreprise vers un nouveau modèle plus juste et plus équitable.
Les clés pour une vision de management bénéfique à chaque acteur de l'entreprise !
À PROPOS DES AUTEURS
Jean-François Bertholet est enseignant à HEC Montréal, conférencier, intervenant à l’APM et consultant auprès des entreprises en développement du leadership et diagnostic du climat de travail. Marie-Claude Gaudet est professeure à HEC Montréal et experte en leadership et justice des organisations. Enfin, Christopher Robert est coach et spécialisé dans la gestion de crise en entreprise.
Lié à Le sentiment d'injustice en entreprise
Livres électroniques liés
Levons-nous: Être dirigeant au XXIe siècle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAristote: 10 clés pour repenser le management Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAméliorez vos prises de décisions !: Comprendre, Reconnaitre et Atténuer les biais cognitifs pour une meilleure prise de décision. Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRésumé : Réenchanter le travail, c'est possible: Pour en finir avec le désengagement et agir vraiment sur le bien-être au travail Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'authenticité positive: Faire mieux, plus vite, et avec plus de plaisir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRendre les salariés heureux: Être un bon chef face à la crise du management Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDétecter et prévenir le burnout: Facteurs de risques, évaluation et prévention en entreprise Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBurnOut - BurnIn. S'assister soi-même grâce au Jin Shin Jyutsu: L'évolution d'une maladie et sa ré-évolution grâce aux courants de guérison du Jin Shin Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMieux communiquer pour vivre heureux: Guide pour améliorer ses relations personnelles et professionnelles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRedonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMieux comprendre la pensée: Oubliez la Motivation! Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa médiation pour panser la relation: Une invitation à penser la médiation autrement Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne idée ? Entreprenez !: Osez pour réussir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe management, un sport de haut niveau: Préparation mentale et corporelle pour la santé et la performance des dirigeants Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNos préférences sous influences: Les mécanismes psychologiques qui guident nos choix Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNeurosciences et sécurité: Eviter les erreurs humaines au travail Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMam'zelle Camille et la pleine conscience: Trucs et astuces lifestyle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRéveillons-nous : tous ensemble nous le pouvons Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEntrepreneure et maman ?: C'est possible ! Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPensez Comme Un Patron: Comment Une Forte Mentalité Détermine Votre Succès Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationQuand travail ne rime plus avec santé: Comment éviter le burn-out ? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMam'zelle Camille et la santé au quotidien: Trucs et astuces lifestyle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEntre itinérance et fin de vie: Sociologie de la vie moindre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’enfer au bureau: Thriller Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationThérapie Sport - Réussissez votre bien-être: Sport-Mental-Nutrition Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSurmonter le burn-out avec la méthode ECTEA Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMangez Stop Mangez. Régime de jeûne intermittent pour avoir plus d'énergie et perdre du poids (avec les meilleures recettes) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCandida et Thérapies Naturelles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDuel avec un séducteur: Histoire d'un harcèlement au travail Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLES ORGANISATIONS DE SOINS DE LONGUE DUREE: Points de vue scientifiques et critiques sur les CHSLD et les EHPAD Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Affaires pour vous
La loi de Pareto: La règle des 80/20 Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5L’art de la conversation : Comment parler à tout le monde et construire rapidement des liens en 30 étapes faciles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Comment prendre une bonne décision Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Négociation en 4 étapes: Comment négocier dans des situations difficiles, du conflit à l'accord dans les affaires et la vie quotidienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPère riche, père pauvre de Robert Kiyosaki (Book Review): L’éducation financière selon un millionnaire Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5En as-tu vraiment besoin ? Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Dictionnaire des Idées & Notions en Économie: Les Dictionnaires d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTravailler intelligemment : 101 manières d'augmenter votre productivité- un ninja de la productivité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe plan marketing en 4 étapes: Stratégies et étapes clés pour créer des plans de marketing qui fonctionnent Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDévelopper son intelligence émotionnelle: Conseils pour mettre ses émotions à contribution Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La prise de décisions en 4 étapes: Stratégies et étapes opérationnelles pour une prise de décision et un choix efficaces dans des contextes incertains Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJe monte ma SCI !: Le guide pour bâtir son patrimoine immobilier en réduisant ses impôts Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Émotions et intelligence émotionnelle dans les organisations Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa méthode Six Sigma: La culture de la perfection Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Osez convaincre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Le sentiment d'injustice en entreprise
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Le sentiment d'injustice en entreprise - Jean-François Bertholet
INTRODUCTION
« À peu près tous les problèmes sociaux majeurs auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont dus au fait que nous essayons de mieux faire la même chose¹. »
RUSSEL ACKOFF, professeur de management à la Wharton School
« J’ai souvent le sentiment que je suis traité avec injustice au travail. » Si cet énoncé s’applique à vous, prenez garde : répondre à cette question par l’affirmative peut littéralement… prédire votre décès². Une étude réalisée à la Harvard Business School estimait notamment le coût de l’injustice au travail à 16 milliards de dollars pour l’économie américaine³. Et ici, nous parlons uniquement des frais liés aux soins de santé, qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Une recherche publiée en 2018 dans le prestigieux journal académique The Leadership Quarterly sur le sentiment de justice a d’ailleurs fait le tour du monde⁴. On y évaluait l’impact de l’utilisation d’une poupée vaudou comme remède au mauvais patron au travail. Les chercheurs ont testé la question suivante : planter des aiguilles dans une poupée vaudou à l’effigie de mon patron injuste m’aiderait-il à diminuer mon sentiment d’injustice ? La réponse de l’étude : ça fonctionne ! Alors, à quand des poupées et des aiguilles fournies par les employeurs ?
Cette étude est-elle surprenante ? Fascinante, certes (qui a dit que la recherche était ennuyante ?), mais pas étonnante lorsque l’on s’attarde sur ses conclusions. Les nombreuses recherches sur le sentiment d’injustice au travail ont montré les effets destructeurs des patrons et organisations injustes : ils sont mauvais pour la santé, la motivation et la performance. Comment réagissent les employés face à une injustice ? Ils ne restent généralement pas les bras croisés : ils décident, consciemment ou non, de rétablir l’équilibre dans la relation. De quelle façon ? En se remboursant… ou en se vengeant ! Le lien entre le sentiment d’injustice et la revanche est bien documenté et n’est plus à démontrer⁵ ⁶. Ce remboursement se présente sous plusieurs formes. Ainsi, les individus ressentant une injustice ne jugeront pas leurs comportements contreproductifs (ralentir le travail, cacher une information ou discréditer leur patron) comme immoraux, mais plutôt comme une façon de rééquilibrer la situation. Ce serait même indécent de ne pas agir ainsi, « sinon dans quel monde vivons-nous ? », se disent-ils. Ce n’est pas pour rien que le fait de se venger stimule les zones du cerveau associées au plaisir⁷ !
Un employé qui éprouve de la joie à voir son manager commettre une erreur, un collègue à l’honnêteté exemplaire qui considère comme justifié de voler une agrafeuse à son patron, un cadre qui dessert son intérêt personnel pour se venger de son entreprise, un cuisinier qui crache dans la soupe du client… Ces situations, à première vue étonnantes, présentent toutes un symptôme commun : le sentiment d’injustice au travail. C’est ce sentiment qui conduit des personnes a priori altruistes et honnêtes à poser des gestes que certains pourraient estimer immoraux.
Le monde du management regorge de théories à la mode et nous ne voulons pas ajouter à cette infobésité (ou surcharge informationnelle). Nous proposons plutôt le cheminement inverse : un retour aux sources, aux origines de la coopération sociale et du bon fonctionnement des groupes. Nous offrons ici une lunette de conscience, une grille de lecture pour interpréter et décider des actions à prendre dans le contexte du management.
Nous découvrirons à travers cet ouvrage que les individus sont épris de justice et qu’ils font tout pour rétablir ce sentiment lorsque celui-ci est mis à mal. Nous comprendrons mieux pourquoi une prime de 10 % accordée à un employé peut créer un sentiment d’injustice, alors qu’une réduction de salaire de 10 % peut, au contraire, renforcer le sentiment de justice.
Le thème du sentiment d’injustice au travail, s’il est peu considéré dans le monde des affaires, trouve son origine dans des disciplines multiples ; philosophes, sociologues, biologistes, psychologues, anthropologues et neuroscientifiques ont analysé et montré le pouvoir explicatif majeur que peut avoir le sentiment d’injustice dans les comportements humains. Les chercheurs en management ont également fait évoluer la science de la justice au travail au cours des dernières décennies. Mais le monde des affaires tarde à s’y intéresser. Il est grand temps de découvrir ce thème, surtout quand on sait que les stratégies et les pratiques d’implication et d’engagement au travail valorisées par les entreprises ont jusqu’ici présenté des résultats décevants, et ce, malgré les forts investissements financiers.
Un inventaire de plusieurs centaines d’études ne peut que nous mener à un constat d’échec : le niveau d’engagement au travail n’a littéralement pas progressé depuis les trente dernières années⁸. La synthèse de ces recherches est par ailleurs claire : le sentiment d’injustice est constamment un prédicteur exceptionnel lié négativement à l’engagement et à la performance. Est-ce le grand oublié ? Car qui parle du sentiment d’injustice dans les comités de direction ? Qui sonde ses employés sur le sentiment d’injustice au travail ? Qui a identifié le sentiment d’injustice comme risque psychosocial dans son entreprise ? Pourtant, augmenter le sentiment de justice ne coûte pratiquement rien, contrairement aux investissements massifs dans les pratiques proposées par les firmes de consultation ou les livres de management dernier cri. Peut-être est-ce comme pour les régimes populaires ‒ nous cherchons une solution facile et simple en quatre étapes !
Alors qu’on sait que le sentiment d’injustice tue ‒ littéralement ‒ les travailleurs et freine le succès des entreprises, nous proposons de nous y attarder enfin. Nous verrons que l’amélioration de la justice fait partie de ces jeux à sommes non nulles, où l’on peut augmenter la valeur autant pour l’entreprise que pour ceux qui y travaillent, et ce, de façon durable. Et comme les gains en matière d’optimisation des processus ont largement été faits dans les dernières décennies, les gains de performance des prochaines années se trouvent dans ces jeux à sommes non nulles.
Le mot « justice » kidnappé par le judiciaire
Il est vrai que le thème de la justice organisationnelle n’est pas séduisant à première vue. L’image que nous renvoie la justice est le tribunal, avec tout ce qu’il implique de lourdeur administrative. La justice est aujourd’hui associée à l’imaginaire juridique et à la loi, mais la judiciarisation des rapports sociaux a ses limites. Lorsque vous êtes devant la cour, il est déjà trop tard ; le sentiment d’injustice est déjà vécu et consommé.
Critiquez une organisation en affirmant que ses actions sont profondément injustes, celle-ci rétorquera que ses avocats ont procédé aux vérifications et qu’ils sont dans leur droit : c’est légal, donc juste ! L’univers économique a ainsi placé la légalité comme mesure suprême de ce qui est juste ou non, mais le cœur humain n’est pas totalement en accord. Un règlement ou une entente devant le tribunal risque de nous laisser un goût amer. Bien que les tribunaux et le droit soutiennent singulièrement l’idée de justice que nous nous faisons en société, son approche légaliste ne saurait combler suffisamment le besoin de justice nécessaire à la cohésion sociale. Il suffit de penser aux stratagèmes des paradis fiscaux : le commun des mortels est dégoûté mais s’entend répondre que c’est légal ! Dans ce cas, comme dans bien d’autres, légal n’est de toute évidence pas synonyme de juste.
Si la judiciarisation du juste domine les modes de pensées et la prise de décision de nos organisations actuelles, nous avons perdu de vue sa fonction essentielle : la régulation du groupe et la création de valeur. La justice est l’élément central de la cohésion d’une communauté et l’instrument principal de la survie à long terme d’un groupe ; il est en quelque sorte le système immunitaire d’une société. Il est temps de nous la réapproprier à échelle humaine, car, telles la gravité et la rotation terrestre, elle fera son œuvre que nous le voulions ou non. Pour le meilleur… et pour le pire.
Contribution de cet ouvrage : la justice comme chaînon manquant du management
Notre contribution vise donc à vulgariser la science de la justice organisationnelle et à combler l’écart entre le scientifique et le terrain. Nous réfléchirons aux raisons pour lesquelles l’humain se préoccupe autant de la justice et pour lesquelles certains gestes vus comme étant irrationnels et déviants trouvent leur sens à travers la lunette du sentiment d’injustice. De façon pratique, nous nous pencherons sur les coûts cachés de l’injustice au travail et sur les éléments qui amènent les employés à considérer leur entreprise et leur patron comme juste ou injuste.
Par ailleurs, lorsque nous réalisons des diagnostics en entreprise, force est de constater que les dirigeants méconnaissent les conséquences du sentiment d’injustice. En effet, les employés (évidemment, sous couvert d’anonymat) rapportent systématiquement une présence élevée de réactions négatives en réponse au sentiment d’injustice, bien plus que ce que les patrons pourraient imaginer. C’est la revanche silencieuse à l’œuvre.
Si le sentiment d’injustice est écarté de la majorité des réflexions en management, est-ce parce que nous sommes aveugles face à notre aveuglement ? Sommes-nous dans l’ignorance inconsciente, c’est-à-dire que nous ne savons même pas que nous ne savons pas ? Parfois, nous ne voyons pas ce qui est si près de nous, si évident. À l’instar du poisson qui n’a pas conscience de l’existence de l’eau, car elle fait partie inhérente de sa vie, de sorte qu’il ne la remarque plus.
Nous soutenons que le monde du management est présentement amputé d’une grille de lecture essentielle afin d’améliorer la gestion de son personnel. Nous n’avons pas à choisir entre le focus sur les personnes et le focus sur les résultats ; c’est un faux dilemme. La justice organisationnelle est le chaînon manquant qui nous permet de mettre à profit ces deux orientations. La science le prouve abondamment. Avec cet ouvrage, nous souhaitons offrir une vision différente du monde du management.
Si l’on s’entend sur l’importance de générer un sentiment de justice chez nos collaborateurs, une question fondamentale demeure tout de même : qu’est-ce qui est juste ? Clairement, le diable est dans les détails. Ceux qui sont en position de management en entreprise savent qu’être perçu comme juste est extrêmement complexe. Considérons de façon ludique les situations suivantes :
•Lors de célébrations, comme la fête de Noël, les enfants devraient-ils recevoir des cadeaux de valeurs égales, ou en fonction de leurs comportements respectifs pendant l’année ?
•Les étudiants universitaires qui réalisent des travaux d’équipes devraient-ils tous avoir le même résultat ?
•Lorsqu’un homme partage une pizza avec une femme, devrait-elle être distribuée de façon égale ? N’est-ce pas injuste pour l’homme qui, toutes choses égales, a un plus grand appétit et un plus grand besoin de calories ?
•Les collaborateurs devraient-ils être rémunérés en fonction de leur ancienneté ou de leur performance ?
•Roseline devrait-elle pouvoir choisir sa période de vacances avant tout le monde, car elle est la seule adjointe administrative à avoir trois enfants ?
•Le « commercial » qui a décroché le plus gros contrat de l’année pour l’entreprise devrait-il partager son bonus avec le reste de l’équipe ?
•Être passionné par son emploi peut-il être un argument pour être payé moins ‒ n’est-ce pas un avantage intrinsèque à l’emploi qui a une valeur ?
•Est-il juste de rémunérer un patron d’entreprise 343 fois le salaire moyen de ses employés ? Ou 3 fois ? Ou le même salaire que ses employés ?
Devant ces situations, une panoplie de réponses émergent ; elles peuvent différer selon les cultures, le contexte et la personnalité. Ce qui est juste pour une