ILLIMITÉ
DON WINSLOW L’ADIEU AUX ARMES
Il aurait pu se contenter d’être l’honnête auteur des aventures du détective Neal Carey, parues au début des années 1990. Mais, en 2005, l’ex-détective Don Winslow a basculé dans le monde des grands écrivains de littérature noire en publiant, à 51 ans, « La griffe du chien », soit la lutte à mort entre Art Keller, agent de la DEA, et son ennemi intime, le baron de la drogue Adan Barrera. Une tragédie shakespearienne, à la hauteur du « Quatuor de Los Angeles » de James Ellroy. Car à travers ce roman, suivi du magistral « Cartel » dix ans plus tard, et conclu par « La frontière » en 2019, Winslow a jeté trois pavés dans la mare d’une Amérique gangrenée par l’argent des narcotrafiquants, et a dévoilé la réalité sanglante des rapports Nord-Sud. Aujourd’hui, Winslow tire sa révérence avec une trilogie criminelle placée sous le sceau d’Homère et de Virgile. Une façon de s’inscrire définitivement dans le panthéon des meilleurs auteurs de polar.
Paris Match. Votre dernière trilogie est-elle aussi ambitieuse que votre série sur les cartels de la drogue ?
Elle sera moins ample, mais elle est aussi ambitieuse à
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits