Quand l’obsession du sommeil parfait empêche de dormir
« Dormir, c’est le minimum syndical ! J’ai plus d’ambition : je veux que mon sommeil soit réparateur et qu’il tienne d’une traite sur 7 h 40, sans micro-réveils », lâche d’un ton martial Sonja, 37 ans. Depuis deux ans, cette conservatrice de musée, mère d’un enfant et en couple, ne plaisante plus avec ses nuits : « Mon sommeil, c’est ma carte maîtresse pour avoir l’esprit de repartie en réunion et des idées innovantes, ne pas développer de maladies graves et profiter de mes soirées sans être comateuse de fatigue. Aussi, je m’investis, et j’investis: j’ai un oreiller connecté, dont la température varie selon mes cycles de sommeil – celle du corps doit baisser puis remonter en fin de nuit. Je bois des infusions de passiflore et de tilleul, je fais des cures de valériane en complément alimentaire, j’ai changé de matelas et au coucher, j’active mon bracelet connecté qui analyse ma
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