Theil-Rabier
Theil-Rabier | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Charente | ||||
Maire Mandat |
Philippe Merle 2020-2026 |
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Code postal | 16240 | ||||
Code commune | 16381 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rabitheillois | ||||
Population municipale |
164 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 02″ nord, 0° 02′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 161 m |
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Superficie | 7,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Charente-Nord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Theil-Rabier est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Rabitheillois et Rabitheilloises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Theil-Rabier est une commune du Nord Charente limitrophe du département des Deux-Sèvres située à 6 km au nord-ouest de Villefagnan et 46 km au nord d'Angoulême.
Le bourg de Theil-Rabier est aussi à 10 km au sud-est de Chef-Boutonne, 11 km au sud-ouest de Sauzé-Vaussais, 13 km à l'ouest de Ruffec, 18 km au nord d'Aigre, 49 km au sud-est de Niort et 64 km au sud de Poitiers[2].
La commune est à l'écart des grands axes routiers. Le bourg est traversé par la D 181. Il est à 0,9 km à l'est de la D 740 qui relie Chef-Boutonne à Villefagnan[3].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Hormis trois écarts, la commune ne possède pas de hameau et tout l'habitat est groupé au bourg[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, l'Oxfordien occupe toute la surface communale[4],[5],[6].
La commune présente l'aspect d'un plateau assez uniforme et plus vallonné au sud, d'une altitude moyenne de 140 m. Autrefois de nombreux moulins à vent parsemaient le paysage.
Le point culminant est à une altitude de 161 m, situé dans le bois de Bourlacée au nord près de la limite départementale. Le point le plus bas est à 107 m, situé dans une doline près de la limite sud et d'Embourie. Le bourg s'étage entre 120 et 140 m d'altitude[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[8],[Carte 1].
La commune est entièrement dans le bassin de la Charente, plus précisément celui de l'Aume. Cependant, de par la nature karstique du sol, aucun cours d'eau ne traverse la commune[3].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans une grande partie du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département.
Végétation
[modifier | modifier le code]La principale culture est celle des céréales, qui occupe plus de la moitié des terres de la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Theil-Rabier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Theil-Rabier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 110 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 62 sont en aléa moyen ou fort, soit 56 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Une forme ancienne est Tilia-Rabirii (non datée, Moyen Âge)[18].
L'origine du nom de Theil-Rabier remonte au latin tilium pour tilia, qui a donné til et teil en ancien français, et qui signifie « tilleul »[19]. Rabier serait le nom d'un propriétaire[20].
La commune de Theil-Rabier a été créée sous le nom de la paroisse en 1793[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'époque romaine a laissé quelques traces. Au Champ du quart, un site à tegulae semble être le prolongement de la villa gallo-romaine des Châteliers, à Embourie[22].
Au XVIIe siècle, Theil-Rabier était un fief qui faisait partie des biens de la famille Le Coq de Boisbaudran. Pierre Le Coq, écuyer, seigneur de Boisbaudran, est seigneur de Theil-Rabier en 1666. Il a épousé en 1647, Jeanne de Solières. Son petit-fils, Charles Le Coq de Boisbaudran, s'intitule encore seigneur de Theil-Rabier. Mais à la génération suivante, la terre paraît être sortie de la famille.
Avant le XXe siècle, la commune comportait, de nombreux moulins à vent sur les collines.
Pendant la première moitié du XXe siècle, les gares les plus proches étaient celles de Paizay-Naudouin et de Villefagnan, situées sur l'ancienne ligne de Ruffec à Niort. Elles étaient à une distance de cinq et six kilomètres[23].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 164 habitants[Note 1], en évolution de −6,29 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 80 hommes pour 87 femmes, soit un taux de 52,1 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Remarques
[modifier | modifier le code]Theil-Rabier a vu sa population baisser de 65 % en un siècle, de 1850 à 1950, et depuis elle reste stable.
Économie
[modifier | modifier le code]Theil-Rabier est une commune agricole où est présente la coopérative agricole de Civray CapSud.
Un paysagiste, un artiste peintre, et un atelier d'infographie création publicitaire sont installés sur la commune.
Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas d'école dans la commune. L'école maternelle d'une classe et l'école élémentaire de deux classes sont à Paizay-Naudouin et regroupent les enfants de Paizay-Naudouin-Embourie, Longré et Theil-Rabier.
Le collège est à Villefagnan et il existe un circuit de bus.
Autres équipements et services
[modifier | modifier le code]Theil-Rabier bénéficie d'une agence postale communale et d'un foyer rural.
Les autres services sont à Villefagnan à 6,5 km et à Chef-Boutonne dans les Deux-Sèvres à 12 km.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Sainte-Radegonde date des XIIe et XIIIe siècles. Elle est inscrite monument historique depuis 1986[29].
La commune est aussi riche d'un ensemble de patrimoine bâti rural de qualité.
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Puits et sa pompe.
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Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Theil-Rabier » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Theil-Rabier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Theil-Rabier », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Theil-Rabier », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 203
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 671.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 220
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 386
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Theil-Rabier (16381) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « église Sainte-Radegonde », notice no PA00104522, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Catillus Carol, « Theil-Rabier », (consulté le )