Rue de Saintonge
3e arrt Rue de Saintonge
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Situation | |||
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Arrondissement | 3e | ||
Quartier | Enfants-Rouges Archives |
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Début | Rue du Perche | ||
Fin | Boulevard du Temple | ||
Morphologie | |||
Longueur | 500 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1626 | ||
Dénomination | de Saintonge | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8425 | ||
DGI | 8716 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
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Située en plein cœur du quartier du Marais à Paris, la rue de Saintonge est une voie du 3e arrondissement.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Ce site est desservi par les stations de métro Arts et Métiers, Temple et Filles du Calvaire.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Henri IV avait formé le projet de faire bâtir dans le quartier du Marais une grand place qui serait nommée « place de France », sur laquelle devaient aboutir plusieurs rues portant chacune le nom d'une province. C'est ainsi que cette rue porte le nom de la province de Saintonge.
Historique
[modifier | modifier le code]La rue fut ouverte en 1626. Elle portait alors les noms de « rue de Touraine-au-Marais » entre la rue du Perche et la rue de Poitou, de « rue la Marche », entre la rue de Poitou et la rue de Bretagne et déjà « de Saintonge », entre cette dernière rue et le boulevard du Temple. Cet ultime nom fut étendu aux autres sections en 1851.
Dans la rue de Touraine-au-Marais demeura en 1634 Thomas de Comans d'Astry († 1661), conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi, qui fit ultérieurement bâtir, dans l'île Notre-Dame, quai Dauphin, l'hôtel de Comans d'Astry (1644-1647)[1].
Les différentes parties sont citées sous les noms de « rue de Xaintonge » et « rue de la Marche » dans un manuscrit de 1636.
Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Le no 13 fut habité de 1648 à 1651 par Blaise Pascal et sa famille. Le père de Pascal y mourut le .
- No 19 : ici demeurait en 1832 le gérant du Journal des artistes, François Fortuné Guyot de Fère (1791-1866), et cofondateur de la Société libre des beaux-arts de Paris[2].
- No 64 (à l'époque le no 9) : emplacement d'une maison, aujourd'hui disparue, où habita d'octobre 1789 à juillet 1791, Robespierre.
- No 45 : la fonderie Rudier s'installe en 1880. Elle y reste jusqu'en 1934 et son déplacement à Malakoff.
Cinéma
[modifier | modifier le code]Dans le film Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner (2010), adapté du roman éponyme de Tatiana de Rosnay (2006), la famille de la petite Sarah, arrêtée lors de la rafle du Vel d'hiv' le , habite au 36 de la rue de Saintonge.
Annexes
[modifier | modifier le code]Sources et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
- Paris, guide 1807, Librairie internationale.
Références
[modifier | modifier le code]- Alexandre Cojannot, L'hôtel d'Astry sur l'Île Saint-Louis : Le Vau et les paradoxes de la lecture de Palladio à Paris au XVIIe siècle. In: Bulletin Monumental, tome 69, n° 3, année 2011, pp. 209-232 » (en ligne)
- Journal des artistes, 1832.