Rue de Perpignan
Anc. 9e arrt Rue de Perpignan
(supprimée) | ||
Angle de la rue des Marmousets et de la rue de Perpignan (à droite), par Charles Marville. | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 9e (4e) | |
Quartier | Cité | |
Début | Rue des Marmousets-Cité[1] | |
Fin | Rue des Trois-Canettes | |
Historique | ||
Dénomination | Domus in Cherauri Vicus de Carro Aurici Rue Charauri Rue Charoui Rue Champron Rue Champrose, vis-à-vis le jeu de paume de Perpignan Rue de Champourri Rue de Champrousiers Rue des Champs-Rousiers Rue du Champ-Flori Rue de Champrosy |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue de Perpignan est une ancienne rue de Paris, disparue à la fin des années 1860. Elle était située dans l'ancien 9e arrondissement (actuel 4e arrondissement), quartier de la Cité, sur l'île de la Cité.
Situation
[modifier | modifier le code]Cette rue qui commençait rue des Marmousets-Cité[1] et finissait rue des Trois-Canettes était située dans l'ancien 9e arrondissement[2], puis dans le 4e arrondissement après 1859.
Les numéros de la rue étaient noirs[1]. Le dernier numéro impair était le no 11 et le dernier numéro pair était le no 12.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue tiendrait son nom du jeu de paume dit de Perpignan, qui était situé en face[1].
Historique
[modifier | modifier le code]En 1203 et 1235, elle est nommée « domus in Cherauri », puis en 1241 « vicus de Carro Aurici » et « rue Charauri[3] ».
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Charoui ».
En 1370, elle devient la « rue Champron »; en 1399 « rue Champrose, vis-à-vis le jeu de paume de Perpignan » ; en 1482 la « rue de Champourri ».
Par la suite, elle prend successivement les noms de « rue de Champrousiers », « rue des Champs-Rousiers », « rue du Champ-Flori », « rue de Champrosy » et enfin « rue de Perpignan[1] ».
Elle est citée sous le nom de « rue de Parpignan », dans un manuscrit de 1636.
En 1702, la rue qui fait partie du quartier de la Cité possède 11 maisons et 2 lanternes[4].
Cette rue disparait lors des transformations de Paris sous le Second Empire afin de permettre la reconstruction de l'Hôtel-Dieu de Paris sur son site actuel[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 35e quartier « Cité », îlots nos 13 à 15, F/31/90/06, îlots nos 16 et 17, F/31/90/07, îlots nos 18 à 20, F/31/90/08.
- Hurtaut, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, tome IV.
- Description de la ville de Paris par Jean de la Caille.
- Reconstruction de l'Hôtel-Dieu. Réduction du plan exposé à la mairie du 4e arrondissement, Paris, impr. de Fourmage [lire en ligne].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Antony Béraud et P. Dufey, Dictionnaire historique de Paris, tome II.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Hurtau, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, tome IV.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.