Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Rue Geoffroy-l'Asnier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

4e arrt
Rue Geoffroy-l'Asnier
Voir la photo.
La rue Geoffroy-l'Asnier vue de la rue François-Miron.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Saint-Gervais
Le Marais
Début 28, quai de l'Hôtel-de-Ville
Fin 48, rue François-Miron
Morphologie
Longueur 190 m
Largeur 5,8 m
Historique
Création Avant 1300
Ancien nom Rue Frogier-l'Asnier
Rue Forgier-l'Asnier
Géocodification
Ville de Paris 4063
DGI 4104
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Geoffroy-l'Asnier
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Rue Geoffroy-l'Asnier

La rue Geoffroy-l'Asnier est une voie, ancienne, située dans le 4e arrondissement de Paris.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

La rue Geoffroy-l'Asnier, d'une longueur de 190 mètres, perpendiculaire à la Seine (donc orientée nord-sud), est située dans le 4e arrondissement, quartier Saint-Gervais et commence au 28, quai de l'Hôtel-de-Ville à l'extrémité ouest de la place du Bataillon-Français-de-l'ONU-en-Corée[1] et finit entre les 48 et 50, rue François-Miron. L'impasse Putigneux et l'allée des Justes (ancienne partie de la rue Grenier-sur-l'Eau[2]) y aboutissent.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]

Son nom serait dû à celui d'un bourgeois de Paris, « Forgier l'Asnier », ou « Frogier l'Asnier », un propriétaire qui habitait la rue au milieu du XIIIe siècle.

La rue Geoffroy-l'Asnier existait en 1300. La dénomination actuelle de la rue est une déformation au XIVe siècle « Frogier l'Asnier » ou « Forgier-l'Asnier », famille bourgeoise qui possédait presque toute cette rue à la fin du XIIIe siècle[3], en « Geoffroy l'Asnier » dès 1445.

Elle est citée sous le nom de « rue Geoiffroy Lasnier » dans un manuscrit de 1636.

Au XIXe siècle, cette rue d'une longueur de 190 mètres, qui était située dans l'ancien 9e arrondissement, quartier de l'Hôtel-de-Ville, commençait au 2, quai de la Grève et au 78, quai des Ormes et finissait aux 40-44, rue Saint-Antoine[4].
Les numéros de la rue étaient noirs[5]. Le dernier numéro impair était le no 35 et le dernier numéro pair était le no 44.

La majorité des maisons anciennes ont été démolies au cours des années 1940 dans le cadre de la rénovation de l'îlot insalubre n° 16 et remplacées par des immeubles en béton. Il subsiste une maison du XVIIe siècle au nos 5-7, trois hôtels particuliers du XVIIe siècle et l'hôtel d'Ourscamp à 'angle de la rue François-Miron. La rue est située dans le périmètre du plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé du Marais.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Créée par arrêté municipal du .
  2. Depuis l'arrêté municipal du portant sur le changement de nom d'une portion de la rue Grenier-sur-l'Eau.
  3. a b c et d Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 2, Paris, Minuit, , p. 580-581.
  4. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 34e quartier « Hôtel de Ville », îlot no 2, F/31/89/19, îlots nos 3 à 6, F/31/89/20, îlots nos 7 à 9, F/31/89/21, îlot no 10, F/31/89/22.
  5. Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  6. « Mémorial du Martyr juif inconnu, actuel Centre de documentation juive contemporaine », notice no PA00086470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. « Maison », notice no PA00086345, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Benoît Hopquin, « Les miraculés du Vél’d’Hiv’: « C’est la seule gifle que j’ai reçue de maman. J’ai compris plus tard qu’elle m’avait sauvé la vie » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  9. « Hôtel de Châlons-Luxembourg », notice no PA00086280, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. « Hôtel d'Ourscamp ou de Marsande, dit aussi Maison de l'Ours », notice no PA00086308, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. Minutes et répertoires du notaire Charles Dupuis. cotes MC/ET/XXIV/428, fol. III/C/XII, Archives nationales de France.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]