Phare de la Caravelle
Coordonnées | |
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Localisation |
Construction | |
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Automatisation |
oui |
Patrimonialité |
Hauteur |
14 m |
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Élévation |
162,55 m |
Portée |
22,5 milles nautiques (42 km) |
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Feux |
3 éclats blancs/15 s |
Amirauté |
J5772 |
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NGA |
Le phare de la Caravelle est un phare situé pointe de la Caravelle, dans la commune de La Trinité sur la côte est de la Martinique. Il se situe au bout de la presqu'île de la Caravelle, désormais réserve naturelle dépendant du parc naturel régional de la Martinique. Construit au sommet d'un pic basaltique, il culmine à 162,55 m au dessus de la mer, ce qui en fait le plus haut phare de France[1] malgré sa taille modeste[2].
Il est mis en service en 1862 et n’est plus gardé depuis son automatisation en 1970.
Historique
[modifier | modifier le code]Le phare est construit de 1860 à 1861 sous Napoléon III. De 1862 jusqu'en 1970, il fonctionne à la vapeur de pétrole. En 1970, le phare fonctionne au gaz puis, de 1982 à 1992, il est alimenté en électricité grâce à l'énergie éolienne. En 1992, un groupe électrogène est installé puis, en 1996, des panneaux solaires le remplacent pour assurer le fonctionnement de la lanterne et de la station météorologique.
L'histoire des premiers gardiens du phare est racontée dans l'ancienne maison dans laquelle ils logeaient en contrebas ; ceux-ci travaillaient par équipe de deux et restaient isolés du reste du monde pendant six jours pour trois jours de repos. On trouve également des informations sur le fonctionnement du phare.
Le phare est automatisé depuis 1970, sous le contrôle du service des phares et balises de Fort-de-France.
Il est inscrit monument historique par arrêté du 16 décembre 2013[3],[4].
Description
[modifier | modifier le code]C'est une petite tourelle carrée en pierre et moellon peinte en rouge brique supportant une lanterne blanche. « La combinaison de la pierre de taille traditionnelle et de la structure métallique lui confère une place unique parmi les phares de Martinique[4]. »
Il est le plus ancien des quatre phares encore en activité à la Martinique[4].
Il se trouve à proximité des ruines du château Dubuc, sur le plus haut sommet de la presqu’île de la Caravelle. On trouve d'ailleurs à une quinzaine de mètres au nord-ouest du phare une table d'orientation permettant d'admirer un panorama à 360° : les deux baies (du Trésor et du Galion), le village de Tartane, une grande partie de la réserve naturelle de La Caravelle et une vue globale sur l'ensemble de l'île[5]. Par beau temps, il est même possible d'apercevoir la Dominique.
Le phare dans les arts
[modifier | modifier le code]En 2019, La Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente intitulé « Repères de nos côtes » dans lequel figure le phare de la Caravelle[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le phare de la Caravelle, Ministère de la transition écologique et solidaire Direction de la mer de la Martinique, 23 janvier 2018, consulté le 12 janvier 2020
- Programme des journées européennes du patrimoine en Martinique, Direction des Affaires Culturelles de Martinique, (lire en ligne [PDF]), p. 5
- Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2013 (JORF no 0107 du 8 mai 2014 page 7804) sur Légifrance.
- « Phare de la Caravelle, situé pointe de la Caravelle », notice no PA97200033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le phare de la Caravelle: faites le tour de la vue Office de Tourisme de La Trinité
- Carnet 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre Prioritaire, La Poste, consulté le .
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :
- Conservatoire du Littoral - Pointe de La Caravelle
- Photographie
- Notice no IA97202347, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Reportage
- Historique complet