Pont du Pecq
Pont du Pecq | ||||
Pont Georges-Pompidou. | ||||
Géographie | ||||
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Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Yvelines | |||
Commune | Le Pecq | |||
Coordonnées géographiques | 48° 53′ 52″ N, 2° 06′ 31″ E | |||
Fonction | ||||
Franchit | Seine | |||
Fonction | routière | |||
Caractéristiques techniques | ||||
Type | tablier métallique | |||
Longueur | 176 m | |||
Largeur | 18 m | |||
Matériau(x) | béton et acier | |||
Construction | ||||
Mise en service | ||||
Historique | ||||
Protection | IGPC Notice no IA00052807 | |||
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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L'actuel pont du Pecq[1], appelé officiellement « pont Georges-Pompidou », est un pont routier qui enjambe la Seine dans la commune du Pecq (Yvelines, France), dont le territoire s'étend sur les deux rives du fleuve. Ce pont se situe entre le pont de l'île de la Loge (en amont) et le viaduc ferroviaire du Pecq (en aval).
Auparavant, un pont était situé plus en amont : voir la section Histoire.
Caractéristiques techniques
[modifier | modifier le code]Le pont du Pecq est constitué d'un tablier métallique de 176 m de long reposant sur des poutres en acier, en trois travées de 66 m pour la travée centrale et 54 m pour les deux travées latérales. Il est soutenu par deux piles en béton situées dans le lit du fleuve[2].
Enjambant également des voies routières sur chacune des rives, sa largeur totale est de 18 mètres dont 13 m de chaussée et 5 m de trottoirs.
Situation géographique
[modifier | modifier le code]Comptant quatre voies de circulation, le pont du Pecq est emprunté par la route départementale 186 (Chatou - Le Port-Marly). Dans son prolongement, vers l'ouest, commence la RD 190 qui relie Le Pecq à Limay par la rive droite de la Seine. Le trafic quotidien est de l'ordre de 43 000 véhicules[3].
Lors d'un comptage permanent effectué en 2008, le trafic moyen journalier s'élevait à 40 594 véhicules, dont 2,2 % étaient des poids lourds[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le pont actuel est le huitième[5] pont sur la Seine construit au Pecq depuis 1627.
Le pont était précédemment situé un peu plus en amont du fleuve, au débouché de la rue de Paris (sur la rive gauche) et du lieu dit de l’Orme de Sully (sur la rive gauche). L'emplacement a été modifié après que les glaces ont emporté le pont, le . Le pont nouvellement construit (entre 1832 et 1835), à l'emplacement qu'on connaît actuellement, était constitué de sept travées à charpente de fer avec piles et culées en maçonnerie (longueur totale : 169,60 mètres). Celui-ci a été détruit en 1870 par l’armée prussienne pendant le Siège de Paris.
Le pont suivant, construit en pierres en 1872, a été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale[6]. Un poste de sauvetage et de secours aux noyés y a été installé en 1884[7]. Ne répondant plus aux exigences de la circulation tant routière que fluviale[8], il a été remplacé par le pont actuel.
Pour assurer la circulation pendant la construction de l'ouvrage définitif, un pont provisoire fut construit, à 230 m en amont. La travée centrale était constituée de deux ponts métalliques indépendants de type Warren. Cet ouvrage fut mis en service le [9].
Inauguré le , il a été rebaptisé pont Georges-Pompidou le .
Ornementation
[modifier | modifier le code]Lors de son inauguration, ce pont était situé dans le département de Seine-et-Oise, dont le nom évoquait deux cours d'eau. Ceux-ci sont symbolisés par deux sculptures monumentales de cinq mètres de long en travertin romain, œuvre du sculpteur René Letourneur (1898 – 1990)[10]. Les statues avaient auparavant une fonction pratique consistant, en raison de leur poids, à créer une poussée verticale contrebalançant la poussée horizontale de la travée. Avec l'emploi des matériaux modernes, ce dispositif n'est plus nécessaire.
Les ponts du Pecq dans les arts
[modifier | modifier le code]Les anciens ponts du Pecq ont inspiré plusieurs peintres dont :
- William Turner :
- Vue du château de Saint-Germain-en-Laye, 1832, aquarelle, musée du Louvre, reproduite sur un circuit du Pays des Impressionnistes ;
- Maurice de Vlaminck :
- La Seine, Le Pecq, 1905, huile sur toile, 35 x 41 cm, Kunsthaus de Zurich[11],
- La Seine au pont du Pecq, 1905, huile sur toile, 54 x 74 cm, Kunststiftung Merzbacher[12],
- La Seine au Pecq, 1905, huile sur toile, 89 x 116 cm, Kunststiftung Merzbacher[13],
- Chaland sur la Seine au Pecq, 1906, huile sur toile, 65 x 92 cm, Fondation et Collection Emil G. Bührle[14].
Galerie de photographies
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Plaque sous le pont du Pecq.
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Vue vers l'aval depuis le pont.
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Vue du Pecq, depuis le pont.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no IA00052807.
- Claude Vacant, Routes et ponts en Yvelines, tome 2 du XIX au XXe siècle, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, Paris, 1996. (ISBN 2859782516), p. 205-206.
- « Le Pecq : le maire réclame un second échangeur sur l'A 14 », Le Parisien, (consulté le ).
- [PDF]Carte du trafic routier en Yvelines, consultée le 14 juin 2010.
- Le Pecq - Le pont Georges Pompidou
- L'Auto, 20 septembre 1940, « L’état des travaux de remise en état des voies et des ponts, Le Pecq. Pont routier : une passerelle a été établie ».
- « Petites Nouvelles », sur retronews.fr, Le Petit Journal, (consulté le ) : « Un poste de sauvetage et de secours aux noyés vient d'être installé au pont du Pecq ».
- Pierre Michet de la Baume, Petites et grandes heures du Pecq et du Vésinet, Collection « Bourgades d'hier, villes d'aujourd'hui », Diguet-Deny, Saint-Germain-en-Laye, 1966, p. 82.
- «Le nouveau pont du Pecq sur la Seine» par Claude ABRAHAM et Christian BERNARDINI, extrait de Construction (septembre 1964).
- « Chronologie des œuvres de René Letourneur », reneletourneur.com (consulté le ).
- Vlaminck Un instinct fauve, p. 67.
- Vlaminck Un instinct fauve, p. 69.
- Vlaminck Un instinct fauve, p. 70.
- Vlaminck Un instinct fauve, p. 84.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Vacant, « Le Pont du Pecq », dans Routes et ponts en Yvelines : du XVIIe au XIXe siècle, Paris, Presses de l'École nationale des Ponts et Chaussées, (ISBN 978-2859781200, BNF 40634704), p. 124-128.
- Claude Vacant, « Le Pont du Pecq », dans Routes et ponts en Yvelines, vol. II : du XIXe au XXe siècle, Paris, Presses de l'École nationale des Ponts et Chaussées, , 298 p., 19 x 24,5 cm (ISBN 978-2-85978-251-1, BNF 35833633), p. 204-207.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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