Suzanne Meyer-Zundel
Naissance | |
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Décès |
(à 88 ans) Dinard |
Nom de naissance |
Marguerite Susanne Meyer |
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Activité |
Suzanne Meyer-Zundel, est une poétesse française, proche de Judith Gautier, la fille du poète Théophile Gautier. Elle a notamment écrit le recueil Les Psychosophiques.
Biographie
[modifier | modifier le code]Suzanne Meyer-Zundel, est une poétesse française qui compose le recueil Les Psychosophiques[1].
Elle est proche de Judith Gautier[2], qu'elle accompagne durant une période de quinze ans[3], elle est parfois décrite comme étant sa compagne[4]. À la mort de cette dernière, elle devient son héritière et habite dans son ancienne résidence parisienne rue de Washington[5].
Elle consacre à Judith Gautier un ouvrage de poésie en 1920 : La Gloire de l'illusion. Ce dernier est considéré par Martine Lavaud comme « un hommage amoureux rendu à Judith [qui] est, d'un point de vue strictement littéraire, inégal, des maladresses côtoyant les beautés éphémères, mais on ne saurait aller jusqu'à dire qu'il est lamentable : çà et là, des fulgurances poétiques, l'élan d'une sincérité touchante qui sauve le vers du naufrage, et font mériter à l'ensemble une relecture plus attentive. »[6]
Elle meurt le 21 février 1971 à Dinard. Enterrée au cimetière de Saint-Énogat, elle partage la tombe de son amie Judith Gautier[7]. Une épitaphe en chinois est gravée sur la dalle de granit : « La lumière du ciel arrive... »[8]. Elle prétend avoir réalisé elle-même cette inscription à l'époque de la mort de Judith Gautier[5].
Publications
[modifier | modifier le code]- Suzanne Meyer-Zundel, La Gloire de l'illusion, , 382 p.
- Suzanne Meyer-Zundel, Quinze ans auprès de Judith Gautier. Souvenirs inédits, Dinard, , 259 p. (BNF 35320807).
- Suzanne Meyer-Zundel, Les Psychosophiques, Paris, L'Harmattan, 2013 (réédition), 108 p. (ISBN 978-2-343-00441-9, BNF 43613821).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Suzanne Meyer-Zundel, Les Psychosophiques, Paris, L'Harmattan, 2013 (réédition).
- Denise Brahimi, « Judith Gautier, ses pères, sa mère, son œuvre », Romantisme, vol. 22, no 77, , p. 55–60 (DOI 10.3406/roman.1992.6053, lire en ligne, consulté le )
- Suzanne Meyer-Zundel, Quinze ans auprès de Judith Gautier, .
- Janice Bohuon, « Ces deux cimetières qui racontent l’histoire de Dinard » [archive du ], sur Ouest-France, (consulté le )
- André Billy, « À propos du samedi. Un entretien chez Judith Gauthier », Le Figaro littéraire, no 231, , p. 2 (ISSN 2969-6534, BNF 34348629, lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Martine Lavaud, « Une visite à Saint-Énogat », Les Bulletins de la Société Théophile Gautier, Montpellier, no 32 « Peau de tigre », , p. 93-100 (ISBN 978-2-35371-092-8, EAN 9782353710928, ISSN 0221-7945, BNF 34358618, HAL hal-03682432)
- Pascale Lafargue, D'une rive à l'autre, la vie après la vie, Fernand Lanore, (lire en ligne), p. 66
- « Judith et Estelle Gautier », Le Télégramme, (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le Pays de Dinard et Saint-Énogat d'autrefois...!
- Stocès, F. (2006). Sur les sources du Livre de Jadede Judith Gautier (1845-1917): (Remarques sur l'authenticité des poèmes). Revue de littérature comparée, no<(sup> 319), 335-350. https://doi.org/10.3917/rlc.319.0335
- (es) Ding Dunling, el chino de Gautier (1ª parte)