Nivernais
Apparence
Province du Nivernais
Le Nivernais au sein du royaume de France en 1789.
Statut | Province du royaume de France |
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Capitale | Nevers |
Langue(s) | Français, bourguignon |
Religion | Catholicisme |
IXe siècle | Création du comté de Nevers |
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1790 | Suppression de la province du Nivernais |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
- Département de la Nièvre
Le Nivernais est une ancienne province de France, dont la majeure partie forme aujourd'hui le département de la Nièvre. Ses habitants sont les Nivernais.
À l'époque gauloise, le Nivernais se trouvait en territoire éduen pour la plus grande partie.
Ses villes principales étaient Nevers (chef-lieu général), Pouilly, Clamecy, Vézelay, Château-Chinon, Decize, Donzy, La Charité-sur-Loire, et Pougues-les-Eaux.
Ce territoire fut donné par Louis le Débonnaire à son fils Pépin, roi d'Aquitaine, et devint un comté particulier à partir du IXe siècle, puis un duché en 1538. Il n'a jamais été inclus dans le domaine royal.
Géographie
[modifier | modifier le code]Elle avait pour provinces voisines :
- au nord, l'Orléanais ;
- au sud, le Bourbonnais ;
- à l'ouest, le Berry ;
- à l'est, la Bourgogne.
Administration
[modifier | modifier le code]- Administration militaire : le Nivernais était un gouvernement militaire.
- Administration financière : il était divisé en quatre pays d'élection :
- les élections de Nevers et de Château-Chinon faisaient partie de la généralité de Moulins ;
- l'élection de Clamecy faisait partie de la généralité d'Orléans ;
- l'élection de La Charité faisait partie de la généralité de Bourges.
- Administration judiciaire : le Nivernais était compris dans le ressort du parlement de Paris, mais sa coutume était écrite. La chambre des comptes était établie au nom du duc de Nevers. La province possédait un hôtel des monnaies, qu'on faisait remonter à Charles le Chauve. Le tribunal d'appel était appelé les Grands Jours : institués en 1329 par le duc Louis II, ils eurent trois assises jusqu'en 1563, date à laquelle ce nombre fut réduit à deux par un édit royal.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Elicio Colin, Petite histoire du Nivernais : Le Nivernais et les principaux événements de l'histoire générale, Nevers, Éditions Ropiteau, , 268 p. ;
- Jean Drouillet, Folklore du Nivernais et du Morvan, La Charité-sur-Loire, Éditions Bernadat ;
- Alfred Massé, Histoire du Nivernais, Paris, Boivin et Cie, , 308 p. ;
- N. J. Morellet, J. C. Barat, E. Bussière (ill. Barat, Raymond, Geoffrey et Bussière), Le Nivernois : Album historique et pittoresque, Nevers, Éditions Bussière, 1838-1840, 2 volumes de 204 et 260, 27 cm × 34,5 cm ;
- Achille Millien, Jacques Branchu (éd.) Contes inédits du Nivernais et du Morvan, Editions José Corti, Paris, 2015. « Collection Merveilleux », Préface de Nicole Belmont. Postface de Jacques Branchu.
- Jules Renard, Bucoliques suivi de Textes sur le Nivernais, Éditions JALON (https://editions-jalon.fr), , 230 p. (ISBN 978-2-491-06819-6) ;
- André Leguai et Jean-Bernard Charrier (dir.), Histoire du Nivernais, Editions Universitaires de Dijon (E.U.D.), , 444 p. (ISBN 2-905965-39-8).