Musée d'Art islamique de Doha
متحف الفن الإسلامي
Nom local |
(ar) متحف الفن الإسلامي |
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Type | |
Ouverture |
22 novembre 2008 |
Site web |
Architecte |
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Pays |
Qatar |
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Commune | |
Coordonnées |
Le musée d'Art islamique de Doha (arabe : متحف الفن الإسلامي) est le plus grand musée de Doha, au Qatar, devant le musée national du Qatar. Le musée d’art islamique dispose d’une collection d’œuvres d’art islamique allant du VIIe siècle au XIXe siècle. Le musée a été inauguré le .
Historique
[modifier | modifier le code]Il est l’œuvre de l’architecte Ieoh Ming Pei, et, pour l'aménagement intérieur, de Jean-Michel Wilmotte. Il est inauguré le [1].
La construction du musée a coûté plus de 350 millions de dollars[2]. Le bâtiment repose sur une île artificielle dans la baie de Doha, et est protégé par une jetée circulaire. Pour la conception, Ieoh Ming Pei s'est notamment inspiré de la mosquée Ibn Touloun du Caire[3]. Le musée est considéré comme une réussite en termes de fréquentation et de rayonnement[4].
Description
[modifier | modifier le code]Deux étages sont consacrés aux expositions permanentes et un étage aux expositions temporaires. Au deuxième et troisième étage, les salles d'exposition sont formées en U pour privilégier la pénombre et la mise en scène théâtrale[5]. Le musée expose 800 pièces couvrant une période de 1 300 ans[2], mais la collection permanente de l'institution dispose d'un peu plus de 4 000 objets réunis depuis les années 1990, issus de territoires allant de l'Espagne aux Indes, du VIIe siècle au XIXe siècle. Il s'agit d'une des plus implorantes collections d'art islamique dans le monde[1].
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Plat, Nichapur ou Samarcande, Xe siècle, céramique argileuse, engobe blanc et décor sous glaçure transparente[7].
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Firman (édit impérial) du sultan Soliman le Magnifique, Istanbul, 1559[8].
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Tissu, Iran, milieu du XVIIe siècle, velours de soie broché de fils d'or, vue d'ensemble.
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Tissu, Iran, milieu du XVIIe siècle, velours de soie broché de fils d'or (détail).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (fr + en + ar) Sabiha Khémir (préf. Henri Loyrette), De Cordoue à Samarcande : chefs-d’œuvre du musée d’art islamique de Doha, Musée du Louvre/5 Continents, , 224 p. (ISBN 88-7439-316-4)[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Museum of Islamic Art, Doha » (voir la liste des auteurs).
- Philippe Chevilly, « Trésors de l'art islamique au Qatar », Les Échos, (lire en ligne)
- « Avec son musée d'art islamique, Doha se rêve en capitale culturelle », Le Monde, (lire en ligne)
- Valérie Duponchelle, « Le musée hors normes du Qatar », Le Figaro, (lire en ligne)
- Emmanuelle Jardonnet, « De JR à Jean Nouvel, la culture prolifère en terre pétrolifère », Le Monde, 22 mars année=2017 (lire en ligne)
- Anissa Ammoura, « Qatar : ouverture d'un des plus grands musées d'art islamique », Saphir News, (lire en ligne)
- La phrase inscrite en bleu de cobalt et en caractères coufiques dit " Ce qui a été fait en valait la peine"
- Le texte en lettre allongées de style coufique, dit "Quiconque rate une occasion et s'en prend ensuite à la destinée est un idiot".
- Par ce firman, rédigé en turc ottoman, le sultan donne à sa petite fille un palais situé à Istanbul.
- Cet instrument porte la signature du célèbre astronome et mathématicien Al-Khujandi.
- Catalogue de l’exposition éponyme présentée au musée du Louvre du 27 mars au 26 juin 2006.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Sites officiels : (en) www.mia.org.qa/en et (ar) www.mia.org.qa/ar
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Le musée d’Art islamique de Doha vu du ciel sur Google Sightseeing.