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Jean-Lucq D'Arriule

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Jean-Lucq d'Arriule
Surnom Jean Darriule
Naissance
Arudy (Pyrénées-Atlantiques)
Décès (à 75 ans)
Bernes-sur-Oise (Val-d'Oise)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Lieutenant général
Années de service 17931848
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 9e colonne) "D'ARRIULE".
Autres fonctions Pair de France

Jean-Lucq d'Arriule, né le à Arudy (Pyrénées-Atlantiques), mort le à Bernes-sur-Oise (Val-d'Oise, est un lieutenant-général français de la Révolution et du Premier Empire.

Jean d'Arriule naît le 16 novembre 1774 dans le Béarn, à Arudy, et est baptisé le même jour[1]. Il est le fils de Pierre Darriule et de Marie Turon.

Il a été maire de la commune Bernes-sur-Oise de 1826 à 1830.

Darriule entre au service lors de la réquisition le 17 brumaire an II (), et est incorporé au 5e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées (devenu 7e régiment d'infanterie légère) comme sergent-major. Il reçoit ses grades jusqu'à celui de capitaine. Sous-lieutenant à l'armée des Pyrénées-Occidentales, il y fait les campagnes de l'an II à l'an III. À l'armée d'Italie de l'an IV à l'an V, il est blessé à Legnano le , et se distingue à l'affaire Bellune, où avec 25 carabiniers, il fait prisonniers 200 Autrichiens le .

Il prend part à la campagne d'Égypte des ans VI à VIII, et y gagne à Aboukir le grade de lieutenant. Revenu en Europe, il repart faire campagne en Italie comme aide de camp du général Darnaudat le 26 fructidor an XII ().

En Espagne de 1808 à 1810, il y devient capitaine le , puis devient le , aide de camp du maréchal Augereau, qu’il suit au 7e corps de l’armée d’Espagne. Darriule se trouve à la bataille de Tudela, au siège de Saragosse (1809). Il est attaché à l'état-major du maréchal Augereau et passe en qualité de chef de bataillon au 25e de Ligne le .

Attaché à la Grande Armée d'Allemagne de 1811, Darriule part pour la Russie comme lieutenant-colonel au 1er régiment de grenadiers-à-pied de la Garde impériale, et a le commandement du Kremlin pendant le séjour de Napoléon Ier à Moscou. Il est alors commandant d'armes de la Maison militaire de l'Empereur.

Colonel du 1er tirailleurs de la Garde en , il se bat courageusement à Bautzen, à Lützen et à Dresde. Il reçoit en récompense le titre de baron de l'Empire par décret du , et lettres patentes du , la croix de commandeur de la Légion d'honneur et le grade de général de brigade le .

Fin , il est employé à la 4e division de la Jeune Garde à l'armée du Nord et prend part aux derniers combats en Belgique.

Le général Darriule adhère aux actes du Sénat conservateur en 1814, et est nommé par le roi chevalier de Saint-Louis et commandant du département des Hautes-Pyrénées, mais est mis en disponibilité le . Pendant les Cent-Jours, il remplit les fonctions d'inspecteur général de l'instruction de la garde nationale de Paris le .

Au second retour des Bourbons, il est d'abord porté sur le cadre de disponibilité, mais il est en diverses circonstances, employé en qualité d'inspecteur général d'infanterie en 1818.

Le général-baron est maire de Bernes-sur-Oise de 1826 à 1830.

À la révolution de Juillet 1830, le général Darriule est un des premiers à offrir son épée à Louis-Philippe Ier. Il est remis sur le cadre d'activité et est nommé chef d'état-major de la 1re division militaire le (à laquelle lui succèdera son aide de camp en 1848, le colonel Rolin), commandant du département de la Seine et de la place de Paris le , en remplacement du général Fabvier, puis il fait partie de la première promotion des grands officiers de la Légion d'honneur le , par laquelle M. Périer fête son entrée au ministère.

Le , il est promu au grade de lieutenant-général et maintenu dans l'exercice de ses fonctions de commandant du département de la Seine. Il y joue constamment un rôle de passif dévouement, et le pouvoir pu compter en toutes circonstances, sur son obéissance absolue.

Mis sur les rangs pour la députation à diverses reprises, comme candidat ministériel, M. Darriule échoue constamment, néanmoins il est élevé à la pairie le . Le général-baron vote avec les ministériels dévoués et défend à la Chambre haute, la monarchie de Juillet. Passé au cadre de réserve depuis 1842, Darriule rentre dans la vie privée à la suite de la Révolution française de 1848, et est mis à la retraite d'office, comme général de division le .

Le nom du général Jean Luc d'Arriule est inscrit sur la 9e colonne de l'arc de Triomphe de l'Étoile, pilier Nord.

Vie privée

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Darriule épouse le Luce Marie Lavinie Barbier-Walbonne (1796-1884), fille de Jacques-Luc Barbier-Walbonne, peintre d'histoire et portraitiste français.

Ils ont une fille, Pauline Lavinie (1822-1909), mariée en 1844 au comte Hallez-Claparède (1813-1870), et un fils, Edouard (1820-1854), capitaine de chasseurs à pied, marié en 1849 à Marie Clotilde Müller (1827-1873)[2].

Bibliographie

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Les papiers personnels de Jean-Lucq D'Arriule sont conservés aux Archives nationales sous la cote 221AP [3]

Notes et références

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  1. Registre paroissial d'Arudy (1773-1782), Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, 155 p. (lire en ligne), p. 27
  2. Base Geneanet "Les militaires mentionnés sous l'Arc-de-Triomphe", « Fiche "Jean Lucq D'ARRIULE" » (consulté le )
  3. Voir la notices dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales

Articles connexes

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Liens externes

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