Jean-Bedel Bokassa Jr.
Titres
Prétendant au trône de Centrafrique
Depuis le
(28 ans et 20 jours)
Nom revendiqué | « Bokassa II » |
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Prédécesseur | Jean-Bedel Bokassa |
Prince héritier de Centrafrique
–
(2 ans, 9 mois et 16 jours)
Prédécesseur | Création du titre |
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Successeur | Disparition du titre |
Dynastie | Maison Bokassa |
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Naissance |
Bangui (République centrafricaine) |
Père | Jean-Bedel Bokassa |
Mère | Catherine Denguiadé |
Jean-Bedel Bokassa Jr. (né le à Bangui, en République centrafricaine) est le fils de Jean-Bedel Bokassa, ancien chef d'État centrafricain, et de sa sixième épouse Catherine Denguiadé. Il est prince héritier de Centrafrique durant le règne de son père en tant qu'empereur, de 1976 à 1979. À la mort de ce dernier, le , il devient le chef de la maison Bokassa et prétendant au trône centrafricain sous le nom de « Bokassa II ».
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Bedel Bokassa Jr. est né le à Bangui. Il est le sixième des sept enfants de Jean-Bedel Bokassa, alors président de la République centrafricaine, et de Catherine Denguiadé, sixième de ses dix-sept épouses[1].
Lorsque son père s'autoproclame empereur de Centrafrique sous le nom de Bokassa Ier, Jean-Bedel Bokassa Jr. est nommé, à l'âge de 3 ans, prince héritier de Centrafrique, et ce malgré la présence de plusieurs frères et demi-frères aînés. Le fils aîné de Bokassa Ier par une autre épouse, Georges, était ministre mais Bokassa le considérait comme faible[2].
Jean-Bedel Bokassa Jr. participe au somptueux couronnement de son père, le , vêtu d'un uniforme blanc de la marine[3],[4]. En 1979, la France organise l'opération Caban, qui conduit à la chute du régime impérial et au retour au pouvoir du cousin de Bokassa, l'ex-président David Dacko. Jean-Bedel Bokassa Jr. perd son titre de prince héritier et suit sa famille à l'étranger (en Côte d'Ivoire puis en France). L'empereur Bokassa Ier continue cependant à revendiquer son titre impérial et se pose alors en prétendant au trône. Après la mort de son père, le , Jean-Bedel Bokassa Jr. devient le chef de la maison impériale. Il est appelé « Bokassa II » par ses partisans centrafricains[5].
Caporal-chef au 13e bataillon des chasseurs alpins (BCA) de Chambéry[6], il continue à vivre à Paris, contrairement à d'autres membres de sa famille qui sont retournés en Centrafrique, dont sa mère l'ancienne impératrice Catherine[7].
Honneurs
[modifier | modifier le code]- Grand-Croix de l'ordre du Mérite centrafricain ().
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Brian Titley, Dark Age : The Political Odyssey of Emperor Bokassa, McGill-Queen's University Press, (ISBN 0-7735-1602-6).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) « His Imperial Majesty Jean-Bedel Bokassa's Genealogy », sur mysite.verizon.net (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- Titley 1997, p. 86-87.
- Titley 1997, p. 92-97.
- (en) « Mounting a Golden Throne », sur time.com, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- (en) « Jean-Bedel Bokassa II », sur artsandculture.google.com (consulté le ).
- Vincent Hugeux, « La sombre saga des enfants Bokassa », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- (en) Jeremy Luedi, « The Vietnamese daughters of an African emperor », sur asiabyafrica.com, (consulté le ).