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Henri Boulay de La Meurthe

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Henri Georges Boulay de la Meurthe
Illustration.
Fonctions
Vice-président de la République française

(2 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 20 janvier 1849
Président Louis-Napoléon Bonaparte
Prédécesseur Poste créé
Successeur Poste supprimé
Sénateur français

(6 ans, 9 mois et 29 jours)
Biographie
Nom de naissance Henri Georges Boulay de la Meurthe
Date de naissance
Lieu de naissance Nancy (France)
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Ancien 11e arrondissement de Paris (France)
Nationalité Français
Religion Catholicisme

Signature de Henri Georges Boulay de la Meurthe

Henri Boulay de La Meurthe
Liste des sénateurs du Second Empire

Henri Georges Boulay de La Meurthe, 2e comte Boulay de La Meurthe, né à Nancy le et mort à Paris le , est un homme d'État français, vice-président de 1849 à 1852, pendant la Deuxième République.

Henri Georges Boulay naît le à Nancy[1]. Il est le fils aîné[1] d'Antoine Boulay (-). Il accompagne son père en exil (-) et achève en Allemagne ses études de droit qu'il avait débutées à Paris[1].

Monarchie de Juillet

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Henri-Georges Boulay de La Meurthe.

Avocat à Paris en 1830, Henri Boulay de La Meurthe est nommé colonel de la 11e légion de la Garde nationale.

Il est élu député de la Meurthe du au , puis des Vosges du au . En 1846, il propose dans un amendement d'augmenter de 500 000 francs le budget de l'instruction des filles.

En , il fait partie du Comité central français en faveur des Polonais (pour le soutien à l'insurrection de Novembre), fondé et présidé par La Fayette.

Vice-président de la Deuxième République

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Boulay de La Meurthe entre 1848 et 1852.

Après la révolution de 1848 qui a vu l'abolition de la monarchie de Juillet et l'avènement de la Deuxième République, il est à la tête d'un régiment de la garde républicaine qui combat l'insurrection des journées de Juin, en délogeant notamment 1 500 insurgés du Panthéon de Paris[2]. Député de la nouvelle assemblée, c'est un fidèle de Louis-Napoléon Bonaparte, élu président de la République.

Présenté en concurrence avec Vivien et Baraguey d'Hilliers par l'Assemblée nationale, Boulay de La Meurthe est élu vice-président de la République le avec 417 voix, contre 277 à Vivien et une à Baraguey d'Hilliers (19 bulletins blancs)[3],[4]. La veille (séance du ), l'Assemblée nationale constituante avait voté pour que le montant du traitement annuel du vice-président soit fixé à 48 000 francs (516 voix pour, 233 contre), après avoir rejeté (par 472 voix contre) la proposition initiale du Comité des finances de fixer à 60 000 francs par an le montant de ce traitement.

Sa fonction essentielle est de présider le Conseil d'État. Il est ainsi l'unique vice-président de l'histoire de la République française, poste institué par la constitution du 4 novembre 1848[5].

Après le coup d'État du 2 décembre 1851, réalisé par le président Bonaparte, la fonction de vice-président de la République est supprimée par la nouvelle constitution qui est promulguée le 14 janvier 1852.

Sénateur et décès

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Henri Boulay de La Meurthe, ayant perdu son poste de vice-président, est nommé sénateur le 26 janvier 1852, après l'instauration du Sénat par la nouvelle constitution, et demeure en poste après l'instauration du Second Empire le 2 décembre de la même année, jusqu'à sa mort.

Il est aussi président de la « Société pour l'instruction élémentaire », fondée en 1815 par Lazare Carnot, dont il développa les activités en faveur de l'enseignement primaire.

Le comte Boulay de La Meurthe était membre du Grand Orient de France[réf. nécessaire].

Boulay meurt le à Paris[1].

Par legs, sa bibliothèque privée, composée de plus de 7 800 volumes (ouvrages et brochures) se rapportant à l'éducation et aux questions sociales de son époque, revient en 1862 à la bibliothèque municipale de Nancy où elle est conservée dans des salles réservées à cet effet.

Henri Boulay de La Meurthe est le fils d'Antoine Boulay de la Meurthe, qui avait été fait comte d'Empire par Napoléon Ier en 1808.

Comme il n'a eu qu'une fille, son frère François Joseph Boulay de La Meurthe devient à sa mort le 3e comte Boulay de La Meurthe.

Leur sœur Henriette (1809-1884) épouse en 1834 Jules Chodron (1804-1870). Leur fils aîné Alphonse (1835-1919) est fait baron de Courcel (de Port Courcel, sur la Seine à Vigneux, dans l'Essonne) par Napoléon III en 1867 et mène une carrière de diplomate. Leur fils cadet Georges (1840-1904), lieutenant de vaisseau, est l'arrière-grand-père de Bernadette Chodron de Courcel, épouse de Jacques Chirac[6].

Distinctions

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À Épinal, la rue Boulay de la Meurthe, percée en 1881-1882, honore Henri Boulay de la Meurthe et son père Antoine Boulay de la Meurthe[8].

Notes et références

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  1. a b c et d Robert et Cougny 1889, Boulay (de la Meurthe) (Henri-Georges), p. 426, col. 1.
  2. Nouvelle biographie générale des temps les plus reculés jusqu'à nos jours, sous la direction du docteur Hoeffer, tome 6, page 948, Paris 1855.
  3. « Paris, 20 janvier », La Presse,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  4. Compte rendu des séances de l'Assemblée nationale, vol. 7, Paris, Typographie Panckoucke, , 335–336 p. (lire en ligne), « Assemblée nationale. Séance du samedi 20 janvier ».
  5. Bertrand Munier, Le Grand Livre des élus vosgiens, 1791-2003, Conseillers généraux et régionaux, députés, sénateurs, ministres, Gérard Louis, , 380 p. (ISBN 9782914554343, lire en ligne), p. 45.
  6. À la découverte de leurs racines, Joseph Valynseele et Denis Grando, L'Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1988. Pages 76 et 77.
  7. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  8. Jean Bossu, « Rue Boulay de la Meurthe », dans Jean Bossu, Chronique des rues d'Épinal, vol. 1, Épinal, Jeune chambre économique, , p. 32-33.

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Bibliographie

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Liens externes

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