HMS Spark (P236)
HMS Spark | |
HMS Spark | |
Type | Sous-marin, classe S |
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Classe | Classe S |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Commanditaire | Royal Navy |
Chantier naval | Scotts, Greenock Royaume-Uni |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | démoli en octobre 1950 |
Équipage | |
Équipage | 48 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 66,1 m |
Maître-bau | 7,16 m |
Tirant d'eau | 3,4 m |
Déplacement | 856 tonnes en surface / 1006 tonnes en immersion |
Propulsion | 2 moteurs Diesel 2 moteurs électriques 2 arbres à hélice |
Puissance | Diesel : 1 900 ch (1 400 kW) électrique : 1 300 ch (970 kW) |
Vitesse | 14,75 nœuds (27,32 km/h) en surface) 8 nœuds (15 km/h) en immersion |
Profondeur | 91 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 7 tubes lance-torpilles de 533 mm : 6 d'étrave, 1 de poupe 13 torpilles ou 12 mines 1 canon de pont de 76 mm 1 canon AA de 20 mm Oerlikon |
Électronique | ASDIC type 129AR ou 138 Radar d'alerte précoce type 291 |
Rayon d'action | 6 000 milles marins (11 112 km) à 10 nœuds (67-92 tonnes de fioul) |
Carrière | |
Indicatif | P236 |
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Le HMS Spark[Note 1] (Pennant number : P236) est un sous-marin britannique de classe S du troisième lot, construit pour la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. Il faisait partie des unités construites entre 1941 et 1944 par les Britanniques pour des opérations offensives. Il a survécu à la guerre et fut démoli en 1950.
Conception
[modifier | modifier le code]Les sous-marins de la classe S ont été conçus pour patrouiller dans les eaux resserrées de la mer du Nord et de la mer Méditerranée. Les navires du troisième lot étaient légèrement agrandis et améliorés par rapport à ceux du deuxième lot. Ils avaient une coque plus solide, transportaient plus de carburant, et leur armement était modernisé.
Ces sous-marins avaient une longueur hors tout de 66,1 mètres (217 pieds), une largeur de 7,2 m (23 pieds 9 pouces) et un tirant d'eau de 4,5 m (14 pieds 8 pouces). Leur déplacement était de 856 tonnes en surface et 1 006 tonnes en immersion [1]. Les sous-marins de la classe S avaient un équipage de 48 officiers et matelots. Ils pouvaient plonger jusqu'à la profondeur de 91,4 m (300 pieds) [2].
Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel de 950 ch (708 kW), chacun entraînant un arbre et une hélice distincte. En immersion, les hélices étaient entraînées par un moteur électrique de 650 ch (485 kW). Ils pouvaient atteindre 15 nœuds (28 km/h) en surface et 10 nœuds (19 km/h) en plongée [3]. En surface, les sous-marins du troisième lot avaient une autonomie en surface de 6 000 milles marins (11 000 km) à 10 nœuds (19 km/h), et en plongée de 120 milles (220 km) à 3 nœuds (5,6 km/h)[2].
Ces navires étaient armés de sept tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) dont six à la proue et un tube externe à la poupe. Ils transportaient six torpilles de recharge pour les tubes d’étrave, pour un total de treize torpilles. Douze mines pouvaient être transportées à la place des torpilles intérieurement arrimées. Les navires étaient aussi armés d'un canon de pont de 3 pouces (76 mm)[4].
Les navires du troisième lot de la classe S étaient équipés d’un système ASDIC de type 129AR ou 138 et d’un radar d’alerte avancée de type 291 ou 291W [5].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le HMS Spark a été construit par le chantier naval Scotts Shipbuilding and Engineering Company de Greenock en Écosse. Sa quille a été posée le et il a été lancé le . Il est le premier (et jusqu’à présent, le seul) navire de la Royal Navy à porter le nom de Spark (en français : étincelle). Et de fait son insigne représentait une étoile à six branches ondulées, encadrée de deux ailes blanches.
Le HMS Spark arrive à Trincomalee le 21 octobre 1944, et il passe de décembre 1944 à juillet 1945 avec la flotte d’Extrême-Orient. Il a coulé deux voiliers japonais, trois caboteurs japonais, une barge et un remorqueur. Il a forcé un autre caboteur à s’échouer sur l’île de Panjang. Le HMS Spark a été attaqué par un escorteur ennemi qui a largué sur lui seize grenades anti-sous-marines, mais il a réussi à s’échapper sans aucun dégât.
Le HMS Spark a servi de remorqueur pour le sous-marin de poche XE-1, qui devait attaquer le croiseur lourd japonais Myōkō dans le port de Singapour dans le cadre de l’opération Struggle[6].
Le HMS Spark a survécu à la Seconde Guerre mondiale. Il est rentré au Royaume-Uni en octobre 1945[6]. Il a été vendu le 28 octobre 1949 et démantelé à Faslane en octobre 1950.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS Spark » (voir la liste des auteurs).
- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
- Akermann, p. 341
- McCartney, p. 7
- Bagnasco, p. 110
- Chesneau, pp. 51–52
- Akermann, pp. 341, 345
- HMS Spark, Uboat.net
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7)
- (en) Erminio Bagnasco, Submarines of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-962-6)
- (en) Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946, Greenwich, UK, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-146-7)
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy: The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), Chatham Publishing, London, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Innes McCartney, British Submarines 1939–1945, vol. 129, Oxford, England, Osprey, coll. « New Vanguard », (ISBN 978-1-84603-007-9)