Parti communiste ouvrier d'Allemagne
Parti communiste ouvrier d'Allemagne (de) Kommunistische Arbeiter-Partei Deutschlands | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondation | |
Scission de | Parti communiste d'Allemagne |
Disparition | |
Fusionné dans | Union communiste ouvrière d'Allemagne |
Positionnement | Extrême gauche |
Idéologie | Marxisme Communisme de conseils Gauche communiste |
Affiliation internationale | Internationale communiste ouvrière |
Adhérents | 43 000 (1921) |
Couleurs | Rouge |
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Le Parti communiste ouvrier d'Allemagne (en allemand : Kommunistische Arbeiterpartei Deutschlands, KAPD) est issu de la scission conseilliste du Parti communiste d'Allemagne (KPD), en 1920.
Historique
[modifier | modifier le code]Le Parti communiste ouvrier d'Allemagne est fondé le à Heidelberg. Il rassemble à ses débuts environ 50 000 militants. Herman Gorter est son principal animateur. À l'origine le parti reste « membre sympathisant » de l'Internationale communiste, malgré ses divergences politiques.
Le KAPD refusait toute participation aux élections. Opposé aux bolcheviks, le KAPD participe en au soulèvement de la Ruhr ; en 1921, il se joint à l'« Action de Mars », la tentative de coup de force du KPD, mais décide quelques mois plus tard de rompre avec l'Internationale communiste.
Une partie des militants souhaite créer une organisation « unifiée », à la fois politique et syndicale : une partie importante des militants quitte alors l'organisation pour fonder l’Union générale des travailleurs d'Allemagne - Organisation unitaire (AAUD-E). En 1922, une nouvelle scission intervient entre la « fraction d’Essen » et la « fraction de Berlin ». Ces scissions plombent le jeune parti qui ne rassemble plus que 5 000 militants. Beaucoup de militants retournèrent au KPD au cours des années 1920.
La « Fraction d'Essen » du KAPD était liée à l'Internationale communiste ouvrière. Le parti publie un journal, Kommunistische Arbeiter-Zeitung.
En 1933, une partie du KAPD finit par rejoindre l'Union communiste ouvrière d'Allemagne (KAUD). Des groupes de résistance anti-nazis se créeront dans la tradition du KAPD : les Roten Kämpfer, et la Kommunistische Räte-Union.
Militants connus du KAPD
[modifier | modifier le code]- Paul Mattick (1904–1981)
- Bernhard Reichenbach (1888-1975)
- Otto Rühle (1874–1943)
- Karl Schröder (1884–1950), Fraction d'Essen
- Ian Appel
- Herman Gorter, Fraction d'Essen
- Franz Pfemfert
- Max Hoelz
- August Merges (1870-1945)
- Alexander Schwab
- Arthur Goldstein (1887-1943)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Marxisme
- Ligue spartakiste
- Communisme de conseils
- Gauche communiste
- Internationale communiste ouvrière
- Parti communiste ouvrier des Pays-Bas
- Soulèvement de la Ruhr (1920)
- Résistance allemande au nazisme
- Rote Kämpfer
Indications bibliographiques
[modifier | modifier le code]- Denis Authier et Barrot Jean, La gauche communiste en Allemagne. 1918 - 1921, Paris, Payot, , 388 p.
- Denis Authier, La gauche allemande. Pour l'histoire du mouvement communiste en Allemagne de 1918 à 1921, La Vieille Taupe, , 169 p.
- Philippe Bourrinet, Internationalisme ou national-bolchevisme ? : Le deuxième congrès du KAPD, 1er-4 août 1920 : le congrès des décisions, élimination du national-bolchevisme, parti, unions et IIIe Internationale, Bois-Colombes, P. Bourrinet, , 203 p. (ISBN 979-10-94518-09-0)