Enchenberg
Enchenberg | |
Église-Saint-Pierre. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Bitche |
Maire Mandat |
Veronique Wittmann 2020-2026 |
Code postal | 57415 |
Code commune | 57192 |
Démographie | |
Gentilé | Enchenbergeois |
Population municipale |
1 214 hab. (2021 ) |
Densité | 125 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 00″ nord, 7° 20′ 00″ est |
Altitude | Min. 252 m Max. 408 m |
Superficie | 9,73 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sarreguemines (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bitche |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.enchenberg.fr |
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Enchenberg (prononcer [ɑ̃ʃɑ̃bɛʁ] ou [ɛnʃənbɛʁɡ]) est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.
Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Enchenberg est situé à 56,7 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2021, la population légale est de 1 214 habitants, appelés les Enchenbergeois.
Enchenberg est attesté dans les textes d'archives dès le XIIIe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIIe siècle), des comtes de Deux-Ponts-Bitche () et à nouveau des ducs de Lorraine ().
Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants participent au redressement de la communauté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et communes avoisinantes
[modifier | modifier le code]Située à l’est du département de la Moselle, la commune d'Enchenberg appartient au pays de Bitche; Elle s'étend sur le plateau, en pays découvert.
À vol d'oiseau, Enchenberg se situe à 56,7 km au nord-ouest de Strasbourg, chef-lieu de région, à 84,8 km à l'est de Metz, chef-lieu de département, à 22,5 km au sud-est de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement et à 8 km au sud-ouest de Bitche, chef-lieu du canton et de la communauté de communes du Pays de Bitche[1].
Présentation du ban communal
[modifier | modifier le code]Le ban communal s'étend sur 973 hectares.
Le secteur, à vocation rurale, s'est développé de façon constante depuis un siècle. Il associe diverses activités, certaines agricoles et forestières, d'autres mêlant artisanat et industrie et profitant d'un savoir faire séculaire, le travail du verre et du cristal[2].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Buttenbach et le ruisseau le Steschbach[Carte 1].
Le Buttenbach, d'une longueur totale de 17,5 km, prend sa source dans la commune de Rohrbach-lès-Bitche et se jette dans l'Eichel à Lorentzen, après avoir traversé six communes[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Buttenbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouterhouse », sur la commune de Mouterhouse à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Voies de communications et transport
[modifier | modifier le code]Réseau routier
[modifier | modifier le code]Au sud du pays de Bitche, Enchenberg est au cœur du triangle Rohrbach-lès-Bitche (6,5 km au nord-ouest) - Bitche (8 km au nord-est) - Sarre-Union (20 km au sud-ouest). Ces trois bourgs sont très bien desservis par des routes à grande circulation.
Enchenberg se raccorde à la RN62 (Sarreguemines-Bitche-Haguenau) à Petit-Réderching. La liaison vers Bitche s’effectue par la route départementale RD37 via Lemberg et vers Sarre-Union et l’échangeur de l’autoroute A4 (vers Metz ou Strasbourg) via Montbronn par la RD83. La commune en elle-même est traversée du nord au sud par la RD36 qui va de Petit-Réderching à Lemberg et qui constitue un axe majeur de circulation ainsi que par la RD83 qui vient du sud-ouest[11].
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La gare d'Enchenberg était desservie de à par la ligne de chemin de fer Sarreguemines-Bitche. La ligne ferroviaire étant désaffectée depuis 2014, la gare est maintenant desservie par une liaison d'autocars TER Lorraine. De nos jours, la gare ferroviaire SNCF la plus proche est la gare de Wingen-sur-Moder, en service depuis 1895 sur la ligne Sarreguemines-Strasbourg[12].
Des ramassages vers le collège de Lemberg[13] et vers les lycées et collège de Bitche sont organisés lors des périodes scolaires.
Réseau aérien
[modifier | modifier le code]L’aéroport de Sarrebruck-Ensheim se situe à 42 km (liaison avec les grandes villes allemandes), celui de Strasbourg-Entzheim à 80 km (liaison avec les grandes villes françaises et européennes). L’aéroport international de Francfort est distant de 200 km du village. L’aéroport de Deux-Ponts (à 35 km) qui offrait des liaisons quotidiennes vers Berlin et Majorque n'est plus exploité depuis .
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Enchenberg est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,6 %), terres arables (28 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), prairies (12,4 %), cultures permanentes (7 %), zones urbanisées (6,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Enchenberg
[modifier | modifier le code]- Anciennes mentions[19],[20],[21] : Ennechenberg (1286) ; Einchenberch (1571) ; Echemberg (1594) ; Enchenberg (1692) ; Echberg (1690-1749) ; Enchenberg (1743) ; Enckenberg (1749) ; Encherberg (1751) ; Enchemberg (1756) ; Encheberg et Eschenberg (1771) ; Engenberg (1801) ; Enchenberg (1844).
- Mentionné en 1286 sous la forme Ennechenberg, les explications plausibles du nom, nous ramènent à une hauteur possédée par un chef germanique Annico, Aneko ou Enneco ou d’une femme Ennika ou Enneka. Pour la forme Einchenberg de 1571, on a proposé le nom de personne Einicho. Longtemps aucune explication scientifique n’avait été donnée à la population du village ; c’est à partir de là que le nom d’Enchenberg a donné naissance à de nombreuses légendes[22].
- Enschebärsch ou Engebari en francique lorrain[23].
- Sobriquet des habitants : Enschebärje Hawerspatzen, « les moineaux pilleurs d’avoine d'Enchenberg »[24]. Il y a bien longtemps, une équipe de moissonneurs d’Enchenberg battait de l’avoine dans l’aire de leur grange. Voici qu’un hardi moineau s’empara d’une graine et voulut l’emporter. Mais déjà les battants du portique avaient été fermés, et la chasse à l’effronté voleur commença à coups de fléaux. Un prédicateur (prêtre) de passage, alerté par les cris, vint ouvrir tout doucement un battant pour y voir. Le moineau partit aussitôt et hélas ! l’homme curieux reçu, par mégarde, un grand coup de fléau sur la tête, dont il mourut. Par-dessus son corps, et sans s’occuper de leur victime, les batteurs couraient et continuaient la chasse jusqu’à la limite du ban de Lemberg, où ils purent enfin abattre le malheureux oiseau, qui s’était réfugié dans une haie. Il se peut que cette petite histoire romancée ait pour origine un crime commis à Enchenberg, à la suite de la publication de la lettre épiscopale du Cardinal Charles III de Lorraine, Vaudémont, en date du 30 juillet 1594, dans laquelle il s’élève contre les doctrines luthériennes et défend sévèrement la vente d’ouvrages de la religion réformée. Il se peut donc qu’un colporteur de bibles, appelé alors porte havresac, cherchant à vendre ses livres prohibés, ou même un novateur avec son havresac, contenant des effets, se fût attardé dans le village, où les paysans irrités l’avaient malmené ou même tué.
Guisberg
[modifier | modifier le code]Lieux-dits
[modifier | modifier le code]Reflet du long passé linguistique allemand du pays de Bitche, les micro-toponymes ruraux (ou lieux-dits cadastraux) ne sont pas en français mais en allemand. On compte notamment :
- Aspen.
- Bebersbach.
- Bildstoeckel.
- Boesch.
- Breitengraben.
- Dreispitz.
- Effwiller.
- Even.
- Farberg.
- Glasthal et son Glasbach.
- Hargarten.
- Heiligenbronn, une ferme et le bois qui l'encercle, Heiligenbronner Wald.
- Hundseck.
- Kargereck.
- Klockenberg.
- Kremelerberg.
- Lenscheiterberg.
- Mansfeld.
- Merschberg.
- Nauling.
- Schinkelsdell.
- Staegbach.
- Stephanusberg.
- Umbach.
- Vereneskopf.
- Verenestal.
- Welschkopf.
- Wildkuh.
- Wolfsloch.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village conserve des témoignages de l'époque préhistorique. Deux sites gallo-romains ont été découverts à proximité du village et une statue de Mercure en grès mise au jour dans la forêt.
Le village est mentionné en 1286 sous la forme Ennechenberg : la montagne d'Enniko, d'un nom d'homme. Le village, traversé au Moyen Âge par la grande route reliant Strasbourg à Trèves, possède deux écarts : l'ancienne cense de Guisberg, formée d'une ancienne ferme appartenant déjà en (état des biens du monastère) à l'abbaye de Sturzelbronn, et reconstruite en ; et la ferme d'Heiligenbronn, propriété de Claude-Charles de La Lance de Moranville, capitaine des chasses du duc de Lorraine. Au XVIIIe siècle, une forge existe dans l'écart de Guisberg, appartenant elle-aussi à l'abbaye de Sturzelbronn. Un autre village se trouvait autrefois aussi sur le ban d'Enchenberg, Albertingen, qui n’était plus qu’une ferme en et qui a aujourd'hui disparu.
Du point de vue du spirituel, Enchenberg, succursale de Siersthal pendant l'Ancien Régime, est érigé en paroisse en 1802 et fait partie depuis cette date de l'archiprêtré de Rohrbach. L'habitat rural est encore bien conservé et de nombreuses croix jalonnent les chemins, mais c'est surtout la dévotion et le pèlerinage à sainte Vérène qui ont marqué les mentalités religieuses depuis la fin du XVIIIe siècle.
Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Enchenberg devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Situation administrative
[modifier | modifier le code]Depuis , Enchenberg est rattachée à l'arrondissement de Sarreguemines. La commune dépend de la cinquième circonscription de Moselle.
De à , Enchenberg a fait partie de l'éphémère canton de Lemberg du district de Bitche. De cette date à , Enchenberg était l'une des 15 communes du canton de Rohrbach-lès-Bitche. Depuis le redécoupage cantonal de 2014, la commune dépend désormais du canton de Bitche (46 communes pour près de 35 000 habitants). Selon le principe de parité, deux conseillers départementaux - une femme, un homme - sont nécessairement issus des suffrages. À la suite des élections départementales des 22 et , les représentants auprès du conseil départemental de la Moselle sont Anne Mazuy-Harter (DVD) et David Suck (UDI), ancien vice-président du conseil général[25].
Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Dans le ressort de la Cour d'appel de Metz, Enchenberg relève du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance, du tribunal pour enfants et du bureau foncier de Sarreguemines, de la Cour d'Assises de Moselle, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[26].
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la communauté de brigades (COB) de Bitche[27].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Enchenberg fait partie de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein trente-sept communes situées autour de Bitche. Depuis , cette institution est présidée par Francis Vogt, conseiller municipal de Bitche. Les deux délégués d'Enchenberg pour cette structure intercommunale sont les conseillers municipaux Bernard Fath et Véronique Wittmann[28].
Parmi ses nombreuses compétences, la CCPB gère le gymnase et le plateau sportif du collège de Lemberg, le gymnase et le plateau sportif du collège Kieffer de Bitche, La piscine et la médiathèque Rocca de Bitche, le site du Simserhof au Légeret, le site verrier de Meisenthal, le musée du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures ménagères, l’entretien des cours d’eau et le développement touristique. Le siège administratif et les bureaux de la CCPB se situent à Bitche, au 4 rue du Général Stuhl[29].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Élections présidentielles
[modifier | modifier le code]Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac, RPR, élu, avait obtenu à Enchenberg 74,51 % des suffrages et Jean-Marie Le Pen, FN, 25,49 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,86 %.
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait recueilli 59,04 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 40,96 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,56 %.
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait recueilli 40,84 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 59,16 % des suffrages ; le taux de participation était de 78,62 %.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2022
[modifier | modifier le code]En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :
- total des produits de fonctionnement : 789 000 €, soit 620 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 659 000 €, soit 518 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 589 000 €, soit 463 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 306 000 €, soit 240 € par habitant ;
- endettement : 1 206 000 €, soit 950 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 11,90 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,97 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 87,87 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 850 €[31].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Enchenberg est jumelée avec les villes suivantes :
Rattachements géographiques
[modifier | modifier le code]- 925–1736 : Saint-Empire romain germanique
- 925–959 : Lotharingie
- 959-1286 : duché de Haute-Lotharingie puis de Lorraine et seigneurie de Bitche
- 1286–1570 : Comté de Deux-Ponts-Bitche
- 1570–1736 : duché de Lorraine, bailliage d'Allemagne et comté de Bitche
- 1736-1766 : duché de Lorraine
- 1736-1751 : Bailliage d'Allemagne et comté de Bitche
- 1751-1766 : Bailliage de Bitche
- 1766–1791 : Royaume de France
- 1791-1871 : France
- 1791-1802 : département de la Moselle et canton de Lemberg
- 1802-1871 : département de la Moselle et canton de Rohrbach-lès-Bitche
- 1871–1918 : Empire allemand
- 1918–1940 : France
- 1940–1945 : Allemagne nazie
- depuis 1945 : France
- 1945-2015 : région Lorraine, département de la Moselle et canton de Rohrbach-lès-Bitche
- depuis 2016 : région Grand Est, département de la Moselle et canton de Bitche
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2021, la commune comptait 1 214 habitants[Note 3], en évolution de −3,96 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Autrefois
[modifier | modifier le code]Il y eut un régent d’école à Enchenberg dès . Quant à l’enseignement des filles, la première sœur enseignante, de la congrégation de Saint-Jean-de-Bassel, est citée par le curé Muller, en comme étant au village depuis quarante ans, donc dès environ.
Au XIXe siècle, l’école de garçons se situait à l’emplacement de l’actuel parking, à côté du presbytère. Elle comportait une salle de classe au rez-de-chaussée du côté de la rue. Cette salle de classe servait aussi de salle communale et de mairie, car l’instituteur était aussi régulièrement secrétaire de mairie. Au-dessus, se trouvait la classe des moyens. Le logement de l’instituteur se trouvait de l’autre côté du couloir central, de même qu’une grange et une écurie. Le bâtiment de l’école de filles occupait une partie de l’emplacement actuel de la mairie. Il comportait une salle de classe au rez-de-chaussée pour les grandes filles. Le logement des sœurs se trouvait à l’étage.
Ces bâtiments seront remplacés à la fin du XIXe siècle par une grande et magnifique école. La famille Fath possédait une ferme et un grand terrain à l’emplacement de l’actuelle école. Un échange eut lieu en : la famille Fath cédait sa maison et son terrain, et recevait, en contrepartie, l’ancienne école de garçons en plus d’une somme d’argent. La nouvelle maison d’école comportait un corps central avec, au rez-de-chaussée, la mairie à l’avant et un logement des sœurs à l’arrière. Le logement de l’instituteur en occupait tout l’étage. Ce corps central était flanqué de deux parties latérales : à droite, une salle de classe et un autre logement des sœurs à l’étage. L’aile gauche comportait deux salles de classe, une au rez-de-chaussée et l’autre à l’étage. À l’arrière de cette aile gauche : un petit passage de quelques mètres, puis un petit bâtiment avec des aisances sans eau courante, pour filles et garçons, et une étable pour la vache de l’instituteur.
Au début du XXe siècle, un nouveau bâtiment avec une seule salle de classe, fut érigé dans la cour, parallèlement au bâtiment principal : le cours préparatoire. Il fut atteint d’un obus lors des combats de la Libération, en décembre , et remplacé par une baraque du plan Marshall qui sera définitivement rasée après la construction de la nouvelle école primaire. À sa place s’élèvera une jolie maisonnette. Elle servira au logement des sœurs, jusqu’à suppression du poste des sœurs enseignantes à Enchenberg, en . Début du XXe siècle également, on élèvera au bout de la cour arrière, vers le sentier de la Schmitt, une salle de classe en préfabriqué, en éternit, la Pappendeckelschule, école de carton, isolée avec de la laine de verre s’échappant par les fentes et les trous. Elle aussi est partie et se trouve aujourd'hui au Guisberg.
Une nouvelle école maternelle sera érigée dès le début des années -, derrière la baraque du plan Marshall, dans le jardin des sœurs. Les grandes baies vitrées ont été remplacées récemment par des fenêtres plus petites et un appentis servant d’entrée a été accolé. Elle sert actuellement d’école de tir. Vers -, une nouvelle école primaire sera construite à l’emplacement des anciennes aisances, avec un préau et deux salles de classe. Cette école sert actuellement d’école maternelle. L’ancien préau a été fermé et sert de salle de jeux[35].
Aujourd'hui
[modifier | modifier le code]La commune d'Enchenberg est rattachée à l'académie de Nancy-Metz. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires, et cela depuis le redécoupage des régions françaises de 2015. Avant, elle faisait partie de la zone A[36],[37].
Le village dispose de deux écoles, l'école maternelle « Le Bouton d'Or »[36] et une école primaire[37]. Les élèves d'Enchenberg vont ensuite au collège La Paraison de Lemberg. Pour poursuivre leurs études en lycée, ils se rendent principalement à Bitche ou à Sarreguemines.
Santé
[modifier | modifier le code]Les soins sur place sont assurés en par plusieurs praticiens dont un médecin généraliste[38], assisté d'auxiliaires médicaux.
Quant aux hôpitaux, ils sont situés à Bitche - Centre hospitalier Saint Joseph (86 places), Sarreguemines - Centre hospitalier Robert-Pax (246 places), Saverne - Centre hospitalier Sainte Catherine (391 places), Haguenau - Centre hospitalier (432 places) et Strasbourg - Hôpital civil (1 088 places) et Hôpital de Hautepierre (1 018 places)[39].
Le village dispose d'un foyer d'accueil médicalisé « Fleur de Vie », situé au 1, Impasse des Écoles[40]. Enfin, Enchenberg dispose aussi d'un centre d'incendie et secours (secteur de Rohrbach-lès-Bitche), fusionné depuis avec celui de la commune voisine de Montbronn. À l'occasion de la fusion, une nouvelle caserne a été érigée à la sortie de Montbronn en [41]. En , ce sont près de 480 interventions qui ont été réalisées par les 35 sapeurs-pompiers de ce centre au profit des populations du pays du Verre et du Cristal[42].
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Communauté de paroisses Les Prairies de la Zorn[43], Diocèse de Metz.
Médias
[modifier | modifier le code]Le Républicain lorrain est un quotidien régional d’information dont le siège social se situe à Metz. Dans son édition de Sarreguemines-Bitche, il consacre régulièrement des articles à l’actualité communale[44].
Dans le domaine des médias audiovisuels, trois chaînes de télévision sont accessibles aux habitants d'Enchenberg et relaient les informations locales : France 3 Lorraine, Mosaïk et TV Cristal. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer Radio Studio 1 et Radio Mélodie[45], basées respectivement à Bitche et à Sarreguemines, ainsi que Radio Salü, radio de langue allemande basée à Sarrebruck.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
- Élevage d'autres bovins et de buffles.
- Culture de fruits à pépins et à noyau.
- Culture et élevage associés.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Auberge Sainte-Vérène.
- Gîtes ruraux.
- Chambres d'hôtes.
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerce de proximité boulangerie et pâtisserie, épicerie[46].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]-
La ferme du Heiligenbronn
-
Grotte de Lourdes à la Chapelle Ste Vérène
-
Orgue de l'église Saint-Pierre
-
Lavoir.
-
Monument aux morts.
-
Étang du Loeschersbach.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La chapelle Sainte-Vérène, datant du XVIIe siècle, est un lieu de pèlerinage où la statue de sainte Vérène, protectrice des animaux, est représentée avec un peigne à la main. Un joli sentier de promenade fait le tour de l'édifice. La chapelle et l'ermitage sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [47],[48].
- Le chemin de croix du XVIIIe siècle, menant de la chapelle à l'église paroissiale[49].
- La 1re église paroissiale dédiée à saint Pierre, située à proximité immédiate du presbytère actuel, au sud, l'église, a été détruite au moment de la construction de la nouvelle église, à partir de , une vingtaine de mètres au nord-ouest[50].
- La 2e église paroissiale dédiée à saint Pierre, construite à partir de de style néogothique[51].
- Les croix rurales.
- Monument aux morts[52] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918.
- Grotte de Lourdes[53],[54].
Patrimoine rural et naturel
[modifier | modifier le code]- Ferme de Heiligenbronn, ancienne propriété de Claude-Charles de la Lance de Moranville[55], capitaine des chasses du duc de Lorraine.
- Ancien lavoir près de la chapelle Sainte Vérène.
- L'étang du Loeschersbach, au nord-est du ban communal.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Dialecte
[modifier | modifier le code]Sur le plan culturel, la seconde moitié du XXe siècle se caractérise par la diffusion de la langue française dans le village et plus largement dans l'ensemble de la population alsacienne et mosellane. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte francique sont en net recul même si le canton de Rohrbach comptait encore 80 à 90 % de locuteurs du francique lorrain en [56].
Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités (Ench', 'Bronn, Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Patrick Neu, artiste contemporain né en .
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De sinople à deux clefs d'or passées en sautoir, accompagnées de quatre clarines d'argent[57]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Joël Beck, Rohrbach-lès-Bitche et son canton, Sarreguemines, Éditions Pierron, , 362 p.
- Joël Beck, Moulins : huileries, tailleries, scieries du pays de Bitche, Sarreguemines, Éditions Pierron, , 503 p. (lire en ligne)
- Joël Beck, Le canton de Rohrbach-lès-Bitche, Éditions Sutton, , 127 p.
- Joël Beck, Le Pays de Bitche 1900-1939, Éditions Sutton, , 128 p.
- Jean Didier Cochet, Plan local d'urbanisme d'Enchenberg : Rapport de présentation, Laxou, , 82 p. (lire en ligne)
- Paul-Édouard Glath, Du pays de Bitche en Charente-Maritime : Souvenirs de 1939-40, , 94 p.
- Marie-France Jacops, Jacques Guillaume et Didier Hemmert, Le Pays de Bitche (Moselle), Metz, Éditions Serpenoise, , p. 81-82
- Francis Kochert, Laurette Michaux et Gérard Michaux, Moselle : Metz et le pays messin, pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, trois frontières et bassin houiller, , 345 p.
- Joseph Schaefer, Le Pays de Bitche, passionnément, , 174 p.
- André Schutz, Bitche et son pays,
- « Enchenberg sur le site du Bitscherland ».
- Enchenberg sur l'Observatoire du patrimoine religieux
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Moselle
- Liste des communes du Parc naturel régional des Vosges du Nord
- Département de la Moselle
- Liste des communes de la Moselle
- Pays de Bitche
- Guisberg et Heiligenbronn
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (fr) « Site officiel de la commune ».
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Enchenberg » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Orthodromie », sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Plan local d'urbanisme d'Enchenberg, p. 16.
- Sandre, « le ruisseau le Buttenbach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Enchenberg et Mouterhouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mouterhouse », sur la commune de Mouterhouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mouterhouse », sur la commune de Mouterhouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Plan local d'urbanisme d'Enchenberg, p. 14.
- « TER Lorraine », sur le site de la SNCF (consulté le ).
- « Les transports scolaires », sur le site du conseil départemental de la Moselle (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Europeana, bibliothèque numérique européenne.
- « Enchenberg - Histoire et patrimoine », sur enchenberg.fr (consulté le ).
- Geoplatt
- « Platt: d'Spotnäme - Enchenberg », sur tvcristal.net (consulté le ).
- « Les Conseillers Départementaux », sur le site du conseil départemental de la Moselle (consulté le ).
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune » (consulté le ).
- « Brigade la plus proche / Enchenberg », sur le site de la Gendarmerie nationale (consulté le ).
- « Les élus de la communauté de communes du Pays de Bitche », sur le site de la Communauté de communes du Pays de Bitche (consulté le ).
- « La communauté de communes » (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Histoire des écoles - Enchenberg » (consulté le ).
- « École maternelle publique Le Bouton d'Or », sur le site de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « École élémentaire publique d'Enchenberg », sur le site de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Dr Alain Steier - médecin généraliste à Enchenberg », sur doctolib.fr (consulté le ).
- « Trouver un établissement », sur L'hôpital, un site de la Fédération hospitalière de France (consulté le ).
- « Contacts », sur le site officiel de la commune (consulté le ).
- « Le nouveau CI Montbronn-Enchenberg », sur Les Sapeurs-Pompier de la Moselle en images, (consulté le ).
- La tribune d'Enchenberg no 3, « Sapeurs-pompiers Montbronn-Enchenberg », (consulté le ), p. 21.
- Communauté de paroisses Les Prairies de la Zorn
- Le Républicain lorrain, « Enchenberg » (consulté le ).
- Radio Mélodie, « Enchenberg » (consulté le ).
- Commerçants
- « Chapelle et ermitage Sainte-Vérène », notice no PA57000003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Sainte-Vérène », notice no IA00056332, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chemin de croix », notice no IM57002292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 1ère église paroissiale », notice no IA00056329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00056330, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts
- Liste de répliques de la grotte de Lourdes
- Les grottes de Lourdes en Moselle-Est. Waldhouse : La grotte à l'entrée du cimetière; La grotte à gauche de la chapelle Sainte-Vérène
- La famille de la Lance
- S. Legrand - d'après les chiffres de l'INSEE.
- Héraldique