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Guerre civile portugaise

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Guerre civile portugaise
Description de cette image, également commentée ci-après
Caricature d'Honoré Daumier de 1833 illustrant l'influence supposée de Louis-Philippe Ier sur la guerre civile portugaise.
Informations générales
Date
Issue Victoire des libéraux
Belligérants
Miguelistes

Soutenus par:

Libéraux

Soutenus par:

Commandants
Michel Ier
• Luís Vaz Pereira Pinto Guedes
• Manuel Gregório de Sousa Pereira de Sampaio
• Álvaro Xavier da Fonseca Coutinho e Póvoas
• Martinho Correia de Morais e Castro
Manuel da Silveira Pinto da Fonseca Teixeira
Louis de Bourmont
Pierre Ier
António Severim de Noronha
João Oliveira e Daun
Bernardo de Sá Nogueira de Figueiredo
Charles Napier
Forces en présence
Inconnues 70 000 hommes
Pertes
Inconnues Inconnues

Batailles

La guerre civile portugaise ou guerre libérale survient en 1828 dans le cadre de la crise de succession au trône du Portugal et se termine le par la signature de la convention d’Evoramonte.

Les racines du conflit

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Entre 1807 et 1810, le Portugal subit trois tentatives d'invasion de la part des troupes napoléoniennes. Malgré l'échec de ces tentatives, les idées libérales venues de France se sont implantées dans certains milieux. Alors que le roi est encore en exil, éclate une révolution libérale. Contraint de revenir, en 1821, Jean VI adopte la Constitution de 1822 particulièrement progressiste.

Très vite, les opposants se regroupent autour de la reine et de leur fils Michel. Plusieurs révoltes anti-libérales tentent de rétablir la monarchie absolue sans succès (la Vilafrancada et l'Abrilada).

Le , Jean VI meurt sans laisser d’indication concernant sa succession. Le conseil de Régence choisit son fils aîné Pierre Ier du Brésil. Mais comme celui-ci ne peut pas régner à la fois sur le Brésil et le Portugal, il était prévu qu’il abdiquerait en faveur de sa fille Marie, âgée de sept ans, laquelle épouserait, le moment venu, son oncle Michel. Pierre octroie au pays une charte constitutionnelle moins libérale que la Constitution de 1822, conférant plus de pouvoirs au monarque (les pouvoirs exécutif et modérateur). Michel jure fidélité à cette charte, qui lui permettait d’exercer la régence auprès de sa fiancée dès 1827.

Dès le retour de Michel, celui-ci se fait acclamer roi par la population et les absolutistes soutenus par le clergé. Il prête serment à la charte mais finit par se proclamer roi () et rétablir l'absolutisme. Cet acte marque le début de la guerre civile [3].

Les libéraux, dont beaucoup sont en exil, organisent la résistance autour notamment du duc de Palmela et de la jeune reine Marie. Les opposants débarquent avec plusieurs navires à Terceira, aux Açores, territoire portugais qui a refusé de reconnaître Michel. Un gouvernement y est même constitué autour de Pierre Ier, venu rétablir les droits de sa fille.

Michel tente de reprendre l'île, en vain ; les libéraux sortent victorieux de la bataille de Vila da Praia en 1829 malgré une escadre de 9 000 hommes.

Le , Pierre Ier du Brésil, père de Maria da Glória et défenseur de la cause libérale, débarque avec 7 500 hommes (40 navires) sur la plage de Mindelo. Le , il entre à Porto qui s'est rendu sans résistance.

Le siège de Porto va durer jusqu'en . Les libéraux menés par le duc de Saldanha tiennent bon. La bataille se poursuivit en mer avec l'aide des Anglais. Un débarquement commandé par le duc de Terceira est organisé dans le sud du pays pour prendre les troupes miguelistes à revers. Ils leur infligent une défaite lors de la bataille du cap Saint-Vincent en 1833, et finissent par prendre Lisbonne le . À la fin de cette année Maria da Glória est proclamée reine et dom Pedro obtient la Régence. La Charte est rétablie. Les absolutistes sont persécutés.

Michel tentera en vain de reprendre Lisbonne.

Après les batailles décisives d'Almoster () et d'Asseiceira (), les troupes miguelistes furent définitivement vaincues par celles de Saldanha. Michel, encore soutenu par des fidèles décide de ne plus sacrifier de vies humaines. Les accords d'Evora-Monte signés le proclament une amnistie générale. Michel Ier renonce définitivement à tous ses droits sur la couronne du Portugal et prend le chemin de l'exil. La situation ne se pacifia pas avant 1838, la division étant profonde dans le pays et le peuple resta attaché à Michel.

Pierre meurt en 1834 laissant le pouvoir à sa fille, Marie, déclarée majeure, sous la pression de la Quadruple-Alliance.

Les libéraux, d’accord sur l’éviction de Michel Ier, sont divisés entre d'un côté les (chartistes), qui préconisent la soumission à la charte de 1826 (propriétaires terriens, bourgeoisie urbaine), et de l’autre côté, des idéologues attachés à l’expression de la souveraineté nationale, partisans du retour à la constitution de 1822 (artisans, petits commerçants, classes moyennes).

Septembristes et chartistes

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En 1836, une nouvelle révolution libérale soutenue par l'armée éclate, appelée Révolution septembriste. Celle-ci dure 6 ans jusqu'en 1842 où les élections de Porto (d'où étaient parties les révolutions libérales de 1820 et de 1836) voient la victoire des chartistes.

Liste des batailles

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Notes et références

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  1. Civil war - With fire and Sword, Portuguese Court of Audits, (lire en ligne)
  2. « Corps belge 1832-35 dans les guerres libérales du Portugal », (consulté le )
  3. (pt) Guerra Civil em Portugal (1832-1834) - Infopédia (lire en ligne)

Liens externes

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