Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

14 Arietis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
14 Arietis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 09m 25,336s[1]
Déclinaison +25° 56′ 23,61″[1]
Constellation Bélier
Magnitude apparente 4,98[2]

Localisation dans la constellation : Bélier

(Voir situation dans la constellation : Bélier)
Caractéristiques
Type spectral F2 III[3]
Indice U-B +0,15[2]
Indice B-V +0,33[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,21 km/s[4]
Mouvement propre μα = +70,46 mas/a[1]
μδ = −34,99 mas/a[1]
Parallaxe 11,30 ± 1,07 mas[1]
Distance 290 ± 30 al
(88 ± 8 pc)
Magnitude absolue +0,26[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,25 M[6]
Rayon R[4]
Gravité de surface (log g) 3,2[4]
Luminosité 32 L[4]
Température 6 761 K[4]
Rotation 139,6 km/s[4]
Âge 0,74 × 109 a[6]

Désignations

14 Ari, HR 623, HD 13174, HIP 10053, BD+25°355, SAO 75171, WDS J02094 +2556A[7]

14 Arietis (en abrégé 14 Ari) est une étoile binaire probable de la constellation zodiacale du Bélier. Elle est visible à l'œil nu et sa magnitude apparente est de 4,98[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 11,30 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'approximativement ∼ 290 a.l. (∼ 88,9 pc) de la Terre.

14 Arietis est probablement une binaire astrométrique[8]. Sa composante visible est classée comme une étoile géante jaune-blanc de type spectral F2 III[3], dont l'âge est estimé à 740 millions d'années[6]. Sa masse est 2,25 fois supérieure à celle du Soleil[6] et son rayon est quatre fois plus grand que le rayon solaire[4]. L'étoile est 32 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 6 761 K[4]. Elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 140 km/s[4]. Cela donne à l'étoile une forme aplatie avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 24 % plus grand que son rayon polaire[9].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) I. J. Danziger et R. J. Dickens, « Spectrophotometry of New Short-Period Variable Stars », The Astrophysical Journal, vol. 149,‎ , p. 55 (DOI 10.1086/149231, Bibcode 1967ApJ...149...55D)
  3. a et b (en) W. Buscombe, « Standard stars for spectral classification », Mount Stromlo Observatory Mimeogram, vol. 3,‎ , p. 1 (Bibcode 1959MtSOM...3....1B)
  4. a b c d e f g h et i (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  5. (en) J. Holmberg, B. Nordström et J. Andersen, « The Geneva-Copenhagen survey of the solar neighbourhood. III. Improved distances, ages, and kinematics », Astronomy & Astrophysics, vol. 501, no 3,‎ , p. 941–947 (DOI 10.1051/0004-6361/200811191, Bibcode 2009A&A...501..941H, arXiv 0811.3982)
  6. a b c et d (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  7. (en) * 14 Ari -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  9. (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy and Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)

Liens externes

[modifier | modifier le code]