Élections parlementaires roumaines de 2012
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Élections parlementaires roumaines de 2012 | ||||||||||||||
412 sièges de la Chambre des députés (Majorité absolue : 207 sièges) 176 sièges du Sénat (Majorité absolue : 89 sièges) | ||||||||||||||
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Type d’élection | Élections législatives | |||||||||||||
Participation | 41,76 % 2,6 | |||||||||||||
Union sociale-libérale – Victor Ponta et Crin Antonescu | ||||||||||||||
58,6 % | ||||||||||||||
Sénateurs élus | 122 | |||||||||||||
Députés élus | 273 | |||||||||||||
Alliance de la Roumanie droite – Vasile Blaga et Mihai Răzvan Ungureanu | ||||||||||||||
16,5 % | ||||||||||||||
Sénateurs élus | 24 | |||||||||||||
Députés élus | 56 | |||||||||||||
Parti populaire - Dan Diaconescu – Dan Diaconescu (en) | ||||||||||||||
14,0 % | ||||||||||||||
Sénateurs élus | 21 | |||||||||||||
Députés élus | 47 | |||||||||||||
Union démocrate magyare de Roumanie – Hunor Kelemen | ||||||||||||||
5,2 % | ||||||||||||||
Sénateurs élus | 9 | |||||||||||||
Députés élus | 19 | |||||||||||||
La sixième législature de la Chambre des députés. | ||||||||||||||
La sixième législature du Sénat | ||||||||||||||
Premier ministre | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Victor Ponta Union sociale-libérale |
Victor Ponta Union sociale-libérale | |||||||||||||
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Les élections parlementaires roumaines de 2012 (Alegeri legislative în România, 2012, en roumain) se sont tenues le dimanche , afin d'élire la septième législature du Parlement roumain.
Le scrutin a été largement remporté par l'Union sociale-libérale (USL).
Contexte
[modifier | modifier le code]Aux élections parlementaires du , le Parti social-démocrate (PSD) et le Parti démocrate-libéral (PDL), tous deux dans l'opposition au Parti national libéral (PNL), étaient arrivés à égalité. Ils avaient alors formé une grande coalition, forte de 229 députés sur 334 et 100 sénateurs sur 137, sous la direction d'Emil Boc, président du PDL.
À la suite du départ du PSD, le , du fait de la révocation du Vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, le Parlement vote, le 13 octobre, une motion de censure, proposée par les sociaux-démocrates, le PNL et l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Alors en pleine campagne pour sa réélection, le président Traian Băsescu refuse de nommer Premier ministre le candidat des partis d'opposition. Finalement réélu, de justesse, face à Mircea Geoană, candidat du PSD, il confirme Boc dans ses fonctions et ce dernier parvient à former un nouveau gouvernement, avec l'appui de l'UDMR et l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), issue d'une scission du PSD.
Boc remet sa démission le , après plusieurs manifestations contre la corruption et la rigueur. Le chef de l'État choisit le directeur des renseignements, ancien ministre des Affaires étrangères et ex-membre du PNL, désormais indépendant, Mihai Răzvan Ungureanu, comme Premier ministre. Investi trois jours plus tard, il est renversé par une motion de censure de l'Union sociale-libérale (USL), coalition du PSD et du PNL, le 27 avril.
Le 7 mai, le président du Parti social-démocrate, Victor Ponta, devient chef du gouvernement et forme son cabinet. Par un vote du Parlement le 6 juillet, le président Băsescu est suspendu et un référendum destitutif est convoqué vingt-trois jours plus tard. Bien que 87,5 % des votants se prononcent pour la destitution, le scrutin ne peut être validé car la participation n'atteint pas 50 % des inscrits.
Campagne
[modifier | modifier le code]Principales forces
[modifier | modifier le code]Parti/coalition | Positionnement et idéologie | Chef de file | |
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Union sociale-libérale Uniunea Social-Liberală |
Centre gauche Social-libéralisme |
Victor Ponta et Crin Antonescu | |
Alliance de la Roumanie droite Alianța România Dreaptă |
Centre droit Démocratie chrétienne, libéralisme |
Vasile Blaga et Mihai Răzvan Ungureanu | |
Parti populaire - Dan Diaconescu Partidul Poporului – Dan Diaconescu |
Nationalisme, populisme | Dan Diaconescu | |
Union démocrate magyare de Roumanie Uniunea Democrată Maghiară din România |
Libéralisme, conservatisme, droit des minorités | Hunor Kelemen |
Sondages
[modifier | modifier le code]Résultats
[modifier | modifier le code]À la Chambre des députés
[modifier | modifier le code]Parti | Suffrages | Députés | |||||
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Voix | % | +/- | Sièges | +/- | % | ||
Union sociale-libérale (USL) Parti social-démocrate Union nationale pour le progrès de la Roumanie Parti national libéral Parti conservateur |
4 327 475 | 58,61 % | 6,95 | 273 150 10 100 13 |
94 | 66,26 % | |
Alliance de la Roumanie droite (ARD) Parti démocrate-libéral Force citoyenne Parti national paysan chrétien-démocrate |
1 219 973 | 16,52 % | 15,84 | 56 52 3 1 |
59 | 13,59 % | |
Parti populaire - Dan Diaconescu (PP-DD) | 1 032 208 | 13,98 % | 13,98 | 47 | 47 | 11,40 % | |
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) | 380 513 | 5,15 % | 1,02 | 18 | 4 | 4,36 % | |
Minorités ethniques | 18 | 4,36 % | |||||
TOTAL (participation : 41,72 %) | N/A | 412 | 78 | 100,00 % |
Au Sénat
[modifier | modifier le code]Parti | Suffrages | Sénateurs | |||||
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Voix | % | +/- | Sièges | +/- | % | ||
Union sociale-libérale (USL) Parti social-démocrate Union nationale pour le progrès de la Roumanie Parti national libéral Parti conservateur |
4 439 884 | 60,07 % | 7,17 | 122 59 5 50 8 |
45 | 69,31 % | |
Alliance de la Roumanie droite (ARD) Parti démocrate-libéral Force citoyenne Parti national paysan chrétien-démocrate |
1 236 144 | 16,72 % | 16,85 | 24 22 1 1 |
27 | 13,63 % | |
Parti populaire - Dan Diaconescu (PP-DD) | 1 081 601 | 14,63 % | 14,63 | 21 | 21 | 11,93 % | |
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) | 388 372 | 5,25 % | 1,14 | 9 | 5,11 % | ||
TOTAL (participation : 41,72 %) | N/A | 176 | 39 | 100,00 % |
Analyse
[modifier | modifier le code]Pour la première fois depuis les élections générales de 1990, une force politique obtient la majorité absolue dans les deux chambres du Parlement. Profitant du désaveu du centre droit, plombé par quatre ans de rigueur, l'USL, au pouvoir depuis six mois, remporte les deux tiers des sièges au Sénat et s'en approche à la Chambre des députés. Bien que l'ARD soit parvenue à faire revenir l'ancien Premier ministre Mihai Răzvan Ungureanu en politique, ce dernier n'a pas pu empêcher la terrible déroute de son camp, également concurrencé par les populistes du PP-DD.
Conséquences
[modifier | modifier le code]Le 17 décembre, le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta est chargé, par le président Traian Băsescu, de former le futur gouvernement[1].