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« Théâtre de Cluny » : différence entre les versions

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Le '''théâtre de Cluny''' ou '''théâtre Cluny''' est une ancienne salle de spectacle parisienne située au 71, [[boulevard Saint-Germain]] ([[5e arrondissement de Paris|{{5e}} arr.]]), inaugurée en 1864 et fermée en 1989.
Le '''théâtre de Cluny''' ou '''théâtre Cluny''' est une ancienne salle de spectacle parisienne située au 71, [[boulevard Saint-Germain]] ([[5e arrondissement de Paris|{{5e}} arr.]]), au coin de la [[Rue Saint-Jacques (Paris)|rue Saint-Jacques]], inaugurée en 1864, transformée en cinéma en 1933, qui à son tour ferme en 1989.


== Historique ==
== Historique ==
=== 1864-1900 ===
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[[File:Théâtre de Cluny-1882.jpg|thumb|Affiche de 1882 : ''Un lycée de jeunes filles''.]]
Dans le cadre de l’aménagement du [[Quartier latin (Paris)|quartier Saint-Germain]] autour des [[Thermes de Cluny]] restaurés, une salle de concert de 1500 places est édifiée, au 36 de la [[Rue Saint-Jacques (Paris)|rue Saint-Jacques]], sur les plans de l’architecte [[Félix Pigeory]]. Elle est inaugurée sous le nom d’'''Athénée-Musical''' en janvier [[1864 en musique classique|1864]] mais ferme quelques mois plus tard. La salle est modifiée l’année suivante par Gérault, l'entrepreneur qui avait été chargé de la construction, qui la transforme en théâtre et lui donne le nom de '''Théâtre Saint-Germain'''. Il fait son inauguration avec deux [[opéras-comiques]] : ''La Bouquetière de Trianon'', de [[Frédéric Barbier (compositeur)|Frédéric Barbier]] et ''Le lion de Saint-Marc'' de [[Charles Nuitter]] et Beaumont, musique d’[[Isidore Legouix]]<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Semaine théatrale|périodique=[[Le Ménestrel]]|volume=|numéro=|date=27 novembre 1864|pages=411|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56142561/f3.image.r=%22Th%C3%A9%C3%A2tre%20Saint-Germain%22|consulté le=6 août 2018.}}.</ref>{{,}}<ref name="PHOTO">{{Article|langue=|auteur1=|titre=Théâtre de Cluny : historique|périodique=Le Photo-programme|volume=|numéro=|date=1899|pages=|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6373851v/f3|consulté le=6 août 2018
Dans le cadre de l’aménagement du [[Quartier latin (Paris)|quartier Saint-Germain]] autour des [[thermes de Cluny]] restaurés, sur une partie du site de l'ancien [[Couvent des Mathurins de Paris|couvent des Mathurins]] qui vient d'être démoli<ref name="Encyclopédie">{{Lien web|url=https://www2.biusante.parisdescartes.fr/cm/?for=fic&clethe=42 |titre=Les Théâtres parisiens - Cluny |date= |auteur= Encyclopédie multimédia de la comédie musicale théâtre en France |consulté le=16 novembre 2021|site=biusante.parisdescartes.fr}}.</ref>, une salle de concert de 1500 places est édifiée, au 36 de la [[Rue Saint-Jacques (Paris)|rue Saint-Jacques]], sur les plans de l’architecte [[Félix Pigeory]], par une entreprise fondée sous la direction du comte de Raousset-Boulbon{{note|groupe=Note|texte=L'entrée principale du théâtre est par la suite déplacée 71, [[boulevard Saint-Germain]], telle qu'on la voit encore de nos jours, alors que le 36, rue Saint-Jacques est un mur vide.}}. Elle est inaugurée sous le nom d’'''Athénée-Musical''' en janvier [[1864 en musique classique|1864]] par un concert auquel prend part des artistes tels que le [[ténor]] Alessandro Bettini et [[Zélie Trebelli-Bettini]] mais ferme quelques mois plus tard<ref name="MENEST">{{Article|langue=|auteur1=|titre=Le Théâtre de Cluny |périodique=[[Le Ménestrel]]|volume=|numéro=|date=17 septembre 1910|pages=299|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5615651n/f3.item.r=%22Th%C3%A9%C3%A2tre%20Saint-Germain%22.zoom|consulté le=6 août 2018.}}.</ref>.
}}.</ref>.


La salle est modifiée l’année suivante par Gérault, l'entrepreneur qui avait été chargé de la construction, qui la transforme en théâtre et lui donne le nom de '''théâtre Saint-Germain'''. Il fait son inauguration avec deux [[opéras-comiques]] : ''La Bouquetière de Trianon'', de [[Frédéric Barbier (compositeur)|Frédéric Barbier]] et ''Le lion de Saint-Marc'' de [[Charles Nuitter]] et [[Alexandre Beaumont]], musique d’[[Isidore Legouix]], le {{date-|24 novembre 1864}}<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Semaine théâtrale|périodique=[[Le Ménestrel]]|volume=|numéro=|date=27 novembre 1864|pages=411|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56142561/f3.image.r=%22Th%C3%A9%C3%A2tre%20Saint-Germain%22|consulté le=6 août 2018.}}.</ref>{{,}}<ref name="PHOTO">{{Article|langue=|auteur1=|titre=Théâtre de Cluny : historique|périodique=Le Photo-programme|volume=|numéro=|date=1899|pages=|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6373851v/f3|consulté le=6 août 2018}}.</ref>. Quelques jours plus tard, en décembre, on donne une nouvelle [[opérette]], ''Les Petits du premier'' de [[William Busnach]], musique d'Émile Albert, mais le nouvel administrateur est forcé d'abandonner son entreprise, et les artistes se constituent en société pour en continuer provisoirement l'exploitation. Cette situation ne peut durer et, au mois de décembre, moins d'un mois après son ouverture, le théâtre Saint-Germain ferme ses portes. Un nouvel entrepreneur, Eugène Moniot<ref>{{BNF data|cb143112785|titre=Eugène Moniot (1820?-1878)}}</ref>, auteur de [[vaudeville|vaudevilles]] et compositeur de [[Romance (musique)|romances]], qui a dirigé pendant quelque temps le [[Théâtre Marigny|thêâtre-Deburau (Folies-Marigny)]], reprend son administration pendant quelques mois ; le genre musical est complètement abandonné. Une troupe lyrique de rencontre vient jouer, le {{date|21 juillet 1865|en musique classique}}, [[Richard Cœur-de-Lion (opéra-comique)|''Richard Cœur-de-Lion'']] d'[[André Grétry]] et, le {{date-|6 août}}, ''Les Rendez-vous bourgeois'' de Nicolò Isouard. Un ancien directeur du [[théâtre Beaumarchais]] nommé Bartholy obtient d'exploiter provisoirement celui-ci jusqu'au parfait règlement de la faillite de son fondateur, Gérault. Bartholy donne une opérette en un acte, ''Glaces et Coco'', puis s'éclipse<ref name="MENEST" />.
En [[1865 au théâtre|1865]], [[Henri Larochelle]], directeur du [[Théâtre Montparnasse]] et du [[Théâtre de Grenelle]], achète le Théâtre Saint-Germain<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Nouvelles diverses|périodique=[[Le Ménestrel]]|volume=|numéro=|date=3 décembre 1865|pages=7|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56149588/f16.image.r=%22Th%C3%A9%C3%A2tre%20Saint-Germain%22|consulté le=6 août 2018.}}.</ref>.


En [[1866 en musique classique|1866]], Une compagnie d'opéra italien vient de se former, dans le but de créer dans Paris un second [[Théâtre italien de Paris|Théâtre italien]] populaire. Les artistes, Mme Barbieri , Mme [[Fortunata Tedesco|Tedesco]], MM. Julian , Florenza, vont essayer leurs forces au Théâtre Saint-Germain<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Semaine théatrale|périodique=[[Le Ménestrel]]|volume=|numéro=|date=18 mars 1866|pages=131|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5615094b/f7.item.r=Germain.zoom|consulté le=5 août 2018.}}.</ref>.
En [[1866 en musique classique|1866]], une compagnie d'opéra italien se forme, dans le but de créer dans Paris un second [[Théâtre italien de Paris|Théâtre italien]] populaire. Cette troupe, composée de {{Mme}} Barbieri, {{Mme}} [[Fortunata Tedesco|Tedesco]], MM. Julian , Florenza et Leopoldini s'essaye au théâtre Saint-Germain<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Semaine théâtrale|périodique=[[Le Ménestrel]]|volume=|numéro=|date=18 mars 1866|pages=131|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5615094b/f7.item.r=Germain.zoom|consulté le=5 août 2018.}}.</ref>. Elle vient jouer ''[[Lucrezia Borgia (opéra)|Lucrezia Borgia]]'' de [[Donizetti]], le {{date-|22 mars 1866}}, avec M. Franck comme chef d'orchestre. Deux représentations seulement sont données. Un homme du nom de Godard se charge, à partir du {{date-|5 avril 1866}}, des destinées de ce théâtre et recourt encore à l'opérette : ''Les Exploits de Sylvestre'' ({{date-|14 avril}}), paroles de A. de Sorant, musique de [[Julien Nargeot]], et ''Los Contrabandistas'' ({{date-|19 mai}}), paroles et musique d'Émile Thierry. Le théâtre Saint-Germain, qui ne fit jamais qu'ouvrir et fermer ses portes, les ferme une fois de plus, et pour la dernière fois<ref name="MENEST" />.


En [[1865 au théâtre|1865]], [[Henri Larochelle]], directeur du [[théâtre Montparnasse]] et du [[théâtre de Grenelle]], rachète l'immeuble au prix de 250 000 francs<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Nouvelles diverses|périodique=[[Le Ménestrel]]|volume=|numéro=|date=3 décembre 1865|pages=7|issn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56149588/f16.image.r=%22Th%C3%A9%C3%A2tre%20Saint-Germain%22|consulté le=6 août 2018.}}.</ref> et acquiert l’immeuble voisin. Il fait réaménager la salle et la rouvre sous le nom modifié de '''Folies-Saint-Germain'''. La nouvelle salle est inaugurée avec la pièce ''Entrez ! Vous êtes chez vous !'' de [[Saint-Agnan Choler]] le {{date|27 octobre 1866|au théâtre}}. Il fait jouer tour à tour la [[comédie]], le [[vaudeville]] et les pièces lyriques. C'est ainsi qu'il donne, le {{date|18 avril 1867|au théâtre}}, ''L'Écaillère africaine'', bouffonnerie musicale, paroles de Marquet et Armand Delbès, musique de George Douay, et le {{date-|11 mai}} suivant ''Le Danseur de corde'', opéra-comique, paroles de Brisebarre et de Léris, musique posthume de Louis Abadie. Mais après avoir un peu tâtonné sur la direction à suivre, Larochelle se décide tout à fait pour le drame et la comédie. Il appelle définitivement son théâtre : '''théâtre de Cluny''' ({{date-|août 1867}}), et met en scène ''Les Sceptiques'' de Félicien Mailefille, ''Les Inutiles'' d'[[Edmond Gondinet]], ''Le Juif polonais'' d'[[Erckmann-Chatrian]], tandis qu'il remonte ''Claudie'' de [[George Sand]], ''La Closerie des genêts'' de [[Frédéric Soulié]], et autres drames célèbres. Il conserve la direction jusqu'à la [[guerre franco-allemande de 1870]]<ref name="MENEST" />.
[[Henri Larochelle]] achète l’immeuble voisin et construit un nouveau théâtre : '''Les Folies Saint-Germain'''. En [[1867 en musique classique|1867]], Larochelle le nomme '''Théâtre de Cluny'''.


En [[1886 au théâtre|1886]], Léon Marx<ref>{{BNF data|cb146905391|titre=Léon Marx (1818-1910)}}</ref> en devient le directeur et monte : ''La Cage aux Lions'', ''La Marraine de Charley'', ''Les Petites Brebis'', ''Le Surnuméraire'', ''Le Voyage de Corbillon'' (30-01-1896), ''Paris quand même'', ''Le Premier Mari de France'', ''Les Femmes qui font des scènes'' (17-06-1896), ''L'Impôt sur la Revue'' (17-06-1896), ''Le Truc d'Arthur'' (02-09-1896), ''Le Papa de Francine''. La création de ''Pigeon'' ouvre la saison [[1897 au théâtre|1897]]-[[1898 au théâtre|1898]], puis viennent ''Monsieur le Major'', ''Les Demoiselles des Saint-Cyriens''(22-01-1898), une reprise de ''Durand et Durand'', ''Magistrat'', ''Ma Belle-Mère'', ''Les Trente Millions de Gladiator'', ''Un Prix Montyon'' et ''Sacré Théodore !'' C'est ''La Coqueluche'' qui commence la saison [[1898 au théâtre|1898]]-[[1899 au théâtre|1899]], puis viennent ''Charmant Séjour'', ''La Poule Blanche'', ''Le Parfum'', ''A qui le Caleçon?'', ''Le Monsieur de chez Maxim'', ''Le Champion du Monde'' et une reprise de ''La Marraine de Charley'', ''la Flamboyante'', ''le Petit Puceron rouge'', ''Plaisir d'amour'' (10 octobre 1899)<ref name="PHOTO"/>.
En [[1886 au théâtre|1886]], Léon Marx<ref>{{BNF data|cb146905391|titre=Léon Marx (1818-1910)}}</ref> en devient le directeur et monte : ''La Cage aux Lions'', ''La Marraine de Charley'', ''Les Petites Brebis'', ''Le Surnuméraire'', ''Le Voyage de Corbillon'' (30-01-1896), ''Paris quand même'', ''Le Premier Mari de France'', ''Les Femmes qui font des scènes'' (17 juin 1896), ''L'Impôt sur la Revue'' (17 juin 1896), ''Le Truc d'Arthur'' (2 septembre 1896) et ''Le Papa de Francine''. La création de ''Pigeon'' ouvre la saison [[1897 au théâtre|1897]]-[[1898 au théâtre|1898]], puis viennent ''Monsieur le Major'', ''Les Demoiselles des Saint-Cyriens''(22 janvier 1898), une reprise de ''Durand et Durand'', ''Magistrat'', ''Ma Belle-Mère'', ''Les Trente Millions de Gladiator'', ''Un Prix Montyon'' et ''Sacré Théodore !''. C'est ''La Coqueluche'' qui commence la saison [[1898 au théâtre|1898]]-[[1899 au théâtre|1899]], puis viennent ''Charmant Séjour'', ''La Poule Blanche'', ''Le Parfum'', ''À qui le Caleçon?'', ''Le Monsieur de chez Maxim'', ''Le Champion du Monde'' et une reprise de ''La Marraine de Charley'', ''La Flamboyante'', ''Le Petit Puceron rouge'' et ''Plaisir d'amour'' ({{date-|10 octobre 1899}})<ref name="PHOTO"/>.
[[File:Theatre de Cluny Programme 29-05-1897.pdf|thumb|Programme du Théâtre de Cluny .]]


Jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}, le théâtre est célèbre pour les [[opérette]]s et les [[théâtre de boulevard|pièces de boulevard]] qui y sont jouées<ref name="Encyclopédie"/>.
En [[1907 au théâtre|1907]], MM Poncet frères sont directeurs.


=== 1900-1933 ===
Il est devenu ensuite de 1933 à 1989, le cinéma '''Cluny-Palace'''.
En [[1907 au théâtre|1907]], MM. Poncet frères sont directeurs.

Dans les années 1920, plusieurs pièces, parfois musicales et souvent de second plan, y sont créées<ref name="Encyclopédie"/>.
{{...}}

=== Fermeture et postérité du site ===
[[Fichier:Librairie internationale, 71 boulevard Saint-Germain, Paris 5e 3.jpg|vignette|L'entrée du bâtiment en 2020.]]
En 1933, le théâtre est transformé en [[Liste des salles de cinéma à Paris|cinéma]]{{note|groupe=Note|texte=À noter qu'à la même époque existent, sans qu'il faille les confondre, un théâtre Cluny 91 boulevard Saint-Germain et un cinéma Cluny, [[rue des Écoles (Paris)|rue des Écoles]]<ref name="Encyclopédie"/>.}}. Celui-ci ferme en 1989, est remplacé par une « librairie internationale » en 1991 (l'enseigne figure toujours sur la façade), un magasin de micro-informatique puis, jusqu'à nos jours, un centre de salles de sport. Si la façade a été conservée, il ne reste rien des intérieurs de l'ancien théâtre<ref name="Encyclopédie"/>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Cluny-Palace (Paris 5{{e}})|jour=24|mois=octobre|année=2011|url=https://sallesdecinemas.blogspot.com/2011/10/cluny-palace-paris-5eme.html|site=sallesdecinemas.blogspot.com|consulté le= 16 novembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1991/10/06/au-centre-du-quartier-latin-la-fnac-inaugure-une-librairie-internationale-a-paris_4030364_1819218.html |titre=Au centre du Quartier latin La FNAC inaugure une librairie internationale à Paris |date=6 octobre 1991 |auteur= |consulté le=16 novembre 2021|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>.


== Programmation ==
== Programmation ==
* [[1879 au théâtre|1879]] : ''Claudie'' de [[George Sand]], 17 septembre
* [[1873 au théâtre|1873]] : ''Le Cousin Pons'', drame en 5 actes d'[[Alphonse de Launay]], d'après le roman de Balzac, {{date-|14 avril}}
* [[1879 au théâtre|1879]] : ''Claudie'' de [[George Sand]], {{date-|17 septembre}}
*[[1888 au théâtre|1888]] : ''Les mariés de Mongiron'', comédie-bouffe, texte d'[[Ernest Grenet-Dancourt]] ; avec Henri Dorgat (Balandard), Charles Allart (Durozier), Pierre Numas (Gigolet), 18 février.
* 1879 : ''La Peur d'être grand'mère'' d'[[Eugène Damien]], {{date-|21 décembre}}
* [[1888 au théâtre|1888]] : ''Le Docteur Jojo'', comédie-bouffe d'[[Albert Carré]], avec Numas (Joséphin Bichard), Allart (Cocherel), 16 mars
* [[1880 au théâtre|1880]] : ''Aristide le grincheux'' d'Eugène Damien, {{date-|23 janvier}}
* [[1888 au théâtre|1888]] : ''Un piège'', comédie de Maurice Varret ; avec Chevalier (M. de Préfontaine), E. Carina (Madame de Siant-Yrieux), Jeanne Andrée (Amélie), 21 mars
* [[1888 au théâtre|1888]] : ''Les Mariés de Mongiron'', comédie-bouffe, texte d'[[Ernest Grenet-Dancourt]] ; avec Henri Dorgat (Balandard), Charles Allart (Durozier), Pierre Numas (Gigolet), {{date-|18 février}}.
* [[1893 au théâtre|1893]] : ''[[Boubouroche]]'' de [[Georges Courteline]], septembre
* 1888 : ''Le Docteur Jojo'', comédie-bouffe d'[[Albert Carré]], avec Numas (Joséphin Bichard), Allart (Cocherel), {{date-|16 mars}}
* [[1896 au théâtre|1896]] : ''Le voyage de Corbillon'' vaudeville-opérette, texte d'[[Antony Mars]] ; musique de [[Victor Roger]] ; avec [[Gustave Hamilton]] (Corbillon), Charles Allart (Plantin), Paulette Filliaux (Irma de la Garenne), 30 janvier
* 1888 : ''Un piège'', comédie de [[Maurice Varret]] ; avec Chevalier (M. de Préfontaine), E. Carina (Madame de Saint-Yrieux), Jeanne Andrée (Amélie), {{date-|21 mars}}
* [[1896 au théâtre|1896]] : ''Les femmes qui font des scènes'', pièce en 3 actes mêlée de chants, texte de [[Charles Monselet]], [[Alphonse Lemonnier]] ; musique de Charles Hubans ; avec Mademoiselle Mérindol (Marie), Adèle Cuinet (Madame Margueron), Charles Allart (Sennerville), 17 juin
*[[1893 au théâtre|1893]] : ''[[Boubouroche]]'' de [[Georges Courteline]], septembre
* [[1896 au théâtre|1896]] : ''L'impôt sur la revue'', [[Revue (théâtre)|revue]] de Jules Oudot, Henry de Gorsse ; avec Frédéric Muffat (le contrôleur), Paulette Filliaux (la Présidente), 17 juin.
* [[1896 au théâtre|1896]] : ''Le truc d'Arthur'' comédie d'[[Alfred Duru]], [[Henri Chivot]] ; avec Adrien Lureau (Comte Oursikoff), Henri Dorgat (Madoulard), Hamilton (Benoît), 2 septembre.
*[[1896 au théâtre|1896]] : ''Le Voyage de Corbillon'' vaudeville-opérette, texte d'[[Antony Mars]] ; musique de [[Victor Roger]] ; avec [[Gustave Hamilton]] (Corbillon), Charles Allart (Plantin), Paulette Filliaux (Irma de la Garenne), {{date-|30 janvier}}
* [[1898 au théâtre|1898]] : '' Les demoiselles des Saint-Cyriens'', [[opérette]], texte de [[Paul Gavault]], [[Victor de Cottens]] ; musique de [[Louis Varney]] ; avec Adrien Lureau (Pélopidas), Henri Dorgat (Maître Calicot), Frédéric Muffat (Cornembuis), 22 janvier
*1896 : ''Les Femmes qui font des scènes'', pièce en 3 actes mêlée de chants, texte de [[Charles Monselet]], [[Alphonse Lemonnier]] ; musique de Charles Hubans ; avec Mademoiselle Mérindol (Marie), Adèle Cuinet (Madame Margueron), Charles Allart (Sennerville), {{date-|17 juin}}
*1896 : ''L'Impôt sur la revue'', [[Revue (théâtre)|revue]] de Jules Oudot, [[Henry de Gorsse]] ; avec Frédéric Muffat (le contrôleur), Paulette Filliaux (la Présidente), {{date-|17 juin}}.
* [[1901 au théâtre|1901]] : ''Le fils naturel'', comédie-bouffe, texte d'[[Ernest Grenet-Dancourt]], [[Maurice Vaucaire]] ; avec Henri Dorgat (Désiré Montarbourg), Achille Gaillard (Sosthène Chamousset)
*1896 : ''Le Truc d'Arthur'' comédie d'[[Alfred Duru]], [[Henri Chivot]] ; avec Adrien Lureau (Comte Oursikoff), Henri Dorgat (Madoulard), Hamilton (Benoît), {{date-|2 septembre}}.
* [[1917 au théâtre|1917]] : ''Chantecoq'' d'[[Arthur Bernède]] et [[Aristide Bruant]], 10 octobre
* [[1923 au théâtre|1923]] : ''Judex'' d'[[Arthur Bernède]] d'après ''[[Judex (film, 1917)|Judex]]'' de [[Louis Feuillade]] et [[Arthur Bernède]], 14 août
*[[1898 au théâtre|1898]] : '' Les Demoiselles des Saint-Cyriens'', [[opérette]], texte de [[Paul Gavault]], [[Victor de Cottens]] ; musique de [[Louis Varney]] ; avec Adrien Lureau (Pélopidas), Henri Dorgat (Maître Calicot), Frédéric Muffat (Cornembuis), {{date-|22 janvier}}
*[[1901 au théâtre|1901]] : ''Le Fils naturel'', comédie-bouffe, texte d'[[Ernest Grenet-Dancourt]], [[Maurice Vaucaire]] ; avec Henri Dorgat (Désiré Montarbourg), Achille Gaillard (Sosthène Chamousset)
* [[1929 au théâtre|1929]] : ''Ma veuve s'amuse'' de [[José de Bérys]] et [[Benjamin Rabier]]
*1904 : ''La Liberté'', écrit par [[Massillon Coicou|Masillon Coicou]] dont sa fille [[Léonie Coicou Madiou|Léonie Coicou Madieu]] joue le rôle de Petit Sim.
*[[1917 au théâtre|1917]] : ''Chantecoq'' d'[[Arthur Bernède]] et [[Aristide Bruant]], {{date-|10 octobre}}
*[[1923 au théâtre|1923]] : ''Judex'' d'[[Arthur Bernède]] d'après ''[[Judex (film, 1917)|Judex]]'' de [[Louis Feuillade]] et [[Arthur Bernède]], {{date-|14 août}}
*[[1929 au théâtre|1929]] : ''Ma veuve s'amuse'' de [[José de Bérys]] et [[Benjamin Rabier]]


== Références ==
== Références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===
{{reflist}}
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== Sources ==
== Bibliographie ==
* {{Ref-Ménestrel}}
* {{Ref-Ménestrel}}
*Philippe Chauveau, ''Les Théâtres parisiens disparus (1402-1986)'', éd. de l'Amandier, Paris, 1999 {{ISBN|978-2-907649-30-8}} {{plume}}
*Philippe Chauveau, ''Les Théâtres parisiens disparus (1402-1986)'', éd. de l'Amandier, Paris, 1999 {{ISBN|978-2-907649-30-8}} {{plume}}
* Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, « Le théâtre de Cluny, acte I et II » dans ''Paris et Île-de-France'', vol. 52, Librairie C. [[Klincksieck]], 2001, {{p.|251-281}}.


==Voir aussi==
== Annexe ==
===Bibliographie===
=== Article connexe ===
* [[Liste des salles de spectacles parisiennes disparues]]
* Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, « Le théâtre de Cluny, acte I et II » dans ''Paris et Île-de-France'', vol. 52, Librairie C. Klincksieck, 2001, {{p.|251-281}}


===Liens externes===
=== Liens externes ===
*[http://www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/histdestheatres/10-secondempire.html Le Théâtre à Paris, Du Second Empire à la fin du XIXème siècle] sur ''www.regietheatrale.com''
* [http://www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/histdestheatres/10-secondempire.html Le Théâtre à Paris, Du Second Empire à la fin du {{s-|XIX}}] sur ''www.regietheatrale.com''
*{{BNF data|cb12506946j|titre=Théâtre Cluny}}
* {{BNF data|cb12506946j|titre=Théâtre Cluny}}
*[https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&startRecord=0&maximumRecords=15&page=1&collapsing=disabled&query=%28gallica%20all%20%22Th%C3%A9%C3%A2tre%20de%20Cluny%22%29%20and%20arkPress%20all%20%22cb32743741x_date%22%20sortby%20dc.date%2Fsort.ascending Le Cluny : journal spécial du théâtre de Cluny de 1884 à 1902] {{Gallica}}


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{{Portail|théâtre|opéra|Paris}}

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Théâtre de Cluny
Description de l'image Paris Theatre de Cluny seating plan.jpg.
Lieu Paris
Inauguration 1864
Fermeture 1989
Anciens noms Athénée-Musical
Théâtre Saint-Germain
Les Folies Saint-Germain

Carte

Le théâtre de Cluny ou théâtre Cluny est une ancienne salle de spectacle parisienne située au 71, boulevard Saint-Germain (5e arr.), au coin de la rue Saint-Jacques, inaugurée en 1864, transformée en cinéma en 1933, qui à son tour ferme en 1989.

Affiche de 1882 : Un lycée de jeunes filles.

Dans le cadre de l’aménagement du quartier Saint-Germain autour des thermes de Cluny restaurés, sur une partie du site de l'ancien couvent des Mathurins qui vient d'être démoli[1], une salle de concert de 1500 places est édifiée, au 36 de la rue Saint-Jacques, sur les plans de l’architecte Félix Pigeory, par une entreprise fondée sous la direction du comte de Raousset-Boulbon[Note 1]. Elle est inaugurée sous le nom d’Athénée-Musical en janvier 1864 par un concert auquel prend part des artistes tels que le ténor Alessandro Bettini et Zélie Trebelli-Bettini mais ferme quelques mois plus tard[2].

La salle est modifiée l’année suivante par Gérault, l'entrepreneur qui avait été chargé de la construction, qui la transforme en théâtre et lui donne le nom de théâtre Saint-Germain. Il fait son inauguration avec deux opéras-comiques : La Bouquetière de Trianon, de Frédéric Barbier et Le lion de Saint-Marc de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont, musique d’Isidore Legouix, le [3],[4]. Quelques jours plus tard, en décembre, on donne une nouvelle opérette, Les Petits du premier de William Busnach, musique d'Émile Albert, mais le nouvel administrateur est forcé d'abandonner son entreprise, et les artistes se constituent en société pour en continuer provisoirement l'exploitation. Cette situation ne peut durer et, au mois de décembre, moins d'un mois après son ouverture, le théâtre Saint-Germain ferme ses portes. Un nouvel entrepreneur, Eugène Moniot[5], auteur de vaudevilles et compositeur de romances, qui a dirigé pendant quelque temps le thêâtre-Deburau (Folies-Marigny), reprend son administration pendant quelques mois ; le genre musical est complètement abandonné. Une troupe lyrique de rencontre vient jouer, le , Richard Cœur-de-Lion d'André Grétry et, le , Les Rendez-vous bourgeois de Nicolò Isouard. Un ancien directeur du théâtre Beaumarchais nommé Bartholy obtient d'exploiter provisoirement celui-ci jusqu'au parfait règlement de la faillite de son fondateur, Gérault. Bartholy donne une opérette en un acte, Glaces et Coco, puis s'éclipse[2].

En 1866, une compagnie d'opéra italien se forme, dans le but de créer dans Paris un second Théâtre italien populaire. Cette troupe, composée de Mme Barbieri, Mme Tedesco, MM. Julian , Florenza et Leopoldini s'essaye au théâtre Saint-Germain[6]. Elle vient jouer Lucrezia Borgia de Donizetti, le , avec M. Franck comme chef d'orchestre. Deux représentations seulement sont données. Un homme du nom de Godard se charge, à partir du , des destinées de ce théâtre et recourt encore à l'opérette : Les Exploits de Sylvestre (), paroles de A. de Sorant, musique de Julien Nargeot, et Los Contrabandistas (), paroles et musique d'Émile Thierry. Le théâtre Saint-Germain, qui ne fit jamais qu'ouvrir et fermer ses portes, les ferme une fois de plus, et pour la dernière fois[2].

En 1865, Henri Larochelle, directeur du théâtre Montparnasse et du théâtre de Grenelle, rachète l'immeuble au prix de 250 000 francs[7] et acquiert l’immeuble voisin. Il fait réaménager la salle et la rouvre sous le nom modifié de Folies-Saint-Germain. La nouvelle salle est inaugurée avec la pièce Entrez ! Vous êtes chez vous ! de Saint-Agnan Choler le . Il fait jouer tour à tour la comédie, le vaudeville et les pièces lyriques. C'est ainsi qu'il donne, le , L'Écaillère africaine, bouffonnerie musicale, paroles de Marquet et Armand Delbès, musique de George Douay, et le suivant Le Danseur de corde, opéra-comique, paroles de Brisebarre et de Léris, musique posthume de Louis Abadie. Mais après avoir un peu tâtonné sur la direction à suivre, Larochelle se décide tout à fait pour le drame et la comédie. Il appelle définitivement son théâtre : théâtre de Cluny (), et met en scène Les Sceptiques de Félicien Mailefille, Les Inutiles d'Edmond Gondinet, Le Juif polonais d'Erckmann-Chatrian, tandis qu'il remonte Claudie de George Sand, La Closerie des genêts de Frédéric Soulié, et autres drames célèbres. Il conserve la direction jusqu'à la guerre franco-allemande de 1870[2].

En 1886, Léon Marx[8] en devient le directeur et monte : La Cage aux Lions, La Marraine de Charley, Les Petites Brebis, Le Surnuméraire, Le Voyage de Corbillon (30-01-1896), Paris quand même, Le Premier Mari de France, Les Femmes qui font des scènes (17 juin 1896), L'Impôt sur la Revue (17 juin 1896), Le Truc d'Arthur (2 septembre 1896) et Le Papa de Francine. La création de Pigeon ouvre la saison 1897-1898, puis viennent Monsieur le Major, Les Demoiselles des Saint-Cyriens(22 janvier 1898), une reprise de Durand et Durand, Magistrat, Ma Belle-Mère, Les Trente Millions de Gladiator, Un Prix Montyon et Sacré Théodore !. C'est La Coqueluche qui commence la saison 1898-1899, puis viennent Charmant Séjour, La Poule Blanche, Le Parfum, À qui le Caleçon?, Le Monsieur de chez Maxim, Le Champion du Monde et une reprise de La Marraine de Charley, La Flamboyante, Le Petit Puceron rouge et Plaisir d'amour ()[4].

Programme du Théâtre de Cluny .

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le théâtre est célèbre pour les opérettes et les pièces de boulevard qui y sont jouées[1].

En 1907, MM. Poncet frères sont directeurs.

Dans les années 1920, plusieurs pièces, parfois musicales et souvent de second plan, y sont créées[1].

Fermeture et postérité du site

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L'entrée du bâtiment en 2020.

En 1933, le théâtre est transformé en cinéma[Note 2]. Celui-ci ferme en 1989, est remplacé par une « librairie internationale » en 1991 (l'enseigne figure toujours sur la façade), un magasin de micro-informatique puis, jusqu'à nos jours, un centre de salles de sport. Si la façade a été conservée, il ne reste rien des intérieurs de l'ancien théâtre[1],[9],[10].

Programmation

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Références

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  1. L'entrée principale du théâtre est par la suite déplacée 71, boulevard Saint-Germain, telle qu'on la voit encore de nos jours, alors que le 36, rue Saint-Jacques est un mur vide.
  2. À noter qu'à la même époque existent, sans qu'il faille les confondre, un théâtre Cluny 91 boulevard Saint-Germain et un cinéma Cluny, rue des Écoles[1].

Références

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  1. a b c d et e Encyclopédie multimédia de la comédie musicale théâtre en France, « Les Théâtres parisiens - Cluny », sur biusante.parisdescartes.fr (consulté le ).
  2. a b c et d « Le Théâtre de Cluny », Le Ménestrel,‎ , p. 299 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Semaine théâtrale », Le Ménestrel,‎ , p. 411 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Théâtre de Cluny : historique », Le Photo-programme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Eugène Moniot (1820?-1878) sur data.bnf.fr
  6. « Semaine théâtrale », Le Ménestrel,‎ , p. 131 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Nouvelles diverses », Le Ménestrel,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Léon Marx (1818-1910) sur data.bnf.fr
  9. « Cluny-Palace (Paris 5e) », sur sallesdecinemas.blogspot.com, (consulté le ).
  10. « Au centre du Quartier latin La FNAC inaugure une librairie internationale à Paris », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
  • Philippe Chauveau, Les Théâtres parisiens disparus (1402-1986), éd. de l'Amandier, Paris, 1999 (ISBN 978-2-907649-30-8) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, « Le théâtre de Cluny, acte I et II » dans Paris et Île-de-France, vol. 52, Librairie C. Klincksieck, 2001, p. 251-281.

Article connexe

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Liens externes

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