Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

« Téléchargement » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Asram (discuter | contributions)
LiveRC : Révocation des modifications de 82.243.137.147 (retour à la dernière version de 168.168.33.250) ; pub
Ligne 132 : Ligne 132 :
=== Lien externe ===
=== Lien externe ===
* [http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/terminologie/fiches/download.htm Fiche du ministère de la culture pour "download"]
* [http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/terminologie/fiches/download.htm Fiche du ministère de la culture pour "download"]

* [http://www.telechargements-gratuit.com Téléchargements gratuit]


{{Autres projets|wiktionary = téléchargement}}
{{Autres projets|wiktionary = téléchargement}}

Version du 29 avril 2012 à 00:20

En informatique, le téléchargement est l’opération de transmission d’informations — programmes, données, images, sons, vidéos — d’un ordinateur à un autre via un canal de transmission, en général l'internet ou un intranet.

En télécommunications, le téléchargement est l'opération d'échange de données numériques entre un client et un serveur.

De nos jours, la notion de téléchargement est très maladroitement associée, par abus de langage, uniquement aux téléchargements de fichiers stockés sur disque dur, après un passage par la mémoire vive des ordinateurs.

Il existe de nombreuses formes de téléchargements, comme la lecture en continu (ou streaming) qui est une application moderne du téléchargement (son véritable sens), ou le pair à pair (P2P) (échange de données entre clients qui ont un double rôle de clients et de serveurs à la fois). La navigation sur le web est également une application du téléchargement. En effet, quand un internaute surf sur le web, le navigateur télécharge du texte et des images, pour les afficher sous forme de pages web.

Sens de circulation de l'information

En anglais, la distinction est faite entre le téléchargement depuis un ordinateur distant (téléchargement descendant ou download) et le téléchargement vers un ordinateur distant (téléchargement montant ou upload).

En français télécharger signifie reçevoir un fichier d'un serveur et quand on envoie un fichier, cela s'appelle uploader. On peut parler de téléversement[1], mais ce terme reste peu utilisé.

De plus, on distingue parfois les ordinateurs clients des ordinateurs serveurs, comme sur le Web. Dans ce cas, le téléchargement/téléversement est le plus souvent considéré du point de vue du client comme acteur de l'échange. On parle donc parfois de téléchargement vers un client lorsqu’on se trouve sur un serveur.

Pour rappel, la notion de client et de serveur est le fait que le client est celui qui prend l'initiative de la communication et que le serveur est celui qui attend.

En revanche dans l'autre architecture dite Pair-à-pair (P2P), dans laquelle il n'y a plus en théorie que des Clients, dont chacun (Peer) ne peut faire qu'une action : télécharger (sur sa demande), mais en aucun cas ils ne peuvent plus effectuer de téléversement chez un autre client (sans sa demande préalable, càd en fait son téléchargement).

Évolution de la langue française

Le terme téléchargement est aujourd'hui utilisé pour désigner principalement les réceptions de fichiers. Certains termes ont été proposés pour désigner les envois de fichiers, réduisant implicitement le terme télécharger à la seule réception.

A contrario, certaines propositions suggèrent deux nouveaux termes, un pour chacun des sens d'envoi/réception, laissant à téléchargement son sens originel.

Voici quelques propositions ou usages actuels :

domaine d'usage/source "Envoi vers" "Réception depuis"
utilisé au Québec téléversement téléchargement
sens de transit téléchargement montant téléchargement descendant
proposition dépose ou placement rapatriement
domaine de l'automatisme charger télécharger
analogie avec un cours d'eau téléchargements en amont téléchargements en aval
réseaux intelligents téléchargement télépose / télédépose
ordinateurs, monétique télédiffusion, télédistribution télécollecte
... ... ...

Détails techniques

Le téléchargement cache la localisation des fichiers et les voies de communication utilisées lors du téléchargement. Les différents canaux de transmission existants utilisent tous les propriétés des ondes électromagnétiques dans différents milieux reliés entre eux selon les cas avec un périphérique émetteur/récepteur adapté (modem et un autocommutateur, dongle, clé USB, antenne...) :

La vitesse de téléchargement, qui se mesure en Ko.s-1 (kilo-octet par seconde), peut varier en fonction de plusieurs critères : la connexion internet, la mémoire vive de l'ordinateur, ou encore le nombre de téléchargements parallèles.

Usages

Le téléchargement peut concerner des fichiers très différents (logiciel, musiques, documents, données). Il peut être libre et gratuit, soumis à contraintes, ou payant. Il peut être légal ou illégal, en fonction du contenu téléchargé et des pays d'origine et de destination de l'information ; en particulier, l'exportation de moyens de chiffrements depuis les États-Unis est réglementée.

Pour l'année 2005, les téléchargements par internet en France ont été chiffrés[2] à :

  • 1 milliard de fichiers musicaux
  • 120 millions de films
  • 160 millions de logiciels
  • 30 millions de jeux vidéo (logiciel)

Usages légaux

Des documents officiels peuvent être légalement et gratuitement téléchargés, depuis des sites comme europa.eu, ou legifrance.gouv.fr. Ces documents sont souvent des décisions administratives, gouvernementales, judiciaires, ou des encore des statistiques. Sur l'année 2005, le serveur europa.eu a totalisé 1 395 344 600 téléchargements de pages[3].

Le téléchargement libre gratuit et légal de logiciel est important. En particulier :

  • Le site Web d'OpenOffice.org rapporte que plus de 61 millions de téléchargements du logiciel de bureautique OpenOffice.org ont été effectués[4].
  • Le 19 octobre 2005, Firefox a passé la barre des 100 millions de téléchargements depuis Spread Firefox.
  • Entre le 2 juin 2006 et le 30 juillet 2006, l'installateur de Gimp pour Windows a été téléchargé entre 22 754 et 44 208 fois par jour depuis sourceforge[5], soit environ un million de téléchargements par mois.
  • De nombreuses distributions Linux, distribuées légalement sont aussi disponibles, de plus elles sont libres et sous différentes licences GPL (2.0 et 3.0).

Il est légal de télécharger depuis des Magasins de musique en ligne de la musique libre ou non.

Par ailleurs, de nombreux sites internet proposent le téléchargement de vidéos (Vidéo à la demande ou VOD), de musiques, de jeux, de logiciels, de données GPS ou de modèles 3D. En VOD, l'utilisation du fichier téléchargé est contrôlé par une gestion numérique des droits (DRM) et permet de définir et fixer une période d'utilisation légale, le nombre de copies du fichier et les supports de stockage ou de lecture autorisés.

Usages illégaux

Musique, logiciels, vidéo

Il peut être illégal de télécharger de la musique, des vidéos ou des logiciels commerciaux, si on ne possède pas le droit (il existe des sites de téléchargements légaux). Ils sont généralement téléchargés à l'aide de logiciels peer to peer (P2P) ou via des logiciels tels que Bittorrent. De nombreuses personnes téléchargent illégalement et en toute impunité. Cependant, certains gouvernements tentent de diminuer le nombre de téléchargements illégaux, par exemple le gouvernement français avec la loi Hadopi.

Pour des informations sur les usages illégaux du téléchargement :

L'âge d'or du Peer to Peer : Napster, Audiogalaxy, WinMX, KaZaA, eDonkey, Emule,Utorrent

Cyber-criminalité

Dans plusieurs pays, dont la France, police et gendarmerie ont créé des groupes d'enquêteurs spécialisés dans la traque aux pédophiles sur le web. Ces groupes identifient chaque année des milliers d'internautes amateurs de pédophilie. Ils exploitent les traces conservées sur le web lors des connexions vers les serveurs pédophiles : adresse IP (identifiant de l'ordinateur lors de sa connexion) et horodatage de la connexion en particulier. Les "cybergendarmes" remontent alors à ces internautes en réclamant aux fournisseurs d'accès les coordonnées de l'abonné qui se cache derrière l'adresse IP (en France la loi punit de 2 ans d'emprisonnement et 30 000  d'amende la détention d'images pornographiques de mineurs). Les photos saisies sont conservées et tous les indices des images sont analysées (décor, objets) afin de permettre des rapprochements et ainsi d'espérer identifier les enfants victimes. La base de données de la gendarmerie comptait plus de 400 000 images en 2005 et 2006.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Lien externe


Sur les autres projets Wikimedia :