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« Suzanne Tremblay (femme politique canadienne) » : différence entre les versions

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'''Suzanne Tremblay''' <small>B.Pd., M.Ed.</small>, née le {{Date|24|janvier|1937}} à [[Montréal]], est une [[Professeur (enseignant)|professeur]] et [[femme politique]] [[Canada|fédérale]] du [[Québec]], [[député]]e de 1993 à 2004.
'''Suzanne Tremblay''' <small>B.Pd., M.Ed.</small>, née le {{Date|24|janvier|1937}} à [[Montréal]] et morte le {{Date|26|septembre|2020}} à [[Rimouski]]<ref name="rc">{{Lien web |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1167274/mort-deces-bloc-quebecois-rimouski-suzanne-tremblay |titre=L'ancienne députée bloquiste Suzanne Tremblay s'éteint |auteur=Laurie Dufresne |site=Ici Radio-Canada |date=26 septembre 2020 |consulté le=26 septembre 2020}}</ref>, est une [[Professeur (enseignant)|professeur]] et [[femme politique]] [[Canada|fédérale]] du [[Québec]], [[député]]e de 1993 à 2004.


== Biographie ==
== Biographie ==
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Élue députée du [[Bloc québécois]] dans la circonscription de [[Rimouski (ancienne circonscription fédérale)|Rimouski—Témiscouata]] en [[Élection fédérale canadienne de 1993|1993]], elle fut réélue dans Rimouski—Mitis en [[Élection fédérale canadienne de 1997|1997]] et dans Rimouski-Neigette-et-la-Mitis en [[Élection fédérale canadienne de 2000|2000]]. Occasionnellement, elle suscita la controverse, notamment lorsqu'elle a révélé le prénom véritable (''John'') du premier ministre québécois [[Jean Charest]] afin de le discréditer comme ''vrai'' Québec. Le chef bloquiste [[Gilles Duceppe]] a pris ses distances relativement à cette déclaration. Suzanne Tremblay ne s'est pas représentée en [[Élection fédérale canadienne de 2004|2004]].
Élue députée du [[Bloc québécois]] dans la circonscription de [[Rimouski (ancienne circonscription fédérale)|Rimouski—Témiscouata]] en [[Élection fédérale canadienne de 1993|1993]], elle fut réélue dans Rimouski—Mitis en [[Élection fédérale canadienne de 1997|1997]] et dans Rimouski-Neigette-et-la-Mitis en [[Élection fédérale canadienne de 2000|2000]]. Occasionnellement, elle suscita la controverse, notamment lorsqu'elle a révélé le prénom véritable (''John'') du premier ministre québécois [[Jean Charest]] afin de le discréditer comme ''vrai'' Québec. Le chef bloquiste [[Gilles Duceppe]] a pris ses distances relativement à cette déclaration. Suzanne Tremblay ne s'est pas représentée en [[Élection fédérale canadienne de 2004|2004]].


Membre du [[Parti québécois]] au niveau provincial, elle crée la surprise le {{date|20|mars|2014}} en soutenant Marie-Neige Besner, candidate de [[Québec solidaire]] dans [[Rimouski (circonscription provinciale)|Rimouski]] plutôt qu'[[Harold LeBel]], le candidat péquiste investi. Elle entend ainsi dénoncer son parachutage et le mépris du PQ envers les militants de la circonscription<ref>http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/19/01-4749435-rimouski-lex-bloquiste-suzanne-tremblay-appuie-qs.php</ref>. Lors de l'[[Élections fédérales canadiennes de 2015|élection fédérale du mois d'octobre 2015]] elle a nouveau surpris les électeurs de la circonscription de [[Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques]] en donnant publiquement son appui au candidat du [[Nouveau Parti démocratique]], le député sortant [[Guy Caron]], et non à la candidate du Bloc Québécois. Elle réitère cet appui lors des [[Élections fédérales canadiennes de 2019|élections fédérales de 2019]]<ref>[https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1345418/est-du-quebec-fond-nationaliste-bloc-quebecois-pq-elections-federales « Est-du-Québec : le vieux fond nationaliste va-t-il jouer un rôle décisif le 21 octobre? »], Radio-Canada, publié et consulté le 15 octobre 2019.</ref>.
Membre du [[Parti québécois]] au niveau provincial, elle crée la surprise le {{date|20|mars|2014}} en soutenant Marie-Neige Besner, candidate de [[Québec solidaire]] dans [[Rimouski (circonscription provinciale)|Rimouski]] plutôt qu'[[Harold LeBel]], le candidat péquiste investi. Elle entend ainsi dénoncer son parachutage et le mépris du PQ envers les militants de la circonscription<ref>[http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/19/01-4749435-rimouski-lex-bloquiste-suzanne-tremblay-appuie-qs.php], sur ''lapresse.ca'', 19 mars 2014</ref>. Lors de l'[[Élections fédérales canadiennes de 2015|élection fédérale du mois d'octobre 2015]] elle a nouveau surpris les électeurs de la circonscription de [[Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques]] en donnant publiquement son appui au candidat du [[Nouveau Parti démocratique]], le député sortant [[Guy Caron]], et non à la candidate du Bloc Québécois. Elle réitère cet appui lors des [[Élections fédérales canadiennes de 2019|élections fédérales de 2019]]<ref>[https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1345418/est-du-quebec-fond-nationaliste-bloc-quebecois-pq-elections-federales « Est-du-Québec : le vieux fond nationaliste va-t-il jouer un rôle décisif le 21 octobre? »], Radio-Canada, publié et consulté le 15 octobre 2019.</ref>.


== Voir aussi ==
== Distinctions ==

=== Liens externes ===
* Médaille de l'Assemblée nationale, 2010<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec |url=https://www.assnat.qc.ca/fr/abc-assemblee/assemblee-nationale/medailles-assemblee-nationale/medailles-assemblee-nationale.html |site=www.assnat.qc.ca |consulté le=2024-07-30}}</ref>
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==Références==
==Références==
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== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
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[[Catégorie:Décès à 83 ans]]
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Dernière version du 30 juillet 2024 à 16:33

Suzanne Tremblay B.Pd., M.Ed., née le à Montréal et morte le à Rimouski[1], est une professeur et femme politique fédérale du Québec, députée de 1993 à 2004.

Suzanne Tremblay a reçu la bourse Reine Elizabeth II (Queen Elizabeth II Scholarship) lors de ses études à l'université Tufts, près de Boston, où elle a obtenu une maîtrise en éducation préscolaire. Ensuite, elle a complété un certificat en études éducationnelles à l'université de Lyon et un certificat en soins pédiatriques à l'université de Londres.

Élue députée du Bloc québécois dans la circonscription de Rimouski—Témiscouata en 1993, elle fut réélue dans Rimouski—Mitis en 1997 et dans Rimouski-Neigette-et-la-Mitis en 2000. Occasionnellement, elle suscita la controverse, notamment lorsqu'elle a révélé le prénom véritable (John) du premier ministre québécois Jean Charest afin de le discréditer comme vrai Québec. Le chef bloquiste Gilles Duceppe a pris ses distances relativement à cette déclaration. Suzanne Tremblay ne s'est pas représentée en 2004.

Membre du Parti québécois au niveau provincial, elle crée la surprise le en soutenant Marie-Neige Besner, candidate de Québec solidaire dans Rimouski plutôt qu'Harold LeBel, le candidat péquiste investi. Elle entend ainsi dénoncer son parachutage et le mépris du PQ envers les militants de la circonscription[2]. Lors de l'élection fédérale du mois d'octobre 2015 elle a nouveau surpris les électeurs de la circonscription de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques en donnant publiquement son appui au candidat du Nouveau Parti démocratique, le député sortant Guy Caron, et non à la candidate du Bloc Québécois. Elle réitère cet appui lors des élections fédérales de 2019[3].

Distinctions

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  • Médaille de l'Assemblée nationale, 2010[4]

Références

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  1. Laurie Dufresne, « L'ancienne députée bloquiste Suzanne Tremblay s'éteint », sur Ici Radio-Canada, (consulté le )
  2. [1], sur lapresse.ca, 19 mars 2014
  3. « Est-du-Québec : le vieux fond nationaliste va-t-il jouer un rôle décisif le 21 octobre? », Radio-Canada, publié et consulté le 15 octobre 2019.
  4. « Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )

Liens externes

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