« Paroisse de Caraquet » : différence entre les versions
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Version du 5 novembre 2012 à 20:38
Paroisse de Caraquet | ||
Administration | ||
---|---|---|
Pays | Canada | |
Province | Nouveau-Brunswick | |
Région | Péninsule acadienne | |
Subdivision régionale | Gloucester | |
Statut municipal | District de services locaux | |
Maire Mandat |
Aucun Aucun |
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Constitution | ||
Démographie | ||
Population | 10 hab. (2011 ) | |
Densité | 0,21 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 43′ 39″ nord, 64° 52′ 30″ ouest | |
Superficie | 4 877 ha = 48,77 km2 | |
Divers | ||
Langue(s) | Français | |
Fuseau horaire | UTC-4 | |
Indicatif | +1-506 | |
Code géographique | 1315026 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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La paroisse de Caraquet est à la fois une paroisse civile[note 1] et un district de services locaux (DSL) canadien du Nouveau-Brunswick. Son territoire est très peu habité et comprend différents secteurs près de la ville de Caraquet, dont l'île de Caraquet.
Géographie
Le territoire est constitué de plusieurs parties. La plus connue est l'île de Caraquet, situé dans la baie des Chaleurs. La deuxièmes est un secteur forestier délimité au sud par Maltempèque, à l'ouest par la paroisse de Paquetville, au nord-ouest par Bertrand, au nord-est par Caraquet, à l'est par Village-Blanchard et au sud-est par Landry. La troisième est située sur la rive gauche de la rivière Saint-Simon. Elle est délimitée au nord-ouest par Caraquet et à l'est par Bas-Caraquet. La quatrième partie est l'île Munro, située dans la baie Saint-Simon. La dernière partie est dans la plaine de Shippagan, au bord de la baie Saint-Simon. Elle est délimitée au nord par Saint-Simon, à l'ouest par l'Évangéline et au sud par Inkerman.
Géologie
Le sous-sol de la paroisse de Caraquet est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[1].
Climat
Toponymie
La paroisse est nommée d'après la baie de Caraquet. Deux théories tentent d'expliquer l'origine de son nom. Ce serait un mot en langue micmaque qui signifie « la rencontre de deux rivières », en référence à la rivière du Nord et la rivière Caraquet. Selon la deuxième, le nom ferait référence à un type de bateau, la caraque[2]. Les Micmacs l'appellent Calaket. Le gouverneur Nicolas Denys est le premier à faire mention de Caraquet, en 1672, dans son livre Description géographique et historique des côtes de l'Amérique septentrionale, avec l'histoire naturelle de ce pays. Il y faisait une courte description des Îles de Tousquet, qui sont les îles de Caraquet et Pokesudie. Ce nom est une erreur parce qu'elles figuraient sur sa carte comme Îles de Caraquet[3]. Les différentes orthographes utilisées au fil des années incluent Karaquet, Quaraqu, Carraquet et Caraquette.
Histoire
Le , le Conseil souverain donne la concession de Pokemouche à Philippe Hesnault, de Nipisiguit, lui ajoutant trois lieues de largeur de chaque côté de la vallée, pour un total de huit lieues par quatre[4], un territoire qui inclut une partie de la paroisse de Caraquet[5]. Michel Degrez, qui possédait auparavant la seigneurie, devait 200 livres à Hesnault, ce qui explique probablement cette décision. Hesnault ne s'établit pas sur les lieux et d'autres marchands en profitent pour chasser sur ses terres. Il porte plainte au Conseil et obtient gain de cause le contre le directeur général de la Compagnie de Mont-Louis, Jean de Clarmont[4]. On ne sait pas avec précision ce qui est arrivé au fief de Pokemouche après la mort d'Hesnault[4].
Chronologie municipale
1831 : Érection de la paroisse de Caraquet dans la paroisse de Saumarez.
1851 : La paroisse de Shippagan se détache de la paroisse de Caraquet.
1897 : Érection de la paroisse de Paquetville à partir de portions des paroisses de Caraquet et d'Inkerman.
1961 : Constitution de la ville de Caraquet dans la paroisse de Caraquet.
1966 : La municipalité du comté de Gloucester est dissoute et le DSL de la paroisse de Caraquet est créé. Les villages de Bas-Caraquet et Bertrand et les DSL de Pokesudie, Saint-Simon et Village-Blanchard sont constitués dans la paroisse de Caraquet[6],[7].
Démographie
Économie
Entreprise Péninsule, un organisme basé à Tracadie-Sheila faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[8].
La plupart des gens travaillent au village ou à proximité[8]. L'industrie touristique crée quelques emplois sur place et il y a aussi de nombreux emplois disponibles dans le commerce, l'industrie de la pêche, la fabrication et la fonction publique à Caraquet[8].
Administration
Comité consultatif
En tant que district de services locaux, la paroisse de Caraquet est administrée directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président. Il n'y a actuellement aucun comité consultatif.
Budget et fiscalité
Représentation et tendances politiques
Nouveau-Brunswick: La paroisse de Caraquet fait partie de la circonscription de Caraquet, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Hédard Albert, du Parti libéral. Il fut élu en 2003 puis réélu en 2008 et en 2010.
Canada: La paroisse de Caraquet fait partie de la circonscription fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[9].
Ancienne administration paroissiale
Vivre dans la paroisse de Caraquet
La population est dépendante des localités voisines, notamment Caraquet, pour la majeure partie des services[8].
Le quotidien francophone est L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, et le quotidien anglophone est Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean.
Notes et références
Notes
- Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.
Références
- (en) [PDF] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », (consulté le )
- (en) "Caraquet." Encyclopædia Britannica. 2007. Encyclopædia Britannica Online. 3 août 2007 <http://www.britannica.com/eb/article-9020221>.
- (en) William Francis Ganong, The history of Caraquet and Pokemouche, New Brunswick Museum, Saint-Jean, 1948.
- « Philippe Hesnault », dans Revue d'histoire de la Société historique Nicholas Denys, Vol. XXXIV, no. 3, sept.-déc. 2006, p.95-105.
- (en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 319
- (en) http://homepages.rootsweb.com/~nbpast/localhistory/parishes.html Consulté le 8 avril 2008.
- (en) Territorial Division Act (1786) Consultée le 8 avril 2008.
- « District de services régionaux 4 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- (fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].
- « Les élections municipales de Gloucester », L'Évangéline, , p. 15 (lire en ligne)