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« Paroisse de Caraquet » : différence entre les versions

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{{Ébauche|municipalité canadienne|Nouveau-Brunswick}}
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La '''paroisse de Caraquet''' est à la fois une [[Liste des paroisses du Nouveau-Brunswick|paroisse civile]]<ref group="note">Au Nouveau-Brunswick, une [[Paroisse|paroisse civile]] est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en [[1966]] mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.</ref> et un [[district de services locaux]] (DSL) [[Villes du Canada|canadien]] du [[Nouveau-Brunswick]]. Son territoire est très peu habité et comprend différents secteurs près de la ville de [[Caraquet]], dont l'[[île de Caraquet]].
La '''paroisse de Caraquet''' est à la fois une [[Liste des paroisses du Nouveau-Brunswick|paroisse civile]]<ref group="note">Au Nouveau-Brunswick, une [[Paroisse|paroisse civile]] est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en [[1966]] mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.</ref> et un [[district de services locaux]] (DSL) [[Villes du Canada|canadien]] du [[Nouveau-Brunswick]]. Son territoire est très peu habité et comprend différents secteurs près de la ville de [[Caraquet]], dont l'[[île de Caraquet]]. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du {{date|1|janvier|2023}}, le territoire du DSL a été réparti entre les villes de [[Caraquet]], [[Hautes-Terres (Nouveau-Brunswick)|Hautes-Terres]] et [[Shippagan]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Ministère de la Gouvernance locale du Nouveau-Brunswick |titre=CSR 4 – Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne |url=https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/corporate/promo/gouvernance-locale/cartes/CSR4.html |consulté le=16 septembre 2024}}.</ref>.


== Géographie ==
== Géographie ==
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Le territoire est constitué de plusieurs parties. La plus connue est l'[[île de Caraquet]], situé dans la [[baie des Chaleurs]]. La deuxième est un secteur forestier délimité au sud par [[Maltempèque]], à l'ouest par la [[paroisse de Paquetville]], au nord-ouest par [[Bertrand (Nouveau-Brunswick)|Bertrand]], au nord-est par [[Caraquet]], à l'est par [[Village-Blanchard]] et au sud-est par [[Landry (Nouveau-Brunswick)|Landry]]. La troisième est située sur la rive gauche de la [[rivière Saint-Simon]]. Elle est délimitée au nord-ouest par [[Caraquet]] et à l'est par [[Bas-Caraquet]]. La quatrième partie est l'[[île Munro]], située dans la [[baie Saint-Simon]]. La dernière partie est dans la [[plaine de Shippagan]], au bord de la [[baie Saint-Simon]]. Elle est délimitée au nord par [[Saint-Simon (Nouveau-Brunswick)|Saint-Simon]], à l'ouest par l'[[Évangéline (Nouveau-Brunswick)|Évangéline]] et au sud par [[Inkerman (Nouveau-Brunswick)|Inkerman]].
Le territoire est constitué de plusieurs parties. La plus connue est l'[[île de Caraquet]], situé dans la [[baie des Chaleurs]]. La deuxième est un secteur forestier délimité au sud par [[Maltempèque]], à l'ouest par la [[paroisse de Paquetville]], au nord-ouest par [[Bertrand (Nouveau-Brunswick)|Bertrand]], au nord-est par [[Caraquet]], à l'est par [[Village-Blanchard]] et au sud-est par [[Landry (Nouveau-Brunswick)|Landry]]. La troisième est située sur la rive gauche de la [[rivière Saint-Simon]]. Elle est délimitée au nord-ouest par [[Caraquet]] et à l'est par [[Bas-Caraquet]]. La quatrième partie est l'[[île Munro]], située dans la [[baie Saint-Simon]]. La dernière partie est dans la [[plaine de Shippagan]], au bord de la [[baie Saint-Simon]]. Elle est délimitée au nord par [[Saint-Simon (Nouveau-Brunswick)|Saint-Simon]], à l'ouest par l'[[Évangéline (Nouveau-Brunswick)|Évangéline]] et au sud par [[Inkerman (Nouveau-Brunswick)|Inkerman]].


La paroisse de Caraquet est généralement considérée comme faisant partie de l'[[Acadie]]<ref>{{ouvrage |prénom1=Murielle K. |nom1=Roy |prénom2=Jean |nom2=Daigle |directeur2=Jean Daigle |titre volume=L'Acadie des Maritimes |éditeur=Centre d'études acadiennes, Université de Moncton |lieu=Moncton |année=1993 |isbn=2921166062 |titre=Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991 |page=141}}.</ref>.
La paroisse de Caraquet est généralement considérée comme faisant partie de l'[[Acadie]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Murielle K. |nom1=Roy |prénom2=Jean |nom2=Daigle |directeur2=Jean Daigle |titre=Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991 |titre volume=L'Acadie des Maritimes |lieu=Moncton |éditeur=Centre d'études acadiennes, Université de Moncton |année=1993 |pages totales=908 |passage=141 |isbn=2-921166-06-2}}.</ref>.


=== Géologie ===
=== Géologie ===
Le sous-sol de la paroisse de Caraquet est composé principalement de [[Roche sédimentaire|roches sédimentaires]] du groupe de Pictou datant du [[Pennsylvanien]] (entre 300 et 311 millions d'années)<ref>{{en}} {{pdf}} {{lien web|url=http://www.gnb.ca/0078/minerals/pdf/Bedrock_Geology_MapNR1-e.pdf |titre=Bedrock Geology of New Brunswick |auteur=Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick |année=2000 |consulté le= 19 juin 2009}}</ref>.
Le sous-sol de la paroisse de Caraquet est composé principalement de [[Roche sédimentaire|roches sédimentaires]] du groupe de Pictou datant du [[Pennsylvanien]] (entre 300 et 311 millions d'années)<ref>{{en}} {{pdf}} {{lien web|url=http://www.gnb.ca/0078/minerals/pdf/Bedrock_Geology_MapNR1-e.pdf |titre=Bedrock Geology of New Brunswick |auteur=Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick |année=2000 |consulté le= 19 juin 2009}}.</ref>.


=== Climat ===
=== Climat ===
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== Toponymie ==
== Toponymie ==
{{Voir aussi|Toponymie néo-brunswickoise}}
{{Article connexe|Toponymie néo-brunswickoise}}
La paroisse est nommée d'après la [[baie de Caraquet]]. Deux théories tentent d'expliquer l'origine de son nom. Ce serait un mot en langue [[Micmac (langue)|micmaque]] qui signifie {{citation|la rencontre de deux rivières}}, en référence à la [[rivière du Nord (Nouveau-Brunswick)|rivière du Nord]] et la [[rivière Caraquet]]. Selon la deuxième, le nom ferait référence à un type de bateau, la [[caraque]]<ref name="Encyclopaedia Britannica">{{en}} "Caraquet." Encyclopædia Britannica. 2007. Encyclopædia Britannica Online. 3 août 2007 <{{lien brisé|url=http://www.britannica.com/eb/article-9020221 |titre= }}>.</ref>. Les Micmacs l'appellent Calaket. Le gouverneur [[Nicolas Denys]] est le premier à faire mention de Caraquet, en [[1672]], dans son livre ''[[Description géographique et historique des côtes de l'Amérique septentrionale, avec l'histoire naturelle de ce pays]]''. Il y faisait une courte description des Îles de Tousquet, qui sont les îles de [[Île de Caraquet|Caraquet]] et [[Pokesudie]]. Ce nom est une erreur parce qu'elles figuraient sur sa carte comme Îles de Caraquet<ref name="History of Caraquet and Pokemouche">{{en}} William Francis Ganong, ''The history of Caraquet and Pokemouche'', New Brunswick Museum, Saint-Jean, 1948.</ref>. Les différentes orthographes utilisées au fil des années incluent Karaquet, Quaraqu, Carraquet et Caraquette.
La paroisse est nommée d'après la [[baie de Caraquet]]. Deux théories tentent d'expliquer l'origine de son nom. Ce serait un mot en langue [[Micmac (langue)|micmaque]] qui signifie {{citation|la rencontre de deux rivières}}, en référence à la [[rivière du Nord (Nouveau-Brunswick)|rivière du Nord]] et la [[rivière Caraquet]]. Selon la deuxième, le nom ferait référence à un type de bateau, la [[caraque]]<ref name="Encyclopaedia Britannica">{{en}} "Caraquet." Encyclopædia Britannica. 2007. Encyclopædia Britannica Online. {{date-|3 août 2007}} <{{lien brisé|url=http://www.britannica.com/eb/article-9020221 |titre= }}>.</ref>. Les Micmacs l'appellent Calaket. Le gouverneur [[Nicolas Denys]] est le premier à faire mention de Caraquet, en [[1672]], dans son livre ''[[Description géographique et historique des côtes de l'Amérique septentrionale, avec l'histoire naturelle de ce pays]]''. Il y faisait une courte description des Îles de Tousquet, qui sont les îles de [[Île de Caraquet|Caraquet]] et [[Pokesudie]]. Ce nom est une erreur parce qu'elles figuraient sur sa carte comme Îles de Caraquet<ref name="History of Caraquet and Pokemouche">{{en}} William Francis Ganong, ''The history of Caraquet and Pokemouche'', New Brunswick Museum, Saint-Jean, 1948.</ref>. Les différentes orthographes utilisées au fil des années incluent Karaquet, Quaraqu, Carraquet et Caraquette.


== Histoire ==
== Histoire ==
{{Article connexe|Histoire du Nouveau-Brunswick|Histoire de l'Acadie}}
{{Article connexe|Histoire du Nouveau-Brunswick|Histoire de l'Acadie}}
=== Préhistoire ===
=== Préhistoire ===
{{Voir aussi|Préhistoire de la Péninsule maritime}}
{{Article connexe|Préhistoire de la Péninsule maritime}}
{{...}}
{{...}}
=== Colonisation européenne ===
=== Colonisation européenne ===
{{Voir aussi|Colonisation basque des Amériques|Colonisation française des Amériques}}
{{Article connexe|Colonisation basque des Amériques|Colonisation française des Amériques}}
Selon ce que rapporte Donat Robichaud, la région est visitée par des pêcheurs [[Normandie|Normands]] et [[Bretagne|Bretons]] dès la fin du {{XIIIe siècle}}<ref name="Grand Shippagan">{{fr}} Donat Robichaud, ''Le Grand Shippagan'', 1976. p. 33-37</ref>. Les Bretons sont en fait bien établis avant [[1536]]<ref name="basques">{{Article |langue=en |auteur1=Selma Huxley Barkham |titre=The Basque Whaling Establishments in Labrador 1536-1632 — A Summary |périodique=Arctic |volume=37 |numéro=4 |jour= |mois=décembre |année=1984 |pages=515-519 |issn= |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/40510312 |consulté le=2 juin 2014 |id= }}</ref>. Les [[Basques]] [[Chasse à la baleine|chassent la baleine]] en Europe à partir du {{XIIe siècle}} ou plus tôt mais, à la suite de l'effondrement de la population de ces cétacés, commencent à les chasser au sud du Labrador au {{s-|XVI}}, en plus de pêcher la [[morue]]<ref name="basques"/>. Ces pêcheurs viennent surtout du [[Pays basque espagnol]] mais ceux du [[Pays basque français]] deviennent de plus en plus nombreux<ref name="basques"/>. Ils sont déjà bien installés vers [[1540]]. Contrairement à une idée répandue, ils n'ont pas chassés la baleine de plus en plus loin jusqu'à atteindre l'Amérique mais s'y sont rendus directement<ref name="basques"/>. Vers [[1632]], les pêcheurs de morue basques se déplacent dans des endroits plus reculés, dont [[Caraquet]], [[Paspébiac (ville)|Paspébiac]] et [[Shippagan]], notamment pour éviter les attaques des [[Inuits]] et des [[Piraterie|pirates]] [[Angleterre|anglais]] ou [[Danemark|danois]], mais aussi à cause de la baisse de la population de baleine et de l'ouverture de la pêche au [[Svalbard]]<ref name="basques"/>. La pêche basque dans la région dure sans encombre jusque vers la fin du {{XVIIe siècle}}<ref name="basques"/>.
Selon ce que rapporte Donat Robichaud, la région est visitée par des pêcheurs [[Normandie|Normands]] et [[Bretagne|Bretons]] dès la fin du {{XIIIe siècle}}<ref name="Grand Shippagan">{{fr}} Donat Robichaud, ''Le Grand Shippagan'', 1976. p. 33-37</ref>. Les Bretons sont en fait bien établis avant [[1536]]<ref name="basques">{{Article |langue=en |auteur1=Selma Huxley Barkham |titre=The Basque Whaling Establishments in Labrador 1536-1632 — A Summary |périodique=Arctic |volume=37 |numéro=4 |jour= |mois=décembre |année=1984 |pages=515-519 |issn= |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/40510312 |consulté le=2 juin 2014 |id= }}</ref>. Les [[Basques]] [[Chasse à la baleine|chassent la baleine]] en Europe à partir du {{XIIe siècle}} ou plus tôt mais, à la suite de l'effondrement de la population de ces cétacés, commencent à les chasser au sud du Labrador au {{s-|XVI}}, en plus de pêcher la [[morue]]<ref name="basques"/>. Ces pêcheurs viennent surtout du [[Pays basque espagnol]] mais ceux du [[Pays basque français]] deviennent de plus en plus nombreux<ref name="basques"/>. Ils sont déjà bien installés vers [[1540]]. Contrairement à une idée répandue, ils n'ont pas chassés la baleine de plus en plus loin jusqu'à atteindre l'Amérique mais s'y sont rendus directement<ref name="basques"/>. Vers [[1632]], les pêcheurs de morue basques se déplacent dans des endroits plus reculés, dont [[Caraquet]], [[Paspébiac (ville)|Paspébiac]] et [[Shippagan]], notamment pour éviter les attaques des [[Inuits]] et des [[Piraterie|pirates]] [[Angleterre|anglais]] ou [[Danemark|danois]], mais aussi à cause de la baisse de la population de baleine et de l'ouverture de la pêche au [[Svalbard]]<ref name="basques"/>. La pêche basque dans la région dure sans encombre jusque vers la fin du {{XVIIe siècle}}<ref name="basques"/>.


Le {{date|17|août|1693}}, le [[Conseil souverain de la Nouvelle-France|Conseil souverain]] donne la concession de [[Pokemouche]] à Philippe Hesnault, de [[Bathurst (Nouveau-Brunswick)|Nipisiguit]], lui ajoutant trois [[lieue]]s de largeur de chaque côté de la vallée, pour un total de huit lieues par quatre<ref name="Philippe Esnault">« Philippe Hesnault », dans ''Revue d'histoire de la Société historique Nicholas Denys'', Vol. XXXIV, no. 3, sept.-déc. 2006, p.95-105.</ref>, un territoire qui inclut une partie de la paroisse de Caraquet<ref>{{ouvrage|langue=en |prénom1=William |nom1=Gagnong |lien auteur1=William Francis Ganong |titre=A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick |éditeur=J. Hope |lieu=Ottawa |année=1899 |pages totales= |passage=Carte no. 39, p. 319 |lire en ligne=http://www.ourroots.ca/f/toc.aspx?id=3273 |consulté le=13 août 2012}}</ref>. Michel Degrez, qui possédait auparavant la seigneurie, devait 200 livres à Hesnault, ce qui explique probablement cette décision. Hesnault ne s'établit pas sur les lieux et d'autres marchands en profitent pour chasser sur ses terres. Il porte plainte au Conseil et obtient gain de cause le {{date|30|août|1705}} contre le directeur général de la Compagnie de Mont-Louis, Jean de Clarmont<ref name="Philippe Esnault"/>. On ne sait pas avec précision ce qui est arrivé au fief de Pokemouche après la mort d'Hesnault<ref name="Philippe Esnault"/>.
Le {{date|17|août|1693}}, le [[Conseil souverain de la Nouvelle-France|Conseil souverain]] donne la concession de [[Pokemouche]] à Philippe Hesnault, de [[Bathurst (Nouveau-Brunswick)|Nipisiguit]], lui ajoutant trois [[lieue]]s de largeur de chaque côté de la vallée, pour un total de huit lieues par quatre<ref name="Philippe Esnault">« Philippe Hesnault », dans ''Revue d'histoire de la Société historique Nicholas Denys'', Vol. XXXIV, no. 3, sept.-déc. 2006, p.95-105.</ref>, un territoire qui inclut une partie de la paroisse de Caraquet<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=William|nom1=Gagnong|lien auteur1=William Francis Ganong|titre=A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick|lieu=Ottawa|éditeur=J. Hope|année=1899|passage=Carte no. 39, p. 319|lire en ligne=http://www.ourroots.ca/f/toc.aspx?id=3273|consulté le=13 août 2012}}</ref>. Michel Degrez, qui possédait auparavant la seigneurie, devait 200 livres à Hesnault, ce qui explique probablement cette décision. Hesnault ne s'établit pas sur les lieux et d'autres marchands en profitent pour chasser sur ses terres. Il porte plainte au Conseil et obtient gain de cause le {{date|30|août|1705}} contre le directeur général de la Compagnie de Mont-Louis, Jean de Clarmont<ref name="Philippe Esnault"/>. On ne sait pas avec précision ce qui est arrivé au fief de Pokemouche après la mort d'Hesnault<ref name="Philippe Esnault"/>.
=== De la fondation à nos jours ===
=== De la fondation à nos jours ===
[[Fichier:Gloucester County NB - Caraquet Parish.PNG|thumb|upright=0.7|Situation sur une carte des paroisses civiles du comté de Gloucester (certains DSL et municipalités ne sont donc pas montrés).]]
[[Fichier:Gloucester County NB - Caraquet Parish.PNG|vignette|upright=0.7|Situation sur une carte des paroisses civiles du comté de Gloucester (certains DSL et municipalités ne sont donc pas montrés).]]
[[Image:Paroisse Caraquet 1966.svg|thumb|left|300px|Évolution territoriale de la paroisse de Caraquet après 1966.]]
[[Image:Paroisse Caraquet 1966.svg|vignette|gauche|300px|Évolution territoriale de la paroisse de Caraquet après 1966.]]
[[1831]] : Érection de la paroisse de Caraquet dans la [[paroisse de Saumarez]].
[[1831]] : Érection de la paroisse de Caraquet dans la [[paroisse de Saumarez]].


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[[1961]] : Constitution de la ville de [[Caraquet]] dans la paroisse de Caraquet.
[[1961]] : Constitution de la ville de [[Caraquet]] dans la paroisse de Caraquet.


La municipalité du comté de Gloucester est dissoute en [[1966]]<ref name="gouvernance_Finn">{{ouvrage|titre=Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick |auteur=Jean-Guy Finn |lieu=Fredericton |moi=novembre |année=2008 |pages totales=83 |passage=30 |isbn=978-1-55471-181-9 |lire en ligne=http://www.gnb.ca/cnb/promos/flg/PDF/MainReport/mainreport-f.pdf |format=pdf}}</ref>. La paroisse de Caraq2uet devient un [[district de services locaux]] en [[1967]]<ref name="gouvernance_Finn"/>.
La municipalité du comté de Gloucester est dissoute en [[1966]]<ref name="gouvernance_Finn">{{Ouvrage|auteur1=Jean-Guy Finn|titre=Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick|lieu=Fredericton|éditeur=|année=2008|pages totales=83|format=pdf|passage=30|isbn=978-1-55471-181-9|lire en ligne=http://www.gnb.ca/cnb/promos/flg/PDF/MainReport/mainreport-f.pdf|mois=novembre}}</ref>. La paroisse de Caraq2uet devient un [[district de services locaux]] en [[1967]]<ref name="gouvernance_Finn"/>.


== Démographie ==
== Démographie ==
{{Voir aussi|Démographie de l'Acadie|Démographie du Nouveau-Brunswick}}
{{Article connexe|Démographie de l'Acadie|Démographie du Nouveau-Brunswick}}
{{Démographie
{{Démographie
| titre = Évolution démographique de la paroisse de Caraquet depuis 2001
|titre=Évolution démographique
|hyperliens-années=on
| charte = <!-- facultatif (exemple commune) -->
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⚫
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|sources =Statistiques Canada 2006<ref>{{lien web |url=https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-591/details/page.cfm?Lang=F&Geo1=CSD&Code1=1315026&Geo2=PR&Code2=13&Data=Count&SearchText=Caraquet&SearchType=Begins&SearchPR=01&B1=All&GeoLevel=PR&GeoCode=1315026|titre=Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Caraquet, paroisse de|format= |série= |consulté le=18 avril 2020}}.</ref><br>
⚫
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Statistiques Canada 2016<ref>{{lien web |url=https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2016/dp-pd/prof/details/page.cfm?Lang=F&Geo1=CSD&Code1=1315026&Geo2=PR&Code2=13&SearchText=Caraquet&SearchType=Begins&SearchPR=01&B1=All&GeoLevel=PR&GeoCode=1315026&TABID=1&type=0|titre=Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Caraquet, paroisse de|format= |série= |consulté le=21 avril 2020}}.</ref>|2021=1261}}
⚫
| 2006 = 15
⚫
| 2011 = 10
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}}

<!-- DÉBUT DU CODE DE L'HISTOGRAMME DÉMOGRAPHIE -->
<!-- DÉBUT DU CODE DE L'HISTOGRAMME DÉMOGRAPHIE -->
<center>''' '''
<center>''' '''
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</timeline></center>
<!-- FIN DU CODE DE L'HISTOGRAMME DÉMOGRAPHIE -->
<!-- FIN DU CODE DE L'HISTOGRAMME DÉMOGRAPHIE -->


== Économie ==
== Économie ==
{{Voir aussi|Économie du Nouveau-Brunswick|Économie de l'Acadie}}
{{Article connexe|Économie du Nouveau-Brunswick|Économie de l'Acadie}}


Entreprise Péninsule, un organisme basé à [[Tracadie-Sheila]] faisant partie du [[réseau Entreprise]], a la responsabilité du développement économique de la région<ref name="rapport Finn">{{lien web |url=http://www.gnb.ca/cnb/promos/flg/PDF/RSD/RSD4/RSD4complete-f.pdf |titre=District de services régionaux 4 |site=[http://www.gnb.ca/cnb/promos/flg/index-f.asp Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn)], sur [http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr.html Gouvernement du Nouveau-Brunswick] |consulté le=28 juillet 2011 }}.</ref>.
Entreprise Péninsule, un organisme basé à [[Tracadie-Sheila]] faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région<ref name="rapport Finn">{{lien web |url=http://www.gnb.ca/cnb/promos/flg/PDF/RSD/RSD4/RSD4complete-f.pdf |titre=District de services régionaux 4 |site=Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick |consulté le=28 juillet 2011 }}.</ref>.


La plupart des gens travaillent au village ou à proximité<ref name="rapport Finn"/>. L'[[Tourisme|industrie touristique]] crée quelques emplois sur place et il y a aussi de nombreux emplois disponibles dans le [[commerce]], l'[[Pêche (halieutique)|industrie de la pêche]], la [[fabrication]] et la [[fonction publique]] à [[Caraquet]]<ref name="rapport Finn"/>.
La plupart des gens travaillent au village ou à proximité<ref name="rapport Finn"/>. L'[[Tourisme|industrie touristique]] crée quelques emplois sur place et il y a aussi de nombreux emplois disponibles dans le [[commerce]], l'[[Pêche (halieutique)|industrie de la pêche]], la [[fabrication]] et la [[fonction publique]] à [[Caraquet]]<ref name="rapport Finn"/>.
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=== Commission de services régionaux ===
=== Commission de services régionaux ===
La paroisse de Caraquet fait partie de la [[Région 4]]<ref>{{Lien web |url=http://www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/lg-gl/pdf/Plan/CommunitiesCommunautes.pdf |titre=Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) |site=[http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr.html Gouvernement du Nouveau-Brunswick] |consulté le=9 novembre 2012}}.</ref>, une [[commission de services régionaux]] (CSR) devant commencer officiellement ses activités le {{date|1|janvier|2013}}<ref name="conseil">{{lien web |url=http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/nouvelles/communique.2011.10.1083.html |titre=Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés |site=[http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr.html Gouvernement du Nouveau-Brunswick] |consulté le=1 novembre 2012}}.</ref>. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur [[assiette fiscale]]<ref name="gouvernance">{{Lien web |url=http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/egl/gouvernements_locaux/content/promos/plan_daction_gouvernance_locale/gouvernance.html |titre=Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux |site=[http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr.html Gouvernement du Nouveau-Brunswick] |consulté le=9 novembre 2012}}.</ref>. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction<ref name="gouvernance"/>. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste<ref name="services">{{Lien web |url=http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/egl/gouvernements_locaux/content/promos/plan_daction_gouvernance_locale/services_obligatoires.html |titre=Services obligatoires |site=[http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr.html Gouvernement du Nouveau-Brunswick] |consulté le=9 novembre 2012}}.</ref>.
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=== Représentation et tendances politiques ===
=== Représentation et tendances politiques ===
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== Bibliographie ==
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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la localité canadienne. Pour la ville voisine, voir Caraquet. Pour les autres significations, voir Caraquet (homonymie).

Paroisse de Caraquet
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région Péninsule acadienne
Subdivision régionale Gloucester
Statut municipal District de services locaux
Maire
Mandat 		Aucun
Aucun
Constitution
Démographie
Population 1 261 hab. (2021 en diminution)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 39″ nord, 64° 52′ 30″ ouest
Superficie 4 877 ha = 48,77 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 1315026
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Paroisse de Caraquet
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La paroisse de Caraquet est à la fois une paroisse civile[note 1] et un district de services locaux (DSL) canadien du Nouveau-Brunswick. Son territoire est très peu habité et comprend différents secteurs près de la ville de Caraquet, dont l'île de Caraquet. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le territoire du DSL a été réparti entre les villes de Caraquet, Hautes-Terres et Shippagan[1].

Géographie

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Articles connexes : Géographie du Nouveau-Brunswick et Géographie de l'Acadie.

Le territoire est constitué de plusieurs parties. La plus connue est l'île de Caraquet, situé dans la baie des Chaleurs. La deuxième est un secteur forestier délimité au sud par Maltempèque, à l'ouest par la paroisse de Paquetville, au nord-ouest par Bertrand, au nord-est par Caraquet, à l'est par Village-Blanchard et au sud-est par Landry. La troisième est située sur la rive gauche de la rivière Saint-Simon. Elle est délimitée au nord-ouest par Caraquet et à l'est par Bas-Caraquet. La quatrième partie est l'île Munro, située dans la baie Saint-Simon. La dernière partie est dans la plaine de Shippagan, au bord de la baie Saint-Simon. Elle est délimitée au nord par Saint-Simon, à l'ouest par l'Évangéline et au sud par Inkerman.

La paroisse de Caraquet est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[2].

Géologie

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Le sous-sol de la paroisse de Caraquet est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[3].

Climat

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Article détaillé : Climat de la Péninsule acadienne.

Toponymie

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Article connexe : Toponymie néo-brunswickoise.

La paroisse est nommée d'après la baie de Caraquet. Deux théories tentent d'expliquer l'origine de son nom. Ce serait un mot en langue micmaque qui signifie « la rencontre de deux rivières », en référence à la rivière du Nord et la rivière Caraquet. Selon la deuxième, le nom ferait référence à un type de bateau, la caraque[4]. Les Micmacs l'appellent Calaket. Le gouverneur Nicolas Denys est le premier à faire mention de Caraquet, en 1672, dans son livre Description géographique et historique des côtes de l'Amérique septentrionale, avec l'histoire naturelle de ce pays. Il y faisait une courte description des Îles de Tousquet, qui sont les îles de Caraquet et Pokesudie. Ce nom est une erreur parce qu'elles figuraient sur sa carte comme Îles de Caraquet[5]. Les différentes orthographes utilisées au fil des années incluent Karaquet, Quaraqu, Carraquet et Caraquette.

Histoire

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Articles connexes : Histoire du Nouveau-Brunswick et Histoire de l'Acadie.

Préhistoire

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Article connexe : Préhistoire de la Péninsule maritime.
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Colonisation européenne

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Articles connexes : Colonisation basque des Amériques et Colonisation française des Amériques.

Selon ce que rapporte Donat Robichaud, la région est visitée par des pêcheurs Normands et Bretons dès la fin du XIIIe siècle[6]. Les Bretons sont en fait bien établis avant 1536[7]. Les Basques chassent la baleine en Europe à partir du XIIe siècle ou plus tôt mais, à la suite de l'effondrement de la population de ces cétacés, commencent à les chasser au sud du Labrador au XVIe siècle, en plus de pêcher la morue[7]. Ces pêcheurs viennent surtout du Pays basque espagnol mais ceux du Pays basque français deviennent de plus en plus nombreux[7]. Ils sont déjà bien installés vers 1540. Contrairement à une idée répandue, ils n'ont pas chassés la baleine de plus en plus loin jusqu'à atteindre l'Amérique mais s'y sont rendus directement[7]. Vers 1632, les pêcheurs de morue basques se déplacent dans des endroits plus reculés, dont Caraquet, Paspébiac et Shippagan, notamment pour éviter les attaques des Inuits et des pirates anglais ou danois, mais aussi à cause de la baisse de la population de baleine et de l'ouverture de la pêche au Svalbard[7]. La pêche basque dans la région dure sans encombre jusque vers la fin du XVIIe siècle[7].

Le , le Conseil souverain donne la concession de Pokemouche à Philippe Hesnault, de Nipisiguit, lui ajoutant trois lieues de largeur de chaque côté de la vallée, pour un total de huit lieues par quatre[8], un territoire qui inclut une partie de la paroisse de Caraquet[9]. Michel Degrez, qui possédait auparavant la seigneurie, devait 200 livres à Hesnault, ce qui explique probablement cette décision. Hesnault ne s'établit pas sur les lieux et d'autres marchands en profitent pour chasser sur ses terres. Il porte plainte au Conseil et obtient gain de cause le contre le directeur général de la Compagnie de Mont-Louis, Jean de Clarmont[8]. On ne sait pas avec précision ce qui est arrivé au fief de Pokemouche après la mort d'Hesnault[8].

De la fondation à nos jours

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Situation sur une carte des paroisses civiles du comté de Gloucester (certains DSL et municipalités ne sont donc pas montrés).
Évolution territoriale de la paroisse de Caraquet après 1966.

1831 : Érection de la paroisse de Caraquet dans la paroisse de Saumarez.

1851 : La paroisse de Shippagan se détache de la paroisse de Caraquet.

1897 : Érection de la paroisse de Paquetville à partir de portions des paroisses de Caraquet et d'Inkerman.

1961 : Constitution de la ville de Caraquet dans la paroisse de Caraquet.

La municipalité du comté de Gloucester est dissoute en 1966[10]. La paroisse de Caraq2uet devient un district de services locaux en 1967[10].

Démographie

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Articles connexes : Démographie de l'Acadie et Démographie du Nouveau-Brunswick.
Évolution démographique
2001 2006 2011 2016 2021
1 5891 5111 3821 3371 261
Sources : Statistiques Canada 2006[11] Statistiques Canada 2016[12]

Économie

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Articles connexes : Économie du Nouveau-Brunswick et Économie de l'Acadie.

Entreprise Péninsule, un organisme basé à Tracadie-Sheila faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[13].

La plupart des gens travaillent au village ou à proximité[13]. L'industrie touristique crée quelques emplois sur place et il y a aussi de nombreux emplois disponibles dans le commerce, l'industrie de la pêche, la fabrication et la fonction publique à Caraquet[13].

Administration

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Comité consultatif

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En tant que district de services locaux, la paroisse de Caraquet est administrée directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président. Il n'y a actuellement aucun comité consultatif.

Budget et fiscalité

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Commission de services régionaux

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La paroisse de Caraquet fait partie de la Région 4[14], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [15]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[16]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[16]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[17].

Représentation et tendances politiques

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Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: La paroisse de Caraquet fait partie de la circonscription de Caraquet, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Hédard Albert, du Parti libéral. Il fut élu en 2003 puis réélu en 2008 et en 2010.

Drapeau du Canada Canada: La paroisse de Caraquet fait partie de la circonscription fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[18].

Ancienne administration paroissiale

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Liste des conseillers successifs de la paroisse de Caraquet
Période Identité Étiquette Qualité
1931 193? Louise R. Léger
M. Morais[19] 		   
         
Les données manquantes sont à compléter.

Vivre dans la paroisse de Caraquet

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La population est dépendante des localités voisines, notamment Caraquet, pour la majeure partie des services[13]. Le bureau de poste et le détachement de la Gendarmerie royale du Canada les plus proches sont d'ailleurs à Caraquet. Cette ville dispose également d'un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick et de l'hôpital de l'Enfant-Jésus.

Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi que de l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Les anglophones bénéficient quant à eux du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean.

Notes et références

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Notes

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  1. ↑ Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.

Références

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  1. ↑ Ministère de la Gouvernance locale du Nouveau-Brunswick, « CSR 4 – Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne » (consulté le ).
  2. ↑ Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
  3. ↑ (en) [PDF] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », (consulté le ).
  4. ↑ (en) "Caraquet." Encyclopædia Britannica. 2007. Encyclopædia Britannica Online. <« http://www.britannica.com/eb/article-9020221 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)>.
  5. ↑ (en) William Francis Ganong, The history of Caraquet and Pokemouche, New Brunswick Museum, Saint-Jean, 1948.
  6. ↑ (fr) Donat Robichaud, Le Grand Shippagan, 1976. p. 33-37
  7. ↑ a b c d e et f (en) Selma Huxley Barkham, « The Basque Whaling Establishments in Labrador 1536-1632 — A Summary », Arctic, vol. 37, no 4,‎ , p. 515-519 (lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ a b et c « Philippe Hesnault », dans Revue d'histoire de la Société historique Nicholas Denys, Vol. XXXIV, no. 3, sept.-déc. 2006, p.95-105.
  9. ↑ (en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 319
  10. ↑ a et b Jean-Guy Finn, Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick, Fredericton, , 83 p. (ISBN 978-1-55471-181-9, lire en ligne [PDF]), p. 30
  11. ↑ « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Caraquet, paroisse de » (consulté le ).
  12. ↑ « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Caraquet, paroisse de » (consulté le ).
  13. ↑ a b c et d « District de services régionaux 4 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  14. ↑ « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  15. ↑ « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  16. ↑ a et b « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  17. ↑ « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  18. ↑ (fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].
  19. ↑ « Les élections municipales de Gloucester », L'Évangéline,‎ , p. 15 (lire en ligne)

Bibliographie

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  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,
v · m
Régions
Gouvernements locaux
Réserves indiennes
Localités et anciennes municipalités
Voir aussi : Lieux-dits, Lieux patrimoniaux, Personnalités, Préfets
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