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'''Le Mans''' est une [[Liste des communes de France de plus de 20 000 habitants|ville]] de l'ouest de la [[France]], préfecture de la [[Sarthe (département)|Sarthe]] et située dans les [[Pays de la Loire]]. La ville est située à la confluence de la [[Sarthe (rivière)|Sarthe]] et de l'[[Huisne]].
'''Le Mans''' est une [[Liste des communes de France de plus de 20 000 habitants|ville]] de l'ouest de la [[France]],située près de la bretagne, dans la préfecture de la [[Sarthe (département)|Sarthe]] et située dans les [[Pays de la Loire]]. La ville est située à la confluence de la [[Sarthe (rivière)|Sarthe]] et de l'[[Huisne]].


La ville comptait {{formatnum:148340}} habitants intra-muros en 2007<ref>[[Chiffres de population en France|Population totale]] 2007 : {{Lien web|url= http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=72181 |titre= Insee - Populations légales 2007 - 72181-Le Mans |consulté le= 31 janvier 2010 }}</ref> ce qui en fait la troisième ville des [[Pays de la Loire]] après [[Nantes]] et [[Angers]] ; l’agglomération est la [[Espace urbain (France)|seizième ville française]].
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Version du 18 novembre 2010 à 17:33

Le Mans
Le Mans
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe (chef-lieu)
Arrondissement Arrondissement du Mans (chef-lieu)
Intercommunalité Le Mans Métropole (siège)
Pays du Mans (siège)
Maire Jean-Claude Boulard
Code postal 72000, 72100, 72085
Code commune 72181
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 12″ nord, 0° 11′ 56″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 134 m
Élections
Départementales Chef-lieu de douze cantons
Localisation
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Le Mans
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Mans
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Le Mans
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Le Mans
Liens
Site web www.lemans.fr
Vue de la vieille ville
Une maison à pan de bois
Les 24 Heures du Mans 2009
Fichier:Sablier du Parc de Tessé.JPG
Le Sablier

Le Mans est une ville de l'ouest de la France,située près de la bretagne, dans la préfecture de la Sarthe et située dans les Pays de la Loire. La ville est située à la confluence de la Sarthe et de l'Huisne.

La ville comptait 148 340 habitants intra-muros en 2007[1] ce qui en fait la troisième ville des Pays de la Loire après Nantes et Angers ; l’agglomération est la seizième ville française.

Ancienne capitale provinciale du Maine et du Perche (du XVIe s. à la Révolution)[2], Le Mans serait l'un des berceaux de la dynastie des Plantagenêt en 1129, puis de celle des Valois en 1319[3].

Elle est une ancienne « ville rouge », de par son architecture particulière, en partie conservée aujourd'hui, datant du IIIe siècle. Le vieux Mans est le quartier historique de la ville. Le Mans est considérée comme la première ville ayant réalisé un traité d'alliance européen [4], avec la ville allemande de Paderborn. Cette première alliance est parfois nommée la lumière de l'Europe[5] . Les deux villes signèrent le premier traité trans-frontalier de confraternité d'Europe en 836. Ses habitants la proclamèrent également première commune rattachée au pouvoir royal de France, en 1066[6].

La ville du Mans, labellisée Ville d'art et d'histoire[7], possède la cathédrale Saint-Julien, monument le plus visité des Pays de la Loire en 2009[8], et le palais des comtes du Maine. Elle organise la course automobile des 24 Heures du Mans. Sont également organisées les 24 Heures Moto, qui constituent le premier événement sportif motocycliste de France en termes de fréquentation[9]. Toujours en mécanique, la ville fut également la terre de naissance de l'automobile moderne et du Grand Prix de France en 1906.

Les habitants du Mans sont les Manceaux et Mancelles.

Toponymie

Blason de pierre de la ville

À l'époque gauloise, le nom de Vindunum est attestée par le géographe Ptolémée. Le nom est d'origine celtique. Vindunum ou Ouindinoum[réf. nécessaire] est en effet composé de Vindo soit le « blanc » ou « clair », et de dunum soit « colline » ou « forteresse ». Le nom est également orthographié en Vindunos, et changé en Subdunum durant la période gallo-romaine (Ier au IIIe siècle). Cela correspond à une évolution du nom celtique, se rapprochant toujours davantage du latin, puis du français. La signification en est : La cité au pied de la forteresse[10]. Sur la Table de Peutinger, on trouve également le nom de Subdinum.

Dans la Vita de saint Maximin (VIIe siècle), on retrouve le nom de Clemanes. Au IXe siècle, on trouve une évolution avec Hlemanes puis Lemanes. La première apparition de Le Mans date du XIIe siècle, dans le Roman de Rou ; Prez del Mans. Une charte de 1264 réserve même toute une partie à la cité avec son Chapitre dou Mans[11].

Géographie

Panorama des quartiers nords

Le Mans se situe au confluent de la Sarthe et de l'Huisne, à environ 220 km de Paris et 200 km de Nantes. La ville marque la limite ouest du bassin parisien et le début du Massif armoricain. Son sous-sol de l'époque du Crétacé supérieur (Cénomanien) est composé de craie et de grès. La rivière Sarthe traverse la ville du nord au sud-ouest tandis que l'Huisne la sépare de l'est au sud-ouest. Elle est située sur les axes Nord-Sud Calais-Bayonne et Angleterre-Espagne.

Son étalement s'effectue du nord au sud plus que d'est en ouest. Le développement de la ville, souvent qualifié d'anarchique ou non-structuré, c'est fait par rapport aux rivières qui la traversent comme c'est le cas pour les villes ligériennes. C'est pourquoi, seuls les bords de Sarthe sont partiellement aménagés pour la circulation. La ville seule s'étend sur un maximum de dix kilomètres d'est en ouest contre plus d'une quinzaine du nord au sud. Sa superficie est de 52 km2, ce qui en fait après Nantes, la deuxième grande ville la plus étendue intra-muros de tout le grand ouest[Note 1]. La ville est aussi étendue que Lyon pour environ six fois moins d'habitants, ce qui explique l'inégalité densitaire des différentes parties du Mans.

Agglomération et intercommunalité

Le Mans Métropole

Drapeau de Le Mans Métropole (LMM)

La communauté urbaine du Mans (CUM) est créée en 1972 avec huit communes. Elle prend le nom de Le Mans Métropole en 2005 à l'occasion de l'adhésion de Mulsanne. La communauté Le Mans Métropole compte 191 145 habitants. Il s'agit là d'une communauté urbaine et non d'une communauté d'agglomération, qui s'étend sur 160,5 km2. L'aire urbaine, qui s'étend sur plus de la moitié du département comptait plus de 303 289[12] habitants en 2006.

Pays du Mans

Périphérie du Mans. En orange la communauté urbaine.

La grande couronne mancelle ou Pays du Mans est un regroupement très large des communes avoisinantes du Mans. Ces communes ne sont pas encore intégrées à l'espace péri-urbain et se situent en marge de l'agglomération. Elles ne sont desservies ni par le réseau de bus, ni par le tramway urbain/suburbain et possèdent souvent leur propre système de bus-car, comme par exemple avec le réseau de transports en commun de l'Antonnière qui relient les communes de La Milesse, Aigné et Saint-Saturnin entre elles ou jusqu'au Mans. Cependant, un système de lignes TER suburbaines pour desservir cette large périphérie est à l'étude[12].

Parmi ces petites cités, on trouve :

Le Mans possède une aire urbaine de 90 communes. C’est l’aire urbaine qui s’est le plus agrandie dans toute la région en termes de superficie entre 1999 et 2009, en urbanisant 2 330 hectares de terres agricoles, devenant la ville la plus étendue des Pays de la Loire devant Nantes (2 200 hectares) et Angers (1 650 hectares)[13]. Le terme de « bassin manceau » existe depuis déjà plusieurs décennies, introduite dans les études géographiques et sociologiques de l'intellectuel manceau Jean Gouhier[14] dans son ouvrage de 1954[15],[16].

Espaces verts

Jardins Pierre de Ronsard
Les quinconces en Automne

La ville a été élue deuxième ville la plus « verte » de France[17], après Nantes en 2003. Le Mans est également une ville fleurie[18] avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris. Les forêts sont proches de la ville, notamment les bois de Changé et le parc de l'abbaye de l'Épau. La création de « l'Arche de la nature » a permis aux citadins de profiter de la pleine nature à quelques kilomètres de la cité. Pour le centre, la ville dispose de nombreuses pelouses et parcs, jusque dans le vieux Mans, notamment en bordure de la muraille, et proche de la cathédrale avec les Jacobins. Le cadre historique du Gué de Maulny est conservé en parc public en bordure de l'Huisne. Un moulin à l'ancienne y est toujours présent et a été rénové en 2008.

La ville du Mans possède 360 ha d'espaces verts, dont 85 ha rien que pour les seuls parcs et jardins municipaux. L'arche de la nature représentant 450 ha porte la superficie verte de la ville à 900 ha soit environ 63 m2 par habitant[19]. Avec le tramway, sont apparus de nouveaux « tapis de gazon » et les grandes artères sont bordées d'arbres. Le jardin des plantes, d'une superficie de 5 ha, est un vestige de l'époque des grandes explorations. Il propose un jardin à l'anglaise et un autre à la française avec une roseraie et un kiosque à musique. Le parc du musée de Tessé avec les Quinconces des Jacobins forment un ensemble important au cœur de la cité. Sur les hauteurs du Vieux Mans, se trouve l'Esplanade du Bicentenaire[20], un petit parc boisé, bâti dans les murailles qui offre un panorama sur la Sarthe et le nord de la ville. Les Jardins Pierre-de-Ronsard, séparés en trois jardins distincts, offrent un petit espace de verdure au Sud-Ouest de la vieille ville situés au-devant de la Collégiale Saint-Pierre-La-Cour. Sur le plus grand pont, au-dessus du tunnel, se trouve le Square Dubois, seul parc de la ville avec celui de la Préfecture à être classé aux monuments historiques[réf. nécessaire]. C'est non loin de la vieille ville qu'à vue le jour la rose plantagenêt. C'est une fleur commandée par la ville du Mans elle-même, auprès de l'horticulteur Jean-Pierre Vibert, parent du rosiériste célèbre. Cette rose plantagenêt est de couleur grenat avec des étamines d'or[21]. Elle sera inaugurée à l'été 2009.

Le Parc de la préfecture (parfois nommé Victor Hugo), non loin du centre ville, est situé juste derrière l'église de la Couture. Il a vu l'intervention de Paul de Lavenne, comte de Choulot, dont on disait de lui qu'il était le Capability Brown français. L'île aux planches est un parc de 3 ha, situé sur un îlot de 677 mètres dans le canal de la rivière. Le site accueillait une usine à gaz, puis une centrale EDF fermée en 1993. Il fallut 15 ans pour réhabiliter le terrain réaménagé puis ouvert au public en juin 2008. Les Jardins des Tanneries sont situés sur la rive gauche de la Sarthe, sur les vestiges de l'ancien quartier des Tanneries. Ces jardins offrent un point de vue sur la muraille du Vieux Mans. La grande terrasse horticole des Jardins de Gourdaine permet d'être spectateur de la nuit des chimères pendant tout l'été. Le parc Théodore Monod, ouvert en avril 2002, fut bâti sur le site de l'ancienne caserne du 117e régiment d’infanterie[22]. Le parc de 2,1 hectares est composé de quatre bassins et jets d'eau avec 4 500 m2 de pelouse[23],[24].

Espaces fluviaux

Le port du Mans au début du vingtième siècle

La ville du Mans est traversée par deux rivières distinctes : l'Huisne et la Sarthe, toutes deux de taille moyenne. L'eau nécessaire pour alimenter les foyers de la ville et de son agglomération est tirée de l'Huisne exclusivement, la Sarthe étant impropre à la consommation.

Le port, situé sur la Sarthe non loin du centre ville, bénéficie d'un tourisme fluvial léger.[réf. nécessaire] Autrefois, la Sarthe et l'Huisne accueillaient des transporteurs fluviaux pour le commerce extra-départemental. Les quais étaient aménagés en proportion à de nombreux endroits et reflétaient bien l'aspect de « ville industrielle ». Le trafic s'est peu à peu estompé et a privilégié les déplacements sur la Seine ou la Loire, plus aisément navigables. Les infrastructures routières, ferroviaires et aériennes remplacent aisément l'ancien usage de l'espace fluvial du Mans.

Le Pont Perrin

Sur ces deux rivières, les crues sont rares mais existent cependant. Les grandes inondations de 1965 et de 1995[25] avaient par exemple immobilisé tous les ponts de la Sarthe en contrebas du vieux Mans, non loin du tunnel, ainsi que tous les quartiers au bord des rivières. Cette partie de la ville, concentrée autour de la Sarthe, et aussi bien sur la rive gauche que sur la rive droite, est donc soumise au Plan de Prévention des Risques d'Inondation. L'Huisne, quant à elle, ne bloque pas la circulation intra-muros, le pont de Pontlieue étant plus haut.

Les ponts possèdent quelques histoires particulières et ont été quelquefois symbole de l'architecture de la ville. Outre le Tunnel des Jacobins qui amène à la Sarthe, certains ponts détruits marquent l'histoire de la ville. On voit par exemple le pont des Vendéens partiellement détruit mais toujours accessible, remplacé par le pont de Pontlieue. On a également vu apparaître sur la Sarthe un pont nommé « pont en X », du fait que les deux voies se croisaient, pour permettre au tramway de traverser plus facilement l'axe fluvial et mieux desservir les différents quartiers. Ce pont ainsi que tous les ponts sauf le pont Gambetta (ancien pont Napoléon) ont été détruits par l'armée allemande lors de la Libération pour gêner le passage de la 2e DB.

Climat

Le climat du Mans est un climat océanique dégradé. On dénombre en moyenne 53 jours par an avec du gel. La durée totale moyenne d'insolation est de 1 824 heures par an. La durée totale d'insolation atteint en moyenne 248 heures en juillet contre seulement 57 heures en décembre. Comme le reste de la France proche de la façade atlantique c'est en hiver que les précipitations sont les plus abondantes dans la cité mancelle.

  • Température record la plus froide : −21,0 °C ()
  • Température record la plus chaude : 40,5 °C ()
  • Nombre moyen de jours avec du gel dans l'année : 54
Relevé météorologique du Mans
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,5 2,8 4,9 8,2 11,3 13,1 12,6 10,5 7,6 3,8 1,9 6,6
Température moyenne (°C) 4,1 5 7,2 9,8 13,3 16,7 18,8 18,3 16 12,1 7,3 4,8 11,1
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,5 11,6 14,7 18,4 22 24,5 24 21,4 16,6 10,8 7,7 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−18,2
1987
−17
1956
−11,3
1971
−4,9
1956
−3,7
1957
1,6
1975
3,9
1954
3,2
1956
−0,5
1952
−5,4
1997
−12
1956
−21
1964
−21
1964
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
1975
21
1960
24,9
1955
30,3
1949
32,4
1953
36,9
1976
40,4
1952
40,5
2003
34,6
1961
29,7
1985
21,9
1955
18,3
1953
40,5
1952
Nombre de jours avec gel 12,1 10,8 9 3 0,5 0 0 0 0 1 6,9 11,1 54,3
Ensoleillement (h) 62,7 86,9 141,5 179,2 204 227,3 248,9 222,4 182 133,2 79,7 57,1 1 824,9
Précipitations (mm) 64,8 59,4 58,7 50,7 60,8 45,6 49,6 45,1 54,1 57,7 67,7 63,8 678
Source : Météo-France[26], Infoclimat.fr[27] et Linternaute.com[28]


Histoire

Héraldique

Blason Blasonnement :
De gueules à la croix d'or chargée d'une clef de sable en pal et cantonnée de quatre chandeliers d'argent ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, l'écu bordé d'or[29].
Commentaires : Les couleurs « gueules et or » ont été reprises notamment pour la formation du principal club de football du Mans. Aujourd'hui les couleurs de la ville ont changé. Elles se rapprochent du orange, cette même couleur qui prédomine sur la muraille gallo-romaine. Cette couleur est également le symbole du rouge qui se passe et qui vieilli, à l'image de la ville qui a vécu et s'est préservée tant bien que mal, parmi les innombrables guerres, les famines ou les incendies.
Blason de la ville du Mans sous le Premier Empire.

Sous le Premier Empire, le Mans est considéré comme une ville de seconde classe contrairement à Angers et Nantes. Les armoiries du Mans se blasonnaient donc ainsi : De gueules à la croix d'or chargée d'une clef contournée de sable, cantonnée de quatre chandeliers d'argent, au franc-canton des villes d'empire de seconde classe.

Dénominations et surnoms

Les viaducs de l'avenue Jean-Jaurès, symboles du passé industriel de la ville

Le Mans est baptisée de divers surnoms. Ils évoquent surtout l'histoire de la cité, plus que ses qualités propres.

  • La capitale du Sport Automobile[30] pour avoir vu se dérouler le premier grand prix de France en 1906, puis pour la tenue annuelle des 24 Heures du Mans. Plus sommairement, elle est désignée comme capitale internationale de l'automobile[31] ou Le berceau de l'automobile[Biblio 1] par les médias car la ville a vu naître dans ses murs la mancelle, première voiture commerciale produite en série en France.
  • La ville rouge[Biblio 2], à cause de sa muraille et de la couleur de cette dernière. La cité Sang et Or, du fait de la couleur de son blasonnement. On la désigne également sous la dénomination de Cité Cénomane ou de Cité des Cénomans [32]. Bien qu'utilisée jusque dans la presse[33], cette dénomination porte à confusion depuis le changement de nom du quartier du Vieux Mans en Cité Plantagenêt.
  • La ville lumière, à l'instar de nombreuses autres villes, Le Mans s'est vu nommée ville lumière dès le XIXe siècle du fait qu'elle fut l'une des premières à recevoir l'électricité. Depuis la rénovation complète de la Cathédrale, en 2000, puis l'arrivée de la nuit des Chimères, ce surnom lui est revenu[34].
  • L'ouvrière, car ayant été l'une des plus grandes plaques tournantes industrielles de l'ouest de la France durant les XIXe et XXe siècles. La plaque tournante de l'Ouest[Biblio 3] ou Porte de l'Ouest[35] pour son réseau autoroutier en étoile à 5 branches, son rôle de distributrice ferroviaire et quelques fois aérien.
  • La Ville de Cire du XVIe au XIXe siècle, pour sa production de cire, notamment dans l'ancien quartier du Pré. Les bougies du Mans étaient les principales présentes dans les cours de l'Ancien Régime. Les dernières fabriques ont fermé à la fin du XIXe. La ville de soie pour sa production d'étamine de grande qualité aux XVIIe et XVIIIe siècles[Biblio 4].

Les habitants du Mans étaient autrefois surnommés : Normand et demi (surnom moqueur tiré du fait que le chapon du Mans valait ce prix la, c.-à-d. 1 mansais ou mansois [ancienne monnaie des seigneurs du Mans] = 1 normand ½, soit 1 denier ½ français).


Du Néolithique aux Cénomans

Le menhir primitif

Les premières traces humaines sur le sol du Mans datent d'environ 4000 ans av. J.-C. Elles se trouvent d'abord sur la butte du Vieux-Mans. Les premiers habitants laissent derrière eux des pierres taillées ainsi que des outils ou encore des bois d'œuvres. Au sommet de la butte est dressé un menhir millénaire, aujourd'hui nommé menhir de la pierre au lait. Il demeure de nos jours, exposé au public, sur le versant nord de la cathédrale. Le culte chrétien prend place sur le lieu même des anciens cultes païens. Ces peuples peu connus sont assimilés par des Celtes : les Aulerques qui s'installent entre Loire et Seine. Une tribu nait alors : les Cénomans. Parmi les autres Aulerques, on trouve les Diablintes (en Mayenne) et des Éburovices (Normandie). Les Aulerques Cénomans sont des bâtisseurs, agriculteurs et commerçants importants. Le trésor des Sablons, trouvé au sud du Mans, dans le quartier du même nom, prouve l'importance du commerce dans la ville avant même l'arrivée des troupes romaines en Gaule. Le trésor prouve également que les productions monétaires Cénomanes existaient avant même le premier siècle de notre ère. Jules César relate dans sa Guerre des Gaules que les Cénomans envoient 5000 hommes à Vercingétorix pour le combattre, soit un quart de tous les combattants de l'ouest de la Gaule. Le chiffre atteste de la puissance des Cénomans parmi les autres peuplades de l'ouest.

Vue de la muraille nord-ouest du Vieux Mans

La ville gauloise de Vindunum ou Vindinum (du celte vindo- blanc est la capitale des Aulerques Cénomans. Elle est conquise en 56 av. J.-C. par les troupes romaines et prend dès lors le nom de Civitas Cenomanum ou Civitas Cenomanensis[10] (la cité des Cénomans) qui devient Celmans, Cel Mans, puis Le Mans[11]. Les grandes traces des premières occupations romaines apparaissent en marge de la vallée du ruisseau d'Isaac, à l'est du Vieux-Mans. Dès le milieu du Ier siècle, la ville se romanise. La paix apportée par les Romains profite à l'expansion de la ville et déjà des faubourgs se placent sur la rive droite de la Sarthe. Deux aqueducs sont bâtis afin de fournir de l'eau aux habitants de la ville. Par la suite, on construit des thermes (toujours conservés aujourd'hui) ainsi qu'un forum (actuelle place Saint-Michel) et un amphithéâtre (actuels quinconces des Jacobins). Mais à la fin du IIIe siècle, la ville est entourée d'une enceinte pour pouvoir faire face aux invasions barbares. La ville enserrée est limitée à 9 ha seulement[36], soit les limites de la butte initiale de la ville. Pendant l’Antiquité tardive, la ville est à la fois centre administratif de la civitas des Cénomans et siège de préfecture militaire, contrôlant les routes de tout l'ouest de la Gaule. La ville est toutefois prise au cours du Ve siècle par les Francs.

Duché du Maine

La cité des Cénomans devient dans l'Antiquité tardive capitale du duché du Maine. Dès le Ve siècle, Clovis renverse par la force le roi Rigomer pour rattacher son domaine au royaume de France. La situation géographique de la ville en fait un lieu de convergence principal de deux grandes routes de Neustrie. Afin de s'assurer un contrôle total, les Mérovingiens placent des hommes de confiance à l’évêché de la ville, afin de mieux la contrôler. Charlemagne en fait à son tour une place forte d'entrée dans la marche de Bretagne. La citadelle du Mans devient ensuite une place forte de la nouvelle frontière de l’empire franc.

Les temps obscurs des conquêtes: : Bretons, Vikings et Normands

« Puissants Cénomans illustres par votre loyauté glorieuse sous les armes  »
Guy d'Amiens, Carmen de Hastingae Proelio, v257-258, 1100

Au IXe siècle, la ville a fort à faire contre des envahisseurs en tout genre. Après les Bretons, repoussés de justesse, ce sont les Vikings qui remontent la Loire, la Maine puis la Sarthe pour se présenter aux portes du Mans. Par deux fois, en 844 puis en 865, ils parviennent à piller la ville sans pour autant la détruire, ni elle ni la muraille polychromique. C'est ensuite le temps de la conquête normande. Les inimitiés entre Normands et Manceaux sont vigoureuses pendant de très nombreuses décennies. La majorité des Manceaux s'affiche du parti angevin.

Mais dans une cité située à la confluence de la Normandie et de l'Aquitaine, les dissidences sont nombreuses. Les comtes et les évêques se vendent au plus offrant sans jamais vraiment respecter leurs engagements[réf. nécessaire]. Le roi de France, lui, ne s’affirme jamais, soutenant tantôt un côté, tantôt l’autre.

« La ville du Mans, enragée comme une chienne, est très ancienne et son peuple, toujours à la révolte contre ses maîtres, est insolent et sanguinaire  »
Orderic Vital, Historia ecclesiastica, Livre IV, XIIe siècle

Après la conquête de la ville vers 1060, Guillaume[Qui ?] n'est guère rassuré par le peuple manceau, qu’il juge révolté au possible. Il décide de s’installer durablement dans la ville. Pour ce faire, il érige le donjon et fait construire deux mottes surélevées : le grand et le petit Barbet. Sur le Petit Barbet, déjà terrain d’entrainement militaire gallo-romain, est bâti le lycée Montesquieu.

Guillaume doit faire face à trois insurrections mancelles : en 1063, en 1069 et en 1083. Au sud de la vieille ville, il modifie l'entrée depuis le faubourg Saint-Nicolas, et fait recréer par la même occasion la collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Pour le reste de sa vie, Guillaume n'administre plus la cité que de loin. Pourtant, la ville est la première à bénéficier d’institutions communales en France, dès 1070, sous l’égide de l’évêque et en lien avec les institutions s'inscrivant dans la paix de Dieu[37].

La dynastie Plantagenêt

Palais royal Plantagenêt où naquit Henri II futur roi d'Angleterre

Geoffroy le Bel reçoit en 1129, le comté du Maine à titre héréditaire, avec les comtés d'Anjou et de Touraine. Il règne sur ces territoires de de 1128 à 1151. C'est d'ailleurs en 1128 qu’il épouse au Mans Mathilde d'Angleterre, petite-fille de Guillaume. Elle lui apporte par son ascendance non seulement la Normandie, mais en plus les espérances de régner un jour sur le trône d'Angleterre. Leur fils Henri II naît au Mans en 1130. C'est lui qui devient roi d'Angleterre en 1154. Il administre l'empire Plantagenêt depuis Angers et Chinon, un plus grand domaine que celui du roi de France, alors qu'il est en est le vassal. Mais l’empire Plantagenêt s'achève par la défaite du Mans face au Capétien Philippe Auguste en 1189. Celui-là remet la ville en douaire à la veuve de Richard Coeur-de-Lion, Bérengère de Navarre. Peu appréciée au sein même de la ville dont elle est censée être maîtresse, elle doit se méfier de tout et de tout le monde. Pour elle, les 26 années passées seule au Mans sont des années d'exil. Elle passe la majeure partie de sa vie au palais royal Plantagenêt. Elle est la commanditaire de l'abbaye de l'Epau dès 1229, où elle fait entrer les moines cisterciens.

La guerre de Cent Ans et le rattachement à la Couronne

Folie de Charles VI au Mans

Les remparts, toujours debout, empêchent les Anglais menés par le duc de Lancastre de prendre la ville en 1356. Du Guesclin entre au Mans en 1370. Le , Charles VI repart d'une visite dans la ville. Il est pris de premier accès de folie dans une forêt au sud de la ville. Il attaque sa propre troupe et tue quatre personnes avant d'être maîtrisé. Sa lucidité revient après deux jours, mais ce n'est qu'un début, et ces accès de folie se multiplient.

Après Azincourt, le traité de Troyes en 1420 met la ville et tout le comté sous domination anglaise. La ville est le lieu de tous les crimes et de tous les excès. Les actes de résistance, tout aussi nombreux que contre Guillaume le Conquérant près de quatre siècles auparavant, sont également sévèrement punis[réf. nécessaire]. La ville ne redevient territoire français qu'en 1448. Le dernier comte du Maine, Charles V, meurt en 1481. Ses biens sont légués au roi de France, Louis XI. Le Maine revient donc au domaine royal. Ses habitants ont dès lors le droit d'élire un maire ainsi que des échevins. C'est la fin de l'époque de domination bi-latérale de la ville : un côté religieux avec l'évêque, et l'autre féodal avec le comte. L'évêque devient à son tour, au service du roi (qui le nomme) et la ville est gérée par une véritable municipalité dont une grande partie est tout de même choisie par le pouvoir royal.

Renaissance

La ville conserve aujourd'hui un certain nombre d'édifices bâtis entre le XVIe et le XVIIe siècle à l'image des maisons du Pilier rouge, des Deux Amis, d'Adam et Ève ou encore de l'hôtel de Vignolles. Les funérailles de Guillaume du Bellay qui ont lieu le 5 mars 1543 sont un évènement national.

« CESSE, le Mans, cesse de prendre gloire

En tes Grebans ces deux divins espritz: Trop plus sera durable la memoire De ton renom... »

Joachim du Bellay, Œuvres Poétiques, 1547

Elles permettent notamment le rassemblement dans la ville de Pierre de Ronsard, Jacques Peletier du Mans et Joachim du Bellay. Jacques Peletier publie dans ses Œuvres Poétiques un poème de Joachim du Bellay intitulée À la ville du Mans. Les poètes manceaux Nicolas Denisot et Jacques Tahureau font à leur tour leur entrée dans la Pléiade en 1553. René du Bellay est plus tard le protecteur de Pierre Belon lorsqu'il sera évêque du Mans. Mais l'essor économique et culturel de la ville est stoppé dans la seconde moitié du XVIe siècle à cause des guerres de religion. Pendant trente ans, la ville est déchirée : l'évêque et le lieutenant général sont fidèles au roi alors que le présidial est considéré comme ligueur dans son ensemble. L'hôtel du petit Louvre, refuge de Jean de Vignolles est un fief protestant reconnu. Le ligueur Bois-Dauphin s'empare par la force du château du Mans en février 1589. Mais Henri IV se rend au Mans en décembre 1589. Il mène un combat rapide à l'actuelle Place de l'Éperon, avant que les Manceaux ligueurs ne capitulent. Les dégâts sont ainsi limités mais les faubourgs de la rive droite, ainsi que le faubourg Saint-Nicolas ont beaucoup souffert.

Les XVIIe et XVIIIe siècles

Peinture de Louis Moullin
Milieu du XIXe

Dès la fin du XVIe et jusqu'à la Révolution on trouve un important savoir faire pour les sculptures de terres cuites polychromiques, aujourd'hui encore visibles dans les musées du Mans ou dans les édifices religieux de la ville. De telles œuvres d'art trouvent leurs racines dans les œuvres de Germain Pilon. D'un autre côté, les XVIIe et XVIIIe siècles sont marqués par le développement de la production de cire et de textile. La qualité de la cire du quartier du Pré est reconnue et recherchée jusque dans les grandes cours européennes. Deux églises continuent de s'imposer à une ville qui demeure assez resserrée sur elle-même : la cathédrale Saint-Julien et la collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Les populations hésitent à s'installer dans les faubourgs. Pendant des siècles, ils ont été les premiers touchés par les guerres incessantes. Pourtant, marque d'une nouvelle expansion (et de l’offensive de la Contre-Réforme tridentine), en quarante ans (1602-1642), pas moins de cinq nouveaux ordres religieux s'installent dans les faubourgs en créant cinq nouveaux monastères. La colline du Vieux-Mans est rapidement surpeuplée. Les tisserands et travailleurs du lin, du cuivre ou du chanvre, sont repoussés sur les bords de la rive gauche de la Sarthe. Les nouveaux « quartiers bas » voient le jour. Sales et lugubres, il faudra attendre la deuxième moitié du XIXe siècle pour les voir disparaitre à l'image des quartiers de Gourdaine ou encore du faubourg des Tanneries.

Au XVIIIe siècle, l'agglomération comprend 16 paroisses dont les trois quarts demeurent sur la rive droite. Autour du Vieux-Mans se regroupent quelques 11 paroisses alors que la rive gauche n'en regroupe que cinq. À l'est et au sud de la ville, la population s'étend également au long du XVIIIe siècle. La vie économique s'installe désormais place des Halles. L'extension urbaine est cependant vite stoppée par les terres cultivées qui enserrent toujours la ville, et appartiennent pour certaines aux monastères de la ville. L'administration royale voit l'évolution positive de la ville et y installe de nouveaux magistrats et officier royaux. Les élites deviennent bourgeoises. Les riches négociants quittent la colline originelle pour s'installer dans les nouveaux faubourgs du sud et de l'est : ce sont les futurs quartiers République et Bollée. Des hôtels riches et spacieux sont bâtis en dehors des murailles à l'image de l'hôtel Desportes de Linières, bâti en 1760.

Révolution française et Premier Empire

Les révolutions politiques et économiques du XIXe siècle

Très vite, les Manceaux comprennent l’importance du chemin de fer. La population grossit et la ville s’étend.

En 1842, Ernest Sylvain Bollée installe sa fonderie de cloche et par la suite crée plusieurs grandes entreprises. Son fils, Amédée Bollée père crée plusieurs voitures à vapeur à partir de 1873. En 1896, Amédée Bollée fils fabrique sa première voiture à essence.

Avec l’essor de l’automobile, Georges Durand fonde l’Automobile club de la Sarthe qui devient bientôt l’Automobile club de l’Ouest (ACO). Il organise un premier grand prix en 1906, ancêtre de la célèbre course des 24 Heures du Mans. C'est aux Jacobins que se tient le plus grand marché de la région Ouest[38]. Avant la guerre, il absorbe même la plupart des marchés locaux du département. Les matières négociées sont orge, blés, avoines, chanvres, pommes de terre. Le commerce de fourrage et de grain est même pratiqué. Beaucoup de commerçants transitaires y achètent des produits manceaux et bretons pour les distribuer sur le bassin parisien et plus largement, la France entière. La foire aux oignons qui avait lieu tous les derniers vendredi d'août est restée comme une date symbolique car aujourd'hui encore se déroule à cette époque de l'année La Foire des 4 jours, l'une des plus grandes de France par sa capacité d'accueil et son succès.[réf. nécessaire]

C'est au Mans, par Ariste Jacques Trouvé-Chauvel un autre passionné d'automobile que passe la création des premières banques décentralisées et Société d'assurance Mutuelles dès 1841, inertie donnant plus tard naissance aux groupes d'assurances, de banques et de mutualités.[39]

Parallèlement, l'aviation connaît ses premiers balbutiements initiés par Wilbur Wright invité par les frères Bollée, et c'est aux Hunaudières le 8 août 1908 que décolle le Flyer.

XXe siècle

Urbanisme

Le quartier dit « sensible » de Bellevue, à cheval sur les communes de Coulaines et du Mans, un quartier « nouveau » dont les premières tours ont été élevées au début des années 1970. Observation panoramique faite depuis la butte de Beauregard dans le quartier de la Madeleine, au dessus de celui de la Gallière. Au centre, on peut apercevoir le château d'eau de Gazonfier, puis plus à droite, le début du quartier des Maillets, qui est collé à celui de Bellevue.

La ville : spécificités globales

Le tunnel des Jacobins et quelques maisons de la vieille cité de nuit

La ville est très verte, près de 51 % des habitations de la métropole possèdent un jardin hérité de la tradition agricole et mutualiste des habitants de la cité[40]. Son urbanisme, assez décousu, est très variable d'un secteur à l'autre et propose des zones d'habitations et d'activité denses comme des zones quasiment vierges. L'urbanisation actuelle touche tous les secteurs et comble petit à petit les nombreux espaces vierges ou faisant l'objet de restructurations. La ville est composée en grande partie de zones résidentielles dont les habitations sont majoritairement d'anciennes maisons ouvrières collées les unes aux autres, bâties dans un même style: la maison dîte « mancelle », symbole du passé de la ville. Des résidences HLM, très disparates d'un quartier à l'autre et des immeubles récents sont en opposition totale avec les anciens quartiers ouvriers. Le centre ville est tout aussi varié, on y trouve les plus grands immeubles de la ville, construits récemment (années 1970-1980), comme la Tour Émeraude et des ruelles marchandes regroupant les maisons bourgeoises plus anciennes. Le vieux Mans propose quelques demeures conservées comme la maison de la reine Bérangère, les habitations les plus remarquables étant les hôtels particuliers, dominant la ville de par leurs placements en haut de la muraille romaine. Les extrémités Nord et Sud de la ville sont réservées aux Zones Industrielles et Commerciales. Une ligne de tramway dessert les habitants depuis fin 2007 entre l'Université du Maine et le centre culturel Antarès ainsi que le quartier le plus sensible du mans Les Sablons.

Le plus haut édifice de la ville est la tour de la Cathédrale Saint-Julien, culminant à 64 mètres d'altitude. La plus tour d'immeuble est située dans le quartier Novaxis: la tour solaire, c'est son nom, est le siège social de la société Sésame-Vitale. Cette tour est haute de 9 étages, occupe 3 000 m² et s'élève à 40 mètres[41]. Le Mans est une ville pour le moins vallonnée. La butte la plus connue est bien sûr celle du Vieux-Mans. Viennent ensuite celle du Greffier, puis celle de Gazonfier, transformée en zone résidentielle et particulièrement connue pour son usage cycliste. Enfin, les hauteurs de la butte du Ribay et ceux de la butte de Beauregard donnent également un aperçu sur l'est et le nord de la ville.

Projets et réalisations en cours

L'île aux planches achevée fin 2008

La ville du Mans possède de nombreux projets pour son avenir proche :

Démographie

Alignement de Mancelles, quartier Sainte-Croix

Modèle:Démographie2


Courbe d'évolution démographique du Mans depuis 1793


Vue de la gare sud

Le Mans était peuplée de 19 030[43] habitants en 1806, de 65 467 habitants un siècle plus tard (1906), les dernières estimations de l'INSEE pour 2005 faisaient état de 144 500 personnes. Selon le dernier recensement général de la population de 1999, l'unité urbaine du Mans compte 194 825 habitants tandis que son aire urbaine en totalise 293 159, ce qui en fait la troisième agglomération des Pays de la Loire. L'Espace urbain du Mans est le deuxième de la région et le 16e de France avec quelques 342 122 habitants en 1999[44] [45]. Le bassin d'emploi de la ville touchait environ 317 183 habitants en décembre 2007.

Au fil des siècles, la petite ville a bénéficié du développement des infrastructures et de la décentralisation industrielle d’après-guerre avec un « pic » en 1975 de 152 285 habitants. La croissance cependant, se stoppe net, dès les années 1980. La concurrence en particulier des centre régionaux que sont les villes proches d' Angers, Nantes et Rennes limite son développement malgré un regain dû à l'attraction d'actifs en provenance de Paris qui continuent leur activité salariale en région parisienne tout en vivant au Mans (55 minutes en TGV de la gare de Paris-Montparnasse.

Pyramide des âges de la commune du Mans en 1999[46] en nombre d'individus..
HommesClasse d’âgeFemmes
4 615 
> 75
8 555 
8 444 
60-74
11 379 
16 819 
40-59
18 384 
22 352 
20-39
22 588 
16 730 
0-19
16 198 

Administration

Le maire et les adjoints

Le maire est Jean-Claude Boulard (PS), il a été élu pour la première fois à cette fonction à l'issue du renouvellement du conseil municipal en 2001. Il est président de la communauté urbaine du Mans Métropole depuis 1983, il a été conseiller général de la Sarthe de 1976 à 2001 et député de la 5e circonscription de la Sarthe de 1988 à 1993 et de 1997 à 2002[47].

Les adjoint(e/s) au maire : 3 PG (ex MGP), 7 PS, 3 Verts et 3 PCF

Première adjointe, Maryse Berger (PG).

Puis viennent : Yves Ollivier (Les Verts), Catherine Brulé-Delahaye (PCF), Patrick Delpech (PS), Marietta Karamanli (PS), Patrice Perdereau (PG), Catherine Gouhier (Les Verts), Bernard Breux (PCF), Jacqueline Pedoya (PS), Christophe Counil (PS), Jean-Louis Prigent (Les Verts), Yves Calippe (PCF), Françoise Dubois (PS), François Édom (PG), Annie Konne (PS), Claude Jean (PS)[48].

La chronologie des maires du Mans
1938 1941 1944 1945 1947 1965 1977 2001
Henri Lefeuvre
SFIO
Eugène Chamolle
nommé par Vichy
Marcel Lecorps
Radical
Robert Collet
SFIO
Jean-Yves Chapalain
RPF
Jacques Maury
MRP
Robert Jarry
PCF puis MGP
Jean-Claude Boulard
PS

Le conseil municipal

Le conseil municipal du Mans élu en 2008

Lors de l'élection municipale du 9 mars 2008 la liste Continuons Le Mans pour tous (PS-Les Verts-PCF-Progressistes et société civile) conduite par Jean-Claude Boulard a recueilli 58,90 % des suffrages exprimés (29 126 voix) et remporté 46 sièges au conseil municipal, la liste Ensemble, aimons Le Mans (UMP) conduite par Véronique Rivron a recueilli 26,26 % des suffrages exprimés (12 984 voix) et 8 sièges et la liste Le Mans démocrate (MoDem) conduite par Dominique Fanal a recueilli 6,17 % des suffrages exprimés (3 049 voix) et un siège. La liste Radicalement à gauche (LCR) conduite par Frédéric Madelin, la liste Lutte ouvrière (Lutte ouvrière) conduite par Yves Cheere et la liste Pour la défense et la reconquête des acquis sociaux et des services publics et pour la rupture avec l'Union européenne (PT) conduite par Jean-Pierre Dailly ont recueilli respectivement 4,69 % (2 321 voix), 2,25 % (1 111 voix) et 1,74 % (859 voix) des suffrages exprimés mais aucun siège au conseil municipal. La participation à ce scrutin s'est élevée à 54,18 % avec 52 036 votants sur 96 039 électeurs inscrits (45,82 % d'abstention)[49].

Division administrative

La cité judiciaire
La cité administrative

La ville est divisée en douze cantons, avec un ensemble de 48 communes :

Ce regroupement est proche de celui du Pays du Mans comprenant seulement une commune supplémentaire. La ville du Mans possède une mairie municipale principale installée dans l'ancien palais des comtes du Maine, d'autres annexes officielles sont installées dans les plus importants quartiers comme Pontlieue. Pour les diverses élections, la ville seule possède 97 bureaux de votes réparties sur le territoire intra-muros, équipés de machines à voter[50].

Quartiers

Les bords de Sarthe, la rive gauche

La ville du Mans est divisée en six secteurs principaux pour pas moins de 72 quartiers[51],[52]. L'INSEE les a regroupé en 32 Grands Quartiers, selon l'objectif Iris 2000[52]. Cependant, nombre de petits quartiers sont regroupés pour former une identité géographique plus importante et plus cohérente. Tous ne possèdent pas de spécificités géographiques ou touristiques importantes. Cependant, un certain nombre d'entre eux, et surtout près du Vieux-Mans, possèdent une histoire riche que les généalogistes et chercheurs du Maine et du Perche tentent de résumer depuis maintenant plus de 20 ans [Biblio 5]. Le secteur centre correspondant au centre ville du Mans comprend 5 quartiers. L'INSEE a également désigné cinq quartiers de la ville comme des ZUS: Les Sablons qui est de loin la plus dangereuse des zones urbaines sensibles de la sarthe, Bellevue, les Ronceray, Les Glonnières et l'Epine[53]. Deux autres quartiers, excentrés sur la commune d'Allonnes (Sarthe)sont également considérés comme tels : Chaoué et Perrières.

Quartiers Historiques

Hôtel de la Chambre des Métiers datant de 1906 situé dans le quartier de Jacobins
Le Pont des Vendéens à Pontlieue
  • Le Vieux-Mans est le cœur de la ville du Mans. Emplacement central de la ville, les actuels remparts l'enserrant sont debout depuis le IIIe siècle de notre ère. La Cathédrale Saint-Julien trône sur le versant sud de ce quartier. Le musée de la reine Bérengère permet de conserver la culture du Maine. Des hôtels particulier datant du XVIIe ou XVIIIe siècle sont également présents, quelques-uns sont classés aux monuments historiques. On trouve également des maisons à pan de bois qui sont parfois, postérieures à l'époque médiévale, certaines ayant même fait l'objet de reconstructions récentes à l'identique.
  • Pontlieue est une ancienne commune de la Sarthe, aujourd'hui quartier de la ville. Il est situé au sud du centre-ville. Son nom provient du fait que le pont enjambant l'Huisne était situé à une lieue de l'église de la couture. Le quartier conserve la trace de la première bataille du Mans. En contrebas de l'actuel pont de Pontlieue, se trouve les vestiges du pont des Vendéens. Ce dernier fut détruit afin d'empêcher les insurgés d'entrer au sud de la ville. La bataille s'acheva notamment place de la république dans le quartier Saint-Nicolas. Le quartier contient un échangeur multimodale permettant de passer du taxi au bus ou au tramway. La lune de Pontlieue est l'un des plus gros giratoire routier de la ville. Il s'agit d'un rond point à quatre voies déservant les trois artères du sud du Mans: la route d'Allonnes, celle de Tours et d'Arnage qui autrefois vit passer les autos de la course des 24heures du Mans avant que le circuit ne soit réduit pour éviter la ville.
  • Le quartier des jacobins possède une vue impressionnante donnant sur la Cathédrale. À l'est se trouvait, sous l'ancien régime, en lieu et place des actuels quinconces, le couvent des Jacobins, détruit après la révolution et donnant son nom au quartier. De l'époque gallo-romaine, on a retrouvé les vestiges d'arènes au sud-est. Après la première bataille de 1793, de nombreuses victimes furent ensevelies sous ses quinconces. Certains cadavres furent exhumé en février 2009[54]. L'ancien Théâtre Municipal y fut construit en 1842. Les festivités des 24 heures du Mans ont fait du quartier un passage obligé pour la pesée des véhicules, la présentation des pilotes ou la parade des pilotes sur la place actuelle.
  • Le quartier du Pré est un ancien faubourg de la ville médiévale. Occupé dès le premier siècle de notre aire, c'est ici que fut installé la première église de la ville sous l'égide de Saint Bertrand. Situé sur la rive droite de la Sarthe, le quartier fut également le premier cimetière gallo-romain de Vindunum. On y trouve aujourd'hui le port du Mans ou l'école de théâtre Quai de Scène. Plus à l'est, on trouve le quartier de la Madeleine et le stade Léon Bollée. À l'ouest, on trouve le quartier Saint Georges et son parc artificiel situé sur l'île aux planches.

Quartiers universitaires et d'enseignement supérieur

L'École Supérieure des Géomètres et Topographes (ESGT), campus du Ribay
Institut de Formation Continu en Langues Étrangères (IDFC), campus de la Californie
  • Le quartier du Ribay est l'un des plus récents. Il a comblé le vide urbain entre la ville et le campus de l'université. Il s'agit avant tout d'un quartier résidentiel. Les UFR de Lettres et Langues, sciences humaines, de sport, de sciences et de droit sont toutes proches, de même pour l'ENSIM (Micro-capteurs et mesures optiques, Vibrations et acoustique), l'ESGT (Géomètres et topographes) ou l'ISMANS (Matériaux et mécaniques avancés). Le quartier est facilement accessible via les deux sorties de l'université, l'une sur la rocade du Mans, et l'autre sur l'autoroute périphérique A11. Il comporte des résidences étudiantes, mais aussi des résidences individuelles en bordure de rocade
  • Le quartier des Maillets comprend deux formations universitaires[réf. nécessaire]. La première est à l'image des universités populaires d'autres villes de France: l'Université du Temps Libre organise des conférences prônant le savoir pour tous[réf. nécessaire]. Les locaux servant à ces conférences ne sont autres que ceux de l'ancien cloître des sœurs marianites situé rue des Maillets. Plus à l'ouest, au croisement avec les quartiers jacobins et Sainte-Croix, on trouve le lycée Montesquieu, établissement secondaire offrant le plus de formations post-bac dans la ville grâce à ses nombreuses CPGE[Quoi ?][réf. nécessaire]. D'autres lycées de la ville comme Sainte-Croix ou Washington offrent également des classes prépa, ou encore des BTS comme le lycée Marguerite Yourcenar, dans le quartier de la gare sud.
  • Le quartier de la Californie comporte une annexe partielle du campus du Ribay. C'est dans ce quartier que se situe le siège social des MMA. Nommé par apocope La Calif'[réf. nécessaire], il regroupe des formation supérieures organisées par la chambre de commerce et d'industrie comme l'IFCL[Quoi ?] offrant des formations continues pour le commerce international. En lien avec l'université du Maine, la firme MMA propose des Masters spécialisés dans l'assurance, ce qui oblige les UFR du Ribay à envoyer ses étudiants à la Californie[réf. nécessaire]. Il en va de même pour les étudiants en mécanique et en sciences de l'automobile, répartis dans le quartier: près du lycée Le Mans-Sud et du Technoparc.
  • Le Technopôle Sud ou Technoparc, en lien avec l'université du Maine et le lycée Le Mans-Sud forme les mécaniciens aux véhicules de compétition. Comme pour les étudiants en assurance, ils dépendent de l'UFR basé au Ribay mais sont envoyés dans les locaux au sud de la ville pour suivre leurs cours. Enfin, l'Auto Sport Academy, seule école de pilotage en France, est soutenue par le ministère de l'éducation nationale, l'académie de Nantes et par la FFSA. Basé à côté du circuit Bugatti et dépendant en partie du Syndicat Mixte du Circuit des 24 heures du Mans, l'ASA forme les pilotes automobiles professionnels ainsi que les mécaniciens de compétition.

Quartiers du centre-ville et de la gare

Quartier Saint-Nicolas.
Tour Novaxis VIII au technopôle Novaxis.
  • Le quartier Saint-Nicolas, aussi nommé quartier Emeraude[55] ou République est le centre-ville du Mans. Il fut profondément modifié lors de l'opération « percée centrale » commencée le . Cette opération de reconstruction, consistant relier les Jacobins à la gare était en train depuis plus d'un siècle. Et c'est ainsi que le quartier peut englober la place des Jacobins et donc son quartier tout entier. Sur la Place de la République, place majeure de la ville, passe la première ligne de tramway. L'église de la Visitation ou encore la maison d'arrêt y sont situés. Nombre de rues sont exclusivement commerciales, à l'image de la rue des minimes. Cette dernière ramène vers la place de la préfecture, puis vers les quartiers Gare Nord et Mission-Jean Jaurès. Le quartier est majoritairement commercial et touristique[réf. nécessaire]. Des enseignes internationales comme Lacoste, Les Galeries Lafayette ou Eden Park s'y trouvent. La présence de la Tour émeraude, ancien siège général des MMA, prouve l'ancienne dynamique commerciale que possédait le quartier[réf. nécessaire].
  • Le quartier Novaxis ou gare sud est un quartier fut créé entre 1985 et 1989. Son essor est arrivé grâce à l'apparition du TGV dans la capitale du Maine[réf. nécessaire]. Ainsi, cela a permis à de nombreuses entreprises de se développer au Mans, tout en étant à moins d'une heure de Paris. De nombreux immeubles de bureau et à commencer par les MMA et La Poste y sont installés. On trouve également quelques magasins comme un Apple Store[réf. nécessaire]. Le quartier fut refait à neuf en 2006 et le bâtiment Novaxis VII a été achevée au dernier trimestre 2007. Aujourd'hui complet et enclavé par les bâtiments, le quartier poursuit son extension vers le sud avec la naissance en 2007 du nouveau quartier Novaxud[réf. nécessaire].
  • Le quartier Gare Nord est principalement développé autour de l'axe de l'avenue du Général Leclerc. Cette voie bénéficie du passage du tramway. De nombreuses boutiques et gares y sont installées. L'un des hôtels les plus réputés du Mans, le Concordia se trouve sur l'avenue. On trouve également des habilleurs, des magasins d'habillement « régionaux » (dédiés à la ville et à la Sarthe) ou encore des salons de thés. À l'extrémité nord de l'avenue, on trouve la rue nationale et la rue des minimes, deux axes très commerçants. Au-delà, on entre dans l'hypercentre de la ville avec le quartier Saint Nicolas. Le quartier Gare nord permet également d'accéder au palais des congrès.

Zone commerciale

  • Les extrémités nord et sud de la ville avec les quartiers du Technoparc et de l'Océane sont de vastes zones commerciales. Tous deux profitent d'une situation géographique avantageuse. L'Océane se place entre l'A28, l'A11 et l'A81 au nord, et la rocade nord, ce qui permet un accès rapide et pratique. Quant au Technoparc, il est non seulement un quartier commercial avec la présence du centre commercial Family Village, mais il est également un quartier d'affaire, d'innovation et de loisir grâce aux entreprises mécaniques professionnelles s'y trouvant[réf. nécessaire]. Au sud de la ville, placé en tampon entre le Technoparc et Allonnes, on trouve les deux zones industrielles où l'on trouve par exemple une usine du géant britannique GKN, une usine de son concurrent japonais NTN ou encore l'usine Renault ACI du Mans.

Jumelages

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Logo de l'association Sarthe-Alexandrie
Entrée du Le Mans Crescent de Bolton

Le Mans réalisa le premier traité transfrontalier entre deux villes d'Europe en 836. Tout porte à croire que Le Mans ait été la première ville européenne en même temps que Paderborn à posséder un jumelage au sens moderne du terme. Il s'agit du premier traité « religieux » entre deux villes de la communauté catholique. Cela fut conclut lors du transfert des vestiges de Saint-Liboire. La légende veut d'ailleurs que des miracles soient survenus au même moment dans le quartier de Pontlieue.

À l'ère moderne, Le Mans possède diverses jumelages européens. Au plus proche géographiquement, on trouve ceux avec l'Angleterre et la Russie. Rostov-sur-le-Don par exemple, dont le jumelage dure depuis une quinzaine d'années, est la plus grande ville du Sud-Est oriental de l'Europe élargie. Bolton est une métropole anglaise, notamment connue pour son équipe de football. La ville de Volos en Grèce est connue pour être le troisième plus gros port de Fret du pays. Tout comme Le Mans, elle possède un patrimoine historique important (période hellénistique). La ville a également accueilli les JO en 2004.

En Asie, Le Mans est liée à la ville nipponne de Suzuka, connue pour son circuit, composant une épreuve du championnat du monde de Formule 1. La ville est un faubourg de Nagoya, la troisième plus grande mégalopole du Japon.


Un jumelage culturel a été conclu en décembre 2007 avec la ville d'Alexandrie dans le cadre de recherches archéologiques sur le site égyptien de la part d'archéologues manceaux de renommée internationale, à l'image de Jean-Yves Empereur. L'association Sarthe-Alexandrie aussi appelée ACEA [Biblio 6] est ainsi née et devrait se développer dans les prochaines années.

Partenariats

La ville est le point central de l'Espace métropolitain Val de Loire-Maine, elle en est notamment la ville la plus peuplée. Cette association entre 8 agglomérations de différentes régions regroupe plus d'1,2 millions d'habitants avec pour pôles majeurs Le Mans, Tours et Orléans. Le but principal de partenariat reste la coopération économique, et notamment touristique.

Sécurité

Ancienne école de gendarmerie
Rue du Docteur Leroy, animée le week-end

La ville du Mans s'est vue décernée par le magazine Le Point, le titre de ville la plus sûre de France pour l'année 2007-2008. Cette année-là, les résultats d'élucidations, d'arrestations et de contrôles se sont révélés bien supérieurs à la moyenne nationale[56]. Sur ces sources, se base le refus d'instaurer une police municipale estimée peu utile à la vue du travail effectué. La ville du Mans est composée d'un commissariat central situé dans le quartier de la Mission, et de quelques autres postes notamment dans les quartiers sensibles comme celui des Sablons. La caserne centrale de Gendarmerie de la ville est également située dans le quartier Mission. Juste à côté, dans l'ancienne caserne Chanzy, s'est maintenu pendant des décennies l'une des plus importantes écoles de gendarmerie en France. Elle sera restée 25 ans dans la ville[57]. Depuis fin 2008, pour faire face à une montée de l'insécurité dans le quartier Saint-Nicolas, les débats vont bon train à propos de la possible mise en service de caméras de surveillances. La mairie a longtemps essayé de temporiser le dossier, mais l'opposition UMP comme les riverains pressent de tout leur poids pour l'installation de la vidéo surveillance[58]. Les endroits reconnus les plus chauds du centre-ville sont la rue du Port, la rue du docteur Leroy et la Place d'Alger, lieux privilégiés pour les débits de boisson, la restauration rapide et les discothèques[59]. De nombreuses décisions ont déjà fait polémique auprès des commerçants comme auprès des noctambules. Le 15 décembre 2007 par exemple, un arrêté préfectoral oblige les kebabs à fermer entre 2h et 5h du matin du jeudi au dimanche[60]. Seulement, les commerçants comme les habitants signalent le déplacement des phénomènes de violence et d'agression vers d'autres quartiers comme celui de la gare nord, ou celui des Sablons, où parfois même des affrontements ethniques se déroulent. Le résultat est l'expansion des mesures et des périmètres d'interdiction. C'est pourquoi en janvier 2009, le préfet élargi les fermetures obligatoires la nuit et l'interdiction du commerce d'alcool en détail, aux quartiers Jacobins et Gare Nord. Dans la balance pour l'installation des caméras de surveillance, celles du tramway ont par exemple prouvé leur utilité en permettant la reconnaissance visuelle puis d'arrestation lors d'altercations[61].

La société SOPAM, gérant les 9 parkings souterrains du secteur centre, a elle, décidée d'installer des caméras de surveillance à tous les étages. Le souterrain reliant la gare nord à la gare sud a lui aussi bénéficié de l'installation de caméras de sécurité[62]. Dans la périphérie nord également, les besoins de vidéo-surveillance se sont fait ressentir de la part des grandes enseignes commerciales de la Porte de l'Océane[63]. La compagnie CRS no 10, dépendant de la zone Ouest n°III est basée au Mans dans le quartier de Gazonfier. Leur quartier général est un grand domaine comprenant en son centre un ancien grand château privé: Le Château de Méhoncourt. En 2009, la compagnie du Mans fêtera ses 65 ans d'existence. L'actuelle maison d'arrêt nommée Maison d'arrêt Le Mans - Les Croisettes a été inaugurée le 21 novembre 2009 et se situe sur la commune de Coulaines, en périphérie nord de la ville.

Santé

L'agglomération mancelle présente un panel de 3 hôpitaux publics, de 2 pôles cliniques privés et d'un institut spécilaisé pour handicapés moteurs. La ville dispose de deux hôpitaux publics dans la ville: l'un situé au nord, l'autre dans le quartier novaxis qui est l'hôpital psychiatrique. Dans la périphérie de la ville, on trouve l'hôpital d'Allonnes au sud ouest, le pôle santé sud au sud de la ville, un centre spécialisé ADAPT pour la réinsertion et la rééducation des handicapés en périphérie nord, à Saint-Saturnin. Non loin du campus du Ribay, la clinique du Pré est reconnue pour ses traitements de qualité au niveau de la main.

Politique

À partir de 1947 jusqu'en 1977, la ville était dirigée par la droite, suite à la défaite du maire socialiste. C'est à cette époque qu'est réalisée la percée centrale du Mans, reliant la place des Jacobins à la place de la République. En 1977, la ville bascule de nouveau et revient à gauche. Le nouveau maire est Robert Jarry, membre du Parti Communiste Français. Robert Jarry quittera ce dernier lors de sa réélection. En effet, la direction nationale du PCF refusait l'union avec le Parti Socialiste pour conserver la Mairie. Robert Jarry fonda alors un parti local, dissident du PCF, et destiné à le soutenir, le Mouvement de la Gauche Progressiste (MGP). Robert Jarry fut réélu à chaque élection jusqu'en 2001 où il décida de ne pas briguer de nouveaux mandats. C'est son ancien premier adjoint, le socialiste Jean-Claude Boulard qui lui succède. Ce dernier est élu grâce à l'union de la gauche (PS-PCF-MGP). Jean-Claude Boulard fut réélu dès le premier tour en 2008.

Globalement la ville du Mans est nettement marquée à gauche. Les quartiers sud notamment votent massivement à gauche. Les seuls exceptions sont les quartiers Bollée, Villaret, le plein centre et le quartier Gare Nord. Le Parti Communiste conserve un poids relatif malgré l'ultra dominance du Parti Socialiste au sein de la gauche. Notons que le parti de l'ancien maire Robert Jarry, le MGP, a intégré le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon début 2009. L'actuelle première adjointe au Maire, Maryse Berger, et l'adjoint à l'éducation Patrice Perdereau, en sont membres. Lors du premier tour des élections régionales de 2010, Le Mans est l'une des deux grandes villes de la région avec Nantes à avoir vu son électorat voter clairement à gauche, en faveur de Jacques Auxiette[64]. Le Mans est la grande ville de la région à avoir le moins subi le fléau de l'abstention puisque plus de 55% des inscrits sur les listes sont venus voter au premier tour[65].

Notons enfin que Le Mans a accueilli, du 18 au 20 novembre 2005, le 21e congrès du Parti socialiste.

Économie et recherche

Économie actuelle

La ville compte trois technopôles avec le quartier Novaxis, l'Université-Ouest et le Technoparc. Trente zones industrielles et commerciales se trouvent sur Le Mans et les communes de la métropole. Une zone franche urbaine (ZFU) est présente aux Sablons.

La ville accueille de nombreuses industries réparties en cinq grands domaines : électronique, mécanique et automobile, BTP, Agroalimentaire et plasturgie[66]. Quant à l'économie tertiaire, elle n'est pas exempte avec de grands nom comme MMA ou Groupama.

Siège du Crédit-Mutuel

L'industrie est apparue au Mans à la moitié du XIXe siècle. La métallurgie s'est développée à l'intérieur même de la ville. Les chemins de fer, employant les ruraux des alentours, l'ouverture vers Paris puis vers la Bretagne, ont permis au Mans de développer son industrie. Les matières premières arrivaient alors par bateaux dans les ports d'Allonnes, d'Arnage et du Mans. Ce moyen d'acheminement n'a pu se développer du fait de la concurrence du chemin de fer.

La gare de triage au sud de la ville est le symbole d'une époque où l'industrie de la cité était florissante. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Le Mans est l'une des villes les plus industrielles de France. L'industrie du département de la Sarthe est alors essentiellement tournée vers l'agroalimentaire. Le département conserve d'ailleurs sa dominante rurale hors de la ville. Après cette époque de regain pour la cité, la chute n'en est que plus forte. La population du Mans a dépassé les 100 000 habitants vers 1950. Elle n'augmente plus dans les années 1970 et diminue même ; l'augmentation reprend faiblement au début des années 1980. Le déclin économique lié à la désindustrialisation explique sa moindre croissance démographique. Aujourd'hui, le Mans est à dominante largement tertiaire. Elle accueille dix fois plus d'employés d'entreprises qu'elle ne forme de diplômés supérieurs.

En agroalimentaire, Yoplait y concentre un pôle majeur. Initiée par la famille Bollée, l'industrie automobile est aujourd'hui représentée par Renault, GKN (anciennement Glaenzer Spicer), SA SARR, Gruau, Dura Automotive System, SIA Industrie (anciennement SIA Dumoutier appartenant aujourd'hui au groupe GMD) et NTN. Du constat du poids de l'industrie automobile dans la région des Pays de la Loire concentrée sur la Sarthe et, plus particulièrement encore, dans le bassin manceau, est né l'Institut Automobile du Mans dont le but est de soutenir cette filière.

L’usine Renault s'implante en 1936. Elle produira des pièces pour l'occupant et se développera encore après-guerre. C'est toujours la plus grande concentration ouvrière du Mans. D’importantes entreprises spécialisées en électronique se sont installées à sa suite, notamment Schneider Television, Philips, Souriau. Le Mans conserve des entreprises tertiaires : centres d'appels Mondial Assistance, B2S, Eurofil, The Phone House ou l'Argus assurance. Le Mans est une ville d’assurances, en particulier avec la fondation en 1828 de la Mutuelle immobilière du Mans qui deviendra le groupe MMA, et l'implantation d'assurances mutualistes telles que MAAF, Groupama, Crédit agricole ou Caisse d'épargne. L’ACO, soutenu par ces entreprises, s’est développé et organise les 24 Heures du Mans.

Cette augmentation du parc industriel va provoquer un afflux de main-d’œuvre dans l’agglomération mancelle. La ville va mettre 25 ans à sortir de la crise du logement d’après-guerre. Il en résultera également un manque d’infrastructures et de services, notamment en matière de formation. Une branche universitaire scientifique existe depuis 1960.

De l'âge industriel à la tertiarisation

Ancienne Manufacture des Tabacs faubourg Saint-Georges

Le territoire de la ville s'est constitué en même temps que l'industrialisation. Cette extension s'est faite en majorité dans la seconde partie du XIXe siècle. Si en 1855 les faubourgs de Saint-Georges et de Sainte-Croix sont annexés, c'est au tour de Pontlieue 10 ans plus tard. Au niveau démographique par exemple, Le Mans passe de 27 000 habitants en 1851 à 45 000 habitants en 1866. C'est alors que s'engage une série de phases successives amenant emplois et population à la ville. Le territoire urbain va se remplir successivement mais incomplètement.

La gare du Mans-Triage
Gravure des Anciennes Mutuelles Générales Françaises, rue Chanzy

La première phase d'industrialisation débute après l'arrivée du chemin de fer, en 1854. Le Mans devient un carrefour ferroviaire majeur. L'entrepôt dessert tout l'Ouest de la France pour des activités diversifiées dans le domaine ferroviaire tel que le dépôt des machines, la gare de triage ou les ateliers de réparation. Durant cette première phase, d'autres greffes industrielles surviennent à petite ou grande échelle à l'image de l'entreprise métallurgique Carel et Fouché. Puis arrive la manufacture des tabacs dans le quartier de Saint-Georges. Arrivent également une grande fonderie et plusieurs entreprises mécaniques. Enfin, la fin de ce premier mouvement s'amorce avec la naissance des Mutuelles Générales Françaises, qui donneront plus tard le groupe MMA.

Les Sablons, anciennes cités-dortoirs industrielles

Les trente glorieuses apportent une nouvelle croissance à la ville. Celle-ci est majoritairement soutenue par le succès de Renault. l'entreprise qui emploie quelques 3600 salariés en 1949, en emploie près de 10 000 en 1974. La ville bénéficie de nouveau de délocalisations industrielles favorables ainsi que du renforcement des branches d'assurance installées dans la ville. La distribution, déjà représentée par les Comptoirs Modernes dès 1928, emploie plus de 2000 personnes en 1975. Les services se multiplient et les flux migratoires vers Le Mans deviennent importants. En 1975, la ville atteint un pic de population de plus de 152 000 habitants. En seulement 7 ans, la ville a gagné quelques 9 000 habitants et en vingt ans, elle en a gagné plus de 40 000. Et pourtant, déjà, la désindustrialisation pointe le bout de son nez puisque la SNCF réduit ses postes de 1700 places entre 1945 et 1970.

Suite à cette première phase relativement longue, la seconde phase est plus éphémère. Elle commence dans l'après-guerre, à partir des années 1920 et jusqu'en 1930. La ville bénéficie alors de délocalisations stratégiques. Elle reçoit ainsi l'établissement d'une fabrique de munitions et d'une usine fabriquant les moteurs d'avion. Surtout, Renault acquiert dès 1936, des terrains au sud de la ville. Ceux-là seront transformés en une grande de fabrication mécanique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Puis, dans le même temps, survient l'électrification de la ligne Paris-Le Mans. Cela renforce le rôle de la ville en temps qu'étoile ferroviaire. Le Mans est un passage obligé surtout à cause des transferts entre traction thermique et traction électrique. Juste après la guerre, la SNCF emploiera au Mans près de 5000 ouvriers. La seconde phase industrielle vent surtout compléter une première période très longue, ayant posé un grand nombre de base pour une économie industrielle développée. Surtout, Le Mans fait figure d'exception en temps que grande concentration industrielle.

La dernière phase est moins prospère. Elle commence dès la fin des années 1975. Alors que la ville compte sur cette croissance industrielle tonitruante pour devenir une grande ville française (voir le projet SDAU), de nombreux signes d'essoufflements sont visibles dans l'économie mancelle. La grande débâcle vient de l'employeur Renault, plus grand manufacturier et plus grand employeur de la ville, qui diminue considérablement ses effectifs. Les entreprises les plus modestes, elles, fermeront leur porte. Les Mutuelles du Mans, elles aussi, enregistrent des difficultés et réduisent leurs effectifs. Tant bien que mal, de nouvelles activités tertiaires tentent de se faire une place. Les services marchands se développent. La ville est en bien sûr modifiée. De nouvelles zones sont ainsi créées sans pour autant que les zones d'activités existantes ne soient complètement remplies.

Bien avant le déclin, deux communes des faubourgs ont pu bénéficier d'une grande expansion démographiques. Il s'agit des deux villes les plus importantes de la 1re couronne : Allonnes et Coulaines. Allonnes au sud-ouest du Mans se construit comme une ZUP, profitant grandement de l'installation de Renault. Coulaines, plus proche, au nord-est de la ville du Mans, se développe en lotissements de petits immeubles. Pour la seconde fois, la cité englobe les bourgs environnants. Cependant, la péri-urbanisation continuera à se faire sous la forme d’un étalement résidentiel discontinu classique. Viennent dès les années 1980, les communes alentours comme la Chapelle Saint-Aubin au nord ou se construit une nouvelle zone commerciale. Plus loin encore Saint Saturnin profitera a son tour de ce développement en bénéficiant également le sortie autoroutière des Portes de l'Océane. Point de passage, elle verra naître un hôpital spécialisé (l'ADAPT) ainsi qu'un parc hôtelier, sans oublier une expansion au milieu des années 1990, amenant à la construction de nouvelles zones pavillonnaires. En 2004, la municipalité devra même créer une déviation à la RD338 en provenance d'Alençon pour permettre une fluidification du trafic, devenu trop important. La zone du Polygone au Sud du Mans, construite dès 1960 concentre également une forte activité professionnelle. Dès 2004, Le Mans envisage la création d'un pôle d'excellence sportive à la sortie sur de la ville. Cette entreprise, amenant notamment des emplois dans le bâtiment, sera menée à terme à l'été 2010 avec l'achèvement du MMArena.

Economie contemporaine

La Tour Solaire, siège social de GIE Sesam-Vitale

Les années 1980 sont marquées par la création de nouveaux axes de communications : les lignes TGV qui relient Paris à l’ouest de la France passent par le Mans pour desservir Angers, Laval, Nantes et Rennes. Les autoroutes relient Le Mans à Paris, Alençon, Rennes, Angers/Nantes, Tours, Caen et Rouen/Calais. Son identité est largement entachée par son rôle de simple « relais » de l'Ouest, et se trouvant éloignée du reste de la région des Pays de la Loire. Son histoire et son économie se sont basées sur les matières premières et les infrastructures industrielles nouvelles en matière de transport. Cependant le Mans a beaucoup perdu de son importance avec la perte de vitesse de la production industrielle. Entreprises fermées, ville perdant ses habitants... Les circonstances ont été ressenties dès la fin des années 1990. Paradoxalement, alors que les couronnes mancelles gagnent en puissance, la ville-centre voit son rythme de croissance s’affaiblir, jusqu’à obtenir un variation négative. Ce sont les périphéries qui en profitent. À partir de 1960, on crée une branche universitaire scientifique. Elle est une annexe de l'université de Caen. En 1969, on crée un IUT pour répondre à la demande de formations techniques pour l’industrie. L'université se développe, apparaissent progressivement des secteurs lettres ou droit. Elle devient indépendante à partir de 1977. Ses bâtiments construits comme des préfabriqués sont marqués par leur temps, symbole d'une construction « rapide ». La création de cette petite université, initiée dès 1967, a apporté quelques 10 000 étudiants au fil des années. Cependant, l'impossibilité d’ouvrir un CHU de par la proximité du CHU d'Angers a très nettement ralenti ses chances de devenir grande-ville universitaire.[réf. nécessaire] En 1999, le territoire de la CUM est urbanisé à 72 % seulement, alors que les espaces résidentiels ne représentent que 1/3 de la surface totale. Cependant, le Mans conserve la grande majorité de la population de la communauté urbaine, du fait du petit nombre de communes impliquées. Ce sont ainsi les trois quarts de la population qui résident dans la ville-centre. Depuis le début des années 2000, la ville du Mans a décidé de remédier à ce problème de « fuite métropolitaine ». La cité a perdu beaucoup d’habitants entre 2003 et 2006, spécialement à cause de la reconstruction de nombreuses parties de la ville. C’est dans cet optique que de nouveaux bâtiments sont créés aux extrémités urbaines encore non occupées, et notamment à l’Ouest, près de l’Université. La présence du tramway, devrait permettre d’attirer de nouveaux habitants. Les « parkings-relais » du tramway sont spécialement conçus pour l’accueil des visiteurs ou des habitants de la métropole, afin qu’ils puissent profiter du nouveau moyen de transport de la ville. Sa position entre Paris et l'Ouest aura également beaucoup apporté pendant les périodes de « relâchement ». D'un point de vue tant économique que géographique, le passage de l'équipe de football locale en division professionnelle aurait pu permettre un regain de popularité de la cité au niveau national mais l'équipe est actuellement passée en L2.[réf. nécessaire]

Le Mans accueille bien sûr le siège social de la société des assurances MMA. Le GIE Sesam Vitale créateur et distributeur de la carte Vitale, est implanté dans le quartier d'affaire Novaxis.

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Le regroupement Le Mans Nord entreprises

Le Mans est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe. Elle gère l'aéroport Le Mans-Arnage et quelques écoles de formation supérieure.

La communauté Le Mans Nord Entreprises, créée en juin 1999, réunit soixante-dix des 430 entreprises situées en périphérie nord de la ville. Cette confédération englobe de nombreuses sociétés sur un rayon d'une dizaine de kilomètres qui forment un pouvoir économique important et siège au conseil de la communauté d'agglomération. Employant environ dix mille salariés sur une superficie de 100 000 m2, elle tend à se faire concurrencer par la zone Sud et notamment le Family Village ouvert récemment. La communauté au Sud, près des Hunaudières et d'Antarès, est en pleine expansion alors qu'elle accusait un retard certain ces dernières années, face à la zone Nord, desservie par « la porte de l'Océane ».

Tourisme, enseignement et recherche

L'Abbaye de l'Epau lors du Festival de l'Épau

Le Mans est la troisième ville des Pays de la Loire en matière de culture et de tourisme après Angers et Nantes[67]. Dans la fin des années 1990, les organisations culturelles et le conseil municipal promeuvent une ville européenne[Biblio 7]. Les 24 heures du Mans jouent pour beaucoup dans la renommée internationale de la ville. Selon des études menées de 2003 à 2007, la seule semaine de 24 heures automobiles rapporteraient 75 % des retombées économiques annuelles de la ville[68]. Depuis l'ouverture de l'A 28, longeant la ville du Nord au Sud, Le Mans se situe au centre de l'axe Calais-Bayonne ou Angleterre Espagne. Outre les 24 heures, Le Mans a réussi à séduire par les innovations proposées lors de la Nuit des Chimères.[réf. nécessaire] Les améliorations apportées au Vieux-Mans ont permis de valoriser le patrimoine de la ville. La vieille-ville a également pu se faire connaître en France grâce à des vitrines filmiques, les tournages s'étant multipliés ces dernières années.[réf. nécessaire] Le Mans peut également se prévaloir d'accueillir des festivals musicaux de renom comme l'Europa Jazz Festival ou le Festival de l'Epau.[réf. nécessaire] Le tourisme culturel est complété par une offre de lieux d'expositions qui s'est enrichi en 2009 d'un nouveau musée archéologique. La ville compte 5 musées publics et un musée privé. Sur le plan universitaire, la ville est également ouverte sur l'Europe en proposant l'Itemm :l'Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique[69], mais aussi un Centre de documentation européenne à la bibliothèque universitaire[70]. L'Itemm fut par exemple la première réalisation conjointe entre l'Europe et Le Mans en 1989. L'Institut Supérieur des Matériaux et Mécaniques Avancées, tout comme l'université du Maine, favorisent les échanges internationaux. L'ISMANS réalise par exemple un traité de filiation avec l'Université du Québec en Outaouais. L'ENSIM pour sa part propose des formations préparant à des métiers internationaux[71]. Il en va de même pour l'ESGT. Le Mans possède par ailleurs un technoparc synonyme d'ouverture et de reconnaissance internationales, permettant des formations de qualité[réf. nécessaire] en temps que pilote professionnel (Auto Sport Academy) ou en temps que mécanicien (Auto Sport Academy.) Enfin, d'un point de vue financier, l'Europe est le deuxième financeur de projets de la ville bien devant l'état et le conseil général[72].

Transports

Transports ferroviaires

Le Mans sur la carte ferroviaire française
Vue de la gare nord

Le Mans fut par le passé une grande place forte ferroviaire, souvent nommée l'étoile ferroviaire de l'ouest. La première gare vit le jour en 1852. Dès lors, la ville fut reliée à Paris de manière simple et rapide. Par la suite, cette liaison fut prolongée d'une part vers Rennes, de l'autre vers Angers et Nantes. Cette proximité du Mans avec la capitale est très bénéfique. Cela permet au Mans d'être reliée aux autres grandes villes françaises. Les voyageurs peuvent ainsi en transitant par Paris, se rendre vers des destinations assez lointaines(pénibilité dû aux très longues distances). C'est ainsi que des trains en partance pour Marseille, Lyon ou Lille sont facilement disponible à la gare. Plus important encore, en passant par Paris, Londres n'est qu'à 2h de train (sans compter les changements de transit) et grâce au TGV, Bruxelles n'est qu'à un peu plus de 3 heures de distance. Cependant, cette proximité avec Paris, bien qu'elle amène de nombreux actifs de et vers la capitale, possède une certaine impact négative. Du fait de cette proximité, les autres modes de transport sont le plus souvent obsolètes ou peu rentables. C'est ainsi par exemple que l'aéroport souffre d'une impossible rivalité avec le transport ferroviaire. La gare du Mans proposant des trains directs vers Roissy et Orly, l'aéroport ne peut proposer aucun vol régulier vers la capitale.

Autre sujet sensible dans le domaine des transports, la création de la LGV Bretagne, qui a suscité des levers de bouclier de la part des élus. Celle-ci prévoit en effet de faire le contour de la ville via le nord de l'agglomération, pour rejoindre directement la Bretagne. Avec de nombreux trains de transits en moins, la ville pourrait à long terme se trouver dépourvue de liaisons fréquentes vers Paris. Par ailleurs, cette initiative de LGV pourrait apporter un nouveau mode de transport en site propre[réf. nécessaire]. Avec une possible baisse sensible de fréquentation des lignes ferroviaires à moyenne ou grande vitesse autour de l'agglomération, la municipalité pourrait mettre en place son nouveau système de TER Pays du Mans. Ces navettes desserviraient les communes alentours de la ville, jusqu'à peu près la troisième couronne, amenant ainsi plus simplement un grand nombre d'actifs à l'intérieur de la ville. Ce projet prévoirait ainsi l'ouverture de deux nouvelles gares ou arrêts au Mans et de deux autres à La Chapelle- Saint-Aubin, en ce qui est des dessertes les plus proches. Cela permettrait d'améliorer autant que possible les dessertes péri-urbaines complexes dans le seul Pays du Mans[réf. nécessaire].

Les indications suivantes sont à jour de janvier 2009 et ne concernent que les trains TGV:

Voies de communications terrestres

La rocade ouest ou D338 au niveau du quartier du Ribay
Périphérique autoroutier, l'A11 à l'est du Mans

L'A 11 (Paris-Nantes), l'A 81 (Le Mans-Rennes) et l'A 28 (Rouen-Tours) desservent la ville et surtout son agglomération. Le grand nœud autoroutier composé par les trois autoroutes permet d'englober les 3/4 de l'agglomération mancelle, sans pour autant desservir le plein sud, notamment des villes comme La Suze, Allonnes ou Arnage. Une voie express, la D323 (anciennement la Route Nationale 23), permet d'achever le contour autoroutier et fait se rejoindre l'A28 en provenance de Tours (sortie d'Auvours) et l'A11 en direction de Nantes (sortie d'Allonnes-Le Mans ZI Sud). Grâce aux derniers travaux de l'A28, la ville se place au centre de l'axe Calais-Bayonne, et à plus grande échelle, de la liaison Angleterre-Espagne. Cette autoroute reliant Le Mans à Tours, a failli ne jamais voir le jour et a fait l'objet de multiples problèmes. La cause première en est la protection de l'environnement et surtout au sud de l'agglomération mancelle, entre Le Mans Sud et Ecommoy. La trouvaille d'une espèce rare de scarabée dès 1996 a pendant longtemps ralenti le projet[Biblio 8] [Biblio 9]. Il fut alors prévu de dédoubler entièrement la nationale 138 entre Le Mans Sud et Tours, vu que la rocade du Mans était déjà entièrement dédoublée. Mais finalement, le tronçon sud sera lancé en 2006 après des années de retard. Il est à noter que l'Autoroute A 28 reliant les trois grandes villes Rouen, Le Mans et Tours, est appelé à devenir à moyen terme, un axe stratégique du grand contournement de Paris. Cette autoroute devrait permettre de voyager sur un axe Nord-Sud sans passer par l'île de France. Le Mans est ainsi un carrefour de l'Ouest français pour les flux descendant de Paris vers la Bretagne et le reste des Pays de la Loire.

La ville possède des boulevards extérieurs formant une rocade non complète. Celle-ci commence à l'est par la route de Paris (la D314 ou ancienne RN 23) avant de rejoindre au nord la route d'Alençon, anciennement le RN138 et de proposer un contournement sinueux de tout l'ouest de la ville. Elle continue jusqu'au sud de Pontlieue. Cependant dès l'entrée au Mans par le Sud-ouest de la rocade, elle devient un ensemble de boulevards urbains délimités entre 50 et 70 km/h. Après avoir desservi le sud de Pontlieue, elle se continue en D314 et donne accès aux Sablons avant de rejoindre l'avenue Bollée à l'est de la ville. Il ne s'agit ainsi pas d'une boucle, mais d'un enserrement aux 3/4 dont l'extrémité est de l'avenue Bollée est un axe transitoire. La portion est reliant Béner à Coulaines ne fut ouverte qu'en 2002. Des travaux sont toujours en cours pour achever la rocade est et permettre une voie rapide continue de Béner jusqu'à la ZI Sud. De nombreux projets sont proposés dans le but d'améliorer la fluidité du trafic et accessibilité autour de la ville. Il est notamment prévu de faire se joindre les deux rocades, la première proprement dite et la déviation sud (D323) reliant les autoroutes A28 et A11. À l'heure actuelle une portion dérivée de la rocade, la D147 permet de rejoindre la boucle sud, mais cet axe est très chargé et peu rapide, d'autant que passant par la ville d'Allonnes. Bien que prévu depuis 2001, ce projet n'a jamais vu le jour[73].

L'A28 au sud-est de la ville, sortie Le Mans-Auvours

Temps moyen estimé en partance du Mans:

Voie aérienne

Bâtiment principal de l'aéroport

L'aéroport Le Mans-Arnage est situé à environ 7 kilomètres au sud du Mans. Il est accessible par la déviation de la rocade sud (D314). Situé à proximité du circuit Bugatti, il est très utilisé pour des déplacements privés et pour des besoins proprement sportifs ou professionnels. Le plus gros du trafic annuel se fait en période d'épreuves sportives, qu'il s'agisse des 24 heures auto-moto ou du grand prix de France moto. Déjà situé non loin d'Antarès (pratique pour les artistes s'y produisant), il sera à terme, proche du MMArena et de la Pincenardière; ce qui sera là-aussi bénéfique pour les sportifs et pourquoi pas, pour les supporters. Cependant, au-delà de cette activité restreinte et de l'accueil de clubs de voltige, l'aéroport ne propose plus de liaisons quotidiennes. Proposant autrefois des vols réguliers vers l'Allemagne, l'Angleterre et les États-Unis grâce à EOS Airlines, l'aéroport souffre depuis longtemps de la concurrence du TGV et d'un point d'emplacement peu stratégique à mi-chemin entre les aéroport de Paris et Nantes-Atlantique (voire à long terme, de l'aéroport du grand ouest).

L'aéroport dispose de deux opérateurs aériens principaux: un pour le transport de fret, l'autre pour le transport de personnes via hélicoptères. Cependant, de 2004 à 2008, sa fréquentation a augmenté de 16 %, ce qui en fait à l'heure actuelle, malgré seulement quelques 9000 passagers et 23 000 mouvements[74], le deuxième aéroport de la région en termes d'accueil de passagers.

L'achèvement du pôle d'excellence sportive, la proximité du parc des expositions, du musée de l'automobile et de l'ACO pourraient permettre à l'aéroport de se relancer dans les années futures. Cependant, le problème de l'étalement de l'aéroport demeure. D'une construction ancienne et ne possédant que deux pistes de taille moyenne, il se trouve enserré entre habitations, routes et circuits automobiles. Il est ainsi impossible de l'agrandir pour l'instant. À plus ou moins long terme, cela pourrait se révéler très handicapant, si ce n'est une inévitable fermeture, à l'image de l'ancien aérodrome d'Angers-Avrillé.

Circulation intra-muros

Ligne T1, rue Gambetta
Avenue Félix Geneslay

Le Mans possède ses propres boulevards periphériques, les uns dépendent du service municipal, les autres du réseau Cofiroute ou ASF. Les ruelles du vieux Mans, dont l'accès en voiture n'est autorisé qu'aux riverains, peuvent laisser passer un véhicule pour la plupart mais elles sont très peu larges. Le centre ville est très piétonnier, ainsi la place de la République est aujourd'hui fermée aux automobilistes, un parking souterrain de grande taille y a été créé en sous-sol pour permettre d'accéder au centre ville sans peine, la circulation en plein centre ville y étant assez difficile. De nombreuses pistes cyclables sont disposées sur les grands boulevards et les principales avenues. En tout, ce sont 129 km qui sont réservés aux vélos dans la ville, depuis le projet directeur adopté en 1997[75].

Le Boulevard Demorieux
Le tunnel des Jacobins, voie d'accès au centre ville

Une déviation nord a été créée pour désengorger la commune de Saint-Saturnin. Le tunnel des Jacobins est également un édifice important de l'infrastructure routière. Creusé en seconde moitié du XIXe siècle, il permet aux automobiles de gravir la colline du vieux Mans et d'entrer rapidement au centre de la ville, l'édifice est toujours utilisé aussi bien en ascendant qu'en descendant. Des voies cyclables ont été aménagées et la circulation se fait en deux fois une voie. Depuis quelques années, s'est développée la politique du mode de transport doux. Bien qu'en avance sur ses voisines le splus proches avec la mise en service du tramway dès 2007, les pistes cyclables qui faisaient l'objet de nombreux projets ont été retardées. Parmi les plus grands projets de mode doux, celui du Boulevard vert a pris énormément de retard. Longtemps la ville s'est vue privée de grandes voies de circulations à l'intérieur de la communauté. Jusqu'aux années 1970, l'infrastructure routière était insuffisante pour la ville: voies trop étroites, manque de routes pour divers points stratégiques... Dès 1962, on remarque que la ville n'a pas les infrastructures nécessaires par rapport à son nombre d'habitants (142 000 en 1962) dû à une croissance « anarchique » de la ville. On dit alors qu'elle a grandi « trop vite » pour se doter d'infrastructures performantes[Biblio 10]. Le Mans se concentre depuis les années 2000 sur les transports en communs avec l'aménagement du tramway et surtout des « parkings-périphériques » en vue de réduire le nombre d'automobiles intra-muros. En avril 2009, le projet de la deuxième ligne de tramway entre l'Espal et Coulaines a été validé[76]. Un autre projet, celui d'un Busway entre la gare sud et Allonnes pourrait voir le jour[77].

Les années 1960 ont marqué une reprise en main du service technique des routes, comme l'indique le SDAU de 1967. À l'image de la « percée centrale » en centre ville qui a vu raser une grande partie du centre historique, le réaménagement routier a été obligatoire pour le développement. Il n'a jamais été pleinement achevé. Qu'il s'agisse de la rocade ou du périphérique autoroutier, aucun des deux n'est achevé en véritable boucle. À l'intérieur, les boulevards et les avenues à 2 voies ne suffisent pas toujours. Le manque de largeur des voies de circulation est bien souvent clamée de la part des automobilistes manceaux, comme par exemple sur l'avenue Jean-Jaurès, où, avec l'arrivée du tramway, l'avenue n'est plus qu'à une voie sur la grande majorité du tracé. Concrètement, ce manque d'espace dans la voirie est handicapant, surtout pour le projet de BusWay, qui nécessite des voies réservées de gros calibre[77]. Certains axes majeurs demeurent eux à une seule voie et sont laissés à demi aux voitures, à demi aux piétons et cyclistes, à l'image de la rue Nationale, l'une des principales rues marchandes. L'hypercentre de la ville, ou du moins le seul quartier Saint-Nicolas est entièrement piétonnier depuis décembre 2008[78].

Transports en commun

Le Bus

Livrée 2007-2008 d'Irisbus

Le réseau (SETRAM) desservant l'agglomération est composé de vingt lignes de bus et d'une ligne de tramway. En plus des lignes urbaines et suburbaines de jour s'ajoutent trois lignes de nuit. Le tramway, lui, roule de 5 h 30 à 1 heure du matin. Une grande partie du réseau a été remaniée à la suite de la création de la première ligne de tramway. La Setram a transporté 23 500 000 voyageurs en 2008, ce qui donne environ 95 000 voyages quotidiens pour près de 40 000 abonnés[Biblio 11]. Cela a permis de réduire le nombre de lignes et de fluidifier le trafic en ville. Les bus s'arrêtent dans de nombreuses parties de la ville ainsi que dans les communes les plus proches de la ville comme La Chapelle-Saint-Aubin ou Yvré-l'Évêque. Le service est établi sur l'ensemble de Le Mans Métropole, non sur le Pays du Mans. Ce dernier serait trop vaste pour permettre un tel système. Néanmoins les villes alentours sont ainsi reliées au centre-ville. D'autre part, certaines lignes permettent de poursuivre au-delà, le travail des lignes de tramway. C'est le cas par exemple de la ligne 24 menant du terminus du tramway à Antarès, au sud du Mans, à la commune de Mulsanne, quelques kilomètres plus au sud. il en est de même avec la ligne 18 , continuant le travail du tramway, à l'extrémité ouest de la ville, menant les passagers vers Rouillon. Les bus sont ainsi la continuation extra-muros du tramway, ce dernier ne sortant pas de la ville et ne desservant pas l'agglomération.

Le Tramway

Le réseau du tramway du Mans.
Ligne T1, Avenue du Général Leclerc
Le centre de maintenance du tramway, au sud de la ville

Le Mans a déjà possédé par le passé, son propre réseau de tramway à la fin du XIXe siècle, et jusqu'en 1947. La ville propose une concertation en 1999, un an plus tard, l'État valide cette décision et à la mi-2001, on réalise une enquête publique. En 2002, la décision définitive est prise par la CUM. Une nouvelle enquête publique est faite en 2004, juste avant le début des travaux. Le 18 janvier 2007, le maire de la ville accueille la première rame, Désir, et les 17 et 18 novembre, la première ligne est lancée[79]. Elle accueillera quelques 250 000 voyageurs en seulement deux jours. La présence du tramway répond à une nécessité pour les besoins de déplacement d'un bout à l'autre de la ville tant les trajets en bus peuvent être longs. Avec 15,4 km de voies, la ligne principale comporte 29 arrêts. La fréquentation de la ligne T1 est d'environ 45 000 à 48 000 passagers par jour. Le record de fréquentation a été atteint au moment des 24 Heures du Mans, on a enregistré plus de 57 000 passagers le 19 juin 2009, jour de la parade des pilotes[80].

La première ligne du tramway a permis de faire se rejoindre l'extrémité nord-ouest et le plein sud de la ville. A ensuite été ouvert un nouveau tronçon, permettant de se rendre dans les quartiers sud-est. Le tramway a changé la morphologie de la ville en ouvrant de nouveaux pôles et de nouveaux espaces de compétitivité, leur offrant surtout une meilleure accessibilité. Ainsi, le projet du tramway s'est inscrit dans le long terme puisque le pôle multimodal train-tramway-bus-cars-taxis-vélos de la gare nord sera ouvert en septembre 2009. La gare conforte ainsi son rôle majeur dans la ville en concentrant une sorte d'épine dorsale par laquelle passe irrémédiablement la ligne de tramway. Les voyageurs arrivant peuvent ainsi voyager plus facilement et plus rapidement avec le tramway qu'avec le bus. Trois autres grands pôles de correspondances multimodaux ont vu le jour auparavant sur le réseau: à la république, à l'éperon et à Saint-Martin de Pontlieue. Outre la création d'une seconde ligne vers Bellevue, le tramway permettra d'accéder plus facilement au pôle universitaire toujours en expansion (quartier du Ribay d'une part, ouverture de nouveaux UFR, dont la médecine en 2009 d'autre part). Le tramway permettra également d'accéder de manière pratique au pôle d'excellence sportive, une fois la création du MMArena achevée. Le succès rencontré lors des manifestations sportives mécaniques est déjà une preuve de la réussite allant dans ce sens. La ligne T1 possède, pour l'instant, la particularité d'avoir trois terminus ; Université-Ribay, Antarès et Espal.

Sports et loisirs

Automobile et moto

Le sport sublimé par la magie du Mans la nuit

La ville est mondialement connue pour l'épreuve des 24 Heures du Mans, course automobile d'une durée de 24 heures, organisée par l'Automobile Club de l'Ouest (ACO). La course existe depuis 1923 et se déroule chaque année au mois de juin sur le célèbre circuit des 24 Heures, long tracé de plus de 13 kilomètres ouvert pour l'occasion. Les équipes sont constituées de trois pilotes qui se relaient. Existent également des épreuves similaires pour les motos, karts et camions.

Le Mans accueille également depuis quelques années le Grand Prix de France moto sur le circuit Bugatti. L'enceinte du circuit, qui est permanent, comprend un musée de l'automobile où on peut admirer des prototypes uniques, cette visite complétant le « pèlerinage » dans la ville mondialement considérée comme le « berceau » de l'automobile et du sport automobile en général.

Basket-ball

Le Mans Sarthe Basket ou MSB, (anciennement SCM), équipe Pro A de basket-ball, est quadruple champion de France (1978, 1979, 1982 et 2006), quintuple vice-champion de France (1970, 1974, 1980, 1981 et 1983), triple vainqueur de la Coupe de France (1964, 2004 et 2009), et double vainqueur de la Semaine des as (2006 et 2009). Bien que le MSB se qualifie chaque saison pour la Coupe Korac ou l'Euroleague de basket (ligue des champions du basket européen), ces compétitions manquent à son palmarès. Le dôme du club est la salle Antarès.

Football

Supporters Manceaux en déplacement au Parc des princes

L'équipe de football du Mans est d'abord l'Union sportive du Mans. Celle-ci est fondée en 1899 et évoluera d'abord sur les terrains du quartier de Beauregard avant d'investir le vélodrome Léon-Bollée, futur stade du même nom. Lors de la saison 1906-1907, le club atteint par exemple les quarts de finale du championnat de France. À partir de 1921, le club tombe en désuétude. Il n'est ranimé qu'au moment de la seconde guerre mondiale. Pourtant en 1943-1944, ses joueurs sont forcés d'intégrer les rangs de l'équipe fédérale de Bretagne, bien que la ville n'ait rien à voir géographiquement avec la région en question. Avec la réorganisation du championnat et malgré un bel exercice lors de la saison 1945-1946, le club est cantonné la saison suivante au championnat de deuxième division. Les cadres s'en vont et le club doit abandonner son statut professionnel en 1951. La fusion a bientôt lieu en 1985 entre les deux clubs rivaux de la ville: l'USM et le Stade Olympique du Maine (SOM), afin de former Le Mans Union Club 72. MUC 72 monte en Ligue 1 pour la première fois en 2003 mais ne s'y stabilise en 2005. Le club réalise de belles performances avec une coupe Gambardella remportée en 2004 et trois demi-finales consécutives en coupe de la ligue de 2006 à 2008. Afin de développer le club, un nouveau stade d'une capacité d'accueil de 25 000 places assises devrait voir le jour en 2010 non loin d'Antarès (l'actuel stade Léon-Bollée compte environ 17 000 places dont 13 000 assises). Ce sera le premier stade français financé par un partenaire privé (MMA qui a son siège au Mans), par naming et non par concession : la société d'assurance versera environ 1 million d'euros par an pendant dix ans pour que le stade porte le nom MMArena. Le Mans compte seize autres clubs de football licenciés intra-muros et quinze dans la communauté urbaine, comme le F.C Le Mans ou le S.P.C Moderne. À partir de la saison 2010-2011, le MUC 72 sera renommé Le Mans FC.

Skate et roller

Le Mans possède un skatepark couvert à l'ouest de la ville, ouvert aux skateboards et autres rollers.

Les 24 heures du Mans roller rassemblent depuis une dizaine d'années de nombreux sportifs venant de toute la France. L'événement, organisé sur le circuit Bugatti, permet de patiner par équipes pendant 24 heures.

Break Dance

Le Mans possède actuellement la meilleure équipe de France de Break dance, Le Break Dance. En outre, les Kombo/Legiteam Obstruxion furent champions de France en 2006 et 2007 et 4emes aux championnats du monde de Corée en mars 2007. Qualifiée comme unique participant français pour les championnats du monde en Allemagne, le 20 octobre 2007, la troupe de 13 garçons et 2 filles compte 22 titres de champions rien que pour l'année 2006-2007. La MJC Plaine du Ronceray est le principal lieu de pratique ; on y rencontre les champions de France.

Les principaux clubs sportifs

Lieux et monuments

Architecture

Monuments romains

Le Mans est la troisième ville des Pays de la Loire en matière de culture et de tourisme après Angers et Nantes[67]. Et parmi les monuments phares, on trouve la vieille ville, entouré d'une enceinte romaine polychrome construite à la fin du IIIe siècle, encore très bien conservée. Elle constitue le plus important témoignage de l'architecture militaire du Bas-Empire en France, c'est l'édifice le mieux conservé d'Europe, après la ville de Rome[Biblio 12]. La ville appartient aux villes et pays d'art et d'histoire faisant partie des villes rouges. Seules quatre autres villes ont porté ce titre en France avec Lyon ou Limoges. Cela provient de la couleur des matériaux utilisées aux IIe et IIIe siècles par certaines tribus pour bâtir les murs d'enceinte des cités[Biblio 2].

Vestiges des thermes de Vindunum.

Les thermes de Vindunum sont aujourd'hui enfouis sous l'école des Beaux-arts du Mans, au sud-ouest du mur d'enceinte. Plusieurs salles d'exposition souterraines permettent de redécouvrir le monument dans les meilleures conditions. Pour autant, peu de vestiges ont pu être mis au jour, notamment à cause de l'urbanisation environnante. Les thermes furent découvert par hasard en 1980, lors de travaux d'aménagement.

De Vindunum subsistent également plusieurs domus, dont la plus visible est celle des Halles. Le forum est situé sous la cathédrale, au point le plus haut de la colline du Vieux-Mans ; ses vestiges ne sont pas visibles. Il en est de même pour l'amphithéâtre dit « arènes du Mans », situé au sud-est de la place des Jacobins, sous des constructions postérieures. Cependant, des recherches sont toujours en cours, qui détermineront sans doute son importance exacte. Au début des années 1990, on parlait d'un édifice modeste d'environ 7 000 places, mais les recherches de Didier Travier en2007 font état d'un édifice aux dimensions encore supérieures à celles des arènes de Nîmes [Biblio 13] [Biblio 14].

Monuments du Moyen Âge

Au Nord Ouest de la cité Plantagenêt
  • La cité Plantagenêt est l'une des villes médiévales les mieux conservées en France[réf. nécessaire]. À l'intérieur de la muraille, se trouve le quartier appelé « Vieux Mans » (ou « vieille ville du Mans »), où la plupart des maisons datent de la Renaissance. On peut citer notamment la maison d'Adam et Ève, les hôtels de Clairaulnay et de Vaux. Récemment, le nom de « cité Plantagenêt » a été donné à la vieille ville.[réf. nécessaire] Cet ensemble, très bien conservé, est rarement troublé par les aménagements modernes. Tout autour se développent des attractivités au fil des années. Le plus connu est la nuit des chimères se déroulant tous les étés. Le lieu est également plébiscité pour de nombreux tournages de films et téléfilms historiques.[réf. nécessaire] C'est dans cette partie de la ville que sont canalisés la majorité des édifices historiques importants, parmi lesquels un grand nombre d'édifices religieux et d'hôtels particuliers. Quant à la ville moderne et les quartiers du plein centre-ville bénéficient de subventions de la part de la municipalité afin d'effectuer un embellissement architectural sur les habitations.
La cathédrale du Mans.
  • Le monument le plus remarquable est la cathédrale Saint-Julien, qui combine l'art roman — pour la nef — et l'art gothique — pour le chœur et l'abside. Elle possède l'un des plus beaux chevets gothiques, haut de 33 mètres. Ses sept pans, sa triple élévation, ses arcs-boutants divisés en « Y » donnent une impression de foisonnement grandiose, renforcé par sa situation avantageuse dominant la grande place des Jacobins.[réf. nécessaire] Elle a été construite entre le XIe et le XVe siècle. Les vitraux date pour la plupart du XIIIe siècle. L'un d'eux, du XIIe, dit de « l'Ascension » serait l'un des plus vieux d'Europe.[réf. nécessaire] Personne n'a sans doute mieux dit la beauté de cette cathédrale que Paul Claudel dans son journal intime de 1925 ; « J'étais loin de m'attendre à cette chose superbe. Taillée dans un pur froment de lumière, dans un rayon angélique que par endroits un rose délicat vient colorer. »[81]
La couture et son Abbaye.
  • Classé monument historique Au sortir du Moyen Âge, la ville s'est dotée de plusieurs abbayes et cloîtres. Parmi ceux toujours visibles aujourd'hui, on peut noter l'Abbaye Saint-Vincent, construite en 572. L'édifice est aujourd'hui integré au Lycée Bellevue. Jusqu'en 1789, le lieu abrite une bibliothèque importante pour la ville. Après cela, il est vendu comme bien national. Le complexe du lycée est créé en 1968 après avoir été un internat depuis 1954. L'abbaye ne sera entièrement rénovée qu'en 1990.
La Collégiale Saint-Pierre-la-cour
  • L'abbaye de l'Épau est une ancienne Abbaye Cistercienne fondée par la reine Bérengère de Navarre en l'an 1229. Elle fut incendiée de nombreuses fois depuis le Moyen Âge jusqu'à la révolution où elle finit par servir de grange champêtre. Le gisant de la reine Bérengère se trouve aujourd'hui encore dans la salle capitulaire. L'abbaye fut abandonnée pendant de nombreuses années à différents propriétaires s'en servant pour toues sortes de choses. Elle finit par être rachetée par le conseil départemental en 1958. L'abbaye est aujourd'hui visitable mais surtout accueille toutes sortes d'événements culturels comme le Festival national de musique classique de l'Épau. L'édifice se situe à 4 kilomètres à l'Est du Mans, sur la rive gauche de l'Huisne, à la jonction du territoire de la commune d'Yvré-l'Évêque.
  • La collégiale Saint-Pierre-La-Cour est d'abord une église édifiée intra muros au Xe siècle, à la suite des invasions normandes du IXe siècle. Elle rebâtie par Henri II Plantagenêt en 1175 avant qu'elle ne soit de nouveau agrandie en 1267 avec le soutien de Charles III d'Anjou[Biblio 15]. Elle borde l'ouest de la muraille gallo-romaine, tout près des jardins de Scarron. Il s'agit de l'ancienne chapelle seigneuriale des comtes du Maine. La partie visible aujourd'hui n'est en fait que la partie inférieure d'une double église superposée. Subsistent aujourd'hui deux nefs à six travées coiffées de voûtes sur croisées d'ogives[82]. De 1900 à 1939, son sous-sol fut transformé en musée archéologique. Délaissée pendant la guerre, elle sert d'entrepôt aux réserves des musées du Mans jusqu'en 1977. Puis, elle est remise en état dans les mêmes temps que l'Abbaye de l'Épau. Elle est aujourd'hui un lieu d'expositions temporaires et de représentations musicales. Cependant, les travaux de rénovations se poursuivent.

Monuments de la Renaissance

Le palais du Grabatoire
  • Le palais du Grabatoire est une demeure canoniale bâtie entre 1538 et 1542 par Jean de Courthardy, évêque du Mans, en accord avec les membres du Chapitre de la ville[Biblio 16]. L'architecte du bâtiment fut Simon Hayneufve. Il ne s’est jamais agit d’un hôpital comme le laisse supposer le pôle religieux auprès duquel il est bâti. En revanche, il fut certainement reconstruit à la place d'une ancienne maison de soin dédiée aux pèlerins. En 1585, la ville réussit à reprendre l'édifice en en devenant locataire attitré auprès du Chapitre. Y résident désormais les gouverneurs de la province du Maine. En 1612, Le maréchal de Lavardin alias Jean de Beaumanoir, y reçoit le jeune Louis XIII. Le gouverneur y soigne la régente, Marie de Médicis, tombée malade durant le voyage. L'édifice sera revendu comme bien national à la révolution, puis récupéré rapidement par l'évêché du Mans. Les rénovations de 1906 et 1907 ont achevé l'édifice qui n'avait jamais été fini faute d'argent, au moment de sa création. Sans posséder de monuments architecturaux monumentaux, ce bâtiment est cependant une réplique à l'identique d'un bout de quartier urbain de l'époque François Ier. De plus, il possède une taille peu commune pour un hôtel particulier[Biblio 17].
Le Musée de la Reine Bérengère
  • Classé monument historique La maison de la reine Bérengère, qui abrite le Musée de la Reine Bérengère. Celui-ci regroupe des œuvres sur l'histoire sarthoise et sur la vie mancelle. Malgré son nom, la femme de Richard Cœur-de-Lion de vécut jamais dans cette maison. Son constructeur fut Jean Véron, parent du fameux économiste Véron de Forbonnais. Gérant du grenier à sel, Jean Véron fit bâtir la maison à la fin du XVe siècle. Le rez-de-chaussé fut entièrement refait au XIXe siècle. Jean Véron fut l'un de ces bourgeois qui ont permis aux villes de se développer après la guerre de cent ans. Il a ainsi participé au renouvellement du parc foncier urbain de la fin du XVe siècle. La maison dite de la reine Bérengère est entièrement en bois, les éléments du colombage sont moulurés et ornés de sculptures, de colonnettes et d'écailles. On retrouve souvent comme emblèmes, ceux du porc-épic et de la fleur-de-lys, symbole de l'allégeance aux Valois. Le premier étage regroupe les pièces nobles de l'habitat, cela est marqué même de l'extérieur avec un riche décor sur la façade. Il s'agit là d'une marque du rang social du personnage qui a fait construire et qui habite la maison.
Fronton de la maison d'Adam et Eve
  • La maison d'Adam et Eve fut construite par le médecin Jean de L'Espine en 1520. Son nom provient du petit ornement situé au-dessus de la porte d'entrée. Le premier étage est chargé de pilastres massifs. La maison a été modifiée selon les goûts des propriétaires d'époques postérieures, notamment en ce qui est de la façade. La maison est située au bout de la grande rue de la vielle ville.
  • La maison des deux amis est située rue de la reine Bérengère, non loin de la cathédrale. Elle fut édifiée au début du XVe siècle par un riche marchand manceau du nom de Jean Bernay. Elle présente une double façade malgré le fait que le riche propriétaire y vivait seul. La maison est entièrement en bois, mais la cour intérieure abrite un escalier de pierre permettant d'accéder aux différents niveaux. La maison n'est pourtant l'ensemble de l'habitat. Derrière la cour se trouvent deux autres maisons adjacentes qui formaient avec la demeure principale, un ensemble cohérent. Les deux maisons situées en arrière de la maison, donnant sur l'actuelle rue des chanoines, étaient avant tout destinées à être louées. Cependant, les deux maisons sont réalisées en pierre à l'inverse de la demeure des deux amis, réalisée en bois. À l'époque, le coût de la pierre était élevé, surtout celui du transport, cela marquait la richesse du propriétaire.
Vue sur le haut du pilier rouge
  • Classé monument historique La maison du pilier rouge fut construite durant le XVe siècle. Les poteaux qui la soutiennent ont été implantés sur un sol de pierre, fait pour l'occasion. Cela permettait de les protéger de l'humidité. La culture populaire mancelle veut que cette demeure fut celle attitrée au bourreau du Mans durant des années.[réf. nécessaire] La marque en serait le fameux pilier rouge qui soutient la demeure sur sa façade nord. Il s'agirait là du sang de ses victimes qui se serait écoulé sur le bois et qui l'aurait coloré. Il n'en est rien. Une confusion est arrivée avec la famille des chirurgiens Goutard, habitant la demeure au XVIIIe siècle seulement.[réf. nécessaire]
  • L'hôtel de Sceaux fut construit au milieu du XVIe siècle par un chanoine du nom de Jean Perot, ami de l'humaniste Jacques Peletier. L'hôtel est situé au centre d'une grande masse parcellaire, en retrait de la voie publique. Des maisons permettaient autrefois à l'hôtel, d'être à l'abri de la circulation et du passage. Elles ont cependant été détruites. Deux grandes allées permettaient d'accéder à la cour, l'une donnant sur la grande rue, l'autre sur la rue Pierre de Tucé. La volonté de retrait par rapport au passage est une marque de différenciation sociale. Cet hôtel est vu comme l'inverse de la maison de la reine Bérengère, c'est-à-dire une demeure dont la richesse est très exposée. La façade de l'hôtel est organisée suivant des lignes horizontales et verticales. L'ordre ionique est majoritairement présent au rez-de-chaussée avec une idée de support pour les étages. Les étages sont marqués par l'ordre corinthien avec des sculptures fines et délicates. À gauche de la façade de l'édifice, un pavillon non-construit devait être prévu.[réf. nécessaire] Le décor de la façade est ainsi très brusquement stoppé. Il s'agit d'une des première demeures de la ville avec une façade bien ordonnée.

Monuments des XVIIe-XVIIIe siècles

Hôtel des Ursulines, partie d'antan
  • Classé monument historique L'hôtel des Ursulines dont il ne subsiste qu'un pan de maison tient son nom de l'ancienne petite école pour filles bâtie ici. Il s'agit de l'unique bâtiment rescapé des destructions entamées lors de la Révolution. Il est communément daté du XVIIe, Robert Triger pense que la partie conservée est la première occupée par les Ursulines entre 1621 et 1624. L'édifice fut rénové en 1988. On lui annexa une grande verrière colorée dont les architectes furent Delaroux et Lorgeoux. Aujourd'hui, l'hôtel est siège de l'office de Tourisme du Mans[Biblio 18].
  • Classé monument historique La chapelle de l'Oratoire fut élevée en 1683 à côté du collège de l'Oratoire. Elle fait aujourd'hui partie de l'ensemble scolaire Montesquieu. Elle fut rénovée en 2007 afin de pouvoir accueillir des manifestations culturelles diverses.
  • Classé monument historique L'hôtel Nepveu de Rouillon date du XVIIIe siècle. Il présent une architecture différente de la plupart des autres bâtiments de la vieille ville. L'édifice est actuellement la résidence urbaine des Compagnons du devoir, considérés comme des artisans héritiers des bâtisseurs du Moyen Âge.
Chapelle de la Visitation
  • La chapelle de la Visitation située sur la place de la République est l'un des rares bâtiments de style Régence présent dans la ville. Il a été restauré à l'extérieur durant toute l'année 2007-2008. L'église fut fondée en 1723 tout en dépendant à son origine de l'ancien couvent des Visitandines. Au XXe siècle, on ajouta de grandes colonnes à la façade afin d'en faire un palais de Justice. La grande lanterne visible de l'extérieur est une sorte de grand casque abritant une quinzaine de petites cloches.
  • Bien qu'il ait été construit au XIe, Le pont des Vendéens fut tristement célèbre pour avoir été sabordé au moment de la guerre de Vendée. Les troupes mancelles de la garde républicaine firent elles-mêmes sauter ce pont en pierre, réputé solide de par sa fabrication massive et maçonnée[83]. Cela permis aux manceaux de s'organiser avant l'arrivée de vendéens et cela eut son importance, vu qu'ils subirent une défaite historique au coeur de la ville. Les vestiges du pont sont aujourd'hui au coeur du quartier de Pontlieue, au sud de la ville. Visibles depuis le nouveau pont de Pontlieue, ils sont accessibles via la promenade Newton sur les bords de l'Huisne.
L'hôtel Desportes de Linières
  • L' Hôtel Desportes de Linières située place de l'éperon est l'un des plus beaux hôtels du XVIIIè siècle.[réf. nécessaire] Il a été restauré pour la dernière fois au milieu des années 1980. Il est aujourd'hui d'une couleur jaune-rosée. La façade principale est ouverte vers le sud au 9 rue des Boucheries au coeur du quartier des Halles. L'hôtel est bâti sur trois étages et possède en moyenne 8 pièces par étage. Au fil des ans, l'hôtel fut cependant pillé et abîmé jusqu'à sa restauration, notamment les salons les plus luxueux ornés à l'italienne et chargés de marbre.[réf. nécessaire]

Monuments du XIXe siècle

  • Le Théâtre Municipal fut inauguré en 1842 afin de remplacer l'ancienne salle des concerts, datant de 1776. Son architecte est Pierre Felix Delarue, le même que celui qui fondera le musée de Tessé et l'hôpital spécialisé. La capacité initiale du théâtre était de 900 places. Aujourd'hui, après un siècle et demi d'existence, la bâtiment a été maintes fois refait. Il conserve aujourd'hui un style bétonné d'après-guerre, sa dernière rénovation datant de 1959 par l'architecte Savin[Biblio 19]. Sa démolition est prévue pour 2010 afin de le remplacer par un complexe théâtral entièrement neuf, couplé avec un grand cinéma Pathé[84].
Musée de Tessé
L'hôpital spécialisé du Mans ou hôpital Etoc-Demazy
  • Classé monument historique L'hôpital Etoc-Demazy voit le jour en 1834. Il est censé permettre aux aliénés d'être gardés ailleurs qu'à l'hospice des prisons du Mans. Hippolyte Lebas conçoit les plans en 1818 et la construction est lancée deux ans plus tard. Le lieu choisi pour l'implanter est celui d'un ancien hôpital pour contagieux fondé en 1584. C'est le docteur Gustave Etoc qui est nommé premier directeur de l'établissement, il donnera son patronyme à l'hôpital. L'édifice, toujours en activité, est composé de 8 corps de bâtiments. Son architecture originale suivait à la base les concepts du spécialiste toulousain Jean-Étienne Esquirol. L'édifice a reçu l'appellation monument historique en 2001 surtout grâce à sa chapelle, son élévation ou sa conciergerie. L'aile dite des agités et l'amphithéâtre de dissection ont conservé leur disposition d'origine.
Ancienne école normale du Mans
  • L'école Normale de garçons voit le jour en 1860 le long de l'ancienne route de Paris, en contrebas de l'abbaye Saint-Vincent. Le quartier de Bellevue est alors en plaine urbanisation, tout comme son voisin qui n'était pas encore rejoint, le quartier Saint-Croix. Il s'agit à l'époque de l'extrémité est de la ville. Les façades de l'édifice sont relativement sobres avec des bandeaux et des corniches en pierre, des chaînes d'angle en brique. L'architecture est à mi-chemin entre celle des bâtiments monastiques et celle des casernes du second-empire comme on peut les voir dans la ville. L'école normale est aujourd'hui devenue un bâtiment du conseil général de la Sarthe. La cloche du monastère, située au centre de la cour d'honneur, fut remplacée par une horloge[85].
La Bourse
  • La Bourse du Mans prendra plus de vingt ans à être entièrement achevée. Commencée en 1866, elle ne sera terminée qu'en 1890. Créée sur les plans d'un certain Lafon, elle est ornée d'un fronton de l'artiste manceau Charles Alexandre Filleul représentant les allégories du commerce, de l'agriculture et de l'industrie. La bourse est située sur le côté sud de la place de la république. Malgré le relatif esthétisme et la taille imposante du bâtiment, il demeure encastré dans l'immeuble voisin. Les locaux sont aujourd'hui occupé par la Chambre de commerce et d'industrie de la Sarthe[Biblio 19]. En face de la bourse, en parallèle du Boulevard René Levasseur, se trouve l'hôtel des Postes du Mans. Ce dernier ne possède aucune architecture particulière. Mais, un buste de Claude Chappe, enfant du pays, trône au-dessus de l'entrée principale. Il fut réalisé par Filleul au début de l'année 1891[Biblio 19].
L'hôtel des Postes
  • Le tunnel du Mans est une grande tranchée percée au centre de la colline du Vieux Mans. Ce tunnel fut créé en 1873 par Eugène Caillaux. Il fut longtemps une voie d'emprunt pour les tramways et les piétons avant de devenir un axe routier dans la deuxième moitié du XXe siècle. Son arrivée en ville a révolutionné la vie des usagers. Alors qu'il fallait autrefois faire tout le tour du quartier historique pour aller de l'autre côté, ou encore le traverser dans son entier avec les nombreux escaliers qu'il contient, cet édifice permit une traversée plus simple et moins fatigante.
Fronton de l'ancien consulat de Belgique
  • L'hôtel Singher , situé dans le quartier des Jacobins quartier des Jacobins fut construit par l'architecte Caron. Il fut installé sur l'emplacement de l'ancien grand cimetière du Mans. Ses plans furent conçus à l'origine par Jérémie Singher et la société des mutuelles du Mans, il incarne la nouvelle population bourgeoise s'installant aux Jacobins dans la seconde moitié du XIXe, loin des Mancelles d'habitation poussant littéralement dans le quartier de la gare nord. L'hôtel est une imitation de style Louis XI et fut pendant longtemps l'un des sièges de la firme MMA. Au XXe siècle il devint pendant un temps le siège du consulat de Belgique au Mans.
  • L'hôtel Mauboussin est particulièrement connu aujourd'hui pour abriter les locaux de la banque de France, d'où son appellation d'hôtel de la Banque de France.[réf. nécessaire] L'hôtel tient son nom original du notaire qui le fit construire en 1835. La précédente demeure présente ici appartenait à un parent de l'impératrice Eugénie: Philibert de Tascher, maire et député de la ville de 1813 à 1816[86]. Dès le 17 juin 1846, l'hôtel devient succursale de la Banque de France. Le maire de la ville, Trotté de la Roche en devient directement directeur. Autrefois, le couvent des Ursulines occupait le terrain de l'actuel hôtel. La légende mancelle veut que les religieuses aient caché un trésor avant la chute de l'édifice, à la révolution. Des souterrains menant vers la vieille ville se situent sous l'hôtel. Le souterrain de l'étoile ou souterrain de la lune, passant sous la cour de l'hôtel et sous la place de l'étoile (aujourd'hui place Lionel-Lecouteux) a lui, été mis au jour. À ce jour, aucun trésor ne fut retrouvé[Biblio 20].

Architecture contemporaine

Ancien Lycée de jeunes filles Berthelot datant de 1907
Le Crédit Lyonnais, 1900, place de la République
Hôpital, bâtiment Claude Monet
Chambre des métiers
Plan original de la Percée centrale, 1878
  • Le bâtiment du Crédit Lyonnais fut bâti en 1900. Il s'agit de la première grande réalisation du XXe siècle dans la ville. La composition n'est pas classique puisque la façade est composée de deux colonnes à chapiteaux corinthiens de chaque côté de l'entrée principale. L'ornement est emprunté à des styles des XVIIe et XVIIIe siècles. Le Crédit lyonnais s'approche ainsi du style des banques parisiennes de la deuxième partie du XXe siècle[87].
  • La chambre des métiers est située sur la place Lecouteux. Cette place possède un tracé circulaire hérité de l'urbanisme post-révolutionnaire. Face à ce bâtiment, on trouve le bâtiment de la Banque de France. L'hôtel fut bâti dans des matériaux riches : du pierre et du fer forgé notamment. Le bâtiment est composé de joints creusés dans le soubassement en pierre. La composition est articulée autour de deux tours à couverture en dôme. Les proportions assez limitées, notamment pour les balcons, sont typiques de cette période. L'hôtel est achevé en 1906 sous la responsabilité de l'architecte Grunier[88].
  • Le lycée Berthelot est inauguré en 1907, le même jour que la Caisse d'épargne et la nouvelle usine des eaux. Il est à la base un collège-lycée de jeunes filles, les garçons étant majoritairement au lycée Montesquieu. Il est créé dans la veine qui est celle de la Troisième République : permettre des efforts de scolarisation pour les jeunes filles et les former à des métiers dont la France à besoin. Le bâtiment possède une architecture assez monumentale. Imposant par son étalement, il est d'un classicisme d'une grande rigueur.[réf. nécessaire] Très peu d'ornementations ont été ajoutées par l'architecte en charge du projet : monsieur Durand. Seule une fleur sur chaque fenêtre du rez-de-chaussée.
La Tour Émeraude
  • L'hôpital Nord est lui, un excellent exemple de la mixité architecturale qui est opérée dans la ville[réf. nécessaire]. Alors que son bâtiment principal est un ancien hôtel particulier, les locaux l'entourant sont eux, bien plus récents. ils ont été reconstruits dans les années 1970. La construction du pôle Femme-Enfant illustre cette rencontre des différentes générations d'architecture. Le centre-ville montre lui aussi une rencontre improbable des genres. La cité judiciaire forme un bâtiment imposant à nombreux étages et à vitres réfléchissantes, tout comme le centre Jacobins. En face, la cathédrale lui oppose son histoire et son architecture traditionnelle et ancienne. La cité judiciaire a été construite au cours des années 1990.
  • La tour Emeraude[Biblio 21] a longtemps été le symbole de l'assureur MMA dans la ville du Mans. Créée en 1975, haute de 49 mètres et 16 étages, ce bâtiment est le plus haut du centre ville. Il comporta longtemps une architecture spécifique du fait de ses fenêtres à couleur roses-orangée. La percée centrale est un projet dont l'idée a germé dès 1854 lors de l'arrivée du chemin de fer. Durant des générations, les maires tenteront de faire se rejoindre la place des Jacobins à la gare nord. Le projet sera relancé en 1935 avant d'être abandonné, puis enfin abouti en 1960. ce projet a été très longtemps décrié. Il s'agissait tout simplement de faire du quartier Saint-Nicolas, un quartier d'affaire, de commerce et de résidence, un lieu de passage majeur. L'architecture des différents bâtiments a ainsi toujours été critiquée depuis la première pierre, posée par Jacques Maury en 1966. Les travaux dureront de 1967 à 1977. C'est ainsi la création de l'avenue du Général-De-Gaulle ou de la place des Comtes-du-Maine. D'un style très « années 1970 », un projet de rénovation aspectuel est en marche depuis 2008.
  • L'immeuble Le Couteur est une HLM située sur la rive gauche, en face du port du Mans. Son architecte est Jean Le Couteur, élève de Le Corbusier. Cette HLM date de 1954 et reflète la vision avant-gardiste de l'architecture fonctionnelle de Le Corbusier. À l'époque de la création de l'immeuble, le Vieux-Mans était entièrement insalubre, or la démographie de la ville était galopante. C'est également l'époque de la création de la ZUP d'Allonnes, et l'architecte a tenté d'allier fonctionnalité à plaisir. Ainsi les chambres et les salles de séjour sont toutes orientées vers la Sarthe pour offrir une vue agréable. L'architecte a également souhaité créer quelque chose de novateur et de résolument différent face au Vieux-Mans qui n'est situé qu'à quelques mètres plus à l'est[Biblio 22]. Le Corbusier, lui, s'attellera à réfléchir au village coopératif, au nord de la Sarthe, à Piacé. Projet entamé en 1934, il ne verra jamais le jour ; toutefois une association s'est donné pour but de faire découvrir le projet de ferme radieuse imaginés par Le Corbusier[89].

Places du Mans

La ville du Mans possède plusieurs places utilisées pour des rassemblements populaires :

Place de la République
Place des Jacobins
Place du Jet d'eau
Place des Comtes du Maine
Place Saint-Nicolas
  • La place de la République est la grande place piétonne du centre-ville. Autrefois place des halles, elle fut longtemps place d'accueil pour la halle au blé, détruite au cours du XIXe siècle pour cause d'insalubrité. L'opération Percée centrale entamée dans les années 1960 a visé à lui redonner un caractère de « plein centre-ville ». C'est alors qu'un bassin a été installé en son centre, de la verdure a été disposée aux quatre coins de l'endroit tandis que son sous-sol servait à la fois de galerie marchande, puis, plus en profondeur, de parking. La statue de Chanzy libérant la ville a également longtemps trôné en cette place centrale où tous les Manceaux venaient. Dès 2004, la place a été entièrement détruite afin d'être refaite en vue d'accueillir le tramway. Le parking souterrain a été entièrement refait et ré-agrandi. Le tramway passe au centre de la place tandis que les fontaines ont disparu. Le dallage de la place a été achevé à temps pour accueillir la parade des pilotes des 24 heures 2007. Trois ans auront été nécessaires pour réhabiliter la place de fond en comble. Des ascenseurs sont à disposition pour accéder aux parkings.
  • La place des Jacobins est la deuxième grande place centrale du Mans. Située au sud des remparts du vieux Mans, elle se trouve dominée par la tour Sud de la cathédrale, haute de 60 mètres. Au Nord-Ouest, le tunnel permet l'accès à la place en venant du nord de l'agglomération. Au Nord-Ouest se situe le Palais des Comtes du Maine. Sur les flancs ouest et est se situent deux théâtres : le théâtre municipal et le théâtre Paul Scarron. Au Sud, la cité Judiciaire, créée dans les années 1990, reflète la ville par ses « fenêtres glaces ». Il en va de même pour le centre Jacobin, centre commercial regroupant diverses enseignes internationales (C&A, Jules, Fnac...). Le centre de la place est réservé aux voitures. Le mercredi et le vendredi, se tient sur la place le plus grand marché de la ville. Il s'agit historiquement, d'une grande place de commerce, surtout au début du XXe siècle. Cependant, dès le Moyen Âge l'endroit servait à la représentation de miracles. À l'Est de cette place, se trouve les quinconces des Jacobins. La place est un mélange de plusieurs générations d'architectures urbaines : Moyen Âge pour la cathédrale et la place du Jet-d'eau, 1842 pour le Théâtre municipal, sobriété ou innovation des années 1990 pour le théâtre Paul Scarron et la cité Judiciaire.
  • La place du Jet-d'eau jouxte la place des Jacobins à son extrémité nord, juste devant la cathédrale. Encore une fois, cette place est largement réservée aux automobiles. Cependant le Jet d'eau se situe sur une place surmontée grâce à des escaliers et la place conserve ses spécificités d'antan. Tout l'escalier ou encore la fontaine ont été réalisés en pierres calcaires, soit blanches, à l'inverse de la muraille ou de la cathédrale elle-même.
  • La place des Comtes du Maine est un symbole de l'opération « Percée Centrale » menée dans les années 1970. L'intégralité de l'aménagement urbain de cette place dépend de cette époque. Elle a évolué cependant, au fil des années. Située en marge de l'avenue François-Mitterrand, voie principale, menant par la suite à la gare Nord, elle bénéficie d'un passage automobile en nombre. Elle regroupe un parking, des immeubles de bureaux, des logements et un complexe de cinéma baptisé "Les Cinéastes". Ce dernier bénéficie d'une architecture particulière puisque possédant un accès souterrain cubique et transparent dominant la place. Les avenues alentour sont composées d'arcades piétonnes, tandis que le bâtiment central se présente en forme de pyramide inversée posant une différenciation urbaine majeure.
  • La place de l'Éperon commença à être modernisée en 1963 avec la construction du siège du Maine libre. Après avoir été laissée en simple parking pour les journalistes, elle fut transformée en véritable place de transit. Alors que l'immeuble du quotidien domine la place, il s'agit d'un espace central puisque faisant la séparation entre deux points importants du centre-ville : le centre commerçant et le vieux Mans. Plantée d'arbres, elle dispose d'espaces verts au-devant de l'entrée dans le vieux quartier. Désormais, le tramway passe à quelques mètres du centre de la place et modifie son paysage.
  • La place Saint-Nicolas est au cœur du quartier du même nom. Ancien faubourg en contrebas de la vieille ville, elle fut un haut-lieu du commerce de l'étamine mancelle. Les bourgeois de la ville y firent construire quelques hôtels particuliers de grande hauteur au XIXe siècle.[réf. nécessaire] Aujourd'hui, on peut trouver sur la place comme dans le quartier l' empreinte des vainqueurs. Il s'agit des empreintes de mains et des signatures gravées dans le bronze, des plus illustres vainqueurs des 24 heures du Mans. Sur la place, on peut trouver celles de Jacky Ickx et de Henri Pescarolo.

Art pictural ou plastique

L'enseignement de l'art au Mans a commencé dès le XVIIe siècle, cela permettra de former des artistes comme Julien Chappée ou Albert Maignan. La première école de dessin de la ville du Mans est ouverte le . En 1759, c'est la création par Jean Lorcet de l'école de dessin « à l'usage des artisans d'art de la ville ». En 1914, l'école est accolée au palais des comtes du Maine, actuelle mairie, elle prend le nom d'École municipale d'art appliqué Albert Maignan. L'école prend le nom d'école des beaux-arts en 1933, puis elle devient définitivement École supérieure des Beaux-Arts du Mans suite à un arrêté du ministère la classant comme établissement de première catégorie.[réf. nécessaire] L'école peut alors distribuer des diplômes nationaux[Biblio 23].

Les Musées de Tessée et de la Reine Bérengère mettent en avant le patrimoine pictural de la ville. Le second présente surtout les œuvres d'un auteur bien connu des Manceaux. Théodore Boulard fut un de ces peintres alliant la simplicité du monde rural à l'exigence d'une représentation artistique. Il est un parent de l'actuel maire de la ville. Ce dernier fait régulièrement don des œuvres de son parent, dont il finance les restaurations. D'autres artistes Sarthois comme Jean Chappée se sont plu à reproduire la fin du XIXe siècle, une vie très rurale dans les campagnes alentour. Puis sont arrivées des représentations du monde ouvrier, à une époque ou l'industrialisation touche la ville du Mans et quelques autres communes sarthoises. On peut par exemple trouver des représentations de la fonderie d'Antoigné par Paul Soyer. La Cathédrale a été sujette à de nombreuses représentations comme c'est le cas en 1855 par Jean-Baptiste-Antoine Lassus.[réf. nécessaire] Cela permet également de retrouver aujourd'hui des quartiers disparus comme c'est le cas pour celui de Gourdaine, dessiné par Louis Moulin.

Plusieurs événements historiques s'étant déroulés dans la ville ont été immortalisés par la peinture. La folie de Charles VI de France dans la forêt du Mans inspira plusieurs œuvres picturales dont une peinture exposée au musée Condé à Chantilly et des miniatures illustrant les Chroniques de Jean Froissart. Ces œuvres présentent au premier plan, le roi en train de tuer ses serviteurs alors qu'au fond se dessine la vieille ville avec sa cathédrale, puis la Sarthe en contrebas. Mais le tableau le plus connu est la Bataille du Mans de 1793 peinte par Jean Sorieul. Y sont représentés troupes républicaines et vendéens. On voit un grand nombre de morts du côté chouan tandis que les canons continuent de tirer en fond. Ce tableau représente la place de la République jonchée de cadavres, triste théâtre de ces affrontements. Puis, Maurice Orange immortalisera la seconde Bataille du Mans avec l'intervention de Chanzy. Celui-ci, au centre du tableau, commande ses troupes en première ligne, indiquant le lieu de l'attaque par l'index. Lionel Royer réalisa la Bataille d'Auvour en 1871, bataille à laquelle il a lui-même participé. Cette peinture, comme la majorité de ses œuvres, est le symbole de son grand académisme [Biblio 24]. Autre tableau, celui de l'Arrivée des comédiens au Mans par Jean-Baptiste Coulom. Celui-ci date de 1715 et demeure au musée de Tessé. D'autres tableaux représentant les comédiens de Scarron dans la ville ont été peints. Ils ont été rassemblés en 2009 pour une édition spéciale de l'œuvre[Biblio 25].

En 2008, l'album de bande dessinée Exauce-nous de Pierre Makyo et Frédéric Bihel (Futuropolis) a redonné le goût des représentations artistiques de la ville. L'histoire de cette BD est une recherche effrénée de la vérité à travers Le Mans et à travers toute la Sarthe. Les dessins du normand Frédéric Bihel, notamment ceux du vieux-mans et de ses ruelles ont permis de redécouvrir la ville à travers le dessin, chose devenue rare ou oubliée. Les 24 heures ont également été dessiné plusieurs fois par Jean Graton, fan de la course, dans les albums de son héros Michel Vaillant. Depuis 1975, la course des 24 heures a également inspiré les artistes modernistes. . En 2000, l'ACO fait appel à un dessinateur de renom pour réaliser les affiches publicitaires[90]. Chaque année se déroule au Mans le festival Puls'Art, offrant des expositions d'artistes internationaux. Parmi les industries installées au Mans, on trouve les laboratoires et le service commercial du spécialiste français de la peinture: la société Lefranc & Bourgeois[91].

Culture et vie au Mans

Ouvrage linguistique Sarthois

Le parler manceau

Le « parler Sarthois » ou « parler manceau » est une variante dialectale du Français. Il désigne en règle générale la forme locale de français employée par les habitants du Mans et de l'ensemble des habitants du Haut-Maine. Il est également appelé « parler Sapience » ou « parler cénomane ». Géographiquement et historiquement, il était difficile pour un tel dialecte de se faire une place entre le parler d'Île-de-France futur Français, et le parler Breton. Le Maine avait pour limites l'extrême est du département de la Sarthe et jusqu'à Laval pour l'ouest. D'Alençon quasiment au Nord jusqu'au nord de La Flèche pour le sud.

Le projet Sauvegarde de la parole Sarthoise a été lancé en 2003 dans la ville de Sillé-le-Guillaume par la radio locale : Fréquence Sillé. L'objectif du projet est de transférer et sauvegarder de nombreuses sources sonores anciennes sur des supports numériques récents afin de garder une trace certaine de cette culture ancestrale. Par ailleurs, cela pourra à l'avenir faciliter et favoriser leur diffusion. D'autres associations comme les Trésors des Parlers Cénomans, La Gouline Sarthoise, le Département de Linguistique de l’Université du Maine et même l'Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique s'attellent également à la tâche.

Patrimoine gastronomique

Le chapon du Mans en 1907

La ville a toujours su conserver un certain patrimoine gastronomique propre. Elle est notamment reconnue pour ses viandes. Les élevages ont toujours occupé une place importante dans le bassin manceau. Preuves en sont les multiples marchés de bestiaux qui s'y sont tenus jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'excellence des produits fut reconnu jusqu'à la cour et même au-delà du temps de la royauté. Étrangement, la gastronomie se mêle parfois à la culture des lettrés du Mans, à l'image d'une Mazarinade de Scarron datant de 1649. Elle fut publiée à l'encontre de la reine pour épargner les Manceaux frondeurs. Les Manceaux étaient alors assimilés à de pauvres Chapons inoffensifs. Cet extrait de la fameuse pièce des Plaideurs de Jean Racine est une autre preuve de la reconnaissance gastronomique de la ville et de la région :

Petit Jean: Tant y a qu'il n'est rien que votre chien ne prenne qu'il a mangé là-bas un bon chapon du Maine. [...]

Dandin: Tenez, voilà la tête et les pieds du chapon. [...] Il est vrai que du Mans il en vient par douzaine.

La ville du Mans est également célèbre pour ses rillettes, préparation à base de viande de porc, parfois d'oie, de canard, de lapin ou de gibier, cuite lentement dans sa propre graisse jusqu'à obtention d'une pâte onctueuse. La ville du Mans est d'ailleurs reconnue pour sa cuisine à base de bœuf fermier du Maine. Plusieurs recettes de viande ont été innovées dans la ville comme les rouelles de Veau à la mancelle[92]. Mais la charcuterie mancelle cuisine également les volailles. Outre les chapons et autres poulets, on conserve des recettes destinées à cuisiner d'autres types de volailles comme les pigeonneaux avec les Pigeons en salmis à la Mancelle[93]. La plupart des recettes traditionnelles mancelles sont très proches de celles du reste de la Sarthe, toutes très marquées par des traditions rurales. Le Mans, ville de marché et de commerce permettait aux ruraux de venir vendre leurs récoltes et leurs élevages aux citadins ou assimilés comme tels. On le voit bien dans les recettes avec beaucoup de préparations à base de viande bovine et de volaille, souvent agrémentées de champignons et de pommes, trouvables facilement aux alentours de la ville (dû notamment aux nombreuses forêts bordant la ville dans le cas des champignons).

Le Mans fut autrefois reconnu pour ses vins, des coteaux poussaient en effet jusqu'à la fin du XVIIIe siècle sur les pentes des quartiers Bellevue et Sainte-Croix, ainsi que sur la commune de Coulaines. Cette activité de production allait de paire avec la présence monastique dans la cité. Le pays du Mans est un terroir de goûts. Le nord du Mans est riche de ses confitures et de ses liqueurs. Les plus connus sont les confits et les liqueurs de roses situés plus loin dans le département, surtout à la roseraie de Torcé-en-Vallée). Mais on trouve dans le pays du Mans le miel de La Bazoge par exemple. L'est du Pays se spécialise dans la viande avec la production de rillettes comme dans la ville de Connerré.

Le Mans possède également la culture des entremets, des desserts et surtout du chocolat. Le chocolatier Béline est le plus connu des confiseurs de la ville[94]. Le chocolatier possède notamment un laboratoire à chocolat aux portes du Mans. Les produits sont vendus à travers la France et le monde, preuve de la renommée du chocolatier. Parmi les mets les plus connus, on trouve les Bugattises ou encore les Rillettées à la crème de chocolat et d'orange. Les pavés du Vieux-Mans sont une composition de ganache Café et les coeurs de la reine Bérengère sont fait de praline, d'amande et feuillantine. Autre spécialité réalisée par les chocolatiers Manceaux: le saucisson Sarthois. Celui-ci n'est non pas constitué de viande mais de chocolat auquel sont incorporés des fruits ou des douceurs selon que le chocolat soit noir ou au lait. Il peut par exemple être constitué de chocolat noir, de miel et d'amande, ou encore de chocolat au lait, de praliné et de riz soufflé[95]. Le Mans comme sa région est une terre de production de pomme. tout comme en Normandie, on réalise du Calva dans le Maine. Mais une race de pomme, les reinettes du Mans, ont toujours servi à réaliser des plats dans la cité et ses environs. On trouve par exemple le dessert caramélisé le Petit Sarthois, sorte d'entremet aux pommes, se rapprochant des desserts traditionnels normands. Il s'agit d'une des recettes les plus ancestrales de la région[96]. Des reinettes du Mans, on peut également faire du Pommé et du cidre du Maine.

Autres spécialités :

  • Poulets de Loué
  • Chapons/poulardes du Mans
  • Marmite sarthoise
  • La soupe à la poule
  • La dorée
  • La millée
  • Le pâté aux pommes
  • Le pommeau Sarthois
  • La bouine

Le Mans au cinéma

Sa particularité a fait du vieux Mans le lieu de tournage de nombreux films d'époque comme Cyrano de Bergerac, film français réalisé par Jean-Paul Rappeneau en 1990, Le Bossu, film franco-germano-italien réalisé par Philippe de Broca en 1997, ou encore Molière de Laurent Tirard, avec Romain Duris, en 2007. La série de téléfilms à succès Nicolas Le Floch est également tournée au Mans[97].

Le Mans et la littérature

L'arrivée des Comédiens au Mans (1712-1716) par Jean-Baptiste Coulom

Les premiers foyers intellectuels du Maine apparaissent au VIe siècle. Apparaît d'abord l'école d'Anile à Saint-Calais. Puis au Mans, dans le faubourg de Saint-Pavin des Champs est créée une école, quelques temps avant celle de l'évêque Bertrand. Après le règne de Charlemagne, l'évêque Aldric du Mans enseigne les sciences et les lettres dans son école épiscopale. L'école du Mans atteint une grande renommée au XIIè siècle, grâce à ses professeurs, enseignants brillants et son évêque, l'érudit Hildebert de Lavardin.[réf. nécessaire] C'est en partie grâce à cela que le Maine devient un foyer de culture[Biblio 26]. Le premier livre imprimé au Mans est le Missale ad usum preclare ecclesie cenomanensis de Denys Gaignot, en 1546[Biblio 27].Robert Garnier, auteur de poèmes autant que de tragédies, est originaire du Maine et achèvera sa vie au Mans. Joachim du Bellay y rencontrera Ronsard et Jacques Pelletier. Ce dernier a même pris l'appellation de Jacques Peletier du Mans. En 1547, Du Bellay écrit son poème |À la ville du Mans, un dizain dans lequel il décrit sa joie d'y avoir rencontré ses amis. Nicolas Denisot est également un manceau célèbre de ce petit groupe. Mais lorsqu'on parle du Mans, on pense surtout au Roman Comique de Paul Scarron où on trouve l'arrivée des comédiens au Mans. Au XIXe, Victor Bonhommet est un poète notoire de la ville, Honoré de Balzac y situe une scène des Chouans, (1829)[Biblio 28], Paul Claudel, en visite au Mans, immortalisera également son passage dans ses mémoires en décrivant son impression devant la Cathédrale.[réf. nécessaire] François Vallejo ayant reçu le prix du livre Inter en 2007, est né au Mans en 1960 et a été élève au lycée Bellevue.

Les sociétés savantes du Mans

Siège pittoresque de la Société Historique et Archéologique du Maine

De 1833 à 1957, quatre sociétés savantes artistiques ou historiques voient le jour au Mans.[réf. nécessaire]Au début, ce sont majoritairement les ecclésiastiques qui en composent les rangs. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, elles furent concurrentes voire rivales. La « société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe » est l'héritière du Bureau d'Agriculture créé en 1761. Ses premières publications sont faites en 1833. C'est cette société qui, par l'intermédiaire de Fortuné Legeay, fait compte rendu annuel des manceaux et sarthois participants au Salon de Paris. En 1875, un groupe d'érudits manceaux regrette la scission entre mayenne et Sarthe, survenue après la Révolution. C'est ainsi qu'est créée, conjointement avec quelques érudits de Mayenne, la société historique et archéologique du Maine. Robert Triger, l'un des plus grands historiens de la ville, en sera président de 1899 à 1925. Ici aussi, une chronique annuelle signale la présence des artistes sarthois présents au Salon de Paris en 1876 et 1883.[réf. nécessaire] C'est ensuite la naissance de deux sociétés savantes presque entièrement religieuses. La « Société historique du Maine » est fondée en 1893 par Ambroise Ledru et Ernest Louis Dubois. Ils fondent en même temps la revue la Province du Maine qui traite exclusivement de l'histoire et de l'archéologie de la province. Enfin le cardinal Grente et le duc de la Force, membres de l'Académie Française fondent l'Académie du Maine en 1957. Les fondateurs ne sont au départ, entourés que de treize membres. Cette société publie principalement dans les magazines culturels Maine Découvertes et La vie Mancelle et Sarthoise. À la fin du XIXe siècle, deux autres sociétés savantes spécialisées dans la géographie et dans la botanique sont créées. l'Académie Internationale de Géographie Botanique est fondée en 1891. Elle publie successivement les périodiques suivants : Le Monde des Plantes ( de 1891 à 1898), puis le Bulletin de l'Académie Internationale de Géographie Botanique (de 1898 à 1910) et enfin le Bulletin de Géographie Botanique (depuis 1911)[98]. Puis, c'est la création de l'Association Française de Botanique, qui semble avoir publié le Bulletin de l'Association Française de Botanique dès 1898, pendant une dizaine d'années.

Presse

Le premier quotidien de la Sarthe est Le Maine libre qui diffuse à 47 205 exemplaires (chiffre de 2009) dans le département. Il appartient au groupe Ouest-France qui a également une rédaction locale au Mans.

Les éditions Le Mans Racing publient des ouvrages consacrés uniquement au sport automobile, plus spécialement sur l'histoire des 24 Heures du Mans. Les musées du Mans et la médiathèque centrale Louis Aragon éditent leurs propres catalogues et œuvres comme par c'est le cas pour le musée de Tessé, le musée archéologique ou le musée des 24 heures.[réf. nécessaire] Cela se fait souvent en lien avec la maison d'édition Cénomane, qui fut autrefois un magazine dédié à la vie culturelle et historique du Mans. Elle fut fondée à la suite de cet essai par Alain Mala en 1986. La maison d'édition Il était deux fois est elle, spécialisée dans la réédition de classiques de la littérature jeunesse[105]. Les imprimeurs ITF sont également une maison d'édition mancelle dont la dernière publication est De Pontlieue à Kaliningrad par Claude Patard. ITF travaille en accord avec l'Association Culturelle et Touristique du Mans quant à la parution de La vie Mancelle et Sarthoise[106]. Les éditions de la reinette publient presque uniquement des ouvrages informatifs et culturels sur la Sarthe et le Maine. La maison fut créée en janvier 1994, elle publie notamment la revue bi-mensuelle Maine Découverte[107]. Les Messageries de Presse Mancelle sont le grand spécialiste local de la distribution de la presse sur la région du Mans. ITF chez les imprimeurs a repris le flambeau local de l'imprimerie Monnoyer, datant du XIXe siècle. Elle se partage le marché manceau avec Numeri'Scann 24 notamment. dans le domaine des études scientifiques, outre l'université du Maine, l'hôpital du Mans édite avec le soutien de la société de Médecine de la Sarthe la Bibliothèque Médicale AF Lemanissier. Elle édite et gère des ouvrages médicinaux spécialisés depuis 1975[108].

Télévisions

Locaux de France 3 Maine

France 3 Maine, antenne locale de France 3, produit un journal d'une dizaine de minutes diffusé tous les soirs, du lundi au vendredi, en Sarthe et en Mayenne.

LMTV Sarthe est une chaîne locale de la télévision numérique terrestre (TNT), visible dans la majeure partie de la Sarthe.

Radios

Les réseaux nationaux suivants possèdent des installations dans la ville pour des décrochages ou des services d'informations :

  • Chérie FM Le Mans 97.6, émission en direct du Mans du lundi au vendredi de 16h à 20h
  • France Bleu Maine 96
  • Nostalgie Le Mans 100.7
  • RCF 72[109]
  • Virgin Radio Le Mans (double rédaction nord et sud Sarthe + Bretagne)

Présente en région Centre, Vibration diffuse aussi ses programmes au Mans, sur 102.1. La radio a été un temps sponsor du Muc 72. Elle propose des informations régionales couvrant la Sarthe et une partie du Maine-et-Loire.

La ville possède des radios locales :

Radio Alpa est une radio associative et alternative axée sur les musiques actuelles, l'information locale et la vie associative. Elle retransmet également en direct les matchs des deux clubs professionnels de la ville : Le Mans FC (football) et le MSB (basket). Elle emploie quatre salariés mais une majeure partie de ses programmes sont animés par des bénévoles. Elle diffuse dans presque tout le département de la Sarthe sur 107.3 et depuis février 2009 en streaming sur le site www.radioalpa.com [1]. Ses studios sont situés dans le vieux Mans, à la MJC Prévert, dont elle est une composante. Radio Alpa est la radio fondatrice de la Fédération Régionale des radios associatives Maine-Anjou, elle en est actuellement la présidente[110]. La radio est ainsi désignée pour siéger au Conseil National des Radios Associatives.

Cartables FM est une autre radio associative en milieu scolaire basée au collège Berthelot, dans le quartier Saint-Nicolas. Elle diffuse de la musique et des émissions intellectuelles ou de débats d'actualité.[réf. nécessaire] Elle s'adresse à un public jeune sur 93.3.

En 2009, Sweet FM, radio commerciale indépendante originaire de La Ferté-Bernard, a obtenu une fréquence au Mans sur 94.8. C'est une radio musicale généraliste et grand public. Depuis son implantation, elle fait la part belle aux plages d'informations locales. Son ambition est celle de s'implanter durablement dans le bassin manceau[111].

Théâtres

L'ancien Théâtre Municipal
Théâtre de l'Espal
Façade du Théatre Scarron


  • Le Théâtre Municipal du Mans fut créé en 1842 par Pierre Felix Delarue, afin de remplacer la trop petite Salle des Concerts, datant elle de 1776. À l'origine, la grande salle peut accueillir 900 personnes. Il accueille aujourd'hui des représentations théâtrales, des ballets et des opéras. Remodelé après la guerre, il est jugé trop ancien et trop délabré par nombre d'érudits locaux. Roger Verdier ira jusqu'à dire de l'édifice ; « Il ne reste plus à espérer que dans cent ans, une génération le mettra par terre ». Pourtant, le théâtre a toujours partagé la communauté mancelle. Seul édifice classique de spectacle demeurant dans la ville, certains voient sa destruction d'un mauvais œil. Pourtant, sa destruction a été programmée par la mairie depuis le début des années 2000. Elle devrait être effective à partir de juillet 2009. Situé en façade sur la place des Jacobins, sont situés derrière lui les quinconces des Jacobins. Sa destruction a d'ores et déjà permis d'exhumer nombre de cadavres de Chouans, enterrés après la première Bataille du Mans. Ensuite, sera bâti un multiplexe avec Théâtre de 830 places et Cinéma Pathé doté de 11 salles. La disposition choisie permettra au clients en terrasse du bar de faire face à la Cathédrale[112]. Le théâtre a été rasé en décembre 2009.
  • Le Théâtre de L'Espal fut créé en 1995 afin de désenclaver le quartier des Sablons et d'y ouvrir un espace culturel comprenant théâtre, médiathèque et quelques salles polyvalentes. La salle unique contient entre 500 et 600 places. Depuis 2001, L'Espal est une scène conventionnée en partenariat avec le Théâtre Municipal et la ville du Mans. En 2008, le tramway arrive devant la salle et permet de relier le théâtre au centre-ville en un temps record. Cela permet une meilleure accessibilité de la salle pour la totalité des spectateurs. Au cours de la saison 2008/2009, le théâtre réalise une hausse de fréquentation de l'ordre de 7,5 %. Pour cette dernière, tous les genres se côtoient, du théâtre classique (Shakespeare ou Marivaux) à des représentations plus contemporaines (Tchekhov), et même de la danse[113].
  • Le Théâtre Paul Scarron est inauguré en 1991. Il fait face au Théâtre municipal, en parallèle de la place des jacobins. Il prend le nom d'un auteur ayant bien connu la ville. Il comprend une seule salle aux dimension réduites, pouvant accueillir 150 personnes. Mais avant d'être un lieu de représentation, c'est avant tout un lieu de travail permettant à la compagnie mancelle du théâtre de l'éphémère de pouvoir travailler dans un local adapté à ses besoins. Le théâtre est avant tout dédié aux représentations contemporaines. Il peut également se transformer en cinéma, ou bien en musée pour arts contemporains. Une bibliothèque théâtrale comportant près de 3 000 textes est située dans le bâtiment. Elle comporte en majorité des œuvres théâtrales, publiées ou non, mais aussi des ouvrages de référence et d'histoire du théâtre.
  • Le Théâtre du Passeur est une salle de proximité située au cœur du quartier Prémartine, proche du Jardin des plantes. L'association Théâtre du Passeur, compagnie théâtrale professionnelle fut fondée en 1996 par Jacky Boiron, comédien co-fondateur de l'expérience artistique de recherche Les Tréteaux du Perche. D'une capacité de 50 places, cette salle propose une programmation tout au long de l'année et de nombreux ateliers de pratique artistique axés sur le théâtre, le conte, le chant et la lecture à haute voix[Biblio 29].
  • Le Théâtre du Radeau fut fondé en 1985. La compagnie du même nom a elle été montée en 1977. Le théâtre est installé dans un ancien quartier industriel comprenant auparavant une grande fonderie, près de la Chasse-royale. Le lieu change de nom en 1991 et devient la Fonderie[114]. La Fonderie englobe l'ensemble des créations de la compagnie, mais le théâtre du radeau demeure. Le metteur en scène de la compagnie est François Tanguy, et ce depuis 1982. Ce dernier est devenu un auteur et un penseur reconnu à travers le monde pour sa vision résolument moderne du théâtre[115]. La compagnie travaille en collaboration avec le Théâtre National de Bretagne.
  • Le Théâtre de l'Écluse est situé dans le quartier Heuzé. Il est le lieu de travail et de représentation de la compagnie Pièce et Main d'œuvre. Elle n'accueille elle aussi que 50 personnes. La compagnie a elle-même créé le théâtre en 2006. Les représentations locales sont de trois grands ordres ; à destination des enfants, comédie ou réflexion anthropologique[116]. Chaque année, environ soixante-dix spectacles sont programmés dans la salle.

Musique

Les artistes et groupes manceaux

Souffle Court
Emmanuel Moire

Les artistes manceaux, qu'ils soient en solo ou en groupe, bénéficient de plusieurs moyens d'expression pour se faire connaître du grand public. Les MJC sont des tremplins efficaces pour performer et parfois même enregistrer des albums.[réf. nécessaire] ensuite, viennent les stations de radio locales qui, comme Sweet FM ou radio Alpa réservent au minimum une heure par semaine à la diffusion de titres des artistes de la ville et du département. Enfin, les associations comme Bebop permettent aux jeunes groupes de se produire à diverses occasions comme au Festival Bebop. Le festival Le Mans Cité Chanson est un moyen de percer dans le métier et surtout d'acquérir déjà, une certaine notoriété par la reconnaissance de ce titre.

Parmi les artistes manceaux actuels les plus connus, on trouve :

Salles de représentations musicales

Le Mans dispose au sein de la ville et dans son aglommération, un nombre suffisant de salles de concerts et de spectacles dédiées à plusieurs types de représentations musicales. Sont actuellement en projet une cité de la musique dans le quartier Jean Jaurès et une Scène de musiques actuelles, visant à recentrer les différentes activités pour jeunes artistes éparpillées dans l'agglomération, en un ou deux points culminants[118].

Salle Antarès
Salle des Saulnières
  • La salle Antarès est la plus grande salle polyvalente de spectacle et de sport de la région[119]. La salle de concert peut accueillir jusqu'à 7 200 spectateurs tandis que la salle de sport peut en contenir jusqu'à 6 000. Antarès est l'antre sportive du MSB, club de basket jouant au niveau national et européen.[réf. nécessaire] La salle fut dessinée par DMT Architectes. Elle est gérée par la société Vega dont ce fut la première réalisation en 1995. Antarès est située au sud du Mans, non loin du circuit Bugatti. Elle accueille également des événements culturels. Depuis 2007, Antarès est desservie par le tramway, dont elle est le terminus sud de la ligne 1. En août 2010, Antarès fera partie du pôle d'excellence sportive de la ville, avec la création du MMArena. Seront ainsi regroupés la salle de basket, le stade de football de 25 000 places, l'hippodrome et les circuits automobiles.
  • Le Palais des congrès et de la Culture du Mans est situé dans le quartier de la gare nord. Sa proximité avec la gare est un atout majeur. Sa capacité d'accueil a été doublé en 2009, passant ainsi de 5 000 à 10 000 m2. La grande salle de conférence peut contenir jusqu'à 1 400 places. Le palais propose trois auditoriums avec cinq configurations possibles. La programmation du palais est à la fois intellectuelle avec des forums et des rencontres (Chaque année le Forum Le Monde-Le Mans s'y déroule), et divertissante avec des pièces de théâtre et des spectacles de one-man show. Le palais a accueilli le 21e congrès du parti socialiste en vue des élections présidentielles de 2007.[réf. nécessaire]
  • L'Oasis est une salle de concerts située non-loin du parc des expositions, au sud du Mans. Elle est particulièrement dédiée aux musiques actuelles. La salle peut accueillir de 500 à 1 200 personnes. La scène de l'Oasis a également déjà vue s'y dérouler la finale du Printemps de Bourges[120].
  • Les Saulnières est une salle de spectacle située au nord du Mans, dans le quartier de la Chasse-Royale. Elle peut accueillir jusqu'à 1 000 spectateurs. La salle sert beaucoup dans le cadre du tremplin Le Mans Cité Chanson. La salle dispose également d'une médiathèque destinée au jeune public. S'y déroulent également des cours de Jazz de haut niveau dans le cadre des enseignements de l'école nationale de musique du Mans. La salle possède des studios d'enregistrement destinés en priorité aux amateurs[121].
  • L'abbaye de l'Épau accueille son propre festival de musique classique au printemps: le Festival de l'Épau. D'autres concerts ont lieu tout au long de l'année. Trois salles de concerts ont été aménagées dans l'abbaye: L'église abbatiale, Le dortoir et le logis abbatiale.
  • La chapelle de l'oratoire, rénovée en 2007, est un lieu de représentations musicales presque exclusivement classique. L'ensemble Cénoman du conservatoire classique du mans s'y produit. Ce dernier participe également au festival des Automnales, festival de musique classique à l'automne. Il en est de même au Musée de Tessé.

Événements culturels

  • Janvier: Depuis 1994, le tremplin Le Mans cité chanson permet à des musiciens amateurs de se produire dans différentes salles ou cafés populaires de la ville[122]. Cette institution a permis à des artistes comme Jeanne Cherhal, Sanseverino ou Emmanuel Moire de faire leurs premières armes[123]. Plusieurs styles de musique sont proposés durant les 2 mois de compétition. Depuis 2007, le festival a été avancé dans l'année et il se déroule de janvier à mars. Se déroule également chaque année la course à pied du Cross Ouest-France à l'arche de la nature et jusqu'aux bois de l'Épau. Cette course est reconnue internationalement pour la qualité de ses participants.[réf. nécessaire] Elle est considérée comme la première épreuve de cross en France et l'une des trois meilleures au plan européen[124]. Environ 15 000 coureurs sont attendus chaque année[124]. Le congrès Femmes d'histoires est une réunion intellectuelle permettant des débats sur la place de la femme dans la société moderne. Il se déroule au Palais des congrès et a été institué en 2006[125].
Fête de rue au Mans
  • Février-Mars: le carnaval des quartiers permet l'organisation de différentes animations pour les enfants et les adultes avec de grandes parades dans chaque secteur de la ville. Il se déroule en plusieurs étapes de février à mars. Les Photographiques sont comme son nom l'indique un festival d'exposition de photographies[126] inauguré en 2006. Son organisation est dispersée à travers la ville. Outre les expositions, des projections cinématographiques et des rencontres avec les photographes sont programmées. Les Carrefours de la pensée[127] se déroulent au palais des congrès chaque deuxième semaine de mars. Il s'agit de la réunion sur un week-end de plusieurs intellectuels en rapport avec un sujet prédéfini traitant de thèmes tels que la sociologie ou la géopolitique. L'organisation se fait en partenariat avec Le Monde diplomatique. Cette manifestation culturelle existe depuis 1990[128]. La fête des rillettes et de la volaille est une grande réunion gastronomique se déroulant à l'arche de la nature, afin de convier le public à des dégustations de plats typiquement sarthois.
Le palais des congrès et de la culture
  • Avril: Le circuit cycliste Sarthe-Pays de la Loire est un grand classique de la petite reine depuis 1953[129]. Les 24 heures du Mans moto sont organisées à la fin de la troisième du mois d'avril et réunissent des dizaines de milliers de motards venus de France et d'Europe. Cette compétition se déroule depuis 1978[130]. L'Europa jazz festival est un festival de Jazz[131]. Il a soufflé ses 30 bougies en 2009. Depuis quelques années, ce festival ne se déroule plus seulement sur une semaine, mais sur un mois complet. La trentième édition a également permis d'étendre l'accessibilité des concerts dans toute la région et même au-delà. Plusieurs concerts se sont ainsi tenus dans le Maine-et-Loire ou dans l'Orne.[réf. nécessaire]
  • Mai: Le festival Puls'Art est une manifestation artistique située en centre-ville et tout particulièrement sur les quinconces des jacobins. Il s'agit d'une manifestation d'art contemporain[132]. Plusieurs artistes internationaux de renom y participent.[réf. nécessaire] Le clou final se déroule fin mai à la Cité des Arts. La première édition s'est déroulée en 1992. Le festival de l'Epau est un festival de musique classique. Son déroulement dure un peu plus d'une semaine avec comme place centrale l'Abbaye de l'Epau, tout en se délocalisant dans d'autres salles de la ville et depuis 2009, dans tout le département[133]. Les grands rendez-vous sportifs de mai sont le grand-prix de France moto[134] et le semi-marathon du Mans[135], long de plus de 10 kilomètres.

La fête du pain et des céréales, autrefois fête du pain se déroule à l'Arche de la nature. ce rendez-vous gastronomique met en avant les artisans boulangers de la ville et de la région.

Les 24 heures du Mans
  • Juin: Le mot de juin commence toujours par la fête inter-culturelle des Quartiers-sud[136] permettant entre autres de chiner, de s'adonner au sport et à divers spectacles de rues. S'ensuit plus tard dans le mois la fête des Sablons, se déroulant dans le quartier du même nom. Les 24 Heures du Mans[137] offre à la ville une semaine de festivité. Présentation des écuries, pesage des voitures, premiers essais, qualifications ou parade des pilotes font partie du rituel des 24. À la fin du mois et ce depuis 2001, commence le festival des arts de rue Le Mans fait son cirque[138]. De nombreuses troupes amateurs ou professionnelles, habillés en costumes chatoyants, déambulent dans les rues de la ville et tout particulièrement dans le quartier de la vieille ville. Cet événement a pris une saveur particulière après l'ouverture de la cité du cirque en 2008. Cet événement remplace les très populaires Cénomanies d'autrefois, tout comme un nombre important de festivals ayant glorifié l'art de rue dans la ville[139]. Les cénomanies permettaient autrefois aux habitants du Mans de déambuler dans les rues de la vieille ville, parés en costumes de l'époque du Moyen Âge ou de la Renaissance.
La nuit des Chimères en juin 2009
  • Juillet-août: À la suite des Cénomanies, un autre événement culturel à permis à la ville de conserver son patrimoine identitaire en l'exposant au public. Il s'agit de la nuit des chimères. La ville utilise des représentations holographiques, pour représenter, à la nuit tombée, des œuvres d'art en rapport avec l'histoire du Mans[140]. Le concept est en partie, au moins sur l'aspect technique, inspiré de celui de la ville de Lyon et à sa Fête des Lumières. Cependant, les projections holographiques sont réalisées non seulement sur la muraille enserrant la vieille ville, mais également à l'intérieur, dans les ruelles étriquées du vieux-Mans. Initialement inventée en 2005 pour être un simple programme de divertissement artistique, la nuit des chimères a pris une ampleur considérable. Si les premières années, les hologrammes étaient projetés sur la muraille côté nord de juin à août, la formule a évolué. Désormais, l'événement ne se déroule plus que sur deux mois, mais en contrepartie c'est toute une vie nocturne qui s'organise dans la vielle ville. Des représentations théâtrales s'improvisent à la nuit tombée par des compagnies de la ville. Des visites nocturnes des monuments sont organisées. À l'été 2009, plusieurs personnalités connues dont Jacques Weber se produiront durant la nuit des chimères. Le programme s'est également étendu de manière plus restreinte sur la période hivernale. L'intérieur de la vieille ville et surtout la cathédrale sont ainsi décorés de nouveaux hologrammes. Le théâtre des gargouilles et l'organisation des soirs d'été permettent à la ville d'avoir une activité nocturne intense. Au niveau sportif, le mois de juillet offre le Triathlon international de la ville du Mans[141], ainsi que l'organisation des 24 heures rollers sur le circuit Bugatti[142]. Le mois d'août voit l'avènement des 24 heures vélos dont la première édition se déroulera les 22 et 23 août 2009[143]. La nuit des étoiles permet une soirée spéciale à l'Arche de la nature avec le concours de l'UFR sciences de l'université du Maine. Enfin, toujours à l'arche de la nature, la fête du miel et des confitures se déroule à la fin du mois. Cela permet à de nombreux apiculteurs de la Sarthe (basés surtout à La Bazoge et à La Hutte) de faire découvrir leur production.
Fichier:Cathédrale de chimères.jpg
La nuit des chimères en hiver
  • Septembre-Octobre: Le premier week-end de septembre voit se dérouler la fête aux oignons, fête populaire de la ville conservée à travers les âges. La semaine suivante, la foire du Mans se déroule traditionnellement au centre des expositions[144]. Cette foire, également appelée Foire des 4 jours est l'une des plus anciennes de France[réf. nécessaire]. Au même moment, le centre-ville propose la grande braderie annuelle pour professionnels et particuliers. Sur le plan sportif, se déroulent les 24 heures camions, course officialisée par la FIA[145]. À la fin du mois, les quinconces des jacobins sont le théâtre du Forum Jeunes[146]. Il s'agit d'une grande fête populaire destinée aux adolescents et jeunes adultes et leur permettant d'assister à des concerts d'artistes débutants ou confirmés (Luke en 2005 ou Renan Luce en 2007 par exemple) et le tout gratuitement. Le mois d'octobre est riche de deux événements culturels majeurs. Le premier est la 25e heure du livre, autrefois nommé les 24 heures du livre. Pendant 3 jours, écrivains et maisons d'éditions locales ou nationales peuvent venir présenter différents ouvrages, qu'il s'agisse de littérature jeunesse, de BD, de romans nouveaux ou même de mangas[147]. Puis ce sont les Automnales, une série de concerts classiques avec des thèmes artistiques annoncés qui se déroulent dans différents endroits de la ville[148].
  • Novembre-Décembre: Le Forum Le Monde-Le Mans est une manifestation intellectuelle qui se déroule traditionnellement à la mi-novembre et ce depuis 1989. Par association entre le journal éponyme et la ville, plusieurs personnalités, intellectuels, philosophes et écrivains se réunissent pendant trois jours, afin d'éclairer une question anthropologique. L'entrée est gratuite et ouverte à tous. Dans la dernière semaine de novembre a lieu le festival de cinéma Aux écrans du réel. Il permet de présenter à la fois des œuvres étrangères peu connues et des travaux de jeunes réalisateurs de la région ou de la ville. Le festival est axé sur la présentation de courts métrages autant que de films documentaires[149]. Dès le premier jour du mois de décembre, la Cathédrale s'illumine de la nuit des chimères. À la mi-décembre s'organise chaque année depuis 1986 l'Open international d'échecs du Mans. Vu la pérennité de cette organisation, le maire a émis l'idée en 2009 de faire du Mans la capitale des jeux d'intelligence, en élargissant l'offre de l'open et attirant davantage de spectateurs[150].

Bibliothèques et médiathèques

La médiathèque Louis Aragon

Le Mans dispose de 6 établissements gérés par la municipalité : 3 médiathèques et 3 bibliothèques. Les deux principales salles sont la médiathèque Louis-Aragon, première médiathèque de la ville inaugurée en 1988 et la médiathèque de l'Espal. Les autres bibliothèques sont des bibliothèques de quartier. Deux bibliothèques de la ville sont gérées par l'association Bibliothèques pour tous : les bibliothèques Emeraude et Chateaubriand. La bibliothèque universitaire du campus ouest, fut construite et réaménagée au début des années 2000. La BML, Bibliothèque médicale Lemanissier, est spécialisée dans les ouvrages de médecine. Ouverte depuis 1975, elle devrait prendre son essor avec l'arrivée de la faculté de Médecine en septembre 2009. Elle est située sur le pôle du centre hospitalier. La bibliothèque théâtrale Paul Scarron se situe dans le théâtre du même nom, place des Jacobins. Elle regroupe quelques 2000 œuvres, publiées ou non et se spécialise donc dans l'écriture et la lecture de pièces de théâtre ou ouvrages spécialisés et critiques.

Musées

Le premier musée fut installé au Mans en 1799. Il s'installe d'abord dans l'abbaye de la Couture en temps que musée des Beaux-arts du Mans. Il ouvre au public en août 1799. L'espace n'est pas assez grand pour exposer toutes les œuvres, trois dépôts sont annexés en 1791: la bibliothèque du couvent de la Couture, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour et la bibliothèque de l'abbaye Saint-Vincent. Les trois édifices ont été désaffectés après la révolution.

Une Ford GT40, figure emblématique de la course de 24 heures.
  • Un musée automobile présente une riche collection de véhicules d'hier et d'aujourd'hui avec de nombreuses voitures de course tout droit sorties du circuit attenant.
  • Au musée de Tessé ou Musée des beaux-arts du Mans, les « demeures d'éternité » égyptiennes de Néfertari, épouse de Ramsès II et de Sennefer, maire de Thèbes vers 1420 av. J.-C. ont été reconstituées grandeur nature dans le sous-sol, constituant la partie principale d'une riche collection d'archéologie égyptienne.
  • Le Musée de la Reine Bérangère est dédié aux spécialités locales et aux œuvres artistiques de la ville, à l'image du jubé du cardinal de Luxembourg, actuellement exposé. Pour découvrir comment les anciens manceaux ont vécu au sein du vieux Mans, et pour tout simplement apercevoir une authentique demeure du XVIe siècle, le musée est ouvert durant toute l'année.
  • Un musée Vert, appelé Musée Véron de Forbonnais, est situé au sud du centre ville.
  • Un Musée d'archéologie baptisé « carré Plantagenêt »[réf. nécessaire] ouvert en juin 2009 dédié à l'histoire et l'archéologie de la cité mancelle.
  • Un musée hydraulique et marin de la maison de l'eau à l'arche de la nature. Il présente à la fois une collection de faune sous-marine vivante, mais il retrace également l'histoire de l'eau dans la ville, des aqueducs romains à la nouvelle usine des eaux.
  • Le Centre du patrimoine de facture instrumentale est à la fois établissement national de collection d'instruments musicaux, et en même temps musée ludique sur la musique classique et moderne, de tous les pays.
  • Le Centre des archives historiques de la SNCF, créé en 1995 et se trouvant dans le quartier des Sablons, organise des expositions saisonnières. Il est notamment visité lors des Journées du patrimoine.

Personnalités liées au Mans

Personnages historiques

D'origine ou d'adoption :

Émail représentant Geoffroy V
Paul Scarron
Joseph Caillaux

Personnalités contemporaines

L'importance du sport dans la ville dénote un nombre important de grand noms rattachés à la cité, qu'il s'agisse d'automobile, de basket, de football ou même de tennis. On voit également quelques talents artistiques et assez peu d'hommes politiques, malgré la présence du premier ministre François Fillon.

Personnalités diverses

François Fillon

Manceaux « d'adoption »

D'autres personnalités ont « adopté » Le Mans en guise de pacte de services rendus ou tout simplement par appreciation de la ville. Ils sont alors ambassadeurs nationaux, ou plus souvent internationaux, participant de temps à autres aux événements de la cité et n'hésitant pas à populariser la ville à l'étranger; comme c'est le cas pour le footballeur Didier Drogba.

Enseignement

Encyclopédie de Diderot et d'Alembert conservée au Lycée Montesquieu


Le Mans partage l'université du Maine avec la ville de Laval. Les facultés de lettres, sciences humaines, droit, économie et sciences sont regroupées au Ribay. Le terminus de la ligne T1 du tramway luis sont dédiés. Les UFR Sciences et économies possède des annexes au sud de la ville dans les quartiers Californie et Technoparc pour les formations spécifiques de Master en assurance et d'ingénieur dans les métiers de l'automobile.

Le campus central du Ribay regroupe également un technopole avec des usines pharmaceutiques, des entreprises de gestion ainsi qu'un IUT GEA. Ce quartier fut très longtemps excentrée à l'ouest de la ville. Bâti à partir de 1977 à la suite des diverses installations du collège littéraire dans la ville, l'université du ribay sort littéralement de terre. Elle concervera cet aspect jusqu'à l'arrivée du tramway en 2007 et l'expansion de la zone d'activité et d'habitation du Ribay, qui va combler l'espace entre ville et Université. Le quartier est doté quatre sorties pour la rocade et de deux sur le périphérique autoroutier via l'A11 (sortie Université-Le Mans ouest). L'université d'Angers a également ouvert en 2009 une antenne de sa faculté de Médecine.

Le siège départementale (Sarthe-Mayenne) de l'IUFM des Pays de la Loire s'est implanté sur le campus en 2009. Une bibliothèque centrale se trouve au coeur du campus. Des bibliothèques d'instituts sont réparties dans les différents UFR. Des bibliothèques spécialisées comme la bibliothèque Bibliothèque Médicale André François Lemanissier ou la Bibliothèque Théâtrale Paul Scarron sont des bibliothèques spécialisées trouvables respectivement dans les quartiers Hôpital et Jacobins. Le Campus accueille également des formations secondaires assurées par la chambre de commerce de la Sarthe (dispatchées également sur le campus de la Californie) ou encore l'ECCM, Ecole de Commerce et de gestion du Maine.

Université du Temps Libre

Le Mans compte plus de 9 lycées publics ainsi que plus de 8 lycées privés.

Le lycée Montesquieu présente le plus grand nombre de classes préparatoires parmi tous les lycées de la ville. C'est également le grand lycée historique de la ville, ancien collège des Oratoriens du Mans. Il conserve un cadre architectural remarquable, ne serait-ce qu'avec sa fameuse salle des actes.[réf. nécessaire] Il forme les deux années d'Hypokhâgne et Khâgne depuis 2006 et présente deux années de MPSI et PCSI. Le lycée Gabriel Touchard dans le quartier de la Mission prépare aux sciences de l'ingénieur avec deux années de PTSI, ainsi qu'aux grandes écoles d'économie avec deux années de CPGE éco. Le seul pendant privé de la ville est organisé par le lycée Sainte-Croix qui propose deux années de classe prépa économique.

Le Mans peut se targuer de posséder des formations uniques en France comme l'Auto Sport Academy qui forme les pilotes et ingénieurs professionnels appelés à travailler sur des véhicules de compétitions.[réf. nécessaire] L'École supérieure des géomètres et topographes a été délocalisée d'Évry en 1995 pour s'installer au Mans en 1997. Elle forme environ 35 ingénieurs géomètres par an et possède une laboratoire de Géodésie et Géomatique, agréé par le ministère de la Recherche. L'École nationale supérieure d'ingénieurs du Mans forme également des élèves ingénieurs et enregistre des partenariats avec l'université du Maine, notamment pour former les élèves avant leur entrée en école (formation e2i). L'ITEMM, l'Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique a été inauguré en 1994, l'institut forme des élèves dans les domaines de la « fabrication, de l'accord, de la maintenance, de la commercialisation et de la distribution des instruments de musique »[151]. Il apporte une dynamique plus européenne au campus du Ribay.

L'école de gendarmerie du Mans a formé des officiers pendant 25 ans. Elle a fermé ses portes en 2009. Elle accueillait jusqu'à 3 000 élèves et stagiaires chaque année et a vu défiler 100 promotions de nouveaux gendarmes[152].

Garnisons

ancien poste de garde de la caserne Chanzy, aujourd'hui parc monod

Unités ayant tenu garnison au Mans :

Cinéma

Le beau mariage d'Éric Rohmer

Notes et références

Notes

  1. Superficie des grandes villes du grand Ouest, intra-muros dans l'ordre croissant : Caen = 25,70 km2, Angers = 46 km2, Brest = 49,51 km2, Rennes = 50,39 km2, Le Mans = 52,81 km2 et Nantes = 65,19 km2

Références

  1. Population totale 2007 : « Insee - Populations légales 2007 - 72181-Le Mans » (consulté le )
  2. collectif, La Sarthe, les 375 communes, Éditions Delattre, (ISBN 9782915907568), p. 102
  3. Rappels historiques sur le site de l'Office de tourisme du Mans
  4. Jean Lelièvre et Maurice Balavoine,Le Mans-Paderborn 836- 1994: Une amitié séculaire-un sillage de lumière, 1994, Le Mans
  5. Gereon Fritz Le Mans-Paderborn : 11 siècles d'amitié, une lumière pour l'Europe, 1978, éditions Saint-Liboire, Le Mans
  6. André Chédeville, Le mouvement communal en France..., p 18
  7. Site officiel des villes d'art et d'histoire
  8. Le Mans Notre Ville-Métropole n°313/146
  9. Les 24h du Mans 2010 sur motoservice.com
  10. a et b François Dornic, Histoire du Maine, p. 11
  11. a et b François Dornic, Histoire du Maine, p. 27
  12. a et b Document du syndicat mixte Pays du Mans- Page 3: Statistiques [PDF]
  13. Ouest France, jeudi 5 février 2009, Le béton et le goudron avalent les terres agricoles
  14. Page de la Revue de Géographie Alpine, 1954, volume 42, n°42-1, p.198-201 Voir en bas de page
  15. Jean Gouhier : Le Mans au milieu du XXe siècle : Naissance d'une grande cité, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques n°45, Librairie Armand Colin, 1954, page 8 ; Au centre du Bassin Manceau
  16. Paul Guichonnet, « Comptes-rendus critiques », Revue de géographie alpine, 1954, Volume 42, Numéro 42-1, p. 198-201
  17. Magazine L'Express du 16 septembre 2003
  18. Site officiel des villes et villages fleuris
  19. Site de la ville du Mans
  20. Localisation de différentes images sur le site de la ville
  21. Article du Ouest-France daté du 26 août 2008 sur le travail de Jean-Pierre Vibert au Mans
  22. La présentation du parc Théodore Monod sur le site du Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement [PDF]
  23. Présentation du parc sur le site Gralon
  24. Le parc Théodore Monod vu par les images satellites de Google Maps
  25. Inondation du Mans en 1995 ; vidéos conservées à l'INA
  26. (fr) Météo-France, « Le climat en France », sur meteofrance.com (consulté le )
  27. (fr) « Statistiques météorologiques sur la période 1961-1990 », sur Infoclimat.fr (consulté le )
  28. (fr) « Le Mans - Sarthe », sur Linternaute.com (consulté le )
  29. Blason de la ville du Mans sur le site euraldic.com
  30. Présentation du grand prix de France 1906
  31. Article du magazine de la ville
  32. Index de la revue culturelle La vie Mancelle
  33. [lettredinformationactualite-20090810-[actualiteville] Un article du magazine de la ville : Tour Solaire : Le Mans sous toutes ses coutures]
  34. Site touristique
  35. La Vie Mancelle et Sarthoise numéro 345, été 1999 - Le Mans-La Sarthe: Portes de l'Ouest
  36. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006. Collection Hespérides, ISBN 2-87772-331-3, p. 21
  37. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2-9519-4410-1), p 18
  38. Paul-Auguste Vantroys, Enquête sur la reprise et le développement de la vie économique dans la Sarthe, [1919], Chapitre IV : Marchés et foires dans la Sarthe
  39. F. Lemeunier, A.-J Trouvé-Chauvel, banquier et maire du Mans (Le %ans 1953) et M Lévy-Leboyer, F Dormic, G Désert, R Fauvel, "Un siècle et demi d'économie Sarthoise (1815-1966) Caen 1968
  40. Site officiel de la ville du Mans
  41. La Tour Solaire sur Paris Skygrasper.fr
  42. Un article sur le service Vel'Nature dans le magazine de la ville
  43. Index Cassini des communes de France
  44. Le classement des espaces urbains sur le SPLAF
  45. La page de l'Espace urbain du Mans sur le SPLAF
  46. INSEE : POP1 - Population totale par sexe et âge au Mans (1999)
  47. Notice biographique de Jean-Claude Boulard sur le site internet de la mairie du Mans.
  48. Liste des adjoints au maire sur le site internet de la mairie du Mans.
  49. Résultats de l'élection municipale du 9 mars 2008 au Mans sur le site internet dédié de Ouest-France.
  50. Machines à voter : attention au « deux en un »
  51. Le Mans nos quartiers - mai 2009
  52. a et b Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 - INSEE [PDF]
  53. Agglomération : Le Mans, sur INSEE
  54. Les charniers des Jacobins sur Maville.com
  55. Voir la rubrique « À votre service ! » pour les différentes nominations des quartiers.
  56. Le Mans.maville.com Une police municipale au Mans : pour quoi faire ?
  57. L'Ecole de la gendarmerie ferme au Mans sur Maville.com
  58. Insécurité, l'opposition exige des mesures sur Maville.com
  59. L'insécurité comme débat sur Maville.com
  60. Empêchés d'ouvrir la nuit, les kebabs trinquent sur Maville.com
  61. Des caméras en ville ? Finalement, pourquoi pas... sur Maville.com
  62. Les parkings souterrains sous vidéosurveillance au Mans sur Ouest-France
  63. Le Mans : La Zone Nord bientôt sous les caméras par LMTV
  64. Auxiette favori dans les Pays de la Loire sur L'Express.fr
  65. Carte des abstentions en Pays de la Loire sur le site du Grecum
  66. Les grandes entreprises
  67. a et b Palmarès du journal l'Express Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Express » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  68. Les millions d'euros que génèrent les 24 Heures du Mans
  69. Page d'accueil du site de l'Itemm
  70. CDE Le Mans, Centre de documentation européenne
  71. Programme de formation : Mesures physiques et Électronique
  72. L'Europe, indispensable aux projets de l'agglo du Mans
  73. Rocade du Mans sur Wikia
  74. Aérodrome de Le Mans - Arnage : statistiques annuelles
  75. Site officiel de la ville
  76. La deuxième ligne de tramway trace son chemin
  77. a et b Après la première ligne de tramway, on fait quoi ?
  78. Le Mans : Rendez Le centre ville aux piétons !
  79. Tramway du Mans : Quelque dates
  80. Article du Ouest France daté du vendredi 19 juin 2009 sur les chiffres de la fréquentation du tramway lors de la journée de la parade des pilotes des 24 Heures du Mans
  81. Journal de Paul Claudel
  82. Collégiale Saint-Pierre-la-Cour
  83. Pont de Pontlieue au Mans - 1772
  84. Feu vert pour la création du multiplexe Jacobins
  85. L'ECOLE NORMALE
  86. Maires du Mans : la chronologie
  87. LE CREDIT LYONNAIS
  88. LA CHAMBRE DES METIERS
  89. Association Piacé le radieux, Bézard-Le Corbusier
  90. Spécial 24 heures du Mans et l'art
  91. Lefranc & Bourgeois
  92. Exemple de recette de rouelle de veau à la mancelle
  93. Recette de pigeons en salmis à la mancelle
  94. Site du chocolatier Jacques Bellanger
  95. La part des anges, chocolatier
  96. Recette du petit sarthois
  97. Tournage dans le Vieux-Mans de Nicolas Le Floch sur Maville
  98. Recherche de livre : Académie internationale de géographie botanique
  99. Présentation du magazine Le Mans Métropole
  100. Présentation du magazine Le Mans notre ville
  101. Présentation du magazine Le Mans nos quartiers
  102. Accès vers le dernier numéro
  103. Présentation sur le site du Cths
  104. Édito du dernier numéro
  105. Site de la maison d'édition Il était deux fois
  106. Site de l'imprimeur ITF
  107. Site des éditions de la reinette
  108. Présentation de la Bibliothèque Médicale AF Lemanissier
  109. Fiche officielle de RCF Le Mans
  110. FRAMA - Fédération des Radios Associatives de Maine-Anjou
  111. Sweet FM - "Un redimensionnement sans précédent"
  112. Jacobins : le théâtre démoli à partir de juillet
  113. Le site de L'espal et du Théâtre du Mans (page disparue)
  114. Le Théâtre du Radeau
  115. La Centrale d'Elisabeth Filhol, Prix France Culture Télérama.
  116. La Cie Pièces et Main d’Œuvre
  117. Site du groupe Souffle Court
  118. [lettredinformationactualite-20091020-[actualiteville] Création d'une SMAC en projet sur Maville.com]
  119. BIENVENUE A ANTARES !
  120. Antares : les références
  121. Les Saulnières
  122. Site Cité Chanson
  123. Cité Chanson : anciens lauréats
  124. a et b Site du cross du Mans - Ouest-France
  125. Rencontres Femmes d'Histoire
  126. LES PHOTOGRAPHIQUES Festival de l'image - Le Mans
  127. Les Carrefours de la Pensée au Mans
  128. Association « LES CARREFOURS DE LA PENSEE » : qui sommes nous ?
  129. Circuit cycliste de la Sarthe
  130. 24 Heures MOTO
  131. Le 30ème Europajazz Festival du Mans
  132. http://www.pulsart-lemans.com/
  133. http://www.festivaldelepau.com/
  134. http://www.gpfrancemoto.com/
  135. http://www.couriraumans.com/
  136. FETE INTERCULTURELLE DES QUARTIERS SUD
  137. Auto/24 Heures du Mans - Marc Gené : "Gagner une course comme ça, c'est la plus belle chose de ma vie"
  138. Le Mans fait son cirque
  139. Commedia dell Sarthe (Longnes- Auvers sous Montfaucon)
  140. La nuit des chimères
  141. Triathlon international du Mans le 6 juillet 2008
  142. 24 rollers, site officiel
  143. 24 heures vélo
  144. Site de la Foire du Mans
  145. FIA European Truck Racing Championship : 2008 calendar
  146. Forum Jeunes
  147. Association « La 25e heure du livre »
  148. Automnales, Festival de musique classique, Le Mans
  149. Aux écrans du réel
  150. [lettredinformationactualite-20091221-[actualiteville] Le Mans Capitale des jeux d'intelligence sur Maville.com]
  151. Les informations sur le site de l'ITEMM
  152. Fermeture de l'école de gendarmerie du Mans sur Maville.com
  • références issues de la bibliographie
  1. Le Mans, Joaquim Pueyo, Ed Ouest France, 1979, p13
  2. a et b Joseph Guilleux, L'enceinte Romaine du Mans, page 9
  3. Maine-Anjou, Paul Wagret, Ed: Horizons de France, 1968, p 42-43
  4. Quartiers du Mans: Le pré et La madeleine, cercle généalogique Maine et Perche
  5. Voir des ouvrages comme Quartiers du Mans: Le pré et La madeleine, cercle généalogique Maine et Perche
  6. La vie Mancelle et sarthoise - Numéro 396
  7. voir les deux ouvrages: La vie Mancelle et Sarthoise n°327 spécial 1996 - Le Mans unique en Europe et La vie Mancelle et Sarthoise n°333 spécial 1997 - Le Mans et la Sarthe vitrines de l'Europe
  8. Le Maine Libre - 6 septembre 1996: Projet autoroutier Alençon - Le Mans - Tours: Un coléoptère s'interpose
  9. Libération - Lundi 18 octobre 1999: L'allié du scarabée, chargé du rapport sur l'A28, est remplacé.
  10. Maine-Anjou, Paul Wagret, Ed: Horizons de France, 1968, p 44
  11. voir: Le Guide Setram, hiver 2009-2010, édito de Jean-Claude Boulard, page 2
  12. Joseph Guilleux, L'enceinte Romaine du Mans, page 5
  13. La Vie Mancelle et Sarthois, Les arènes du Mans, numéro 403, Janvier 2009
  14. Didier Travier, Les Jacobins, urbanisme et sociabilité au Mans,éditions de la Reinette, Le Mans, 2007 (ISBN 978-2-913566-47-7)
  15. Revue du Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, Présentation de la collégiale de Saint-Pierre-de-la-Cour par Étienne Bouton, 1995
  16. François Dornic, Histoire du Mans et du pays Manceau, page 128, Planche IX
  17. Revue La Province du Maine XV, 1907 ; Le Grabatoire au Mans par l'abbé Louis Froger
  18. Le Mans, regard sur la ville, Brigitte Masquelin, page 114
  19. a b et c André Levy, Le Mans, métamorphoses d'une ville, p. 98
  20. André Levy, Le Mans, métamorphoses d'une ville, p. 102
  21. Le Mans Notre ville, n°289, Spécial été 2007, Embellir le cœur de ville p. 18-19
  22. L'Express, n°2984, dossier spécial « Le Mans au fil des siècles », page IX
  23. voir Jean Arpentinier, Sarthe terre d'artistes, éditions de la Reinette, pages 15, p.209 et 221
  24. Maine Découverte, n° 17, juin-juillet-août 1998, Lionel Royer: Le Triomphe de l'académisme, p. 67
  25. Paul Scarron, Le roman comique illustré, préface de Françoise Chaserant, Isabelle Landy et Rémy Land, Riveneuve éditeurs, 2009
  26. Paul Wagret et alii, Maine-Anjou, p168
  27. Jean Arpentinier, Sarthe terre d'artistes, éditions de la Reinette, page 209
  28. « C'est mademoiselle de Verneuil, reprit-il à voix basse.--Elle a péri sur l'échafaud après l'affaire de Savenay, elle était venue au Mans pour sauver son frère le prince de Loudon, lui dit brusquement sa mère.-- Vous vous trompez, madame, reprit avec douceur Corentin en appuyant sur le mot madame, il y deux demoiselles de Verneuil, les grandes maisons ont toujours plusieurs branches »- Les Chouans, édition Furne, vol.13, p.70
  29. Le Mans nos quartiers, n°306, mai 2009, page 11


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

Ouvrages

  • Paul Wagret, François Dornic, René Crozet, Michel Charpentier, Jacques Levron, Les nouvelles provinciales - Visages du Maine-Anjou, Horizons de france, , 253 p.
  • (fr) Histoire du Mans et du pays manceau, Marc Auffret – Jacques Biarne – Paul Bois – François Dornic – François Garnier – Jean Gouhier – Michèle Ménard – Robert Philippe, éditions Privat, Millau, 1988.
  • (fr) Histoire du Maine, François Dornic, PUF collections Que sais-je?, Paris, 1960, 128 pages
  • (fr) L'enceinte Romaine du Mans, Joseph Guilleux, Editions Bordessoules, Saint-Jean-d'Angély, 2000
  • (fr) Maine, Robert Philippe - Alain Ménil - Étienne Bouton - Michèle Bordier-Nikitine - Yves Guillard - Philippe Durand - Jean-Paul Chauveau - Thérèse Bouché - Jeanne Dufour - Georges Macé – Christine Bonneton, éditeur, Paris.
  • (fr) Le Mans: métamorphose d'une ville, André Levy, Éditions Bordessoules, Saint-Jean-d'Angély, 1987, 220 pages
  • (fr) Le Mans face B, Gilles Morin, Bost Production, 2001.
  • (fr) Le Mans, Joaquim Pueyo, éditions Ouest France, La Guerche-de-Bretagne, 1979.
  • (fr) Brigitte Masquellin et Alain Lorgeoux Le Mans: regard sur la ville, Saint-Jean d'Angély : Éditions Bordessoules ; 1988.
  • (fr) Au Pays du Maine, Louis Saillant, Adolphe Renard Éditeurs, Le Mans, 1910, 441 pages
  • (fr) Les Jacobins, urbanisme et sociabilité au Mans ; Didier Travier, Éditions de la Reinette, Le Mans, 2007. (ISBN 978-2-913566-47-7)
  • (fr) Le Mans retrouvé, Michel Vaginay, édition des Circonscription des Antiquités préhistoriques et historiques des Pays de la Loire, Le Mans, 1990, 120 pages
  • (fr) Le Mans au milieu du XXe siècle : Naissance d'une grande cité, Jean Gouhier, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques no 45, Librairie Armand Colin, 1954, 184 pages
  • Le Mans-Ville d’Art et d’Histoire - Le Guide, Du Patrimoine, , 144 p. (ISBN 2-858228-28-0)
  • Le Patrimoine des Communes de la Sarthe, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , séparé en 2 tomes, 1667 (ISBN 2-84234-106-6)
  • Henri Boillot, Mes Balades au Mans, ITF imprimeurs, , 80 p.
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
    Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 717-718 : Le Mans

Magazines et revues

  • « Ceux qui ont le pouvoir au Mans », L'Expansion, no 708, mai 2006.
  • « Le Mans au fil des siècles », l'Express, no 2984, 11-17 septembre 2008.
  • « Le Mans : les stratégies d'une ville créatrice », Le Point, no 1584, janvier 2003.
  • « Gastronomie en Sarthe » La Vie mancelle et sarthoise, no 396, décembre 2007-janvier 2008.
  • « Le Mans: La belle anglaise du royaume» , Historia, no 759, mars 2010.