« Henry Deutsch de la Meurthe » : différence entre les versions

Fonction
Président; Aéro-Club de France
1913-1919
Naissance	25 septembre 1846; La Villette (Seine)
Décès	24 novembre 1919 (à 73 ans); Château de Romainville
Nom de naissance	Salomon Henry Deutsch
Nationalité	française
Activités	Entrepreneur, mécène, compositeur
Famille	Famille Deutsch de la Meurthe
Père	Alexandre Deutsch (d)
Fratrie	Émile Deutsch de la Meurthe
Conjoint	Marguerite Raba (d)
Enfants	Betty Deutsch de la Meurthe (d); Suzanne Deutsch de La Meurthe; Georgette Deutsch de La Meurthe (d)
Propriétaire de	Château de Romainville, Hôtel Deutsch de la Meurthe (d)
Membre de	Automobile Club de France; Académie des sports
Distinctions	Liste détaillée Grande médaille de l'Aéro-Club de France (1901); Commandeur de la Légion d'honneur‎ (1912); Commandeur de l'ordre de François-Joseph; Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique

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Salomon Henry Deutsch de la Meurthe (La Villette, 25 septembre 1846 – Ecquevilly, 24 novembre 1919)^[1] est un industriel et mécène français.

Biographie

Né à La Villette^{[Note 1]} dans la Seine, il est le fils d'Alexandre Deutsch et de son épouse, née Émilie Picard^[2], tous les deux d'origine juive.

En 1877, il devient associé avec son frère Émile de l'entreprise familiale Les fils de A. Deutsch, qu'ils font prospérer et qui devient la société des Pétroles Jupiter (1922) puis Shell France après une fusion avec la Shell en 1948.

Il fonde l'Automobile Club de France en 1895 avec notamment le comte de Dion, le baron de Zuylen et Paul Meyan, puis l'Aéro-Club de France en 1898 avec notamment Ernest Archdeacon. Il en sera président de février 1913 au 24 novembre 1919.

En avril 1900, Henry Deutsch de la Meurthe offre un prix de 100 000 FRF (environ 320 000 euros) à la première machine volante capable de parcourir le trajet aller-retour entre Saint-Cloud et la tour Eiffel (environ 10 km) en moins de 30 minutes, ceci avant octobre 1904. Fin septembre 1901, Santos-Dumont réussit l’exploit avec son dirigeable n^o 6, en 29 minutes et 42 s.

Toujours avec Ernest Archdeacon, il crée en 1904 un prix de 50 000 FRF (le Grand Prix d'Aviation (de)) destiné au premier vol d’un plus lourd que l’air sur un kilomètre en circuit fermé. Il sera remporté dès le 13 janvier 1908 par Henri Farman.

Le 25 août 1906, Henry Deutsch de la Meurthe fonde un prix d'aviation s'élevant à 20 000 francs : à savoir une course sur le circuit Saint-Germain, Senlis, Meaux, Melun, Saint-Germain ouverte à n'importe quel engin volant. Outre la somme d'argent, le vainqueur recevra une coupe valant 10 000 francs^[3].

Il participe à la fondation, à l'initiative de Lazare Weiller, de la Compagnie générale de navigation aérienne (1908), qui achète les brevets des frères Wright. Elle organisera les vols de démonstration du Flyer Model A piloté par Wilbur Wright au Mans, à partir du 8 août 1908.

Dirigeable *Ville de Paris* construit pour Henry Deutsch de la Meurthe par Édouard Surcouf (1906).

Il se fait construire plusieurs aérostats par Édouard Surcouf à partir de 1904 puis il investit dans les constructeurs aéronautiques Astra (1909), puis Nieuport (1911), et devient président de la société Nieuport-Astra. Son gendre Gaston Gradis lui succéda.

À la fin du mois de mai 1909, Henry Deutsch de la Meurthe offre à l'université de Paris une somme de 500 000 FRF et une rente annuelle de 15 000 FRF sa vie durant pour être affectées à la création et à l'entretien d'un Institut aérotechnique où seraient poursuivies les recherches théoriques et pratiques tendant au perfectionnement des engins de la locomotion aérienne sous toutes ses formes. Il deviendra l'Institut aérotechnique de Saint-Cyr-l'École, intégré au Conservatoire national des arts et métiers.

Buste d'Henry Deutsch de la Meurthe à Ecquevilly.

En 1910 est créé le prix Henry-Deutsch-de-la-Meurthe à l'Académie des sports^[4] (dont il est membre dès les années 1900). Doté alors de 25 000 franc-or, il est destiné à récompenser l’auteur d’un fait accompli pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moralisateur pour l’humanité. Il peut être attribué pour un fait accompli soit en France par un Français ou un étranger, soit à l’étranger par des Français seulement. Ce prix est toujours décerné de nos jours ; par exemple, il a été attribué en 2004 à Michel Desjoyeaux (voile), ou, en 2007, à Sébastien Loeb (rallye automobile).

Hôtel particulier d'Henry Deutsch de la Meurthe au 4 place des États-Unis.

En 1910, Henry Deutsch de la Meurthe finance le Prix de la traversée de l’estuaire de la Seine, doté d'un objet d'art et de 10 000 francs. Le gagnant étant celui qui réalisera le plus de traversées entre les villes de Trouville-sur-Mer et Le Havre en aéroplane^[5].

Le 21 mai 1911, il est blessé par l'avion de Louis Émile Train lors du départ de la course aérienne Paris-Madrid.

Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1889, il est nommé commandeur de l’ordre le 20 avril 1912^[6].

Henry Deutsch de la Meurthe fut membre du conseil d'administrateur du Conservatoire national des arts et métiers, de la Commission de la navigation aérienne du ministère des Travaux publics et de la Commission de répartition de la navigation aérienne.

Marié à Marguerite Raba, fille d'Edmond Raba et de Betty Javal-Halphen, et belle-sœur d'Albert Ellissen, il est le père de Suzanne, de Betty (épouse Arthur Weisweiller) et de Georgette (épouse Gaston Gradis).

Il meurt le 24 novembre 1919 au château de Romainville à Ecquevilly (Seine-et-Oise).

Décorations

Décoration française

Commandeur de la Légion d'honneur (décret du 20 novembre 1912)
- Officier de la Légion d'honneur par décret du 11 octobre 1906
- Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 29 octobre 1889

Décorations étrangères

Commandeur de l'ordre de François-Joseph (Autriche-Hongrie).
Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne).

Notes et références

Notes

↑ La commune de La Villette est annexée à Paris par la loi du 16 juin 1859.

Références

↑ Gérard Roos, Histoire de l'aéronautique aux Mureaux : 1912-2002, Saint-Ouen-l'Aumône, Éditions du Valhermeil, 2002, 176 p. (ISBN 2-913328-37-7)
↑ Acte de naissance n^o ..../1846 de la commune de Paris (reconstitution des actes de l'état civil de Paris - loi du 12 février 1872).
↑ Le 25 août 1906 dans le ciel : Une épreuve aéronautique voit le jour sous l’impulsion d’Henri Deutsch de la Meurthe.
↑ Prix Henry-Deutsch-de-la-Meurthe - Académie des Sports
↑ Le 30 août 1910 dans le ciel : Prix de la traversée de l’estuaire de la Seine, premier jour des « hostilités »
↑ « Salomon Henry Deutsch », base Léonore, ministère français de la Culture.

Sources

Tristan Gaston-Breton, Sonia de Panafieu, La famille Deutsch de la Meurthe. D'hier et d'aujourd'hui. 1815-2010, Pour Mémoire, 2010

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Henry Deutsch de la Meurthe, sur Wikimedia Commons

Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Pologne
- WorldCat
Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
Ressource relative aux beaux-arts :
- AGORHA

[2] La commune de La Villette est annexée à Paris par la loi du 16 juin 1859.

[1] Gérard Roos, Histoire de l'aéronautique aux Mureaux : 1912-2002, Saint-Ouen-l'Aumône, Éditions du Valhermeil, 2002, 176 p. (ISBN 2-913328-37-7)

[3] Acte de naissance n^o ..../1846 de la commune de Paris (reconstitution des actes de l'état civil de Paris - loi du 12 février 1872).

[4] Le 25 août 1906 dans le ciel : Une épreuve aéronautique voit le jour sous l’impulsion d’Henri Deutsch de la Meurthe.

[5] Prix Henry-Deutsch-de-la-Meurthe - Académie des Sports

[6] Le 30 août 1910 dans le ciel : Prix de la traversée de l’estuaire de la Seine, premier jour des « hostilités »

[7] « Salomon Henry Deutsch », base Léonore, ministère français de la Culture.

[1]

[Note 1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

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-'''Salomon Henry Deutsch de la Meurthe''' ({{naissance&décès âge|25|9|1846|24|11|1919|lieunaissance=[[La Villette (Seine)|La Villette]]|lieudeces=[[Ecquevilly]]}})<ref>{{ouvrage|langue=|prénom1=Gérard|nom1=Roos|titre=Histoire de l'aéronautique aux Mureaux 1912 - 2002|sous-titre=|éditeur=Éditions du Valhermeil|volume=|année=2002|pages totales=176|passage=|isbn=2-913328-37-7|lire en ligne=}}</ref>, est un industriel et [[Mécénat|mécène]] [[français]].
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+En 1877, il devient associé avec son frère [[Émile Deutsch de la Meurthe|Émile]] de l'entreprise familiale Les fils de A. Deutsch, qu'ils font prospérer et qui devient la [[Pétroles Jupiter|société des Pétroles Jupiter]] (1922) puis Shell France après une fusion avec la [[Shell (compagnie)|Shell]] en 1948.
-Il fonde l'[[Automobile Club de France]] en 1895 avec le [[Jules-Albert de Dion|comte de Dion]], le [[Étienne van Zuylen van Nyevelt|baron de Zuylen]] et Paul Meyan, puis l'[[Aéro-Club de France]] en 1898 avec [[Ernest Archdeacon]]. Il en sera président de {{date-||février|1913}} au {{date-|24|novembre|1919}}.
+Il fonde l'[[Automobile Club de France]] en 1895 avec notamment le [[Jules-Albert de Dion|comte de Dion]], le [[Étienne van Zuylen van Nyevelt|baron de Zuylen]] et [[Paul Meyan]], puis l'[[Aéro-Club de France]] en 1898 avec notamment [[Ernest Archdeacon]]. Il en sera président de {{date-||février|1913}} au {{date-|24|novembre|1919}}.
 [[Fichier:Santos-Dumont dirigeable 1901.jpg|thumb|left|Dirigeable Santos-Dumont en 1901.]]
-En avril 1900, Henry Deutsch de la Meurthe offre un prix de {{unité|100000|[[Franc français|FRF]]}} (environ {{unité|320000|euros}}) à la première machine volante capable de parcourir le trajet aller-retour entre [[Saint-Cloud]] et la [[Tour Eiffel]] (environ {{unité|10|km}}) en moins de {{unité|30|minutes}}, ceci avant octobre [[1904]]. Fin septembre [[1901]], [[Alberto Santos-Dumont|Santos-Dumont]] réussit l’exploit avec son [[dirigeable]] {{n°|6}}, en {{unité|29|minutes}} et {{unité|42|s}}.
+En {{date-|avril 1900}}, Henry Deutsch de la Meurthe offre un prix de {{unité|100000|[[Franc français|FRF]]}} (environ {{unité|320000|euros}}) à la première machine volante capable de parcourir le trajet aller-retour entre [[Saint-Cloud]] et la [[tour Eiffel]] (environ {{unité|10|km}}) en moins de {{unité|30|minutes}}, ceci avant octobre [[1904]]. Fin septembre [[1901]], [[Alberto Santos-Dumont|Santos-Dumont]] réussit l’exploit avec son [[dirigeable]] {{n°|6}}, en {{unité|29|minutes}} et {{unité|42|s}}.
-Toujours avec Ernest Archdeacon, il crée en 1904 un prix de {{unité|50000|FRF}} destiné au premier vol d’un plus lourd que l’air sur un kilomètre en circuit fermé. Il sera remporté dès le {{date-|13|1|1908}} par [[Henri Farman]].
+Toujours avec Ernest Archdeacon, il crée en 1904 un prix de {{unité|50000|FRF}} (le {{Lien|langue=de|trad=Deutsch-Preis|fr=prix Deutsch|texte=Grand Prix d'Aviation}}) destiné au premier vol d’un plus lourd que l’air sur un kilomètre en circuit fermé. Il sera remporté dès le {{date-|13|1|1908}} par [[Henri Farman]].
+Le 25 août 1906, Henry Deutsch de la Meurthe fonde un prix d'aviation s'élevant à 20 000 francs : à savoir une course sur le circuit Saint-Germain, Senlis, Meaux, Melun, Saint-Germain ouverte à n'importe quel engin volant. Outre la somme d'argent, le vainqueur recevra une coupe valant 10 000 francs<ref>[https://www.air-journal.fr/2017-08-25-le-25-aout-1906-dans-le-ciel-une-epreuve-aeronautique-voit-le-jour-sous-limpulsion-dhenri-deutsch-de-la-meurthe-5186439.html Le 25 août 1906 dans le ciel : Une épreuve aéronautique voit le jour sous l’impulsion d’Henri Deutsch de la Meurthe].</ref>.
-Il participe à la création, à l'initiative de [[Lazare Weiller]], de la Compagnie générale de navigation aérienne (1908) qui achète les brevets des [[frères Wright]]. Elle organisera les vols de démonstration du [[Orville_et_Wilbur_Wright#Flyer_Model_A|''Flyer'' Model A]] piloté par Wilbur Wright au [[Le Mans|Mans]], à partir du {{date-|8 août 1908}}.
+Il participe à la fondation, à l'initiative de [[Lazare Weiller]], de la Compagnie générale de navigation aérienne (1908), qui achète les brevets des [[frères Wright]]. Elle organisera les vols de démonstration du [[Orville_et_Wilbur_Wright#Flyer_Model_A|''Flyer'' Model A]] piloté par Wilbur Wright au [[Le Mans|Mans]], à partir du {{date-|8 août 1908}}.
-[[File:Ville de Paris-1906.jpg|thumb|left|Dirigeable ''Ville de Paris'' construit pour Henry Deutsch de la Meurthe par Édouard Surcouf.]]
-Il s'est fait construire plusieurs [[aérostat]]s par [[Édouard Surcouf]] à partir de 1904 puis il investit dans les constructeurs aéronautiques Astra (1909), puis [[Nieuport (aéronautique)|Nieuport]] (1911), et devient président de la société [[Nieuport (entreprise)|Nieuport-Astra]]. Son gendre [[Gaston Gradis]] lui succéda.
+[[File:Ville de Paris-1906.jpg|thumb|left|Dirigeable ''[[La Ville de Paris (dirigeable)|Ville de Paris]]'' construit pour Henry Deutsch de la Meurthe par Édouard Surcouf (1906).]]
+Il se fait construire plusieurs [[aérostat]]s par [[Édouard Surcouf]] à partir de 1904 puis il investit dans les constructeurs aéronautiques Astra (1909), puis [[Nieuport (aéronautique)|Nieuport]] (1911), et devient président de la société [[Nieuport (entreprise)|Nieuport-Astra]]. Son gendre [[Gaston Gradis]] lui succéda.
-À la fin du mois de mai 1909, Henry Deutsch de la Meurthe offre à l'[[nouvelle université de Paris|université de Paris]] une somme de {{unité|500000|FRF}} et une rente annuelle de {{unité|15000|FRF}} sa vie durant pour être affectées à la création et à l'entretien d'un Institut aérotechnique où seraient poursuivies les recherches théoriques et pratiques tendant au perfectionnement des engins de la locomotion aérienne sous toutes ses formes. Il deviendra l'[[Institut aérotechnique]] de [[Saint-Cyr-l'École]], intégré au [[Conservatoire national des arts et métiers]].
+À la fin du mois de {{date-|mai 1909}}, Henry Deutsch de la Meurthe offre à l'[[nouvelle université de Paris|université de Paris]] une somme de {{unité|500000|FRF}} et une rente annuelle de {{unité|15000|FRF}} sa vie durant pour être affectées à la création et à l'entretien d'un Institut aérotechnique où seraient poursuivies les recherches théoriques et pratiques tendant au perfectionnement des engins de la locomotion aérienne sous toutes ses formes. Il deviendra l'[[Institut aérotechnique]] de [[Aérodrome de Saint-Cyr-l'École|Saint-Cyr-l'École]], intégré au [[Conservatoire national des arts et métiers]].
-[[Fichier:Ecquevilly - Buste d'Henry Deutsch de la Meurthe.jpg|vignette|right|upright=0.8|Buste d'Henry Deutsch de la Meurthe à Ecquevilly.]]
+[[Fichier:Ecquevilly - Buste d'Henry Deutsch de la Meurthe.jpg|vignette|right|upright=0.8|Buste d'Henry Deutsch de la Meurthe à [[Ecquevilly]].]]
-En 1910 est créé le Prix Henry-Deutsch-de-la-Meurthe à l'[[Académie des sports]]<ref>[http://www.academie-sports.com/prix/prix-henry-deutsch-meurthe Prix Henry-Deutsch-de-la-Meurthe] - Académie des Sports</ref> (dont il est membre dès les [[années 1900]]). Doté alors de {{unité|25000|[[Franc français|franc-or]]}}, il est destiné à récompenser l’auteur d’un fait accompli pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moralisateur pour l’humanité. Il peut être attribué pour un fait accompli soit en France par un Français ou un étranger, soit à l’étranger par des Français seulement. Ce prix est toujours décerné de nos jours ; par exemple, il a été attribué en 2004 à [[Michel Desjoyeaux]] ([[Nautisme (voile)|voile]]), ou, en 2007, à [[Sébastien Loeb]] ([[rallye automobile]]).
+En 1910 est créé le prix Henry-Deutsch-de-la-Meurthe à l'[[Académie des sports]]<ref>[http://www.academie-sports.com/prix/prix-henry-deutsch-meurthe Prix Henry-Deutsch-de-la-Meurthe] - Académie des Sports</ref> (dont il est membre dès les [[années 1900]]). Doté alors de {{unité|25000|[[Franc français|franc-or]]}}, il est destiné à récompenser l’auteur d’un fait accompli pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moralisateur pour l’humanité. Il peut être attribué pour un fait accompli soit en France par un Français ou un étranger, soit à l’étranger par des Français seulement. Ce prix est toujours décerné de nos jours ; par exemple, il a été attribué en 2004 à [[Michel Desjoyeaux]] ([[Nautisme (voile)|voile]]), ou, en 2007, à [[Sébastien Loeb]] ([[rallye automobile]]).
+[[File:4 place des États-Unis, Paris 16e.jpg|thumb|center|Hôtel particulier d'Henry Deutsch de la Meurthe au 4 [[place des États-Unis]].]]
+En 1910, Henry Deutsch de la Meurthe finance le Prix de la traversée de l’estuaire de la Seine, doté d'un objet d'art et de 10 000 francs. Le gagnant étant celui qui réalisera le plus de traversées entre les villes de [[Trouville-sur-Mer]] et [[Le Havre]] en [[aéroplane]]<ref>[http://www.air-journal.fr/2017-08-30-le-30-aout-1910-dans-le-ciel-prix-de-la-traversee-de-lestuaire-de-la-seine-premier-jour-des-hostilites-5186707.html Le 30 août 1910 dans le ciel : Prix de la traversée de l’estuaire de la Seine, premier jour des « hostilités »]</ref>.
+Le {{date-|21 mai 1911}}, il est blessé par l'avion de [[Louis Émile Train]] lors du départ de la [[Course aérienne Paris-Madrid (1911)|course aérienne Paris-Madrid]].
-En 1910, Henry Deutsch de la Meurthe finance le Prix de la traversée de l’estuaire de la Seine, doté d'un objet d'art et de 10 000 francs. Le gagnant étant celui qui réalisera le plus de traversées entre les villes de Trouville et le Havre en aéroplane<ref>[http://www.air-journal.fr/2017-08-30-le-30-aout-1910-dans-le-ciel-prix-de-la-traversee-de-lestuaire-de-la-seine-premier-jour-des-hostilites-5186707.html Le 30 août 1910 dans le ciel : Prix de la traversée de l’estuaire de la Seine, premier jour des « hostilités »]</ref>.
 Chevalier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d’honneur]] depuis 1889, il est nommé commandeur de l’ordre le {{Date-|20|4|1912}}<ref>{{Base Léonore|LH/763/46|Salomon Henry Deutsch}}.</ref>.
-Henry Deutsch de la Meurthe fut membre du conseil d'administrateur du [[Conservatoire national des arts et métiers]], de la Commission de la navigation aérienne du ministère des Travaux publics, de la Commission de répartition de la navigation aérienne.
+Henry Deutsch de la Meurthe fut membre du conseil d'administrateur du [[Conservatoire national des arts et métiers]], de la Commission de la navigation aérienne du ministère des Travaux publics et de la Commission de répartition de la navigation aérienne.
+Marié à Marguerite Raba, fille d'Edmond Raba et de Betty Javal-Halphen, et belle-sœur d'[[Albert Ellissen]], il est le père de [[Suzanne Deutsch de La Meurthe|Suzanne]], de Betty (épouse [[Arthur Weisweiller]]) et de Georgette (épouse [[Gaston Gradis]]).
-Il meurt le {{Date-|24|11|1919}} au [[Château de Romainville (Yvelines)|château de Romainville]] à [[Ecquevilly]] ([[Seine-et-Oise]]).
+Il meurt le {{Date-|24|11|1919}} au [[château de Romainville]] à [[Ecquevilly]] ([[Seine-et-Oise]]).
 == Décorations ==
 === Décoration française ===
-{{Déco|CdrLH|décret du 20 novembre 1912}}
+* {{Déco|CdrLH|décret du 20 novembre 1912}}
+** {{Déco Officier de la Légion d'honneur}} par décret du 11 octobre 1906
+** {{Déco Chevalier de la Légion d'honneur}} par décret du 29 octobre 1889
 === Décorations étrangères ===
-[[File:Ord.Franz.Joseph-COM.png|50px]] [[Ordre de François-Joseph|Commandeur de l'ordre de François-Joseph]] (Autriche-Hongrie).<br>
+[[File:Ord.Franz.Joseph-COM.png|50px]] [[Ordre de François-Joseph|Commandeur de l'ordre de François-Joseph]] ([[Autriche-Hongrie]]).<br>[[File:ESP_Isabella_Catholic_Order_COM.svg|50px]] [[Ordre d'Isabelle la Catholique|Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique]] ([[Espagne]]).
-[[File:ESP_Isabella_Catholic_Order_COM.svg|50px]] [[Ordre d'Isabelle la Catholique|Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique]] (Espagne).
 == Notes et références ==
 === Notes ===
-{{Références|groupe=Note|colonnes=}}
+{{Références|groupe=Note}}
 === Références ===
 {{Références}}
+== Sources ==
+* [[Tristan Gaston-Breton]], Sonia de Panafieu, ''La famille Deutsch de la Meurthe. D'hier et d'aujourd'hui. 1815-2010'', Pour Mémoire, 2010
 == Annexes ==
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 === Liens externes ===
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 {{Portail|Industrie|aéronautique}}
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 [[Catégorie:Personnalité de l'aéronautique]]
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 [[Catégorie:Décès en novembre 1919]]
 [[Catégorie:Décès en Seine-et-Oise]]
 [[Catégorie:Décès à 73 ans]]
+[[Catégorie:Récipiendaire de la grande médaille de l'Aéro-Club de France]]