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Survivant à la [[Première Guerre mondiale]], le FEC Levallois reprend la compétition en 1919. Le club est désormais présidé par [[Gaston Barreau]], ancien joueur international français du FECL de 1898 à 1907 puis de 1909 à 1919. Les verts évoluent en [[Ligue de Paris Île-de-France de football|DH de Paris]] et participent à la [[Coupe de France de football|Coupe de France]]. En [[Coupe de France de football 1919-1920|1919-1920]] le FECL bat l'US Asnières puis Enghien Sports avant de s'incliner en {{8e}} de finale face au [[Le Havre AC|Havre AC]], futur finaliste. En championnat, une bonne troisième place est accrochée dans le groupe B de DH<ref>Deux groupes de dix clubs en DH Paris en 1919-1920</ref> derrière le [[Racing Club de France Football|Racing]] et l'[[Olympique de Paris|Olympique]].
Survivant à la [[Première Guerre mondiale]], le FEC Levallois reprend la compétition en 1919. Le club est désormais présidé par [[Gaston Barreau]], ancien joueur international français du FECL de 1898 à 1907 puis de 1909 à 1919. Les verts évoluent en [[Ligue de Paris Île-de-France de football|DH de Paris]] et participent à la [[Coupe de France de football|Coupe de France]]. En [[Coupe de France de football 1919-1920|1919-1920]] le FECL bat l'US Asnières puis Enghien Sports avant de s'incliner en {{8e}} de finale face au [[Le Havre AC|Havre AC]], futur finaliste. En championnat, une bonne troisième place est accrochée dans le groupe B de DH<ref>Deux groupes de dix clubs en DH Paris en 1919-1920</ref> derrière le [[Racing Club de France Football|Racing]] et l'[[Olympique de Paris|Olympique]].


Les années suivantes, le FECL est éliminé en {{16e}} de finale en [[Coupe de France de football 1920-1921|1921]], [[Coupe de France de football 1921-1922|1922]] et [[Coupe de France de football 1926-1927|1927]], respectivement par le [[RC Calais]], le [[Racing Club de Roubaix|Racing Roubaix]] (après deux matchs d'appui) et l'[[Olympique de Marseille]]<ref>[http://www.om-passion.com/matchs-om_1926_1783.html Fiche du match] sur ''om-passion.com''</ref>, et dès les {{32e}} de finale en 1924, 1925, 1926 et 1928, par l'[[US Saint-Servan]]<ref>[http://www.ussm.fr/actualites.php?id_actu=381 Parcours de l'US Saint-Malo en Coupe de France]</ref>, le [[RC Arras]], [[Le Havre AC]] et le [[Stade montois (football)|Stade montois]]. Le club réalise sa meilleure performance en atteignant les quarts de finale en [[Coupe de France de football 1922-1923|1923]], après avoir battu l'Olympique lillois notamment, mais s'y incline face à l'[[Olympique de Paris]].
Les années suivantes, le FECL est éliminé en {{16e}} de finale en [[Coupe de France de football 1920-1921|1921]], [[Coupe de France de football 1921-1922|1922]] et [[Coupe de France de football 1926-1927|1927]], respectivement par le [[RC Calais]], le [[Racing Club de Roubaix|Racing Roubaix]] (après deux matchs d'appui) et l'[[Olympique de Marseille]]<ref>[http://www.om-passion.com/matchs-om_1926_1783.html Fiche du match] sur ''om-passion.com''</ref>, et dès les {{32e}} de finale en 1924, 1925, 1926 et 1928, par l'[[US Saint-Servan]]<ref>[http://www.ussm.fr/actualites.php?id_actu=381 Parcours de l'US Saint-Malo en Coupe de France]</ref>, le [[RC Arras]], [[Le Havre AC]] et le [[Stade montois (football)|Stade montois]]. Le club réalise sa meilleure performance en atteignant les quarts de finale en [[Coupe de France de football 1922-1923|1923]], après avoir battu l'Olympique lillois notamment, mais s'y incline 3-0 face à l'[[Olympique de Paris]] le 4 mars, à domicile, au Stade des Bourguignons à Asnières<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6053130/f4.zoom.langFR ''Le Petit Parisien'', N°16806 du 5 mars 1923, p.4]</ref>.


Le club qui utilise le terrain de la Rue Victor-Hugo à Asnières se maintient parmi l'élite parisienne jusqu'en 1925 puis tombe en promotion pendant deux saisons avant de retrouver la DH en 1927-1928. En juillet 1928, le FEC de Levallois, {{6e}} de DH de Paris synonyme de relégation en promotion, fusionne son équipe première avec celle de l'ambitieux [[Racing Club de France]] au sein du « Racing Club de France - Levallois »<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k576291f/f5.image.langFR ''Le Matin'', N°16259, 24 septembre 1928, p.5, rapport de match de la première journée du championnat]</ref>. L'alliance ne dure pas, et l'équipe reprend vite le nom du Racing Club de France, puis du [[Racing Club de France Football|Racing Club de Paris]] à partir de 1932<ref>[http://allezracing.foot.free.fr/retro.htm Anecdotes de l'histoire du Racing], Allez Racing, allezracing.foot.free.fr</ref>.
En championnat, le club se maintient parmi l'élite parisienne jusqu'en 1921-1922. Pendant les deux saisons (1922-1923 et 1923-1924) de fronde des clubs parisiens, le FECL évolue dans le prestigieux Challenge des Dix, qui n'étaient que huit : [[Olympique de Paris|Olympique]], [[Red Star Football Club|Red Star]], [[AS Le Perreux - Francilienne 94|AS française]], [[Stade français (football)|Stade français]], [[Cercle athlétique de Paris|CA Paris]], [[CASG Paris (football)|CASG]], [[Racing Club de France Football|Racing]] et FEC Levallois. Cette compétition réunissant les meilleurs clubs parisiens, elle est considérée par les médias de l'époque comme le championnat de Paris<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k605573p/f4.image ''Le Petit Parisien'', N°17065 du 19 novembre 1923, p.4]</ref>. Le retour en DH en 1924-1925 est cruel pour le FECL qui ne peut assurer son maintient et tombe en promotion pendant deux saisons avant de retrouver la DH en 1927-1928. En juillet 1928, le FEC de Levallois, sixième de DH de Paris synonyme de relégation en promotion, fusionne son équipe première avec celle de l'ambitieux [[Racing Club de France]] au sein du « Racing Club de France - Levallois »<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k576291f/f5.image.langFR ''Le Matin'', N°16259, 24 septembre 1928, p.5, rapport de match de la première journée du championnat]</ref>. L'alliance ne dure pas, et l'équipe reprend vite le nom du Racing Club de France, puis du [[Racing Club de France Football|Racing Club de Paris]] à partir de 1932<ref>[http://allezracing.foot.free.fr/retro.htm Anecdotes de l'histoire du Racing], Allez Racing, allezracing.foot.free.fr</ref>.
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=== FC Levallois (1928-1950) ===
=== FC Levallois (1928-1950) ===

Version du 16 octobre 2013 à 20:59

Football Étoile Club de Levallois

Généralités

Le Football étoile club de Levallois (FEC Levallois, aussi connu comme le FC Levallois) est un club de football français basé à Levallois-Perret, fondé en 1894 et dissous en 1950 au sein du Racing Club de Levallois.

Le club remporte le championnat de football LFA en 1914 et atteint les quarts de finale de la Coupe de France en 1923.

Histoire

Débuts du club (1894-1897)

Levallois-Perret devient en 1894 le centre du football parisien[1]. Le Standard s’installe au Vélodrome de la Seine, quai Michelet, à partir du 1er novembre[2]. Le Club français loue un terrain situé à l’angle des rues Baudin et Fazillau, sur la place Collanges[3]. Les White-Rovers s’installent sur le dernier champ de blé de la commune, rue Greffulhe[4]. Le FC Levallois inaugure le terrain de la porte de Courcelles[5]. Ce club aux couleurs jaune et noir est fondé en septembre 1894[6].

Le FC Levallois dispute le Championnat de France de football USFSA en 1895, 1896 (il termine 4e sur neuf) et 1897. Septième sur neuf en 1897, le club est relégué en deuxième série mais renonce à y prendre part.

Le FECL en USFSA (1899-1910)

Evoluant sous le nom de FEC Levallois depuis la saison 1898-1899 après une éclipse totale d'une saison, le club qui adopte des maillots verts retrouve les compétitions de l'USFSA en troisième série de Paris. Le FECL y évolue pendant trois saisons avant de rejoindre la deuxième série en 1901-1902. A l'issue d'une saison d'apprentissage à ce niveau, le club remporte la deuxième série de Paris USFSA en 1903. Malgré sa défaite en barrage de montée face au Gallia Club Paris, il est promu en première série suite à son élargissement à douze clubs. Il y reste deux années, en 1904 et 1905, sans pouvoir participer à la phase finale nationale. Relégué en deuxième série en 1905, le FECL doit se contenter d'évoluer dans l'antichambre de l'élite parisienne pendant cinq saisons.

Le FECL en LFA (1910-1914)

Le club rejoint la LFA, concurrent de l'USFSA, dès sa fondation en 1910. Le FECL enregistre notamment une cinglante défaite 5-0 le 8 janvier 1911 face au CA Paris[7], futur champion de cette saison inaugurale de la LFA. En 1913-1914, le FECL remporte le Championnat de football LFA. Les Verts sont assurés du titre le 22 février 1914 à une journée du terme du championnat, humiliant au passage le Red Star par 14 à 1[8]. Qualifiés pour le Trophée de France 1914, les verts s'inclinent 4-1 en demi-finale à Roubaix le 19 avril 1914 face à l'Olympique lillois, champion de l'USFSA et futur vainqueur du Trophée. Menés rapidement 3-0, les joueurs du FECL contestent et menacent de quitter le terrain[9].

Renouveau du FECL (1919-1928)

Survivant à la Première Guerre mondiale, le FEC Levallois reprend la compétition en 1919. Le club est désormais présidé par Gaston Barreau, ancien joueur international français du FECL de 1898 à 1907 puis de 1909 à 1919. Les verts évoluent en DH de Paris et participent à la Coupe de France. En 1919-1920 le FECL bat l'US Asnières puis Enghien Sports avant de s'incliner en 8e de finale face au Havre AC, futur finaliste. En championnat, une bonne troisième place est accrochée dans le groupe B de DH[10] derrière le Racing et l'Olympique.

Les années suivantes, le FECL est éliminé en 16e de finale en 1921, 1922 et 1927, respectivement par le RC Calais, le Racing Roubaix (après deux matchs d'appui) et l'Olympique de Marseille[11], et dès les 32e de finale en 1924, 1925, 1926 et 1928, par l'US Saint-Servan[12], le RC Arras, Le Havre AC et le Stade montois. Le club réalise sa meilleure performance en atteignant les quarts de finale en 1923, après avoir battu l'Olympique lillois notamment, mais s'y incline 3-0 face à l'Olympique de Paris le 4 mars, à domicile, au Stade des Bourguignons à Asnières[13].

En championnat, le club se maintient parmi l'élite parisienne jusqu'en 1921-1922. Pendant les deux saisons (1922-1923 et 1923-1924) de fronde des clubs parisiens, le FECL évolue dans le prestigieux Challenge des Dix, qui n'étaient que huit : Olympique, Red Star, AS française, Stade français, CA Paris, CASG, Racing et FEC Levallois. Cette compétition réunissant les meilleurs clubs parisiens, elle est considérée par les médias de l'époque comme le championnat de Paris[14]. Le retour en DH en 1924-1925 est cruel pour le FECL qui ne peut assurer son maintient et tombe en promotion pendant deux saisons avant de retrouver la DH en 1927-1928. En juillet 1928, le FEC de Levallois, sixième de DH de Paris synonyme de relégation en promotion, fusionne son équipe première avec celle de l'ambitieux Racing Club de France au sein du « Racing Club de France - Levallois »[15]. L'alliance ne dure pas, et l'équipe reprend vite le nom du Racing Club de France, puis du Racing Club de Paris à partir de 1932[16].

FC Levallois (1928-1950)

Rebaptisé FC Levallois, le club ne retrouvera jamais les lumières de l'élite régionale avant la guerre. En 1939-1940, la Coupe de France permet une belle campagne qui s'achève en seizièmes de finales face à l'AS Troyes (3-4) le 7 janvier 1940[1].

Le club prend part en 1940-1941 au championnat de Paris amateurs qui se tient d'octobre à mai avec quatre poules de huit équipes[2]. Le FCL ne parvient pas à se qualifier pour les phases finales de cette épreuve dont les quatre demi-finalistes sont le Racing, le Stade français, le Stade de l'Est et l'AS Amicale[3]. L'élite amateurs parisienne retrouve une poule unique à douze clubs la saison suivante, le FCL n'est pas du nombre. Le club atteint le quatrième tour de la Coupe de France mais s'incline le 23 novembre 1941 à domicile 0-2 face au Stade Saint-Germain[4].

En 1950[5], le club fusionne avec le Racing Club de Colombes au sein d'un nouveau club : le Racing Club de Levallois, devenu en 1983 la section football du Levallois Sporting Club.

Anciens joueurs

Palmarès

Notes et références