« Chibana Chōshin » : différence entre les versions
m retouche de la modification précédente |
m v2.04b - Correction syntaxique (Lien magique ISBN obsolète) |
||
Ligne 30 : | Ligne 30 : | ||
=== Bibliographie === |
=== Bibliographie === |
||
* ''Sur les traces d'Itosu, de Chibana et de Miyahira, le shurite moderne sans filtre'', traduit et commenté par Jean-Charles Juster, CreateSpace Independent Publishing Platform (auto-édition), 2018 {{ISBN|9781984974181}} |
* ''Sur les traces d'Itosu, de Chibana et de Miyahira, le shurite moderne sans filtre'', traduit et commenté par Jean-Charles Juster, CreateSpace Independent Publishing Platform (auto-édition), 2018 {{ISBN|9781984974181}} |
||
* ''Histoire du karaté-do'' de Kenji Tokitsu, Edition SEM, 1996 |
* ''Histoire du karaté-do'' de Kenji Tokitsu, Edition SEM, 1996 {{ISBN|2907736108}} |
||
=== Articles connexes === |
=== Articles connexes === |
Version du 17 avril 2022 à 19:07
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 83 ans) |
Nom dans la langue maternelle |
知花朝信 |
Nationalité | |
Activités |
Sport | |
---|---|
Maître | |
Élève |
Arakaki Ankichi, Katsuya Miyahira, Shūgorō Nakazato, Nakama Chozo, Yuchoku Higa, Eizo Shimabukuro, Tadashi Yamashita, Joki Uema |
Chibana Chōshin (1885-1969) était un « Grand Maître » d'arts martiaux okinawaïen.
Biographie
Dès l'âge de 15 ans, il fut le disciple de Ankō Itosu jusqu'à la mort de celui-ci, en 1915.
En 1920 il ouvre un dojo à Shuri en tant que successeur officiel de Ankō Itosu, et nomme son école Kōbayashi-Ryū, ou plutôt Kōbayashi - Shōrin-Ryū.
Shorin est la transcription okinawaienne de Shaolin, et en conserve ses références à la Chine. Kōbayashi est la transcription japonisante de Shaolin, selon l'usage japonais de l'époque, où l'on gommait du langage toutes références à la Chine à cause de la montée du nationalisme japonais et aussi et surtout de la récente guerre sino-japonaise gagnée par le Japon.
Les deux transcriptions signifiant : « petite forêt », Maître Chibana a tenu à accoler les deux termes, malgré la redondance, par respect pour ses maîtres, et aussi pour marquer son opposition (de manière pacifiste) au Japon, colonisateur d'Okinawa depuis 1609.
C'est Chibana Chōshin qui désigne Gichin Funakoshi, qui fut l'un de ses condisciples, pour aller, en 1922 à Tokyo à la requête de Jigorō Kanō, le créateur du judo, faire une démonstration de Tō-de, (main de Chine, nom okinawaien, mais appelé Okinawa-te, main d'Okinawa, par les japonais, et qui plus tard allait devenir le karaté).
En 1956, il fut le premier président de l'Okinawa Karaté-Do Renmei, association qui regroupe l'ensemble des styles de l'île.
Enseignant de très grande réputation, il eut de très nombreux disciples, dont Yuchoku Higa, Shuguro Nakazato et Katsuya Miyahira, qui sont restés dans leur méthodes de transmission les plus fidèles possible à l'enseignement qu'ils ont reçu[réf. nécessaire].
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Sur les traces d'Itosu, de Chibana et de Miyahira, le shurite moderne sans filtre, traduit et commenté par Jean-Charles Juster, CreateSpace Independent Publishing Platform (auto-édition), 2018 (ISBN 9781984974181)
- Histoire du karaté-do de Kenji Tokitsu, Edition SEM, 1996 (ISBN 2907736108)
Articles connexes
Liens externes