Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

« Cécile Rol-Tanguy » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m erreur de sigle (CPDE et pas CDPE)
Ligne 10 : Ligne 10 :
Elle est la fille de François Le Bihan, syndicaliste, cofondateur du [[Parti communiste français]] (PCF), qui sera déporté à [[Auschwitz]] dans le [[convoi des {{formatnum:45000}}|convoi des 45000]], et de Germaine Jaganet<ref>[http://www.memoirevive.org/francois-le-bihan-45741/ « François LE BIHAN – (45741 ?) »], memoirevive.org</ref>.
Elle est la fille de François Le Bihan, syndicaliste, cofondateur du [[Parti communiste français]] (PCF), qui sera déporté à [[Auschwitz]] dans le [[convoi des {{formatnum:45000}}|convoi des 45000]], et de Germaine Jaganet<ref>[http://www.memoirevive.org/francois-le-bihan-45741/ « François LE BIHAN – (45741 ?) »], memoirevive.org</ref>.


Après l'obtention de son brevet élémentaire à 16 ans, elle est formée au métier de [[Sténodactylographie|sténodactylographe]] et suit un stage au secrétariat administratif du syndicat [[Confédération générale du travail]] (CGT) de la [[Compagnie parisienne de distribution d'électricité]] (CDPE). En {{date-|novembre 1936}}, elle est engagée au syndicat des métaux CGT d'[[Île-de-France]], dont le secrétaire n'est autre qu'[[Henri Rol-Tanguy|Henri Tanguy]].
Après l'obtention de son brevet élémentaire à 16 ans, elle est formée au métier de [[Sténodactylographie|sténodactylographe]] et suit un stage au secrétariat administratif du syndicat [[Confédération générale du travail]] (CGT) de la [[Compagnie parisienne de distribution d'électricité]] (CPDE). En {{date-|novembre 1936}}, elle est engagée au syndicat des métaux CGT d'[[Île-de-France]], dont le secrétaire n'est autre qu'[[Henri Rol-Tanguy|Henri Tanguy]].


=== Engagement ===
=== Engagement ===

Version du 24 mars 2020 à 21:46

Cécile Rol-Tanguy
Cécile Rol-Tanguy en 2012.
Biographie
Naissance
(105 ans)
RoyanVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 101 ans)
MonteauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Marguerite Marie Cécile Le BihanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
François Le Bihan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Henri Rol-Tanguy (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Claire Rol-Tanguy (d)
Jean Rol-Tanguy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinctions

Cécile Rol-Tanguy, née Marguerite Le Bihan le à Royan, est une résistante française.

Biographie

Famille, formation et carrière professionnelle

Elle est la fille de François Le Bihan, syndicaliste, cofondateur du Parti communiste français (PCF), qui sera déporté à Auschwitz dans le convoi des 45000, et de Germaine Jaganet[1].

Après l'obtention de son brevet élémentaire à 16 ans, elle est formée au métier de sténodactylographe et suit un stage au secrétariat administratif du syndicat Confédération générale du travail (CGT) de la Compagnie parisienne de distribution d'électricité (CPDE). En , elle est engagée au syndicat des métaux CGT d'Île-de-France, dont le secrétaire n'est autre qu'Henri Tanguy.

Engagement

Elle milite à l'Union des jeunes filles de France et participe à des réunions du Comité d'aide à l'Espagne républicaine, puis elle adhère au Parti communiste en 1938. Elle devient la marraine de guerre d'Henri Tanguy, engagé dans les Brigades internationales et qu'elle épouse le . Ils auront cinq enfants : Hélène, universitaire, Jean, journaliste[2], Claire et Francis, haut fonctionnaire[3],[4]; ainsi que Françoise, morte en bas âge[5].

Au début de , elle entre dans la clandestinité ; Henri, une fois démobilisé, la rejoint à Paris. Elle devient agent de liaison et prend les surnoms de « Jeanne », « Yvette » et « Lucie »[6]. Seul Maillard connaît leur véritable nom et leur adresse.

C'est elle qui, notamment, informe Jean-Pierre Timbaud qu'il est recherché[7]. Elle cache des armes dans le landau de ses enfants[8]. Le , elle rédige, sous la dictée d'Henri, l'appel à l'insurrection des Parisiens.

Le 26 août, elle assiste au défilé du général de Gaulle sur les Champs-Élysées[9].

Après la guerre : transmission

Cécile Rol Tanguy devient co-présidente de l’association Les Amis des combattants de l'Espagne république, ACER, dont sa fille, Claire, deviendra Secrétaire générale. Elle prend l'engagement, avec son mari, de rester adhérente du PCF et abonnée à L'Humanité jusqu'à sa mort. Henri Rol-Tanguy meurt en 2002.

En , elle salue avec Odette Nilès dans une tribune dans Le Monde la décision du transfert des cendres de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay au Panthéon[10].

Le , elle participe aux commémorations organisées à l'occasion de la journée nationale de la Résistance[11].

Décorations

Filmographie

  • Patrick Barbéris, Cécile Rol-Tanguy, une combattante de la liberté, 2004
  • Jorge Amat, Les Témoins de la Libération de Paris, 2004
  • Vincent Goubet, Faire quelque chose, 2013
  • Pierre Hurel, Résistantes, 2015

Références

Liens externes