Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

« Arras-en-Lavedan » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Sotos (discuter | contributions)
Roland45-Bot (discuter | contributions)
Sols : correction texte de l'occupation principale des sols
 
(18 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Arras (homonymie)|Lavedan}}
{{Ébauche|commune des Hautes-Pyrénées|Pyrénées}}
{{Voir homonymes|Arras (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Arras-en-Lavedan
| nom = Arras-en-Lavedan
Ligne 22 : Ligne 21 :
| alt maxi = 2288
| alt maxi = 2288
| superficie = 24.66
| superficie = 24.66
| type = Commune rurale
| type = Commune rurale à habitat dispersé
| unité urbaine = [[Unité urbaine d'Argelès-Gazost|Argelès-Gazost]] <br><small>([[banlieue]])</small>
| unité urbaine = [[Unité urbaine d'Argelès-Gazost|Argelès-Gazost]] <br><small>([[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction d'Argelès-Gazost|Argelès-Gazost]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction d'Argelès-Gazost|Argelès-Gazost]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
Ligne 44 : Ligne 43 :
== Géographie ==
== Géographie ==
=== Localisation ===
=== Localisation ===
{{maplink |text = Carte interactive d’Arras-en-Lavedan {{Ligne de légende|black solid 2px|Limite communale}} [[File:Maki2-town-hall-12.svg|20px]] Mairie |type=shape |frame=yes |frame-height=300 |frame-width=300 |frame-align=left |fill=#000000 |fill-opacity=0 |stroke-color=#000000 |stroke-width=2.5 |type2=point |marker2=town-hall |marker-size2=small |marker-color2=#0000FF |coord2={{coord2|42.9927|-0.12650}} }}
{{maplink |text = Carte interactive d’Arras-en-Lavedan {{Ligne de légende|black solid 2px|Limite communale}} [[Fichier:Maki2-town-hall-12.svg|20px]] Mairie |type=shape |frame=yes |frame-height=300 |frame-width=300 |frame-align=left |fill=#000000 |fill-opacity=0 |stroke-color=#000000 |stroke-width=2.5 |type2=point |marker2=town-hall |marker-size2=small |marker-color2=#0000FF |coord2={{coord2|42.9927|-0.12650}} }}


La commune d'Arras-en-Lavedan se trouve dans le [[département français|département]] des [[Hautes-Pyrénées]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]<ref group=I name=meta>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM65029-arras-en-lavedan |titre=Métadonnées de la commune d'Arras-en-Lavedan |consulté le=18 août 2021}}.</ref>.
La commune d'Arras-en-Lavedan se trouve dans le [[département français|département]] des [[Hautes-Pyrénées]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]<ref group=I name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|65029|arras-en-lavedan}}</ref>.


Elle se situe à {{unité|31|km}} à vol d'oiseau <!-- à {{unité|XXX|km}} par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre [[chef-lieu#France|chefs-lieux de communes]] par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> -->de [[Tarbes]]<ref>{{Lien web
Elle se situe à {{unité|31|km}} à vol d'oiseau <!-- à {{unité|XXX|km}} par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre [[chef-lieu#France|chefs-lieux de communes]] par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> -->de [[Tarbes]]<ref>{{Lien web
|url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA/Tarbes,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA
|url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA/Tarbes,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA
|titre=Distance entre Arras-en-Lavedan et Tarbes
|titre=Distance entre Arras-en-Lavedan et Tarbes
|site=https://fr.distance.to |auteur=Stephan Georg
|site=fr.distance.to |auteur=Stephan Georg
|consulté le=18 août 2021}}.</ref>, [[préfecture]] du département, et à {{unité|3|km}} d'Argelès-Gazost<!-- à {{unité|YYY|km}} par la route --><ref>{{Lien web
|consulté le=18 août 2021}}.</ref>, [[préfecture]] du département, et à {{unité|3|km}} d'Argelès-Gazost<!-- à {{unité|YYY|km}} par la route --><ref>{{Lien web
|url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA/Argelès-Gazost,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA
|url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA/Argelès-Gazost,Hautes-Pyrénées,Occitanie,FRA
|titre=Distance entre Arras-en-Lavedan et Argelès-Gazost
|titre=Distance entre Arras-en-Lavedan et Argelès-Gazost
|site=https://fr.distance.to |auteur=Stephan Georg
|site=fr.distance.to |auteur=Stephan Georg
|consulté le=18 août 2021}}.</ref>, [[sous-préfecture]].
|consulté le=18 août 2021}}.</ref>, [[sous-préfecture]].


Ligne 61 : Ligne 60 :
|url=https://www.villorama.com/ville/arras-en-lavedan/villes-proches.html
|url=https://www.villorama.com/ville/arras-en-lavedan/villes-proches.html
|titre=Communes les plus proches d'Arras-en-Lavedan
|titre=Communes les plus proches d'Arras-en-Lavedan
|site=www.villorama.com
|site=villorama.com
|consulté le=18 août 2021
|consulté le=18 août 2021
}}.</ref> :
}}.</ref> :
Ligne 87 : Ligne 86 :


=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
[[Fichier:Lavoir de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Le lavoir des Arrassets.]]
La commune est dans le [[bassin de l'Adour]], au sein du [[bassin hydrographique]] [[Bassin Adour-Garonne|Adour-Garonne]]<ref>{{Lien web |format=pdf|url=https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Le_reseau_hydrographique_du_bassin_cle8891d1.pdf|titre=Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne.|site=draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr |consulté le=3 novembre 2021}}</ref>. Elle est drainée par le [[gave d'Azun]], le [[gave d'Estaing]], le [[Ruisseau du Bergons]], le Bacherou, le ruisseau d'arribancie, le ruisseau de Banciole, le ruisseau de Bergouey, le ruisseau de Carasse, le ruisseau de Larrode et par divers petits cours d'eau, constituant un [[réseau hydrographique des Hautes-Pyrénées|réseau hydrographique]] de {{Unité|32|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=65029|titre= Fiche communale d'Arras-en-Lavedan|site=le [http://sigesocc.brgm.fr/ système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie] |consulté le= 3 novembre 2021}}</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude= 42.9931|longitude= -0.125833333333 |zoom=6 |couches=Carte hydrographique d'Arras-en-Lavedan|consulté le=3 novembre 2021}}</ref>.
La commune est dans le [[bassin de l'Adour]], au sein du [[bassin hydrographique]] [[Bassin Adour-Garonne|Adour-Garonne]]<ref>{{Lien web |format=pdf|url=https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Le_reseau_hydrographique_du_bassin_cle8891d1.pdf|titre=Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne.|site=draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr |consulté le=3 novembre 2021}}.</ref>. Elle est drainée par le [[gave d'Azun]], le [[gave d'Estaing]], le [[Ruisseau du Bergons]], le Bacherou, le ruisseau d'arribancie, le ruisseau de Banciole, le ruisseau de Bergouey, le ruisseau de Carasse, le ruisseau de Larrode et par divers petits cours d'eau, constituant un [[réseau hydrographique des Hautes-Pyrénées|réseau hydrographique]] de {{Unité|32|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=65029|titre= Fiche communale d'Arras-en-Lavedan|site=le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie |consulté le= 3 novembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude= 42.9931|longitude= -0.125833333333 |zoom=6 |couches=Carte hydrographique d'Arras-en-Lavedan|consulté le=3 novembre 2021}}</ref>.


Le [[gave d'Azun]], d'une longueur totale de {{Unité|29,1|km}}, prend sa source dans la commune d'[[Arrens-Marsous]] et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le [[gave de Pau]] à [[Ayros-Arbouix]], après avoir traversé {{Unité|10|communes}}<ref>{{sandre|Q46-0400|texte=le Gave d'Azun}}</ref>.
Le [[gave d'Azun]], d'une longueur totale de {{Unité|29,1|km}}, prend sa source dans la commune d'[[Arrens-Marsous]] et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le [[gave de Pau]] à [[Ayros-Arbouix]], après avoir traversé {{Unité|10|communes}}<ref>{{sandre|Q46-0400|texte=le Gave d'Azun}}</ref>.
Ligne 96 : Ligne 96 :


=== Climat ===
=== Climat ===
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=10 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site= http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 10 juillet 2021}}</ref>.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=10 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site= meteofrance.fr |date=4 février 2020|consulté le= 10 juillet 2021}}.</ref>.


Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Ligne 112 : Ligne 112 :
|}
|}


Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=https://occitanie.chambre-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/oracle-2020-etat-des-lieux-sur-le-changement-climatique-et-ses-incidences-agricoles-en-region-occi/ |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie |site=occitanie.chambre-agriculture.fr|date=2020|consulté le= 10 juillet 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'[[Ayros-Arbouix]], mise en service en 1982<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_65055001.pdf|titre= Station Météo-France Ayros-Arbouix - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=10 juillet 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées/Ayros-Arbouix,Hautes-Pyrénées |titre=Orthodromie entre Arras-en-Lavedan et Ayros-Arbouix |site=fr.distance.to |consulté le=10 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |12.7|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|1031.4|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_65055001.pdf|titre= Station Météo-France Ayros-Arbouix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=21 juillet 2021}}.</ref>.
Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= ecologie.gouv.fr |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=https://occitanie.chambre-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/oracle-2020-etat-des-lieux-sur-le-changement-climatique-et-ses-incidences-agricoles-en-region-occi/ |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie |site=occitanie.chambre-agriculture.fr|date=2020|consulté le= 10 juillet 2021}}.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'[[Ayros-Arbouix]], mise en service en 1982<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_65055001.pdf|titre= Station Météo-France Ayros-Arbouix - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=10 juillet 2021}}.</ref> et qui se trouve à {{unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées/Ayros-Arbouix,Hautes-Pyrénées |titre=Orthodromie entre Arras-en-Lavedan et Ayros-Arbouix |site=fr.distance.to |consulté le=10 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |12.7|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|1031.4|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_65055001.pdf|titre= Station Météo-France Ayros-Arbouix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=21 juillet 2021}}.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'[[Ossun]], mise en service en 1946 et à {{unité|23|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées/Ossun,Hautes-Pyrénées |titre=Orthodromie entre Arras-en-Lavedan et Ossun |site=fr.distance.to |consulté le=10 juillet 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |12.2|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/tarbes-ossun-lourdes/valeurs/07621.html.html |titre= Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 |site=https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 10 juillet 2021}}</ref>, à {{ tmp |12.6|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/tarbes-ossun-lourdes/valeurs/07621.html.html |titre= Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 |site=https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 10 juillet 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |12.9|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/tarbes-ossun-lourdes/valeurs/07621.html.html |titre= Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 |site=https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 10 juillet 2021}}</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'[[Ossun]], mise en service en 1946 et à {{unité|23|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Arras-en-Lavedan,Hautes-Pyrénées/Ossun,Hautes-Pyrénées |titre=Orthodromie entre Arras-en-Lavedan et Ossun |site=fr.distance.to |consulté le=10 juillet 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |12.2|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/tarbes-ossun-lourdes/valeurs/07621.html.html |titre= Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 |site=infoclimat.fr |consulté le= 10 juillet 2021}}.</ref>, à {{ tmp |12.6|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/tarbes-ossun-lourdes/valeurs/07621.html.html |titre= Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 |site=infoclimat.fr |consulté le= 10 juillet 2021}}.</ref>, puis à {{ tmp |12.9|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/tarbes-ossun-lourdes/valeurs/07621.html.html |titre= Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 |site=infoclimat.fr |consulté le= 10 juillet 2021}}.</ref>.
=== Milieux naturels et biodiversité ===
=== Milieux naturels et biodiversité ===
==== Espaces protégés ====
==== Espaces protégés ====
La [[aire protégée|protection réglementaire]] est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des [[biotope|espaces naturels]] remarquables et leur [[biodiversité]] associée<ref>{{Lien web|url=https://inpn.mnhn.fr/programme/espaces-proteges/presentation|titre=Les espaces protégés.|site =le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'INPN]|consulté le=10 mai 2022}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/65029/tab/espaces |titre= Liste des espaces protégés sur la commune |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}</ref>.
La [[aire protégée|protection réglementaire]] est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des [[biotope|espaces naturels]] remarquables et leur [[biodiversité]] associée<ref>{{Lien web|url=https://inpn.mnhn.fr/programme/espaces-proteges/presentation|titre=Les espaces protégés.|site =le site de l'INPN|consulté le=10 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/65029/tab/espaces |titre= Liste des espaces protégés sur la commune |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref>.
Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du [[Parc National des Pyrénées]]<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce [[Parc national (France)|parc national]], créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’[[isard]]s, colonies de [[marmotte]]s réimplantées avec succès, grands rapaces tels le [[Gypaète barbu]], le [[Vautour fauve]], le [[Percnoptère|Percnoptère d’Égypte]] ou l’[[Aigle royal]], le [[Grand tétras]] et le discret [[Desman des Pyrénées]] qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'[[Ours des Pyrénées]]<ref>{{Lien web|url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/des-connaissances/le-patrimoine-naturel/faune|titre=Parc national des Pyrénées - la faune|site=www.pyrenees-parcnational.fr|consulté le= 12 août 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/le-parc-national-des-pyrenees/le-territoire-du-parc-national |titre=Parc national des Pyrénées - le territoire |site=le [http://www.pyrenees-parcnational.fr site du parc national des Pyrénées]|consulté le= 26 août 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR3400003 |titre= Parc national des Pyrénées - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}</ref>.
Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du [[Parc National des Pyrénées]]<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce [[Parc national (France)|parc national]], créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’[[isard]]s, colonies de [[marmotte]]s réimplantées avec succès, grands rapaces tels le [[Gypaète barbu]], le [[Vautour fauve]], le [[Percnoptère|Percnoptère d’Égypte]] ou l’[[Aigle royal]], le [[Grand tétras]] et le discret [[Desman des Pyrénées]] qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'[[Ours des Pyrénées]]<ref>{{Lien web|url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/des-connaissances/le-patrimoine-naturel/faune|titre=Parc national des Pyrénées - la faune|site=pyrenees-parcnational.fr|consulté le= 12 août 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/le-parc-national-des-pyrenees/le-territoire-du-parc-national |titre=Parc national des Pyrénées - le territoire |site=le site du parc national des Pyrénées|consulté le= 26 août 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR3400003 |titre= Parc national des Pyrénées - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref>.


==== Réseau Natura 2000 ====
==== Réseau Natura 2000 ====
[[Fichier:65029-Arras-en-Lavedan-Natura_2000.png|vignette|Site Natura 2000 sur le territoire communal.]]
[[Fichier:65029-Arras-en-Lavedan-Natura_2000.png|vignette|Site Natura 2000 sur le territoire communal.]]
Le [[réseau Natura 2000]] est un [[réseau écologique]] européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « [[directive habitats|Habitats]] » et « [[directive oiseaux|Oiseaux]] », constitué de [[Zone spéciale de conservation|zones spéciales de conservation]] (ZSC) et de [[Zone de protection spéciale|zones de protection spéciale]] (ZPS){{note|texte= Dans les sites Natura 2000, les [[États membres de l'Union européenne|États membres]] s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles{{note|texte= [https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/reseau-europeen-natura-2000-0 Réseau européen Natura 2000], Ministère de la transition écologique et solidaire }}.|groupe=Note}}.
Le [[réseau Natura 2000]] est un [[réseau écologique]] européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « [[directive habitats|Habitats]] » et « [[directive oiseaux|Oiseaux]] », constitué de [[Zone spéciale de conservation|zones spéciales de conservation]] (ZSC) et de [[Zone de protection spéciale|zones de protection spéciale]] (ZPS){{note|texte= Dans les sites Natura 2000, les [[États membres de l'Union européenne|États membres]] s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles{{note|texte= [https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/reseau-europeen-natura-2000-0 Réseau européen Natura 2000], Ministère de la transition écologique et solidaire }}.|groupe=Note}}.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros »<ref name=Natura>{{Lien web |url= https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/65029/tab/natura2000 |titre=Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Arras-en-Lavedan |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=26 août 2021}}.</ref>, d'une superficie de {{Unité|3703|ha}}, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR7300923 |titre= site Natura 2000 FR7300923 - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros »<ref name=Natura>{{Lien web |url= https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/65029/tab/natura2000 |titre=Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Arras-en-Lavedan |site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel |consulté le=26 août 2021}}.</ref>, d'une superficie de {{Unité|3703|ha}}, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR7300923 |titre= site Natura 2000 FR7300923 - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref>.


==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ====
==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ====
{{article connexe|Liste des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique des Hautes-Pyrénées}}
{{article connexe|Liste des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique des Hautes-Pyrénées}}
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de {{nobr|type 1}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 1}} sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/65029/tab/znieff |titre=Liste des ZNIEFF de la commune d'Arras-en-Lavedan |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=26 août 2021}}.</ref>{{,}}
Trois ZNIEFF de {{nobr|type 1}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 1}} sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/65029/tab/znieff |titre=Liste des ZNIEFF de la commune d'Arras-en-Lavedan |site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel |consulté le=26 août 2021}}.</ref>{{,}}
* le « [[Gave d'Azun]], [[ruisseau du Bergons]] et [[Gave de Pau|Gave de Lourdes]] » ({{Unité|437|ha}}), couvrant {{Unité|31|communes}} dont deux dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 29 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011506 |titre= ZNIEFF le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}.</ref> ;
* le « [[Gave d'Azun]], [[ruisseau du Bergons]] et [[Gave de Pau|Gave de Lourdes]] » ({{Unité|437|ha}}), couvrant {{Unité|31|communes}} dont deux dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 29 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011506 |titre= ZNIEFF le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref> ;
* le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'[[Ouzom]] » ({{Unité|6108|ha}}), couvrant {{Unité|12|communes}} dont une dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 11 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011444 |titre= ZNIEFF le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}.</ref>,
* le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'[[Ouzom]] » ({{Unité|6108|ha}}), couvrant {{Unité|12|communes}} dont une dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 11 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011444 |titre= ZNIEFF le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref>,
* les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » ({{Unité|7764|ha}}), couvrant {{Unité|11|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011453 |titre= ZNIEFF les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}.</ref> ;
* les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » ({{Unité|7764|ha}}), couvrant {{Unité|11|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011453 |titre= ZNIEFF les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref> ;
et deux ZNIEFF de {{nobr|type 2}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 2}} sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>{{,}}<ref name=INPN1/>{{,}}
et deux ZNIEFF de {{nobr|type 2}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 2}} sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>{{,}}<ref name=INPN1/>{{,}}
* les « massifs calcaires de l'Estibète, [[massif du Granquet|du Granquet]] et du Pibeste, forêt de Très Crouts, vallée du Bergons et crêtes » ({{Unité|17871|ha}}), couvrant {{Unité|24|communes}} dont trois dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 21 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011454 |titre= ZNIEFF les « massifs calcaires de l'Estibète, du Granquet et du Pibeste, forêt de Très Crouts, vallée du Bergons et crêtes » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}.</ref> ;
* les « massifs calcaires de l'Estibète, [[massif du Granquet|du Granquet]] et du Pibeste, forêt de Très Crouts, vallée du Bergons et crêtes » ({{Unité|17871|ha}}), couvrant {{Unité|24|communes}} dont trois dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 21 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011454 |titre= ZNIEFF les « massifs calcaires de l'Estibète, du Granquet et du Pibeste, forêt de Très Crouts, vallée du Bergons et crêtes » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref> ;
* le « [[val d'Azun]] et haute vallée du [[Gave de Cauterets]] » ({{Unité|35378|ha}}), couvrant {{Unité|22|communes}} dont une dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 21 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011624 |titre= ZNIEFF le « val d´Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 26 août 2021}}.</ref>.
* le « [[val d'Azun]] et haute vallée du [[Gave de Cauterets]] » ({{Unité|35378|ha}}), couvrant {{Unité|22|communes}} dont une dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] et 21 dans les [[Hautes-Pyrénées]]<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011624 |titre= ZNIEFF le « val d´Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 26 août 2021}}.</ref>.
<gallery mode="packed" heights=200px>
<gallery mode="packed" heights=200px>
65029-Arras-en-Lavedan-ZNIEFF1.png|Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
65029-Arras-en-Lavedan-ZNIEFF1.png|Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Ligne 141 : Ligne 141 :
== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Arras-en-Lavedan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.
Arras-en-Lavedan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural|titre=Typologie urbain / rural|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre=Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] d'[[Unité urbaine d'Argelès-Gazost|Argelès-Gazost]], une agglomération intra-départementale regroupant {{Unité|13|communes}}<ref group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202065203-argeles-gazost|titre=Unité urbaine 2020 d'Argelès-Gazost|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref> et {{Unité|{{Population Unité urbaine d'Argelès-Gazost}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=I name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589|titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684|titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine d'Argelès-Gazost]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine d'Argelès-Gazost]] comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/65203-argeles-gazost |titre=Unité urbaine 2020 d'Argelès-Gazost|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee group=I>{{Métadonnées Commune|65029|arras-en-lavedan}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Argelès-Gazost]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee group=I/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|19|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/518-argeles-gazost|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Argelès-Gazost]] dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé, en {{date-|octobre 2020}}, celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]] afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|19|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref group=I name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-attraction-ville/AAV2020518-argeles-gazost|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694|titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,1 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %), zones urbanisées (1,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 15 avril 2021}}</ref>.
forêts (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,1 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %), zones urbanisées (1,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 15 avril 2021}}.</ref>.


L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= -0.125833333333&y= 42.9931&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site= remonterletemps.ign.fr |consulté le= 15 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= -0.125833333333&y= 42.9931&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site= remonterletemps.ign.fr |consulté le= 15 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.


<gallery mode="packed" heights=200px>
<gallery mode="packed" heights=200px>
65029-Arras-en-Lavedan-Sols.png|vignette|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]) de la commune.
65029-Arras-en-Lavedan-Sols.png|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]) de la commune.
65029-Arras-en-Lavedan-Orthophoto.png|vignette|alt=Photo aérienne en couleurs de la commune.|Carte orthophotogrammétrique de la commune.
65029-Arras-en-Lavedan-Orthophoto.png|alt=Photo aérienne en couleurs de la commune.|Carte orthophotogrammétrique de la commune.
</gallery>
</gallery>


Ligne 164 : Ligne 162 :
=== Risques naturels et technologiques ===
=== Risques naturels et technologiques ===
{{…}}
{{…}}

<gallery mode="packed" caption="Rues du village.">
Fichier:Rue du village de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|
Fichier:Rue du village de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 2.jpg|
Fichier:Rue du village de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 3.jpg|
</gallery>


=== Voies de communication et transports ===
=== Voies de communication et transports ===
Ligne 177 : Ligne 169 :
== Toponymie ==
== Toponymie ==
[[Fichier:65 HP 00 7118.jpg|220px|right]]
[[Fichier:65 HP 00 7118.jpg|220px|right]]
[[Fichier:65 HP 00 7119.jpg|220px|right]]
[[Fichier:Lieu-dit d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|220px|right]]
[[Fichier:65 HP 00 7120.jpg|220px|right]]
[[Fichier:Lieu-dit d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 2.jpg|220px|right]]
[[Fichier: 65 HP 13 4042.jpg|vignette|Extrait de la [[carte de Cassini]] (entre 1756 et 1789) situant Arras-en-Lavedan à l'ouest d'Argelès-Gazost.]]
[[Fichier: 65 HP 13 4042.jpg|vignette|Extrait de la [[carte de Cassini]] (entre 1756 et 1789) situant Arras-en-Lavedan à l'ouest d'Argelès-Gazost.]]
[[Fichier:Château d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Le château en 2015.]]
[[Fichier:Château de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Le château en 2015.]]


On trouvera les principales informations dans le ''Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées'' de [[Michel Grosclaude]] et [[Jean-François Le Nail]]<ref>{{Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées|page=}}.</ref> qui rapporte les dénominations historiques du village.
On trouvera les principales informations dans le ''Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées'' de [[Michel Grosclaude]] et [[Jean-François Le Nail]]<ref>{{Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées|page=}}.</ref> qui rapporte les dénominations historiques du village.
Ligne 249 : Ligne 241 :
|}
|}


[[Image:Tour d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|La tour de l'abbatiale.]]
[[Image:Tour de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|La tour de l'abbatiale.]]
=== Enseignement ===
=== Enseignement ===
La commune dépend de l'[[académie de Toulouse]]. Elle dispose d’une école en 2016<ref>{{Lien web|url=http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?lycee_name=&ville_name=&localisation=2&dept_select[]=65|titre=Annuaire : Résultats de recherche|site=le site du ministère de l'Éducation nationale|consulté le=28 juin 2017}}.</ref>.
La commune dépend de l'[[académie de Toulouse]]. Elle dispose d’une école en 2016<ref>{{Lien web|url=http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?lycee_name=&ville_name=&localisation=2&dept_select[]=65|titre=Annuaire : Résultats de recherche|site=le site du ministère de l'Éducation nationale|consulté le=28 juin 2017|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>.
*[[École primaire en France|École primaire]]: Joseph Contraires
*[[École primaire en France|École primaire]]: Joseph Contraires


Ligne 278 : Ligne 270 :


== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
[[Fichier:Fontaine de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|La fontaine.]]
[[Fichier:Fontaine de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|La fontaine.]]


=== Lieux et monuments ===
=== Lieux et monuments ===
[[Fichier: Monument aux morts d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Le monument aux morts municipal.]]
[[Fichier: Monument aux morts de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Le monument aux morts municipal.]]
[[Fichier: Menhir d' Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Le [[menhir]] de Bayle.]]
[[Fichier: Menhir de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Le [[menhir]] de Bayle.]]
[[Image:Croix de Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|vignette|Une [[Croix de carrefour|croix]].]]
* [[Liste des églises des Hautes-Pyrénées|Église]] Saint-[[Martin de Tours|Martin]] d'Arras-en-Lavedan. Église de [[montagne]] (inscrite à l'[[inventaire supplémentaire des monuments historiques]]) avec une porte gothique de [[cagots]] emmurée, un [[clocher]] rectangulaire qu'abrite une toiture d'[[ardoise]] à trois pentes, un maître autel en [[bois]] doré du {{s|XVIII}}, une [[Peinture (art)|peinture]] du {{s|XVII}} du [[martyr]]e de [[sainte Catherine]] et une « Vierge assise à l'Enfant » en bois [[polychrome]] du {{s|XIV}}.

* [[Liste des églises des Hautes-Pyrénées|Église]] Saint-[[Martin de Tours|Martin]] d'Arras-en-Lavedan. Église de [[montagne]] (inscrite à l'[[inventaire supplémentaire des monuments historiques]]) avec une porte gothique de [[cagots]] emmurée, un [[clocher]] rectangulaire qu'abrite une toiture d'[[ardoise]] à trois pentes, un maître autel en [[bois]] doré du {{s|XVIII}}, une [[Peinture (art)|peinture]] du {{s|XVII}} du [[martyr]]e de [[sainte Catherine]] et une « Vierge assise à l'Enfant » en bois [[polychrome]] du {{s|XIV}}.
* À côté de l'église, seul vestige de l'Abbadie ou [[manoir]] des [[abbé]]s lays d'Arras, se dresse une tour cylindrique aux murs épais dont le rez-de-chaussée est une salle en voûte.
* À côté de l'église, seul vestige de l'Abbadie ou [[manoir]] des [[abbé]]s lays d'Arras, se dresse une tour cylindrique aux murs épais dont le rez-de-chaussée est une salle en voûte.
* Surplombant le village, les ruines d'une [[Liste des châteaux des Hautes-Pyrénées|petite forteresse]], le Castet-Naou en cours de restauration, rappellent qu'Arras-en-Lavedan fut anglais pendant quarante ans sous la domination du [[Édouard de Woodstock|Prince Noir]].
* Surplombant le village, les ruines d'une [[Liste des châteaux des Hautes-Pyrénées|petite forteresse]], le Castet-Naou en cours de restauration, rappellent qu'Arras-en-Lavedan fut anglais pendant quarante ans sous la domination du [[Édouard de Woodstock|Prince Noir]].
* [[Sites mégalithiques des Hautes-Pyrénées|Menhir de Bayle]].
* [[Sites mégalithiques des Hautes-Pyrénées|Menhir de Bayle]].


<gallery mode="packed" caption="Sélection de vues de l'église Saint-Martin en 2017.">
<gallery caption="Sélection de vues de l'église Saint-Martin en 2017">
Fichier:Église Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|
Église Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg|
Fichier:Église Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 2.jpg|<center>Le clocher.</center>
Église Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 2.jpg|<center>Le clocher.</center>
Fichier:Église Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 4.jpg|
Église Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan (Hautes-Pyrénées) 4.jpg|
</gallery>
</gallery>



Dernière version du 27 août 2024 à 13:51

Arras-en-Lavedan
Arras-en-Lavedan
La commune vue depuis le col d'Arras.
Blason de Arras-en-Lavedan
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Charles Legrand
2020-2026
Code postal 65400
Code commune 65029
Démographie
Gentilé Arrasiens
Population
municipale
495 hab. (2021 en évolution de +1,02 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Population
agglomération
6 791 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 35″ nord, 0° 07′ 33″ ouest
Altitude Min. 509 m
Max. 2 288 m
Superficie 24,66 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Argelès-Gazost
(banlieue)
Aire d'attraction Argelès-Gazost
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Arras-en-Lavedan
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Arras-en-Lavedan
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Arras-en-Lavedan
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Arras-en-Lavedan

Arras-en-Lavedan [aʁas ɑ̃ lavdɑ̃] est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le ruisseau du Bergons et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Arras-en-Lavedan est une commune rurale qui compte 495 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération d'Argelès-Gazost et fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost. Ses habitants sont appelés les Arrasiens ou Arrasiennes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte
Carte interactive d’Arras-en-Lavedan
  • Limite communale
  • Mairie

    La commune d'Arras-en-Lavedan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 3 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Arcizans-Avant (1,8 km), Sireix (2,5 km), Argelès-Gazost (2,6 km), Gez (2,6 km), Lau-Balagnas (2,9 km), Arcizans-Dessus (2,9 km), Bun (3,1 km), Saint-Savin (3,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Arras-en-Lavedan fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays du val d'Azun, qui bute au nord sur le bassin de Lourdes, à l'est sur la vallée de l'Adour, au sud sur l'Aragon (Espagne) par le Balaïtous et, à l'ouest sur le Béarn (département des Pyrénées-Atlantiques, région Nouvelle-Aquitaine),[4].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Paysages et relief

    [modifier | modifier le code]
    Vue en été.

    Hydrographie

    [modifier | modifier le code]
    Le lavoir des Arrassets.

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le Ruisseau du Bergons, le Bacherou, le ruisseau d'arribancie, le ruisseau de Banciole, le ruisseau de Bergouey, le ruisseau de Carasse, le ruisseau de Larrode et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[7],[Carte 1].

    Le gave d'Azun, d'une longueur totale de 29,1 km, prend sa source dans la commune d'Arrens-Marsous et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Ayros-Arbouix, après avoir traversé 10 communes[8].

    Le gave d'Estaing, d'une longueur totale de 18,2 km, prend sa source dans la commune d'Estaing et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Azun à Arras-en-Lavedan, après avoir traversé 4 communes[9].

    Le Ruisseau du Bergons, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune d'Aucun et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Agos-Vidalos, après avoir traversé 10 communes[10].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 214 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[16] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 23 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    [modifier | modifier le code]

    Espaces protégés

    [modifier | modifier le code]

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[25],[26],[27].

    Réseau Natura 2000

    [modifier | modifier le code]
    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros »[29], d'une superficie de 3 703 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux[30].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    [modifier | modifier le code]

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[31],

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[31],

    Au , Arras-en-Lavedan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Argelès-Gazost[Note 9], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 10],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 11],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

    Occupation des sols

    [modifier | modifier le code]

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,1 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 385[I 6].
    Parmi ces logements, 58,9 % sont des résidences principales, 35,4 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants.

    Risques naturels et technologiques

    [modifier | modifier le code]

    Voies de communication et transports

    [modifier | modifier le code]

    Cette commune est desservie par la route départementale D 918 et par les routes départementales D 13, D 103 et D 613.

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Arras-en-Lavedan à l'ouest d'Argelès-Gazost.
    Le château en 2015.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[38] qui rapporte les dénominations historiques du village.

    Dénominations historiques :

    • Arras (entre 1025 et 1078, cartulaire Saint-Savin ; v. 1025-1070, cartulaire de Bigorre ; v. 1200-1230, ibid. ; etc.) ;
    • de Ras (1168, bulle d'Alexandre III ; 1313, Debita regi Navarre) ;
    • d’Aras (v. 1184, cartulaires Bigorre) ;
    • Garsias Arnaldi de Ratz, latin et gascon (1300, enquête Bigorre) ;
    • Guillelmus d’Aratz, latin et gascon (ibid.) ;
    • De Arasio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
    • de Arassio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
    • Arras (1429, censier de Bigorre) ;
    • Arras (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini) ;
    • Arras prend le nom d’Arras-en-Lavedan en 1937.

    Étymologie : peut-être du basque aquitain arr (= pierre) et as/aitz (= pointe rocheuse).

    Nom occitan : Arràs.

    On a longtemps exploité à Arras-en-Lavedan des mines de cuivre et de plomb.

    Cadastre napoléonien d'Arras-en-Lavedan

    [modifier | modifier le code]

    Le plan cadastral napoléonien d'Arras-en-Lavedan est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées[39].

    Politique et administration

    [modifier | modifier le code]
    La mairie en 2017.

    Liste des maires

    [modifier | modifier le code]
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 1995 mars 2008 Jean-Pierre Prat SE  
    mars 2008 mars 2014 Élie Pucheu SE  
    mars 2014 en cours Charles Legrand    

    Rattachements administratifs et électoraux

    [modifier | modifier le code]

    Historique administratif

    [modifier | modifier le code]

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée d'Azun, canton d'Azun, Argelès (1790), d'Aucun (depuis 1801). Arras prend le nom d'Arras-en-Lavedan en 1937[40].

    Intercommunalité

    [modifier | modifier le code]

    Arras-en-Lavedan appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en janvier 2017 et qui réunit 46 communes.

    Services publics

    [modifier | modifier le code]

    La commune d'Arras-en-Lavedan dispose d'une agence postale.

    Population et société

    [modifier | modifier le code]

    Démographie

    [modifier | modifier le code]

    Évolution démographique

    [modifier | modifier le code]
    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43]. En 2021, la commune comptait 495 habitants[Note 12], en évolution de +1,02 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    796816836817824794780840796
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    723739733706732697676645639
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    608624610533504564457394423
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    449455402418418456506521527
    2014 2019 2021 - - - - - -
    498482495------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    La tour de l'abbatiale.

    Enseignement

    [modifier | modifier le code]

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2016[46].

    En 2018, la commune compte 212 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 490 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 [I 7] (20 420  dans le département[I 8]).

    Taux de chômage
    Division 2008 2013 2018
    Commune[I 9] 5,4 % 9,8 % 6,2 %
    Département[I 10] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
    France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 294 personnes, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 28,2 % d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 68 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 200, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 13].

    Sur ces 200 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Station de sports d'hiver de Val d’Azun.

    Culture locale et patrimoine

    [modifier | modifier le code]
    La fontaine.

    Lieux et monuments

    [modifier | modifier le code]
    Le monument aux morts municipal.
    Le menhir de Bayle.
    Une croix.

    Personnalités liées à la commune

    [modifier | modifier le code]
    • Henri Lemoine, célèbre escroc de la Belle Époque. Il employa l'argent que le millionnaire Wernher et d'autres actionnaires lui avaient confié, à construire une centrale électrique à Arras-en-Lavedan.

    Héraldique

    [modifier | modifier le code]
    Blason Blasonnement :
    D'azur à la fasce d'argent chargée d'un sanglier de sable défendu aussi d'argent et amputé de sa patte antérieure dextre, accompagnée, en chef, de trois corneilles aussi de sable * becquées et membrées de gueules et, en pointe, d'un château sommé de trois donjons couverts et girouettés d'argent et maçonné de sable[47].
    Commentaires : Officiel
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (Sable/azur).

    Bibliographie

    [modifier | modifier le code]

    Articles connexes

    [modifier | modifier le code]

    Liens externes

    [modifier | modifier le code]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Notes et références

    [modifier | modifier le code]

    Notes et cartes

    [modifier | modifier le code]
    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
    10. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Argelès-Gazost comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
    13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Arras-en-Lavedan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références

    [modifier | modifier le code]

    Site de l'Insee

    [modifier | modifier le code]
    1. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
    2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 d'Argelès-Gazost », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    6. Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Arras-en-Lavedan
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    [modifier | modifier le code]
    1. Stephan Georg, « Distance entre Arras-en-Lavedan et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Arras-en-Lavedan et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches d'Arras-en-Lavedan », sur villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
    5. Carte IGN sous Géoportail
    6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Fiche communale d'Arras-en-Lavedan », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
    8. Sandre, « le Gave d'Azun »
    9. Sandre, « le Gave d'Estaing »
    10. Sandre, « le Ruisseau du Bergons »
    11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Ayros-Arbouix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Arras-en-Lavedan et Ayros-Arbouix », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Ayros-Arbouix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Arras-en-Lavedan et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    23. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
    24. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « Parc national des Pyrénées - la faune », sur pyrenees-parcnational.fr (consulté le ).
    26. « Parc national des Pyrénées - le territoire », sur le site du parc national des Pyrénées (consulté le ).
    27. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    29. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Arras-en-Lavedan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « site Natura 2000 FR7300923 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Arras-en-Lavedan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « ZNIEFF les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « ZNIEFF les « massifs calcaires de l'Estibète, du Granquet et du Pibeste, forêt de Très Crouts, vallée du Bergons et crêtes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « ZNIEFF le « val d´Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    38. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
    39. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d' Arras-en-Lavedan en 1834
    40. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
    41. « Liste des juridictions compétentes pour Arras-en-Lavedan », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
    46. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    47. Banque du Blason