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Il retourne en [[Syrie]] fin 2012. Il apparaît pour la première fois dans une vidéo en mars 2014, lorsqu'il dénonce l'assassinat d'[[Abou Khaled al-Souri]], membre de d'[[Ahrar al-Cham]], tué par l'[[État islamique en Irak et au Levant]]<ref name="Monde"/>. |
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Version du 16 octobre 2016 à 07:45
| Abou Firas al-Souri | |
| Nom de naissance | Radwane Mahmoud Nammous |
|---|---|
| Naissance | Madaya |
| Décès | Kafr Jales |
| Origine | Syrien |
| Allégeance |  Syrie (jusqu'en 1976) Avant-Garde combattante (1976-1980) Al-Qaïda (à partir des années 1980) Front al-Nosra (2012-2016)
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| Grade | Lieutenant (armée syrienne) Émir (al-Qaïda) |
| Conflits | Insurrection des Frères musulmans en Syrie Guerre d'Afghanistan Guerre civile syrienne |
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Radwane Mahmoud Nammous, né en 1950 à Madaya et mort le à Kafar Jales, connu sous son nom de guerre Abou Firas al-Souri, est un djihadiste syrien, membre d'Al-Qaïda. Au moment de son décès en 2016, il était le porte-parole du Front al-Nosra.
Biographie
Radwane Mahmoud Nammous est lieunenant dans l'armée syrienne pendant les années 1970, mais il déserte en 1976 alors qu'éclate l'insurrection des Frères musulmans en Syrie. Il rejoint alors l'Avant-Garde combattante, la branche militaire des Frères musulmans[1].
Il quitte la Syrie en décembre 1980 et se réfugie en Jordanie, d'où il gagne l'Afghanistan en 1981. Il prend part à la guerre d'Afghanistan en combattant les Soviétiques. Il rencontre Oussama ben Laden en 1983 et se joint à al-Qaïda à la fin des années 1980[1],[2].
Abou Firas al-Souri quitte l'Afghanistan en 2001, au moment de l'intervention américaine, il gagne le Pakistan, puis le Yémen en 2004[1].
Il retourne en Syrie fin 2012. Il apparaît pour la première fois dans une vidéo en mars 2014, lorsqu'il dénonce l'assassinat d'Abou Khaled al-Souri, membre de d'Ahrar al-Cham, tué par l'État islamique en Irak et au Levant[1].
Porte-parle du Front al-Nosra pendant la guerre civile syrienne, Abou Firas al-Souri est tué le , en même temps que son fils et 20 autres combattants du Front al-Nosra, de Jund al-Aqsa ainsi que des jihadistes ouzbeks, lors d'une frappe aérienne américaine à Kafr Jales, dans le gouvernorat d'Idleb en Syrie[1],[3],[4],[5],[2],[5].
Notes et références
- Madjid Zerrouky, Abou Firas Al-Souri, tué en Syrie après quarante ans de djihad, Le Monde, 5 avril 2016.
- (en) « « U.S. behind strike that killed Nusra Front's Abu Firas: officials » », sur Reuters, (consulté le )
- (en) « Nusra Front spokesman killed by air strike in Syria », sur www.aljazeera.com (consulté le )
- (en) « Syria's Qaeda spokesman, 20 jihadists dead in strikes: monitor », sur www.yahoo.com (consulté le )
- « Abou Firas Al-Souri, tué en Syrie après quarante ans de djihad », sur Le Monde.fr (consulté le )
