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saleté

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Siècle à préciser) Dérivé de sale, avec le suffixe -eté.
Singulier Pluriel
saleté saletés
\sal.te\

saleté \sal.te\ féminin

  1. État de ce qui est sale, malpropre.
    • La saleté de ses habits, de son linge, de ses meubles. - La saleté des rues. - Cet homme est d’une saleté dégoûtante.
  2. Chose qui est sale par elle-même.
    • Il y a ici de la saleté, des saletés, qu’il faut ôter.
  3. (Sens figuré) Obscénité.
    • « Ne chantez donc pas ces saletés-là, dis-je familièrement à Marguerite et avec un ton de prière. — (Alexandre Dumas fils, La dame aux camélias, 1848, réédition (date inconnue) Le livre de poche, page 112)
    • La saleté de cette chanson.
    • La saleté de ce propos.
  4. Parole, image, comportement, sale et obscène.
    • Le plus curieux, c'est qu'ils sont presque tous affligés d'un travers, d'un vice, d'un maboulisme périlleux, d'une tare, ou qu'ils ont des histoires intimes, des saletés familiales, tous, les plus respectés, les plus grands, les plus insoupçonnés. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 186)
    • Il se plaît à dire des saletés. - Ce livre est plein de saletés.
  5. (Sens figuré) Vilenie, méchanceté.
    • Armandine.— Ah ! non, ou alors il n’y a rien de fait… parce que tu sais, je ne voulais pas lui faire une saleté. — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
    • « Quoi! lui dit un de ses amis, […], il ne vous salue pas? — Il m'a fait une saleté, il ne me la pardonne pas... Ce n'était pas d'ailleurs la première. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
  6. (Familier) Chose qui ne vaut rien, qui n’a pas de valeur.
  7. Ordure, personne méprisable.
    • Saleté de gosse ! Saleté, va ! Ah ! la saleté d'homme ! cria-t-elle — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877)
    • Cette idée, née sans doute d’une suggestion de commère malveillante, avait grandi en elle au cours de ses longues réflexions solitaires ; le soupçon s’était changé en certitude : elle considérait mes frères comme des garnements et ma belle-sœur Claudine comme une saleté. Elle répétait à satiété ces mots-là :
      — Les garnements ! la saleté !
      — (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 198)

Quasi-synonymes

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Prononciation

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  • saleté sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

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