- Garry Kasparov
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Garry Kasparov Garry (ou Garri) Kasparov en 2007Naissance 13 avril 1963
Bakou, URSSNationalité Russe Profession Joueur d'échecs
Homme politiqueDistinctions Champion du monde d'échecs
(1985–2000)Garry[1] (ou Garri[2] ou Gary[3]) Kimovitch Kasparov (en russe : Гарри Кимович Каспаров), né le 13 avril 1963 à Bakou (RSS d'Azerbaïdjan, URSS), est un joueur d'échecs. Champion du monde d'échecs de 1985 à 2000 et vainqueur de nombreux tournois, il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs[4],[5] de l'histoire avec Bobby Fischer[6], Emanuel Lasker[7], José Raul Capablanca, Alexandre Alekhine et Anatoli Karpov[8]. Il est le premier joueur à avoir dépassé les 2 800 points Elo[note 1] et a obtenu le classement Elo le plus élevé jamais enregistré avec 2 851 points[9].
Kasparov a depuis 2005 renoncé à reconquérir son titre de champion du monde perdu en 2000 et à s'imposer face aux nouvelles générations de joueurs de plus en plus jeunes, pour s'engager de toutes ses forces en politique dans l'opposition à Vladimir Poutine[10] et se consacrer à la rédaction de ses trois séries de livres sur les échecs : My Great Predecessors (2003–2006), Garry Kasparov on Modern Chess (2007–2010) et Garry Kasparov on Garry Kasparov (2011).
Biographie et carrière
Famille
Garik Kimovitch Weinstein est né en avril 1963 d'un père juif, Kim Moiseyevitch Weinstein, décédé en 1970, et d'une mère d'origine arménienne, Klara Chagenovna Kasparian. Il reprend ensuite le nom de sa mère en le russifiant, devenant Garry Kasparov.
En 1990, il fut victime des pogroms anti-arméniens de Bakou (du 13 au 16 janvier) et est contraint de fuir la capitale azérie, comme des milliers d'autres personnes d'origines arméniennes, en direction de l'Arménie[11].
Il a trois enfants : Polina (née en 1993 de sa première épouse, Macha), Vadim (né en 1997, de sa deuxième épouse Julia) et Aida (née en 2006, de sa troisième épouse Daria).
Formation aux échecs
En 1973, recommandé par Alexandre Nikitine, il entre à l'école Botvinnik, la meilleure école de formation aux échecs d'URSS. Il suit les cours de Mikhaïl Botvinnik, ancien champion du monde, de Nikitine, et de Mark Dvoretsky, spécialiste des fins de parties. D'autres maîtres ont contribué à sa formation comme Alexandre Ivanovitch Chakarov, entre autres dans le domaine des ouvertures. Au fil des années, lors de ses passes d'armes pour le championnat du monde, il est aidé d'une équipe de secondants comme Iossif Dorfman, Zurab Azmaiparashvili, Sergueï Dolmatov, Ievgueni Vladimirov et Iouri Dokoyan.
Premiers succès internationaux
En 1979, à l'âge de 16 ans et encore inconnu en Occident, Kasparov remporte son premier tournoi international de grands maîtres à Banja Luka en Yougoslavie, terminant invaincu avec 11,5 points sur 15 devant de grands noms de l'époque comme l'ancien champion du monde Tigran Petrossian, András Adorján, Jan Smejkal et Ulf Andersson. En juillet, il obtient son premier classement Elo international, 2545, ce qui le place au 38e rang mondial[12].
En 1980, il remporte le championnat du monde junior et obtient le titre de grand maître international ; l'année suivante, en décembre 1981, il remporte le championnat d'URSS ex æquo avec Lev Psakhis. En 1982, il sort vainqueur du tournoi international de Bugojno et de l'interzonal de Moscou et entre ainsi dans le cycle des candidats au championnat du monde. Dans ce cycle, en 1983, il élimine Aleksandr Beliavski (+4 -1 =4) en quart de finale. En 1983, la demi-finale des candidats contre Viktor Kortchnoï aurait dû se dérouler initialement à Pasadena en Californie sous les auspices de la FIDE. Cependant, les autorités soviétiques refusèrent de laisser Kasparov se rendre aux États-Unis et la FIDE le déclara perdant par forfait. Le président de la FIDE, Florencio Campomanes, parvint cependant à organiser le match à Londres, avec l'accord de Kortchnoï[13] qui obtint la fin du boycott organisé par la fédération soviétique et dont il faisait l'objet depuis sa défection en 1976. À Londres, Kasparov élimine Kortchnoï (+4 –1 =6), puis, à Vilnius dans la finale disputée en 1984, l'ancien champion du monde de 1957, Vassily Smyslov (+4 –0 =9).
Matchs de championnat du monde contre Karpov (1984-1990)
Article détaillé : Championnat du monde d'échecs 1984.Kasparov dispute sa première finale de championnat du monde en 1984 à Moscou contre Anatoli Karpov, le champion du monde en titre depuis 1975. Après 5 mois et 48 parties, aucun des deux joueurs ne parvenant à obtenir les 6 victoires nécessaires, ce match interminable est finalement interrompu par la Fédération internationale des échecs (FIDE) pour « préserver la santé des joueurs ». Cette interruption est critiquée par Kasparov alors qu'il était mené 5-3 après avoir été mené 5-0. Les éditions ultérieures prévirent un maximum de 24 parties.
Article détaillé : Championnat du monde d'échecs 1985.C'est en 1985, lors du deuxième match contre Karpov, qu'il devient champion du monde, à l'âge de 22 ans sur le score de 13-11 (+5 =16 -3).
Articles détaillés : Championnat du monde d'échecs 1986, Championnat du monde d'échecs 1987 et Championnat du monde d'échecs 1990.Kasparov conserve son titre, toujours contre Karpov, en 1986 à Londres et Léningrad (+5 =15 -4), en 1987 à Séville (+4 =16 -4), et en 1990 à New York et Lyon (+4 =15 -3).
Dissensions dans le monde des échecs (1986-1991)
En 1986, Kasparov estime que les intérêts des joueurs professionnels ne sont pas défendus au sein de la FIDE, et crée alors avec Bessel Kok une association de joueurs professionnels de haut niveau, la GMA (Grand Master Association) ; celle-ci organise entre 1988 et 1990 des compétitions prestigieuses comme les 6 tournois de la coupe du monde GMA (1988—1989), remportée par Kasparov. Des dissensions internes au sein de l'association, le retrait du principal sponsor, Bessel Kok, et la création de la PCA eurent raison d'elle au début des années 1990[14].
Article détaillé : Coupe du monde GMA.Scission avec la FIDE (1993-1995)
En 1993, Kasparov fonde la Professional Chess Association (PCA) avec le vainqueur du tournoi des candidats FIDE, le Britannique Nigel Short[15]. En septembre, la PCA organise à Londres un championnat du monde dit « classique » en se revendiquant de la tradition commencée par Wilhelm Steinitz.
Article détaillé : Championnat du monde d'échecs 1993 (classique).En septembre 1993, Kasparov l'emporte sur Short par le score de 12,5-7,5 (+6 =13 -1) dans le cadre d'un Championnat du monde organisé par la PCA, organisme non reconnu par la FIDE, ce qui lui vaut une exclusion provisoire.
La FIDE ne reconnaît pas ce match et considère que les deux joueurs se sont exclus du cycle du championnat du monde ; elle organise un match entre Anatoli Karpov et Jan Timman pour le titre de Champion du Monde FIDE. C'est le début d'un schisme qui dura jusqu'en 2006. Kasparov admit plus tard que cette séparation d'avec la FIDE était une grave erreur[14]. La FIDE exclut brièvement Kasparov et Short du classement Elo à titre de représailles mais les réintègre avant la fin de l'année 1993.
Article détaillé : Championnat du monde d'échecs 1995 (classique).En 1995, Kasparov conserve son titre de champion du monde PCA en battant l'Indien Viswanathan Anand au World Trade Center à New York (+4 =13 -1).
Perte du titre mondial (2000)
Suite au retrait du sponsor principal de la PCA en 1996 (Intel), l'organisation du championnat du monde est transférée à l'éphémère World Chess Council en 1998 ; les droits furent ensuite revendus à une organisation privée, Brain Games Network en 2000, puis rachetés en 2002 par le Einstein Group et finalement transférés à Dannemann en 2004.
En 1998, Alekseï Chirov bat Vladimir Kramnik dans un match de 10 parties (+2 –0 =7), mais Kasparov estime qu'il n'est pas possible de trouver de sponsor pour un match contre Shirov (dont le score contre Garry Kasparov est très mauvais) en raison du peu de suspense lié à un tel match.
En juillet 1999, après ses victoires à Wijk aan Zee (janvier), Linarès (février-mars) et Sarajevo (mai), Kasparov atteint le plus haut classement Elo de tous les temps avec 2 851 points. Indépendamment du titre de champion du monde, il est resté no 1 mondial au classement Elo de la FIDE de 1984 jusqu'à sa retraite en 2005, soit pendant plus de 20 années consécutives, partageant seulement la première place avec Vladimir Kramnik au classement de janvier 1996[16]. Il a été surnommé « l'ogre de Bakou » et « le monstre aux cent yeux qui voient tout »[réf. nécessaire].
Article détaillé : Kasparov contre le monde.De juin à octobre 1999, Kasparov joua une partie via Internet contre le reste du monde, au rythme de un coup par jour. Face à lui, 50 000 joueurs de 75 pays, conseillés par quatre joueurs professionnels, dont Étienne Bacrot. Il gagna en 62 coups[17].
Article détaillé : Championnat du monde d'échecs 2000 (classique).En 2000, Kasparov remporta à nouveau les tournois de Wijk aan Zee, de Linares (ex æquo avec Kramnik) et Sarajevo sans perdre une partie. Après avoir annoncé un match contre Anand en 1999, c'est finalement contre Kramnik qu'il défend son titre de champion du monde en 2000 à Londres. Kasparov perd ce match (+0 –2 =13).
Après sa défaite, en 2000, Kasparov multiplie les victoires en tournois, malgré des contre-performances au tournoi de Linares où il est devancé pour la première place par Kramnik ou Lékó en 2003 et 2004. Entre 2000 et 2005, les diverses tentatives pour réunifier le titre mondial (dont la plus sérieuse est l'accord de Prague en 2002) ou d'organiser un match-revanche contre Kramnik échouent.
Matchs contre les ordinateurs (1989 - 2003)
En 1989, Kasparov défait facilement par le score sans appel de 2-0 Deep Thought, un superordinateur spécialisé dans le jeu d'échecs et capable de calculer 720 000 coups par seconde.
En 1994, Fritz 3 (tournant sur un Pentium à 90 Mhz) gagne une partie de blitz dans un tournoi contre Garry Kasparov et ils terminent ex æquo. Kasparov le bat dans les parties de départage : 4-1. Kasparov affronte aussi Chess Genius 2.9 (tournant sur un Pentium à 100 Mhz) au grand Prix d'Intel à Londres en semi-rapide (30 min. la partie) et perd 1.5-0.5.
En février 1996, Kasparov affronte Deep Blue, développé par Feng-hsiung Hsu chez IBM en six parties, perd la première partie du match, mais en gagne trois ensuite et annule les autres.
Article détaillé : Deep Blue.En mai 1997, il perd le match revanche contre Deeper Blue ; c'est la première fois qu'un ordinateur bat officiellement un champion du monde en match singulier à cadence normale de compétition. Deeper Blue était capable de calculer de 100 millions à 300 millions de coups par seconde, et a défait Kasparov 3,5 à 2,5 dans un match de 6 parties.
En janvier 2003, Kasparov affronte Deep Junior, un programme qui tourne sur un micro-ordinateur multiprocesseur, dans un match de championnat du monde homme-machine sous les auspices de la FIDE, avec une bourse de 1 million USD[18] ; le match se solde par un nul 3-3 (+1 -1 =4).
En novembre 2003, Kasparov joue un match de quatre parties contre le programme X3D Fritz, dont le classement est estimé à 2 807, en utilisant un échiquier virtuel, des lunettes stéréoscopiques et un système de reconnaissance de la parole. Le match se solde à nouveau par un nul (+1 -1 =2) et Kasparov emporte la bourse de 175 000 USD.
Retraite des échecs (depuis 2005)
Le 11 mars 2005, après avoir gagné le prestigieux tournoi de Linares pour la neuvième fois de sa carrière, Kasparov annonce qu'il se retire du monde des échecs professionnels. Son nom a été rayé du classement Elo en avril 2006 suite à une inactivité de plus d'un an, comme le veut le règlement FIDE.
Kasparov a également écrit une autobiographie Et le fou devint roi (1987) et plusieurs ouvrages échiquéens dont la série de livres My Great Predecessors (Sur mes grands prédécesseurs), en 5 tomes (2003-2006) et la série Kasparov on Modern Chess (Sur les échecs modernes, 4 tomes parus de 2007 à 2010).
En 2008 durant le Corsican Circuit, il affronte cinq joueurs corses en simultanée et gagne 5-0.
En 2009 et 2010, Kasparov a entraîné Magnus Carlsen et lui a permis de parvenir à la première place du classement mondial en janvier 2010[19],[20],[21],[22].
Engagement politique
En Union soviétique
En 1987, il est élu au Komsomol, organisation de jeunesse du Parti communiste de l'Union soviétique. Il quitte le parti en 1990, soutient Boris Eltsine au nom du Parti démocratique de Russie, et est décoré du Keeper of the Flame award, décerné par le cercle de réflexion Center for Security Policy, proche des milieux néoconservateurs américains. Il a entretenu des liens avec des cercles de réflexion de la même obédience, comme l’Hudson Institute[23].
Depuis 2007
En 2005, Kasparov abandonna la compétition échiquéenne après la victoire au tournoi de Linarès. Kasparov poursuit depuis son retrait une carrière politique en Russie. Fondateur du Front civique unifié, il est l'un des chefs du mouvement L'Autre Russie, une coalition d'opposants à Vladimir Poutine. Il a été notamment brièvement interpellé lors d'une manifestation du mouvement à Moscou le 14 avril 2007[24]. Il a été arrêté une nouvelle fois le 24 novembre 2007 lors d'une manifestation à Moscou contre la tenue le 2 décembre 2007 d'élections législatives russes qu'il juge « injustes »[10], et condamné en comparution immédiate à cinq jours d'emprisonnement pour manifestation non autorisée et refus d'obéir aux ordres de la police. Son avocate, Me Mikhaïlova, a précisé qu'elle avait déposé plainte contre cette arrestation arbitraire. « Notre but est le démantèlement de ce régime qui couvre le pays de honte et le déteste. […] Nous allons sortir de ce marécage de corruption et de mensonge et nous gagnerons ! », avait lancé à la foule Garry Kasparov peu avant son interpellation[25],[26].
Depuis son engagement politique en opposition contre le président Poutine, Kasparov se dit inquiet pour sa vie. Il a par exemple en permanence cinq gardes du corps et ne voyage plus avec la compagnie Aeroflot[27].
Kasparov est également un des défenseurs de la Nouvelle Chronologie de l'académicien russe Anatoli Fomenko[28].
Le 30 septembre 2007, il est désigné comme le candidat du mouvement d'opposition L'Autre Russie à l'élection présidentielle de 2008 en Russie[29]. Le 12 décembre 2007, il annonce son retrait de la course à la présidence, s'estimant victime d'ostracisme[30].
Le 18 janvier 2008, Kasparov publie dans Le Monde un article dans lequel il critique durement la complaisance de Nicolas Sarkozy envers Vladimir Poutine et les dangers que celle-ci présente à ses yeux[31].
Le 19 août 2008, Kasparov, Boris Nemtsov et d'autres personnalités de l'opposition, dénoncent « la décision aventuriste » du président Dmitri Medvedev de lancer une invasion de la Géorgie au-delà de l'Ossétie du Sud. Elle risque selon eux d'isoler la Russie sur la scène internationale[32].
Le 13 décembre 2008, il annonce la naissance de son nouveau parti politique : Solidarnost. Le parti rassemble des membres de l'union des forces de droite ainsi que des partisans de l'ancien premier ministre Mikhaïl Kassianov[33].
Palmarès
Sources principales :
- (en) Kasparov, Speelman et Wade, Échecs offensifs (Fighting Chess), Batsford, 1995 ;
- les scores des tournois, matchs et simultanées de Kasparov (jusqu'en 2003) sur le site de Mark Weeks ;
- Igor Stohl, Les meilleures parties de Garry Kasparov, fin du deuxième tome,
- (en) Karolyi et Aplin, Kasparov's Fighting Chess (1993-1998 et 1999-2005),
- les tables des tournois de Linares sur le site de Van Reek.
Tournois et matchs à cadence lente
1975 – 1982 : champion d'URSS et champion du monde junior
Dans toute la carrière de Kasparov[34], les seuls tournois individuels à cadence lente où il ne se classa pas parmi les trois premiers, furent le championnat d'URSS junior 1975 (il finit 7e-10e), la ligue supérieure du championnat d'URSS 1978 (il finit neuvième) et le tournoi international de Tilburg 1981 (il termina 6e-8e).
Le tournoi de qualification junior de Léningrad en 1977, les championnats d'URSS 1978 et 1979 et le tournoi international de Tilburg 1981 sont les seuls tournois dans la carrière de Kasparov où il perdit plus de deux parties.
Lors des olympiades d'échecs, Kasparov reçut la médaille de bronze individuelle à Malte en 1980 (2e remplaçant) et à Lucerne en 1982 (2e échiquier).
Année Vainqueur Deuxième à neuvième 1975 Championnat d'URSS junior (7e-10e) : 5,5 / 9 (+4 -2 =3)
(Vilnius, tournoi remporté par Ievgueni Vladimirov)1976 Championnat d'URSS junior (Tbilissi)
(vainqueur au départage Bucholtz[note 2]) : 7 / 9 (+5 =4)Coupe du monde cadets[note 3] (3e-6e) : 6 / 9 (+5 -2 =2)
(Wattignies, coupe remportée par Grinberg[note 4])1977 Championnat d'URSS junior (Riga) : 8,5 / 9
Match URSS-Australie par télex (1-0)
(échiquier junior)Léningrad (juniors[note 5]) (2e) : 6,5 / 12 (+4 -3 =5)
(tournoi de sélection remporté par Youssoupov)
Championnat du monde cadets[note 3] (3e) : 8 / 11 (+6 -1 =4)
(Cagnes-sur-Mer, tournoi remporté par Arnason)1978 Minsk (mémorial Sokolski) : 13 / 17 (+11 -2 =4)
Daugavpils (tournoi de sélection[note 6]) : 9 / 13
(ex æquo avec Igor Ivanov)Championnat d'URSS (9e) (Tbilissi) : 8,5 / 17 (+4 -4 =9)
(championnat remporté par Tal et Tsechkovski)1979 Banja Luka : 11,5 / 15 (+8 =7)
Spartakiade d'URSS (Moscou) : 5,5 / 8 (+4 –1 =3)Championnat d'URSS (3e-4e) (Minsk) : 10 / 17 (+6 -3 =8)
(tournoi remporté par Geller devant Youssoupov)1980 Championnat d'Europe par équipes (Skara) : 5,5 / 6
Tournoi international de Bakou : 11,5 / 15 (+8 =7)
Championnat du monde junior
(Dortmund) : 10,5 / 13 (+8 =5)Olympiade de Malte : 9,5 / 12 (+8 -1 =3)
(3e au 2e échiquier de réserve)1981 Moscou[note 7] (tournoi des générations) : 4 / 6 (+3 -1 =2)
Olympiade universitaire (Graz[note 8]) : 9 / 10 (+8 =2)
Championnat d'URSS (Frounzé) (1er-2e)
(ex æquo avec Lev Psakhis) : 12,5 / 17 (+10 -2 =5)Moscou (2e-4e) : 7,5 / 13 (+3 -1 =9)
(tournoi international remporté par Karpov)
Tilburg (6e-8e): 5,5 / 11 (+3 -3 =5)
(tournoi international remporté par Beliavski
devant Petrossian, Portisch et Timman)1982 Tournoi de Bugojno : 10,5 / 13 (+6 =7)
Tournoi interzonal de Moscou : 10 / 13 (+7 =6)Coupe d'URSS par équipes (Kislovodsk) : 4 / 7 (+3 –2 =2)
Olympiade de Lucerne (3e au 2e éch.) : 8,5 / 11 (+6 =5)1983 – 1990 : la conquête du championnat du monde
De décembre 1981 (championnat d'URSS d'échecs) à décembre 1990 (championnat du monde d'échecs), Kasparov termina premier (seul ou ex æquo) des quinze tournois individuels auxquels il participa et vainqueur de tous ses matchs (la victoire dans la dernière ronde du championnat du monde de Séville en 1987, lui permit d'égaliser et de conserver son titre mondial). Son seul échec fut le premier match contre Karpov, disputé en 1984 – 1985, qui fut interrompu et annulé par la FIDE alors que Kasparov était mené sur le score de trois victoires, cinq défaites et quarante parties nulles ; le match fut rejoué en octobre – novembre 1985.
En décembre 1985, au lendemain de la fin de son match contre Timman, Kasparov disputa une simultanée à la pendule contre une équipe de huit joueurs du club de Hambourg. Il gagna deux parties, perdit trois autres et fit trois nulles. Il prit sa revanche en février 1987, remportant six parties et ne concédant que deux nulles.
Dans les compétitions par équipes, Kasparov reçut la médaille d'or au premier échiquier aux olympiades 1986 et 1988 et il réalisa également la meilleure performance Elo de la compétition.
Année Seul vainqueur ou ex æquo 1983 Spartakiade d'URSS : 1 / 2 (+0 −0 =2) contre Beliavski et Tal
Tournoi de Niksic : 11 / 14 (+9 −1 =4)
Tournoi des candidats (Moscou et Londres) : matchs gagnés contre
Beliavski : 6 – 3 (+4 −1 =4) et Kortchnoï : 7 – 4 (+4 −1 =6)1984 Finale des candidats contre Smyslov (Vilnius) : 8,5 – 4,5 (+4 −0 =9)
Match URSS–Reste du monde contre Timman : 2,5 – 1,5 (+1 =3)
1984-1985 : match interrompu contre Karpov (Moscou) : 23 – 25 (+3 −5 =40)1985 Matchs contre Hübner : 4,5 – 1,5 (+3 =3) et contre Andersson : 4 – 2 (+2 =4)
Championnat du monde contre Karpov (Moscou) : 13 – 11 (+5 −3 =16)
Match contre Timman (Hilversum) : 4 – 2 (+3 −1 =2)1986 Match contre Miles (Bâle) : 5,5 – 0,5
Championnat du monde (Londres et Léningrad) : 12,5 – 11,5 (+5 −4 =15)
(match revanche contre Karpov)
Olympiade de Dubaï[note 9] : 8,5 / 11 (+7 −1 =3)
Bruxelles (tournoi OHRA) : 7,5 / 10 (+6 −1 =3)1987 Bruxelles (tournoi SWIFT) : 8,5 / 11 (+6 =5) (ex æquo avec Ljubojevic)
Simultanée à la pendule contre Hambourg : 7 – 1 (+6 =2)
Championnat du monde contre Karpov (Séville) : 12 – 12 (+4 −4 =16)
(Kasparov conserva son titre)1988 Amsterdam (tournoi Optieburs) : 9 / 12 (+6 =6)
Belfort (Coupe du monde GMA) : 11,5 / 15 (+9 −1 =5)
Championnat d'URSS (Moscou) : 11,5 / 17 (+6 =11) (ex æquo avec Karpov)
Reykjavik (Coupe du monde GMA) : 11 / 17 (+6 −1 =10)
Olympiade de Thessalonique[note 9] : 8,5 / 10 (+7 =3)1989 Barcelone (GMA) : 11 / 16 (+7 −1 =8) (ex æquo avec Ljubojevic)
Skelleftea (GMA) : 9,5 / 15 (+4 =11) (ex æquo avec Karpov)
Tilburg[35] : 12 / 14 (+10 =4)
Belgrade[36] : 9,5 / 11 (+8 =3)1990 Tournoi de Linares : 8 / 11 (+6 −1 =4)
Match exhibition télévisé contre Hansen au Château de Valdemar : 1,5–0,5
Match d'entrainement contre Psakhis à Murcia : 5 – 1 (+4 –0 =2)
Championnat du monde contre Karpov
(New York et Lyon) : 12,5 – 11,5 (+4 −3 =17)1991 – 1998 : champion du monde PCA
En 1991, lors du tournoi de Linares, Vassili Ivantchouk fut le premier joueur à battre Karpov et Kasparov dans le même tournoi. Au final, il devança le champion du monde d'un demi-point, mettant fin à la série ininterrompue de victoires en tournois de Kasparov qui durait depuis plus de neuf ans. À Amsterdam, Kasparov fut devancé par Short et Salov et finit ex æquo avec Karpov. Après un autre échec à Reggio-Emilia en 1991-1992, il remporta deux fois de suite le tournoi de Linares (devant Karpov) et battit Short en finale du championnat du monde. En 1994, Kasparov fut devancé par Karpov à Linares et ne termina que 17e du classement individuel lors de l'olympiade de Moscou. En 1996, il remporta le super-tournoi de Las Palmas où participaient les meilleurs joueurs du monde, à l'exception de Gata Kamsky — 6e joueur mondial, remplacé par le 7e joueur au classement mondial : Topalov. En 1997, Kasparov remporta les trois tournois auxquels il participa, mais il perdit le match revanche contre Deep Blue.
1998 fut une année de faible activité pour Kasparov avec un seul super-tournoi disputé : le tournoi de Linares où il occupa la troisième-quatrième place, tandis que Anand remportait les tournois de Wijk aan Zee (ex æquo avec Kramnik), Linares (devant Chirov et Kasparov), Madrid et Tilburg. En 1997, puis en 1998, pour la première fois depuis 1985, Kasparov ne reçut pas l'Oscar du meilleur joueur d'échecs de l'année qui fut décerné à Anand. En 1998, Kasparov disputa un match « Advanced Chess » contre Topalov à Leon (match assisté par ordinateur) : six parties à la cadence de 60 minutes par joueur (+2 -2 =2), suivies d'un départage blitz en trois parties sans ordinateur que Kasparov remporta[37]. Auparavant, Kasparov avait battu Topalov 4-0 dans un match rapide organisé par Eurotel à Prague. En 1998 et 1999, les tentatives pour organiser un match de championnat du monde contre Chirov, puis contre Anand échouèrent.
Année Seul vainqueur ou ex æquo Deuxième ou troisième 1991 Tilburg : 10 / 14 (+7 –1 =6)
(devant Short, Anand, Karpov, Kamsky et Timman)Linares (2e après Ivantchouk[note 10]) : 9 / 13 (+6 –1 =6)
Amsterdam[note 11] (3e-4e) : 5,5 / 9 (+2 =7)
(tournoi remporté par Short et Salov devant Karpov)1992 Linares : 10 / 13 (+7 =6)
Dortmund : 6 / 9 (+5 –2 =2) (ex æquo avec Ivantchouk)
Olympiade de Manille[note 12] : 8,5 / 10 (+7 =3)
Championnat d'Europe par équipes (Debrecen) : 6 / 8 (+4 =4)1991-1992 : Reggio Emilia (2e-3e) : 5,5 / 9 (+3 –1 =5)
(tournoi remporté par Anand devant Guelfand)
1993 Linares : 10 / 13 (+7 =6)
Championnat du monde PCA contre Short
(Londres) : 12,5—7,5 (+6 –1 =13)1994 Amsterdam : 4 / 6 (+3 –1 =2)
Novgorod : 7 / 10 (+4 =6) (ex æquo avec Ivantchouk)
Horgen : 8,5 / 11 (+6 =5)Linares (2e-3e) : 8,5 / 13 (+6 –2 =5)
(tournoi remporté par Karpov devant Chirov)
1995 Riga (mémorial Tal) : 7,5 / 10 (+5 =5)
Novgorod : 6,5 / 9 (+4 =5)
Championnat du monde PCA contre Anand
(New York) : 10,5—7,5 (+4 –1 =13)Amsterdam (2e après Lautier[note 13]) : 3,5 / 6 (+3 –2 =1) 1996 Match contre Deep Blue (Philadelphie) : 4–2 (+3 –1 =2)
Amsterdam[note 14] : 6,5 / 9 (+5 –1 =3) (ex æquo avec Topalov)
Olympiade de Erevan[note 15] : 7 / 9 (+5 =4)
Las Palmas : 6,5 / 10 (+3 =7)Dos Hermanas (3e-4e) : 5 / 9 (+2 –1 =6)
(tournoi remporté par Topalov et Kramnik devant Anand)1997 Linares : 8,5 / 11 (+7 –1 =3)
Novgorod : 6,5 / 10 (+4 –1 =5)
Tilburg : 8 / 11 (+6 –1 =4) (ex æquo avec Kramnik et Svidler)Match contre Deep Blue (New York) : 2,5–3,5 (+1 –2 =3) 1998 Match contre Timman : 4-2 (+2 –0 =4)
(trophée Eurotel, Prague)Linares (3e-4e) : 6,5 / 12 (+1 =11)
(tournoi remporté par Anand devant Chirov et Kramnik)1999 – 2005 : numéro un mondial
En 1999, le champion du monde fit son retour en participant pour la première fois au tournoi de Wijk aan Zee. De 1999 à 2002, Kasparov remporta les dix super-tournois à cadence lente auxquels il participa[38] : trois fois consécutivement Wijk aan Zee, quatre fois de suite Linares, deux fois de suite Sarajevo et, en 2001, le tournoi d'Astana devant Kramnik qu'il battit. Il réalisa également la meilleure performance à l'olympiade de 2002. Il ne partagea la première place qu'avec Kramnik à Linares en 2000 et il ne concéda qu'une défaite lors de ces dix tournois (+53 -1 =61), contre Ivan Sokolov à wijk Aan Zee en 1999, partie perdue après une série de sept victoires consécutives[39]. Kasparov termina l'année 2002 en réalisant la meilleure performance à l'olympiade de Bled en 2002. Sa série de succès en tournoi fut interrompue en 2003 à Linares où Kasparov termina seulement troisième ex æquo et perdit une partie contre Radjabov.
L'année 1999 fut celle de tous les succès et Kasparov atteignit le meilleur classement Elo de l'histoire avec 2851 points[40]. Outre ses succès à Wijk aan Zee, Linares et Sarajevo, il remporta également le tournoi de blitz de Wijk aan Zee devant Anand, Kramnik, Ivantchouk et Topalov ainsi que le tournoi rapide des géants à Francfort, battant Anand, Kramnik et Karpov sur le même score de 2,5 à 1,5. Cependant, en novembre 2000, Kasparov, qui avait partagé la première place du tournoi de Linares avec Kramnik, perdit son titre de champion du monde face à Kramnik. À la fin de l'année, l'oscar des échecs pour l'année 2000 fut décerné à Kramnik, pour sa victoire sur Kasparov et ses premières places à Linares (ex æquo avec Kasparov) et au tournoi de Dortmund (ex æquo avec Anand, Kasparov était absent). Malgré cette défaite, Kasparov conserva sa première place au classement Elo mondial jusqu'à sa retraite (en 2005) et reçut l'oscar des échecs en 2001 et 2002. Entre la défaite contre Ivan Sokolov à Wijk aan Zee en 2000 et celle lors de la deuxième partie du championnat du monde de 2000, Kasparov fut invaincu pendant soixante trois parties[41].
En 2003 et 2004, l'oscar des échecs fut décerné à Anand qui avait remporté le tournoi de Wijk aan Zee, puis en 2005 à Topalov.
Année Vainqueur ou ex æquo Deuxième ou troisième 1999 Tournoi de Wijk aan Zee : 10 / 13 (+8 –1 =4)
Linares : 10,5 / 14 (+7 =7)
Sarajevo : 7 / 9 (+5 =4)
Partie « Kasparov contre le monde » : 1-02000 Wijk aan Zee : 9,5 / 13 (+6 =7)
Linares : 6 / 10 (+2 =8) (ex æquo avec Kramnik)
Sarajevo : 8,5 / 11 (+6 =5)Championnat du monde contre Kramnik
(Londres) : 6,5—8,5 (+0 –2 =13)2001 Wijk aan Zee : 9 / 13 (+5 =8)
Linares : 7,5 / 10 (+5 =5)
Astana : 7,5 / 10 (+5 =5)
Match exhibition contre Kramnik[note 16] (Moscou)
(parties lentes : +0 −0 =4)2002 Linares : 8 / 12 (+4 =8)
Olympiade de Bled : 7,5 / 9 (+6 =3)
(meilleure performance Elo)2003 Matchs contre Deep Junior (+1 –1 =4)
et Fritz X3D (+1 –1 =2)Linares (3e-4e) : 6,5 / 12 (+2 –1 =9)
(victoire de Leko et Kramnik devant Anand)2004 Championnat de Russie
(Moscou) : 7,5 / 10 (+5 =5)Linares (2e-3e) : 6,5 / 12 (+1 =11)
(tournoi remporté par Kramnik devant Leko)2005 Linares : 8 / 12 (+5 –1 =6)
(vainqueur au départage devant Topalov)Tournois de Linares (1990 – 2005)
Kasparov a remporté neuf fois le tournoi de Linares en quatorze participations, dont quatre victoires consécutives de 1999 à 2002.
L'édition de 1995 fut la seule où Kasparov fut absent de 1990 à sa retraite, en 2005. Kasparov ne concéda que sept défaites lors de ses quatorze participations, et seulement deux parties perdues lors des huit dernières participations (de 1998 à 2005).Année Classement Score Adversaires battus Défaites Début du classement et notes 1990 Vainqueur 8 / 11 (+6 -1 =4) Ivantchouk, Short, Youssoupov,
Spassky, Portisch et IllescasGoulko 1er : Kasparov
2e : Gelfand (7,5 / 11) ; 3e : Salov1991 Deuxième 9 / 13 (+6 -1 =6) Beliavski, Ljoubojevic, Gourevitch,
Gelfand, Kamsky et EhlvestIvantchouk 1er : Ivantchouk (9,5 / 13) ;
3e : Beliavski1992 Vainqueur 10 / 13 (+7 =6) Timman, Karpov, Gelfand, Short,
Youssoupov, Ljubojevic et Illescas1er : Kasparov avec 2 points d'avance
2e-3e : Ivantchouk et Timman (8 / 13)1993 Vainqueur 10 / 13 (+7 =6) Karpov, Anand, Bareev, Kamsky,
Timman, Gelfand et Ljubojevic1er : Kasparov avec 1,5 point d'avance
2e-3e : Karpov et Anand (8,5 / 13)1994 2e-3e 8,5 / 13 (+6 -2 =5) Bareev, Kamsky, Anand,
Ivantchouk, Illescas et J. PolgarLautier,
Kramnik1er : Karpov (11 / 13) ; 2e-3e : Chirov
Performance record de Karpov (+9 =4)En 1995, année du championnat du monde contre Anand, Kasparov ne disputa pas le tournoi, remporté par Ivantchouk.
En 1996, le tournoi fut remplacé par le championnat du monde féminin.1997 Vainqueur 8,5 / 11 (+7 -1 =3) Kramnik, Adams, Topalov,
J. Polgar, Anand, Nikolic, ChirovIvantchouk 1er : Kasparov avec 1 point d'avance
2e : Kramnik (7,5 / 11) ; 3e : Adams1998 3e-4e 6,5 / 12 (+1 =11) Anand 1er : Anand (7,5 / 12) ; 2e : Chirov ;
3e-4e : Kramnik1999 Vainqueur 10,5 / 14 (+7 =7) Anand, Topalov, Svidler,
Ivantchouk (2 fois) et Adams (2 fois)1er : Kasparov avec 2,5 points d'avance
2e-3e : Kramnik et Anand (8 / 14)2000 Co-vainqueur
avec Kramnik6 / 10 (+2 =8) Anand et Chirov 1er-2e : Kramnik
3e-6e : quatre autres joueurs (4,5 / 10)2001 Vainqueur 7,5 / 10 (+5 =5) Karpov, Chirov, Leko
et Grichtchouk (2 fois)1er : Kasparov avec 3 points d'avance
2e-6e : cinq autres joueurs (4,5 / 10)2002 Vainqueur 8 / 12 (+4 =8) Ponomariov, Adams, Chirov
et Vallejo Pons1er : Kasparov avec 1,5 point d'avance
2e : Ponomariov (6,5 / 12) ;
3e-5e : Ivantchouk, Anand et Adams2003 3e-4e 6,5 / 12 (+2 -1 =9) Anand, Ponomariov Radjabov 1er-2e : Leko et Kramnik (7 / 12), 3e-4e : Anand 2004 2e-3e 6,5 / 12 (+1 =11) Vallejo Pons 1er : Kramnik (7 / 12) ; 2e-3e : Leko 2005 Vainqueur 8 / 12 (+5 -1 =6) Adams (2 fois), Kazhimdzanov,
et Vallejo Pons (2 fois)Topalov Vainqueur au départage devant Topalov
2e : Topalov ; 3e : Anand (6,5 / 12)Total 113,5 / 168 (+66 -7 =95) Compétitions par équipes
Olympiades d'échecs
À chaque participation de Kasparov aux olympiades, son équipe remporta la médaille d'or par équipes.
Résultats avec l'équipe d'URSS ou de Russie aux olympiades d'échecs Année Lieu Échiquier Classement individuel Score Défaites Composition de l'équipe d'URSS
ou de Russie1980 Malte 2e remplaçant médaille de bronze 9,5 / 12
(+8 –1 =3)Georgiev Karpov, Polougaïevski, Tal, Geller ;
réserve : Balachov et Kasparov1982 Lucerne deuxième
échiquiermédaille de bronze 8,5 / 11
(+6 =5)Karpov, Kasparov, Polougaïevski, Beliavski ;
réserve : Tal et YoussoupovEn 1984, Kasparov et Karpov disputaient leur premier match marathon. 1986 Dubaï premier échiquier
de l'URSSmédaille d'or,
meilleure performance Elo8,5 / 11
(+7 -1 =3)Seirawan Kasparov, Karpov, Youssoupov, Sokolov ;
réserve : Vaganian et Tsechkovski.1988 Thessalonique médaille d'or,
meilleure performance Elo8,5 / 10
(+7 =3)Kasparov, Karpov, Youssoupov, Beliavski ;
réserve : Ehlvest et Ivantchouk.En 1990, Kasparov et Karpov disputaient leur cinquième et dernier match.
À partir de 1992, Kasparov conduisit l'équipe de Russie à la victoire sans la participation de Karpov.1992 Manille premier échiquier
de la Russiemédaille d'or,
2e meilleure performance Elo8,5 / 10
(+7 =3)Kasparov, Khalifman, Dolmatov, Dreïev ;
réserve : Kramnik et Vyjmanavine.1994 Moscou 17e 6,5 / 10
(+4 –1 =5)Topalov Kasparov, Kramnik, Bareïev, Dreïev ;
réserve : Tiviakov et Svidler.1996 Erevan meilleure performance Elo,
médaille d'argent7 / 9
(+5 =4)Kasparov, Kramnik, Dreïev, Svidler ;
réserve : Bareïev et Roublevski.En 2000, Kasparov et Kramnik disputaient leur match de championnat du monde. 2002 Bled premier échiquier
de la Russiemeilleure performance Elo
4e au 1er échiquier7,5 / 9
(+6 =3)Kasparov, Grichtchouk, Khalifman,
Morozevitch ; réserve : Svidler et Roublevski.Championnats inter-clubs
- Championnat d'Azerbaidjan par équipes
- 1977 : Bakou : 4 / 6 (+2 =4)
- Coupe d'URSS par équipes
- 1982 : Kislovodsk, deuxième échiquier du Spartak : 4 / 7 (+3 −2 =2)
- Championnat de France par équipes (Nationale 1)
- 1993 : Auxerre, premier échiquier d'Auxerre : 3 / 4 (+2 =2) (le championnat fut remporté par Lyon)
- Coupe d'Europe des clubs
- 1994 : Lyon, premier échiquier du Bosna Sarajevo : 1,5 / 3 (+1 −1 =1) (Sarajevo et Lyon partagèrent la coupe)
- 1995 : Ljubljana, premier échiquier du Bosna Sarajevo : 1,5 / 2 (+1 =1)
- 2003 : Rethymno, premier échiquier du Ladya Kazan-1000 : 4,5 / 6 (+4 −1 =1)
- 2004 : Izmir, premier échiquier du Max Ven Ekaterinburg : 3,5 / 7 (+1 −1 =5)
Compétitions blitz et rapides
1983 – 1996
En 1988, lors du championnat du monde de blitz à Saint-Jean, Kasparov fut éliminé en quart de finale par Kiril Georgiev[42], 3 à 1.
Année vainqueur ou ex-æquo Deuxième ou troisième 1983 Herceg Novi (tournoi blitz) : 13,5 / 16 (+12 −1 =3) 1987 Match rapide contre Short (Londres) : +4 −2
Bruxelles (championnat du monde de blitz non officiel)1988 Match semi-rapide (1h) contre Hort (Cologne) : 2,5–0,5
Madrid (rapide) (1er-3e) : 5,5 / 8 (+3 =5)
(match-tournoi URSS—Reste du monde)1989 Londres (championnat d'Europe rapide Infolink)
(éliminé en demi-finale par Speelman : 0-1)1990 Paris[43] (rapide), finale contre Short : +2 −1 1991 Paris[43] (rapide), finale perdue 0,5–1,5 contre Timman 1992 Moscou (tournoi super-blitz) : 11,5 / 14
Paris[43] (rapide, finale contre Anand, +3 −1)
Match tv contre Hübner : rapide 1,5–0,5 et blitz : 1,5–0,51993 Exhibition rapide contre Short (4-0) Exhibition rapide thématique contre Short (+0 −1 =2) 1994 Paris[note 17] (rapide, finale contre Nikolic, 2-0)[note 18] New-York (rapide, finale perdue 0,5 - 1,5 contre Kramnik) 1995 New York (rapide, finale contre Ivantchouk, 2-0)
Paris (rapide+blitz, finale contre Kramnik)[note 19]Moscou (rapide, demi-finale contre Anand, 0,5 - 1,5) 1996 Moscou (rapide+blitz, finale perdue contre Kramnik, +0 −1 =3)
Genève (rapide+blitz, finale perdue contre Anand, +1 −2 =2)1998 – 2011
Année vainqueur ou ex-æquo Deuxième ou troisième 1998 Match contre Topalov (rapide) : 4–0
Match contre Kramnik (blitz) : 12 - 12Francfort (rapide) (3e-4e derrière Anand et Kramnik) : 2,5 / 6
(3e après un départage blitz gagné contre Ivantchouk, +1 =3)1999 Wijk aan Zee (tournoi blitz) : 10,5 / 13 (+9 −1 =3)
(devant Anand, Kramnik, Ivantchouk et Topalov)
Francfort (tournoi rapide à quatre) : 7,5 / 12 (+3 =9)
(Kasparov marqua 2,5–1,5 contre Anand, Karpov et Kramnik)2000 Kopavogur (rapide, finale contre Anand, +2 =2) Grand Prix KasparovChess (2e)[note 20] (rapide sur Internet)
finale perdue contre Jeroen Piket (+0 −2 =8)
Francfort (rapide) (2e derrière Anand) : 6 / 10 (+3 −1 =6)2001 Cannes (rapide, finale contre Bareev)
Match rapide Europe-Asie (Batoumi) : 11 / 12
Match rapide et blitz contre Kramnik (mémorial Botvinnik)
(+4 −1 =5 en parties rapides et +1 −1 =4 en blitz)Zurich[note 21] (semi-rapide, 70')
(finale perdue contre Kramnik, +0 −1 =1)2002 Moscou (rapide, finale contre Radjabov, 1,5–0,5) Match rapide Russie-Reste du Monde (Moscou) (+1 −3 =6)
Match contre Karpov (rapide) (New York) (+1 −2 =1)2003 Match rapide contre Azmaïparachvili[note 22] (2-0) 2004 Reykjavik (rapide, finale contre Short, +1 =1) 2006 Zurich (tournoi blitz, ex-æquo avec Karpov) 2009 Match rapide et blitz contre Karpov (Valence)
(+3 −1, rapide) et (6 à 2, blitz)2011 Match blitz contre Vachier-Lagrave (Clichy) : 1,5 – 0,5
Match blitz contre Short (Leuven) : 4,5 – 3,5Exemples de parties
Seizième partie du match Karpov-Kasparov, 1985
Article détaillé : Karpov - Kasparov (Moscou, 1985, partie 16).L'Informateur d'échecs n° 68, paru en 1996, choisit la 16e partie du match de Championnat du monde de 1985 entre Karpov et Kasparov (avec les Noirs), comme la meilleure partie publiée lors des 30 premières années de la revue (1967–1996). En 2009, Nicolas Giffard a considéré[44] qu'il s'agissait de « la plus belle victoire » de Kasparov contre Karpov :
1. e4 c5 2. Cf3 e6 3. d4 cxd4 4. Cxd4 Cc6 5. Cb5 d6 6. c4 Cf6 7. C1c3 a6 8. Ca3 d5!?
(Ce gambit, qui se joue toujours, en concurrence avec 8. b6!? 9. Fe2 Fb7 10. O-O Cb8!, porte maintenant le nom de Kasparov, bien qu'il ait déjà été joué en Hongrie en 1965 dans la partie Karoly Honfi-Peter Dely.)
9. exd5 exd5 10. cxd5 Cb4 11. Fe2
(Karpov rapporte[45] que 11. Fc4 Fg4 12. Dd4! est meilleur.)
11... Fc5!
(Karpov, qui était moins bien préparé que Kasparov sur cette position, n'avait pas prévu ce coup de gambit par lequel les Noirs obtiendront vite une initiative dangereuse grâce à leur avance de développement — le Cavalier blanc en a3 étant mal placé — en échange du pion sacrifié.)
12. O-O O-O 13. Ff3 Ff5 14. Fg5 Te8 15. Dd2 b5 16. Tad1 Cd3 17. Cab1?
(Après ce coup, l'initiative noire croît rapidement ; Karpov suggère 17. d6 à la place.)
17... h6 18. Fh4 b4 19. Ca4 Fd6 20. Fg3 Tc8 21. b3 g5!! (Si 22. Cb2 alors 22...Cxb2 23. Dxb2 g4! 24. Fe2 Tc2)
22. Fxd6 Dxd6 23. g3 Cd7! 24. Fg2 Df6! 25. a3 a5! 26. axb4 axb4 27. Da2 Fg6! 28. d6 g4! 29. Dd2 Rg7 30. f3 Dxd6 31. fxg4 Dd4+ 32. Rh1 Cf6! 33. Tf4 Ce4! 34. Dxd3 Cf2+ 35. Txf2 Fxd3 36. Tfd2
(Voir diagramme.)
36... De3!! 37. Txd3 Tc1!!
(Si 38. Txe3, alors 38...Txd1+ 39. Ff1 Txe3.)
38. Cb2 Df2! 39. Cd2 Txd1+ 40. Cxd1 Te1+ 0-1.Vingtième partie du match Kasparov-Karpov, 1990
Article détaillé : Kasparov - Karpov (Lyon, 1990, partie 20).Dixième partie du match Kasparov-Anand, 1995
Durant sa carrière, Kasparov fut généralement considéré comme le joueur le mieux préparé au monde sur le plan des ouvertures. Sa capacité à produire des nouveautés théoriques qui n'étaient pas seulement de simples améliorations, mais renversaient l'analyse d'une position en faveur de l'autre camp, était remarquable[46]. Un exemple notable fut donné par sa 10e partie jouée avec les Blancs lors du championnat du monde d'échecs 1995 contre Viswanathan Anand. Au 15e coup, Kasparov offrit une tour pour obtenir une attaque gagnante :
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 a6 4. Fa4 Cf6 5. o-o Cxe4 6. d4 b5 7. Fb3 d5 8. dxe5 Fe6 9. Cbd2 Cc5 10. c3 d4!? (le coup le plus agressif, mais aussi le plus risqué; 10...Fg4 est plus sûr) 11. Cg5!? dxc3? (coup douteux, mais qui était alors considéré comme satisfaisant depuis la 10e partie entre Anatoli Karpov et Viktor Kortchnoï du Championnat du Monde de 1978) 12. Cxe6 fxe6 13. bxc3 Dd3 14. Fc2!! (un coup extraordinaire basé sur un sacrifice de Tour; l'idée elle-même n'était pas neuve car elle avait déjà été évoquée par l'ancien Champion du monde Mikhaïl Tal dans ses annotations de la partie entre Anatoli Karpov et Viktor Kortchnoï mais c'est Kasparov qui a mis la touche finale à la variante, sonnant ainsi le glas du coup 11...dxc3 à haut niveau[47]) Dxc3 15. Cb3!! Cxb3 16. Fxb3 Cd4 (temps de réflexion d'Anand pour jouer ce coup: près d'une heure) 17. Dg4! Dxa1 18. Fe6 Td8 19. Fh6! Dc3 20. Fxg7 Dd3 21. Fxh8 (temps total de réflexion de Kasparov jusqu'à ce moment: près de six minutes, ce qui dénote un extraordinaire travail de préparation au niveau des ouvertures) Dg6 22. Ff6 Fe7 23. Fxe7 Dxg4 24. Fxg4 Rxe7 25. Tc1 c6 26. f4 a5 27. Rf2 a4 28. Re3 b4 29. Fd1 a3 30. g4 Td5 31. Tc4 c5 32. Re4 Td8 33. Txc5 Ce6 34. Td5 Tc8 35. f5 Tc4+ 36. Re3 Cc5 37. g5 Tc1 38. Td6 1-0.
Kasparov-Topalov, Wijk aan Zee, 1999
Quand on demanda à Kasparov quelle était sa meilleure partie, il a cité celle qu'il a jouée avec les Blancs contre Topalov au tournoi de Wijk aan Zee en 1999. Cette dernière[48] montre en effet une de ses meilleures combinaisons. Il semble cependant que le remarquable sacrifice de Tour de Kasparov au 24e coup lui aurait seulement assuré le partage du point si Topalov avait joué au mieux.
Après les coups suivants: 1.e4 d6 2.d4 Cf6 3.Cc3 g6 4.Fe3 Fg7 5.Dd2 c6 6.f3 b5 7.Cge2 Cbd7 8.Fh6 Fxh6 9.Dxh6 Fb7 10.a3 e5 11.0-0-0 De7 12.Rb1 a6 13.Cc1 0-0-0 14.Cb3 exd4 15.Txd4 c5 16.Td1 Cb6 17.g3 Rb8 18.Ca5 Fa8 19.Fh3 d5 20.Df4+ Ra7 21.The1 d4 22.Cd5 Cbxd5 23.exd5 Dd6 (voir diagramme)
Kasparov joua: 24.Txd4!.
Il suivit: 24...cxd4 25.Te7+! Rb6 (Dxe7? 26.Dxd4+ Rb8 27.Db6+ suivi de mat) 26.Dxd4+ Rxa5 27.b4+ Ra4 28.Dc3 Dxd5 29.Ta7 Fb7 30.Txb7 Dc4 (la menace des Blancs était Ff1 suivi de Fxb5) 31.Dxf6 Rxa3 32.Dxa6+ Rxb4 33.c3+! Rxc3 34.Da1+ Rd2 35.Db2+ Rd1 36.Ff1! Td2 (Dxf1 37.Dc2+ suivi de mat) 37.Td7! Txd7 38.Fxc4 bxc4 39.Dxh8 Td3 40.Da8 c3 41.Da4+ Re1 42.f4 f5 43.Rc1 Td2 44.Da7 1-0
Partie « Kasparov contre le monde » jouée en 1999 par internet
Article détaillé : Kasparov contre le monde.Incidents de jeu
En 1994, au tournoi de Linares, dans une partie qui l'oppose à Judit Polgár il joue un coup de cavalier 36...Cc5[note 23] pour le reprendre aussitôt et jouer 36...Cf8[49], ce qui est contraire aux règles du jeu. Judit Polgár ne proteste pas, croyant qu'il n'y avait pas de témoins. L'incident a cependant été filmé[50].
En 2003, à Linares (Jaén), il est dans une position désespérée face au jeune Teimour Radjabov, et plutôt que d'abandonner et de serrer la main de son adversaire comme c'est l'usage, il préfère quitter l'aire de jeu et perdre au temps[51]. Il crée un nouvel incident lors de la cérémonie de clôture, alors que le prix de beauté est décerné à Radjabov[52].
En 2004, toujours à Linares, il quitte l'aire de jeu sans autorisation pendant une partie pour se rendre dans sa chambre d'hôtel afin, dit-il, de prendre des médicaments[53].
Publications
- Recueils de parties
- L'Épreuve du temps, éd. Grasset/Europe échecs, 1987
traduit de (en) The test of time 1986, recueil d'articles parus de 1978 à 1984, avec des annotations vérifiées et complétées en 1984
- En collaboration avec Wade et Speelman,
- (en) On My Great Predecessors (5 volumes), éd. Everyman Chess, 2003–2006,
- Part I : Steinitz, Lasker, Capablanca, Alekhine (2003, Everyman Chess)
- Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal (2003, Everyman Chess)
- Part III : Petrosian, Spassky (2004, Everyman Chess)
- Part IV : Fischer (2004, Everyman Chess)
- Part V : Korchnoi, Karpov (2006, Everyman Chess)
- (en) Garry Kasparov on Modern Chess, éd. Everyman Chess, 2007–2010
Série en cours de parution (quatre volumes parus de 2007 à 2010)
- Part 1: Revolution in the 70s, (2007, Everyman Chess)
- Part 2: Kasparov vs Karpov 1975–1985, (2008, Everyman Chess)
- Part 3: Kasparov vs Karpov 1986–1987, (2009, Everyman Chess)
- Part 4: Kasparov vs Karpov 1988–2009, (2010, Everyman Chess)
- (en) Garry Kasparov on Garry Kasparov éd. Everyman Chess, 2011–
- Garry Kasparov, Part I : 1973-1985, Everyman Chess, 2011 (ISBN 978-1857446722)
- Part II : 1985-1993 : Champion du monde FIDE
- Part III : 1993-2005 : Après la FIDE
- Autobiographies
- Et le fou devint roi, Éditions Albin Michel, 1987
traduction de (en) Child of change 1987
- La vie est une partie d'échecs, Éditions JC Lattès, Paris, octobre 2007, ISBN / EAN : 9782709627719
traduction de (en) How Life imitates chess
- Théorie des ouvertures
- Avec Aleksandr Nikitine,
- (en) The Sicilian Scheveningen, Batsford 1983
- Avec A. Sakharov,
- (en) The Caro-Kann Classical, Batsford 1984
- Avec Raymond Keene, Jonathan Tisdall, Eric Schiller
- (en) Batsford Chess Openings, deux éditions (Batsford 1982 et 1989)
- Avec Raymond Keene,
- L'Est-indienne entre les mains de Kasparov, Éditions Bernard Grasset, 1995
traduction de (en) Kasparov on the King's Indian, 1993 ; rassemble les annotations de Kasparov parues de 1978 à 1993 dans l'informateur ou dans des revues
- L'Est-indienne entre les mains de Kasparov, Éditions Bernard Grasset, 1995
DVD édités par Chessbase
- (en) How to play the Najdorf
- (en) How to play the Queen's Gambit
Notes et références
Notes
- Il est cependant incorrect de comparer les niveaux Elo à des époques différentes, à cause de l'inflation générale des points Elo.
- système suisse. Vainqueur devant Z. Sturua. Le tournoi était un
- Moins de 17 ans
- Murray Chandler. 2e :
- Tournoi de qualification pour le championnat du monde junior
- Tournoi de sélection du championnat d'URSS 1978
- Match-tournoi des générations de l'URSS, premier échiquier de l'équipe jeune
- Premier échiquier de l'URSS à l'olympiade (championnat du monde par équipes) universitaire
- Meilleure performance absolue
- Kasparov perdit contre le vainqueur Ivantchouk
- ex æquo avec Karpov
- Meilleure performance au premier échiquier
- Kasparov perdit contre Lautier et contre Piket.
- Mémorial Euwe
- Meilleure performance Elo
- Mémorial Botvinnik, match disputé à Moscou, 4 parties lentes, 6 rapides, 10 Blitz
- Tournoi PCA rapide
- Kasparov termina deuxième au départage du Grand Prix Intel 1994 rapide
- Kasparov remporta le Grand Prix Intel/PCA 1995 (Rapide)
- Tournoi rapide sur internet disputé en février 2000,
- Tournoi anniversaire de Kortchnoï
- Match rapide disputé à Panormo
- Jan Timman est référencé en autre sur Mega Database, immense base de données de parties d'échecs publiée par ChessBase. Le logiciel d'échecs le plus fort au monde à ce jour Rybka 3 donne aussi égalité avec la même analyse. Contrairement à une idée reçue ce coup n'est pas perdant. Après 36... Cc5 37. Fc6 Dh4! 38. Fxe8 Cg4 39. h3 (39. Fxf7+ Rxf7 40. Dd5+ Rf8 41. h3 Cf2+ 42. Rg1 Cxe1 43 Txe1 Dd4 + la position est égale) Cf2+ 40. Rg1 Cxh3+ 41. gxh3 Dg3+ 42. Rf1 Dxh3+ 43. Re2 Dg2+ 43. Re3 Dg3+ avec échec pertétuel . Cette analyse de
Références
- Les meilleures parties de Garry Kasparov, Olibris, 2006
- Championnat du monde d'échecs New York / Lyon 1990 Garry Kasparov - Anatoly Karpov, TopEchecs, 1991
- Garri Kasparov, L'épreuve du temps, Grasset, collection Europe-échecs, 1985
- Edouard Goufeld, Le Grand maître Garri Kasparov, Grasset, collection Europe-échecs, 1984
- Championnat du monde Séville 1987, Anatoly Karpov-Garri Kasparov, Grasset, collection Europe-échecs, 1988
- Championnat du monde 1990 New York – Lyon, Kasparov commente, Grasset, collection Europe-échecs, 1991
- Gary Kasparov, Échecs offensifs, Dumarchez-Naoum, 1986.
- chessmetrics.com, article sur chessbase, 1re partie Les joueurs qui dominèrent le plus le monde des échecs article sur chessbase, 4e partie
- New in Chess 1999/8 (couverture) et 2000/1 (pages 6 et 7) Déclaré « joueur du siècle » par le magazine
- article sur chessbase, 2e partie
- les joueurs les plus dominants en tournoi
- 4e partie de l'article
- article chess base par Jeff Sonas sur les joueurs les mieux classés
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- Laurence Ritter, « Bakou : Le pogrom oublié », dans Nouvelles d'Arménie Magazine, no 161, mars 2010, p. 30
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- Trophée Immopar
- ISBN 978-2-221-11013-3, p. 620 dans "le Nouveau Guide des Échecs, Traité Complet", ed. Robert Laffont, coll. Bouquins, 2009,
- dans "The Semi-Open Game in Action", Macmillan Publishing Company, 1988, p. 15
- ISBN 978-1-901983-89-0, p. 122 Steve Giddins, "How to build your chess opening repertoire", ed. Gambit, 2003,
- ISBN 978-1-901983-89-0, p. 123 Steve Giddins, "How to build your chess opening repertoire", ed. Gambit, 2003,
- Kasparov-Topalov Wijk aan Zee 1999 sur chessgames.com.
- Polgar-Kasparov Linares 1994 sur chessgames.com.
- (en) The Kasparov touch-move controversy.
- (en) Kasparov-Radjabov Linares 2003.
- (en) Kasparov's outburst over beauty prize in Linares : The prize for most beautiful game was announced with Teimour Radjabov the winner for his win over Garry Kasparov in round two. Kasparov stunned the crowd by immediately rising and walking to the stage and speaking into the microphone: "How could you give the beauty prize to a game in which I lost a piece because of a stupid mistake? It has been selected only because it was the only game that I lost and I consider this to be a public insult and humiliation."
- Dutch Treat 93
Bibliographie
- Europe-Echecs 593 Dossier spécial Kasparov (novembre 2009)
contient une bibliographie détaillée.
- Edouard Goufeld, Garri Kasparov, Grasset, 1984 (ISBN 978-2-246-34711-8)
- Mikhaïl Youdovitch, Garry Kasparov, Radouga, 1988 (ISBN 978-5-05-002090-1)
- Alexandre Nikitine, Kasparov, Payot, 1994 (ISBN 978-2-228-88860-8)
- Igor Stohl, Les meilleures parties de Garry Kasparov, 2 volumes, Éditions Olibris, 2006 et 2008,
- (en) T. Karolyi et N. Aplin, Kasparov's Fighting Chess, 2 volumes, Batsford Chess, 2006, .
Annexes
Précédé de :
Yasser SeirawanChampion du monde junior
1980Suivi de :
Ognjen CvitanPrécédé de :
Anatoli KarpovChampion du monde d'échecs
1985–1993Suivi de :
sujet controverséPrécédé de :
Anatoli KarpovChampion du monde FIDE
1985–1993Suivi de :
Anatoli KarpovPrécédé de :
premier championChampion du monde PCA
1993–2000Suivi de :
Vladimir KramnikCatégories :- Joueur d'échecs soviétique
- Joueur d'échecs russe
- Grand maître international
- Personnalité politique russe
- Personnalité de l'Autre Russie
- Naissance en 1963
- Naissance à Bakou
- Champion du monde d'échecs
- Personnalité russe d'origine arménienne
- Champion du monde d'échecs junior
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