- Castillon-la-Bataille
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Castillon-la-Bataille
DétailAdministration Pays France Région Aquitaine Département Gironde Arrondissement Arrondissement de Libourne Canton Canton de Castillon-la-Bataille Code commune 33108 Code postal 33350 Maire
Mandat en coursMichel Holmière
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Castillon Pujols Démographie Population 3 181 hab. (2007) Densité 560 hab./km² Gentilé Castillonnais, Castillonnaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 2 m — maxi. 104 m Superficie 5,68 km2 Localisation carte nationaleModèle:Géolocdual/GirondeCastillon-la-Bataille est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Castillon-la-bataille est située à l'est du département de la Gironde, au confluent de la Dordogne et de la Lidoire, entre Libourne et Sainte-Foy-la-Grande.
Histoire
Antiquité
Il semble que le site ait été utilisé par un établissement romain. De petits objets de cette époque ont été découverts sur les sites de l'ancienne et de la nouvelle église.
Haut Moyen Âge
- Au passage de la Dordogne, les troupes d'Abderame défont celles de Eudes, duc d'Aquitaine (732).
- La vicomté existe déjà au Xe siècle. Le nom indique un château d'une certaine importance.
En 1060, un vicomte Olivier fait venir à Castillon des moines Bénédictins de Saint Florent de Saumur, qui bâtissent un monastère au Nord du château. On trouve un Pierre de Castillon, fondateur de l'abbaye de Faize (canton de Lussac) en 1137, compagnon de Richard Cœur de Lion en terre sainte en 1090.
Guyenne anglaise
Anglaise depuis le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et de Henri II Plantagenet, Castillon passe sous domination française en 1223, puis revient sous l'autorité des rois d'Angleterre en 1259. Par suite des révoltes des barons de Guyenne contre Simon de Montfort, l'ancienne famille de Castillon perd sa vicomté. La seigneurie passe à la fin du XIIIe siècle aux comtes de Foix, en la personne de Jean de Grailly, captal de Buch. Sainte Foy et Castillon sont conquises par Raoul de Nesles, mais le 20 mai 1303, dans l'église collégiale de Saint-Emilion, se passe l'acte de restitution solennel de toute la province aux agents du roi d'Angleterre. En 1377, le duc d'Anjou, frère du roi de France, après avoir pris Bergerac et Sainte Foy, assiège Castillon, qui se défend pendant quinze jours. En 1451, Dunois fait la conquête de Bordeaux, et Castillon comme toute la Guyenne passe sous la domination de Charles VII. Le vicomte Gaston de Foix refuse de se rallier et s'exile en Espagne. Jean de Foix, fils de Gaston, entre dans la ligue des seigneurs bordelais qui rappellent les Anglais conduits par Talbot (1452). Charles VII forme alors une armée commandée par Jean Bureau, grand maître de l'Artillerie. Talbot qui est à Bordeaux est prié d'aller à sa rencontre. La bataille de Castillon a lieu le 17 juillet 1453 et voit la victoire des français, mettant ainsi fin à la guerre de Cent Ans. Jean de Foix, exilé en Angleterre confirmera plus tard les privilèges des Castillonais, parmi lesquels le droit d'élire un maire et deux jurats. Louis XI permettra à Jean de Foy de rentrer en possession de ses domaines. Vers le milieu du XVIe s, la vicomté de Castillon passe de la maison de Foix à celle de Turenne.
Guerres de religion
C'est à cette époque que se répand la doctrine luthérienne qui gagne de nombreux adeptes à Castillon qui envoie des missionnaires répandre la nouvelle religion. Un peu plus tard, Blaise de Montluc s'étant rendu maître de ce « repaire d'hérétiques » en confie la garde à son capitaine Terride dont les exactions font basculer la population dans le parti de Henri de Bourbon et du prince de Condé. À la suite de quoi en 1586, le duc de Mayenne Charles de Lorraine vient pour reprendre la ville. Après deux mois d'âpres et longs combats et une épidémie de peste, les défenseurs de la ville demandent une reddition honorable. Le duc de Mayenne entre dans la ville, fait rechercher les habitants, en trouve 22 et les fera pendre quelques jours plus tard. En 1588, le vicomte de Turenne reprend Castillon à la faveur d'une attaque surprise à l'aide de 300 hommes. La ville est accordée comme place de sûreté aux religionnaires. L'abjuration d'Henri IV ayant mécontenté les protestants, l'édit de Nantes les lui réconcilie. Les guerres de religion se ravivent en 1621. Castillon est épargnée par le conflit. En 1622, à l'occasion de son passage, Louis XIII demande et obtient de Henri de la Tour, vicomte de Turenne et de Castillon, que l'on rase le château. À la mort du maréchal de Turenne, c'est son neveu qui hérite de ses biens en Guyenne. Exécuteur testamentaire avec son frère Emmanuel, cardinal de Bouillon, ils s'engagent à faire une rente de 1000 livres au bénéfice des pauvres de la terre qui se convertiraient à la foi catholique. La révocation de l'édit de Nantes et l'émigration protestante laissent cette rente sans emploi. Elle sera plus tard utilisée pour bâtir l'église[1].
XVIIIe siècle
Le 3 décembre 1719, le duc de Bouillon vend les vicomtés de Castillon à Antoine Bonnet de Talmont qui les revendra en 1731 à M. André François Benoit Leberthon, premier président au parlement de Bordeaux. En 1735, Charles Godefroy de la Tour obtient du roi Louis XV l'autorisation de construire l'église et l'hôpital. À la Révolution, l'hôpital est transformé en Hôtel de Ville. André Leberthon, fils du précédent, perd ses droits seigneuriaux, et il vend ses propriétés en 1795. À la formation du département de la Gironde, Castillon devient chef-lieu de canton du district de Libourne.
XIXe et XXe siècles
Le 27 novembre 1953 Castillon-sur-Dordogne devient Castillon-la-Bataille.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2008 Michel Jouanno PS Conseiller régional mars 2008 2014 Michel Holmière UMP Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 3 096 3 102 3 166 3 207 3 020 3 113 3 148 3 181[3] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- La porte du midi, ou porte de fer, qui faisait partie de l'enceinte de la ville.
- L'église baroque du XVIIIe siècle.
- La mairie : ancien hôpital du XVIIIe siècle.
- La chapelle Sainte Marguerite, située à Capitourlan du XIIe siècle.
Héraldique
Les armes de Castillon-la-Bataille se blasonnent ainsi :
De gueules à la croix cousue d'azur chargée d'un château de trois tours d'argent ouvertes et ajourées de sable, celle du milieu, plus haute, donjonnée de deux tourelles aussi d'argent ajourées aussi de sable, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.
Économie
Emploi : Entre 1990 et 1999 le canton de Castillon-la-Bataille a connu une croissance significative essentiellement due au secteur tertiaire (dynamisé notamment par les activités de prestations viticoles).
Viticulture
La ville de Castillon-la-Bataille donne son nom à l'appellation Côtes de Castillon. Le vignoble s'étend sur 2850ha sur neuf communes. Cette appellation s'est distinguée de l'appellation Bordeaux en 1989.
Personnalités liées à la commune
- Jean de Laborde (1878 – 1977), amiral célèbre pour le Sabordage de la flotte Française à Toulon durant la Seconde Guerre mondiale
- Jean Bureau
Voir aussi
Jumelages
Vie locale
Éducation
Culture et manifestations
La Bataille de Castillon, reconstitution historique chaque été sur la bataille qui mît fin a la guerre de cent ans en 1453.
Voir également le site de l'Office du Tourisme.
Sport
- L'équipe de rugby à XV l'US Castillon a été finaliste du championnat de France Promotion d’Honneur de rugby à XV en 1999
- Chaque année a lieu le Critérium de Castillon-la-Bataille
Notes et références
- Pour l'histoire : Archives historiques du département de la Gironde, 1860 Tome 2, notes historiques et archéologiques sur la ville de Castillon-sur-Dordogne par M. PIGANEAU
- Castillon-la-Bataille sur le site de l'Insee
- http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?annee=2007&depcom=33108
- Annuaire des villes jumelées
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Gironde
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