- Kati (ville)
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Kati
Géographie Pays Mali Région Koulikoro Cercle Kati Superficie km² Coordonnées Altitude m Population[1] 1998 52 714 hab. 2009 114 983 hab. Taux d'accroissement annuel moyen 1998-2009 7,3 % Politique Maire[2] Hamala Haidara (Adéma-Pasj) (élu(e) en 2009) Kati est une ville et une commune du Mali, à 15 km de Bamako. Chef-lieu du Cercle de Kati et siège d’académie, Kati est située dans la région de Koulikoro. C’est une cité-garnison et c'est la première cité consensuelle des droits humains du Mali[3].
Sommaire
Histoire
Alors que le Soudan français est une colonie française, Kati devient par la loi française du 18 novembre 1955[4], une commune de moyen exercice, dirigée par un maire, fonctionnaire nommé par le chef de territoire, assisté d’un conseil municipal élu par un collège unique[5].
La loi du 2 mars 1966 donne un statut commun à toutes les communes créées avant l’indépendance du Mali en 1960. Un conseil municipal élu désigne en son sein le maire et un ou plusieurs adjoints[5].
Équipement
Kati possède un hôpital civil et militaire. Une Maison des Jeunes et de la Culture a été créée avec le soutien de la coopération française.
Éducation
Les enfants de Kati bénéficie de nombreuses écoles fondamentales publiques et privées de premier et de second cycle. Dans les écoles publiques, les effectifs dépassent souvent la centaine d'élèves par classe[6]
Deux lycées (un public, le lycée Mamby Sidibé et un privé) sont implantés sur la ville. Le Lycée public Mamby Sidibé a ouvert le 7 novembre 1995. À la rentrée 2006-2007, il comptait 32 classes et accueillait 1 044 élèves[7].
Le Prytanée militaire malien de Kati a été créé en octobre 1981. Situé dans le camp militaire « Soundiata », c’est un établissement dispensant aux élèves un enseignement fondamental et secondaire couplé à une formation militaire. En 2007, il accueille 320 élèves, maliens et africains[8]. Il a succédé à l'école des enfants de troupe de Kati et à l'École militaire inter arme. Créée en 1923 par les colonisateurs français et renommé École militaire préparatoire africaine, l'École des enfants de troupe de Kati accueille les enfants des militaires africains qui s'engagent ensuite dans le régiment des tirailleurs sénégalais (RTS). Dissoute en 1960 lors de l'indépendance du Mali, elle est remplacée par l'École militaire inter arme, transférée en 1980 à Koulikoro[9].
Le lycée sportif Ben Oumar Sy, du nom d’un ancien footballeur artisan de la création du club de football de Stade Malien, était abrité depuis octobre 2000 dans les locaux du Prytanée militaire à Kati jusqu’en 2007, année où il s’installe à Kabala, dans la commune de Kalaban-Coro[10].
Sport
Le club phare de la ville demeure le "Mamahira AC" nom emprunté à une mare sacrée. Le club est omnisport (football, basket ball, handball, voley ball). La section football a évolué un temps dans l'élite nationale, finaliste de la Coupe du Mali en 2002.
Depuis 1999, la commune urbaine possède une deuxième équipe de football dénommée "Bourou Massa FC", une association sportive affiliée à la Fédération malienne de football.
En 1999, par décision du Comité Directeur du club, un centre de football a été créé sous le nom de "Centre de Formation Bourou Massa FC" qui est affilié à l'Association des Centres de Football (ACFOOT) . Le but étant d'offrir aux enfants un encadrement dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de formation du club. Actuellement, le centre forme les cadets et les minimes.
Le 2 août 2004, une annexe de l’école de football Nojo sports a été créée à Kati.
Économie et transport
Les cultures maraîchères sont développées dans la région. Un important marché au bétail a lieu chaque semaine dans la commune voisine de Kambila.
Kati est située sur la ligne de chemin de fer du Dakar-Niger reliant Bamako à Kayes et Dakar et sur la route Bamako-kolokani et Kati-Négéla-Kita.
La distribution d’eau potable à Bamako et à Kati est assurée par une station de pompage sur le fleuve Niger située dans la capitale malienne. Cependant, la capacité de 135 000 m³ d’eau potable par jour est insuffisante pour assurer les besoins estimés à 152 000 m³ durant la saison chaude entre avril et juin. Durant cette période, Kati est victime fréquentes coupures d'eau dans la journée. Une nouvelle station de pompage doit ouvrir à Kabala en 2009.
Religion
La population est majoritairement musulmane. La communauté catholique est bien implantée avec la présence d’une mission catholique.
Culture
La population parle essentiellement le bambara.
Plusieurs groupes de rap ont été formés par des jeunes katois, dont Kira Kono créé le 3 mars 1999 par Amadou Oury Diallo (kosky) et Mahamadou Sangaré (Mogony)[11] ou Jokolo[12].Personnalités natives de Kati
- Chris Seydou, grand couturier
- Doumbi Fakoly, écrivain
- Mamadou Konaté, homme politique
- Adame Ba Konaré, Historienne et ex-première dame du Mali
Jumelages
Des accords de partenariats existent avec
Politique
Année Maire élu Parti politique 2004 Yoro Ouologuem Parena 2009 Hamalla Haidara[15] Adéma-Pasj Autres informations
Du 27 au 30 décembre 2004, la Coordination des associations, organisations et mouvements de la jeunesse de Kati a organisé une rencontre de jeunes du Mali, du Burkina Faso, de Guinée, de Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Togo qui eut pour objet la convention dite de Bobo Dioulasso, ville burkinabé où avait eu lieu la rencontre précédente en décembre 2003. Les jeunes s’étaient engagés à apporter leur contribution aux règlements des problèmes auxquels font face leurs pays : santé de la reproduction des jeunes et adolescents, sida, avancée du désert, conflits armés, analphabétisme, etc.
La rencontre de Kati portait cette année sur l'implication des jeunes dans le renforcement de l'intégration africaine et le rôle de la jeunesse dans la lutte contre la désertification.
Notes et références
- Résultats provisoires du Recensement général de la population et de l'habitat 2009 sur Institut national de la statistique (Mali), 2010. Consulté le 18 mars 2010
- Informations sur les élus sur Ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, 12 août 2009. Consulté le 18 mars 2010
- [1].
- [2] Loi N° 55-1489 du 18 novembre 1955 relative à la réorganisation municipale en Afrique Occidentale Française, en Afrique Équatoriale Française, au Togo, au Cameroun et à Madagascar
- [3] Kô Samaké, Modibo Keïta, Recherche sur l’Historique de la Décentralisation au Mali : De la Période Coloniale à la 3ème République, Penser pour agir.org, 7 février 2006
- Be Coulibaly, École de Kati Koko : 210 élèves dans une classe de 9è année, L'Essor 16 octobre 2008
- [4], consulté le 13janvier 2009 Brochon Kati Tisser des liens entre nos lycées, document de présentation du Partenariat entre le lycée Stephen Liégeard (Brochon), le lycée Mamby Sidibé (Kati) et les Clubs Unesco Bourgogne-Franche Comté, document pdf
- L’Essor, 16 janvier 2008. « Le président Touré au Prytanée militaire : la pépinière de l'élite de l'armée »,
- [5], consulté le 22 décembre 2008 Site du Prytanée militaire malien
- S. B. Tounkara, Lycée sportif Ben Oumar Sy : Le premier entraîneur de l'Équipe nationale immortalisé, L’Essor, 12 novembre 2007
- [6], leur site: http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=160666727, consulté le 22 décembre 2008 Kassim Traoré, Kira Kono de Kati : "Les rappeurs maliens doivent maintenant s'attaquer au monde extérieur", Bamako Hebdo, 12 janvier 2008
- http://jolokodekati.e-monsite.com/accueil.html consulté le 19 mai 2009 Leur site web:
- Saint-Sébastien-sur-Loire (France) un pacte d’amitié et de coopération le 28 novembre 1997. Feu Sambala Dialo, maire de Kati de 1979 à 1982, conseiller communal Kati de 1992 à 1997, président de la délégation spéciale de Kati en 1997–1998 et maire de Kati de 1998 à 2003 a signé avec la ville de
- Commune de Kati : La mairie reçoit ses partenaires, Le Républicain, 19 février 2010 Fakara Fainké,
- [7] D.K. Mise en place du bureau communal de Kati : Un décès mystérieux, Aurore, 28 mai 2009
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- Cercle de Kati
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