- Stade de Gerland
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Stade de Gerland
Généralités Surnom Bad Gones Adresse 393, avenue Jean Jaurès
69 007 LyonCoordonnées Construction et ouverture Début construction 1900 Ouverture 1920 Architecte Tony Garnier Rénovation - 1984 par René Gagès, Michel Relave
- 1998 par Albert Constantin
Utilisation Clubs résidents Olympique lyonnais Propriétaire Ville de Lyon[1] Équipement Capacité 42 591 places[2] Tribunes - Officielle : Jean Jaurès (8 544 places)
- Latérale : Jean Bouin (10 000 places)
- Virage Tony Garnier (13 000 places)
- Virage Coubertin (11 037 places)
Les sièges sont en majorité de couleur blanche, ainsi que rouge et bleu en tribune Jean Bouin.
Affluence
record48 552 spectateurs
(9 septembre 1980, OL - ASSE)Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Grand Lyon
Géolocalisation sur la carte : Lyon
modifier Le stade de Gerland est la principale enceinte sportive de la ville de Lyon. Situé dans le 7e arrondissement, dans le quartier de Gerland, il est actuellement utilisé par l'Olympique lyonnais. C'est le quatrième plus grand stade français. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 4 octobre 1967[3].
Ce site est desservi par la station de métro : Stade de Gerland. Sommaire
Historique
Œuvre de l'architecte lyonnais Tony Garnier, le stade de Gerland est mis en chantier en 1913. La Grande Guerre provoque la suspension les travaux qui reprennent en 1919, avec l'aide de prisonniers de guerre allemands. L'enceinte est finalement opérationnelle en 1920. L'enceinte doit initialement accueillir un match de huitième de finale de la Coupe du monde de football 1938 mais n'est pas utilisée lors de l'évènement en raison du forfait de l'équipe d'Autriche.
L'Olympique lyonnais en est le club résident depuis 1950. Le Lyon olympique universitaire évoluait avant cette date au Stade des Iris. Ne disposant pas de tribunes couvertes à son inauguration, le stade connaît des vagues d'aménagements successifs. La piste cycliste qui ceinture le terrain de football est ainsi sacrifiée dès la fin des années 1960 afin d'augmenter la capacité d'accueil dépassant alors la barre des 50 000 places, soit 51 860 places en 1984 pour accueillir des matchs du Championnat d'Europe de football. Les sept couloirs d'athlétisme mis en place au début des années 1970 sont également détruits et remplacé par des fosses.
En 1986, il est le théâtre d'une manifestation religieuse, lors de la visite apostolique en France du pape Jean-Paul II, le 5 octobre 1986, qui rassemble 53000 personnes[4].
Afin de recevoir la Coupe du monde de football en 1998, le stade subit de nombreux changements. Tout d'abord, les deux virages sont démolis, à l'exception du mur d'enceinte composé d'arcades, et reconstruits. Désormais couverts, ils sont beaucoup plus proches du terrain que les anciens, mais ont également perdu en capacité. D'autre part, les tribunes latérales voient leurs sièges entièrement changés : les anciens bancs en bois sont remplacés par des places individuelles. La capacité du stade est ainsi réduite à 43 051 places. Pendant l'été 2005, à l'instar de la tribune Jean Jaurès, la tribune Jean Bouin est dotée de loges afin d'attirer de nouveaux partenaires à l'Olympique lyonnais. Le stade perd quelques places suite à cette modification. En janvier 2007, et pour la première fois depuis la construction du stade, la pelouse est entièrement changée par une nouvelle en provenance du Portugal.
Avenir
En 2007, Jean-Michel Aulas, président de l'OL, a lancé le projet OL Land, destiné à remplacer le stade de Gerland par un nouveau stade de 61 556 places qui devrait être opérationnel en 2012, associé à un complexe commercial, à Décines, en banlieue Est de Lyon. Avec ce déplacement des rencontres de l'Olympique lyonnais dans une nouvelle enceinte agrandie et modernisée, l'avenir du stade de Gerland passera probablement par le rugby à XV et le Lyon olympique universitaire (LOU) qui devrait y élire domicile s'il rejoint durablement l'élite du Top 14. Dans cette optique, une réduction de la configuration d'accueil des spectateurs (capacité ramenée à 20 ou 30 000 places) est à l'étude.
Configuration
Le stade comprend deux virages : le Nord et le Sud, et deux tribunes se faisant faces, la tribune Jean Jaurès et la tribune Jean Bouin.
Rencontres importantes
Son record d'affluence fut enregistré le 9 septembre 1980 avec 48 552 spectateurs pour le derby entre l'Olympique lyonnais et l'AS Saint-Étienne.
Lors de l' Euro 84 de football, le stade de Gerland fut le théâtre de deux rencontres : Danemark-Yougoslavie et la demi-finale Espagne-Danemark.
En mai 1986, il accueillit la finale de la coupe des vainqueurs de coupe entre le Dynamo Kiev et l' Atletico Madrid (victoire des soviétiques 3-0).
En 1997, lors du Tournoi de France, deux matchs furent disputés au stade de Gerland :
- France - Brésil : 1-1, le but brésilien étant le célèbre coup-franc de Roberto Carlos
- Brésil - Italie : 3-3
Le stade a accueilli 5 matchs de poule et un 1/4 de finale lors de la Coupe du monde de football de 1998 :
- Corée du Sud - Mexique
- Japon - Jamaïque
- États-Unis - Iran
- France - Danemark
- Roumanie - Colombie
- Allemagne - Croatie (1/4 de finale)
En 2003, le stade de Gerland a été un des hôtes de la Coupe des Confédérations. S'y déroula, outre 4 matchs de poules, la demi-finale entre le Cameroun et la Colombie, marquée par la mort tragique du camerounais Marc-Vivien Foé, ancien joueur de l'Olympique lyonnais.
Stade de la Danone Nations Cup, compétition de football qui réunit les jeunes du monde entier, Gerland est aussi utilisé pour des évènements de masse tels que les concerts de The Rolling Stones, Pink Floyd, Johnny Hallyday, Genesis, Michael Jackson,en 1997, pour la tournée HIStory World Tour, par exemple.
En 2007, le stade accueille trois matchs de poule de la coupe du monde de rugby à XV : Australie-Japon, Argentine-Géorgie et Nouvelle-Zélande-Portugal.
Accessibilité
Ce site est desservi par les Transports en commun lyonnais :
- Métro B, station Stade de Gerland
- Ligne de bus 60.
- Stations Vélo'v : Parc de Gerland (allée Pierre de Coubertin), Gerland (square Galtier)
Notes et références
Bibliographie
- Elisabeth Lê-Germain, La construction du stade de Gerland : 1913-1919 dans Congrès national des sociétés savantes : section d'histoire moderne et contemporaine. Education et politiques sportives, 117-118e, 1992-1993
- Henri Cogoluenhes, Au stade municipal de Gerland dans Rive Gauche, No 144, 1998
Annexes
Liens externes
Articles connexes
- Coupe du monde de football de 1938
- Coupe du monde de football de 1998
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