- Stade Bergeyre
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Le stade Bergeyre est un ancien stade de Paris, en France.
Sommaire
Histoire
Le stade Bergeyre est construit en août 1918, sur une butte immédiatement à l'ouest du parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement. Financé grâce au mécénat de François Sigrand, il reçoit le nom d'un joueur de rugby à XV mort pendant la Première Guerre mondiale. Il peut accueillir 15 000 spectateurs.
Le stade est principalement utilisé pour des matchs de football et héberge le club de l'Olympique de Paris. Il accueille également du rugby, des compétitions d'athlétisme et diverses autres activités (comme des cirques). En 1920, le stade Bergeyre est le lieu de la finale de la coupe de France de football ; en 1924, plusieurs matchs de football des Jeux olympiques s'y tiennent.
Le stade Bergeyre est démoli en 1926 afin de laisser place à un lotissement d'habitations, l'actuelle butte Bergeyre.
En 1923, dans son recueil Les Chants du stade[1],[2], Paul Souchon le décrit en ces termes dans un poème : « C'est un plateau de gazon, / Une île claire et tranquille / Que vient battre à l'horizon / Le flux de l'immense ville. »[3].
Notes et références
- Paul Souchon, Les Chants du stade, éd. du Monde nouveau, 1923, 148 p., p. 41.
- Lire le paysage, lire les paysages : Actes du colloque des 24 et 25 novembre 1983, Saint-Étienne, Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur l'expression contemporaine (CIEREC), 1984, 304 p. (ISBN 2-901559-09-3), p. 111–120. Pierre Charreton, « Poétique du paysage sportif », dans
- Pierre-Marie Descamps et Yannick Lebourg (dir.), avec Damien Burnier, Coupe de France : La folle épopée, Issy-les-Moulineaux, L'Équipe, 2007, 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4), p. 310. Pascal Grégoire-Boutreau, « Les stades : Sept pour le septième ciel », dans
Voir aussi
Liens internes
Lien externe
- Stade Bergeyre (cartes postales de stades)
Catégories :- Équipement sportif à Paris
- Site des Jeux olympiques d'été de 1924
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