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Armée algérienne

Armée algérienne

Armée nationale populaire (Algérie)

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Armée nationale populaire.
Insigne officiel de l'armée algérienne

L’Armée nationale populaire (ANP) est l'appellation officielle qui a été donnée à l’armée algérienne depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962. Composée des commandements des forces terrestres, navales et aériennes, ainsi que d'un état-major responsable de l'emploi et de la préparation des troupes au combat. Le sommet de la hiérarchie militaire aboutit au chef de l'État, constitutionnellement chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale. Le Président désigne le chef d'état-major des armées, ce poste est occupé depuis août 2004 par le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah. L'armée algérienne est de 195 000 soldats (appelés au service militaire), L'Algérie dispose aussi de 170 000 réservistes en 2009.

Sommaire

Histoire

Sur le plan historique, cette armée est l'héritière du bras armé du Front de libération nationale (FLN), l'Armée de libération nationale (ALN), qui combattit l'armée française, de 1954 à 1962 (accords d'Évian). Une partie des membres de ce groupe composera son cadre originel d'officiers et de soldats de base. Après 8 années d'une guerre aux conséquences humaines importantes, l'Algérie apparaît aux yeux du tiers-monde comme un symbole de la lutte pour l'autodétermination des peuples.

Les positions anticolonialistes de son gouvernement ainsi que l'inscription idéologique de la nation dans la sphère socialiste (contexte de la guerre froide), renforceront le rapprochement avec l'Union soviétique. C'est la raison pour laquelle l'Armée nationale populaire devint à l'indépendance de l'Algérie le second pays africain, après l'Égypte, à obtenir la plus grosse assistance militaire de Moscou. Lors de la guerre d'indépendance, des unités de l'ALN disposaient de bases arrières en Libye et en Égypte, où elles bénéficiaient déjà de l'appui de conseillers militaires soviétiques [réf. nécessaire].

Soldats de l'Armée de Libération Nationale durant la lutte anticoloniale.

On assistera à de sanglants règlements de comptes entre l'armée des frontières qui était durant la guerre d'indépendance stationnée en Tunisie et au Maroc et les maquisards des wilaya pour le contrôle du pouvoir après l'indépendance. [1].

En octobre 1963, l'armée marocaine sous les ordres de son nouveau roi Hassan II exploite la situation intérieure de l'Algérie pour attaquer certaines régions frontalières en vue de l'annexion d'une partie d'entre-elles (notamment Tlemcen et Tindouf), de violents combats se produisirent entre les deux armées (« guerre des sables »), mais l'Algérie soutenue militairement par Cuba et l'Égypte, parvint à repousser l'agression marocaine, par la suite une médiation de l'OUA finit par entériner un cessez-le-feu entre les deux parties.[2] Deux ans plus tard, eut lieu le 19 juin 1965 un Coup d'État qui porta Houari Boumédiène au pouvoir à la place de Ben Bella.

Le 27 janvier 1976, éclata un deuxième conflit entre l'Algérie et le Maroc. Ce dernier pays affirmait ses visées territoriales en annexant le Sahara Occidental, tandis que l'Algérie, refusant l'extension de son voisin au nom de l'intangibilité des frontières héritées de l'ère coloniale et du principe de l'autodétermination des peuples (position réaffirmée par l'ONU); La rhétorique marocaine interprète quant à elle la position exprimée par l'Algérie comme une volonté de celle-ci d'emprunter un couloir vers l'Atlantique, ce qui lui permettrait notamment d'exporter son pétrole ainsi que son important minerai de fer de Gara Jbilet de manière rentable[3]. Les combats se focalisèrent essentiellement à Amgala et s'achevèrent par le retrait des troupes algériennes de cette région marocaine.

Structures

L'armée algérienne a toujours bénéficié d'une attention particulière pour son équipement. Le pays est divisé en six régions militaires, chacune comprenant un quartier-général. Un schéma d'organisation adopté pendant la guerre d'indépendance est maintenu après celle-ci, afin de garder à la fois un contrôle des frontières (tensions récurrentes avec le Maroc sur la question du Sahara occidental, grand banditisme dans le désert, etc.), et de lutter contre les insurrections potentielles. Chaque commandement régional est responsable de l'administration des infrastructures militaires, de la logistique, du logement et de la formation des conscrits. À sa tête, il existe un État-major (aujourd'hui dirigé par le chef d'état-major Gaïd Salah) qui coordonne l'ensemble des activités militaires et de lutte contre le terrorisme avec le soutien des commandants des forces terrestres, aériennes, DAT (défense aérienne du territoire) et navales.
Cependant la fonction de chef d'état-major a beaucoup perdu de son influence au profit de la fonction de ministre délégué à la défense détenue par A. Guenaïzia et du secrétaire général du ministère de la défense le général major Sanhadji. Guenaïzia exerce aussi son autorité vis-à-vis de la gendarmerie nationale.

Toutefois, le pouvoir de l'armée dans le pays forme également un binôme très complexe avec le pouvoir politique grâce à l'influence du DRS (services de renseignements) : une structure héritée du contexte de l'indépendance, avec l'état-major de l'Armée de libération nationale qui œuvrait parallèlement avec le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ce schéma n'a jamais été exempt de tensions à l'exemple de l'annulation des élections de décembre 1991 ou de la démission de Liamine Zeroual de sa fonction de président de la république.1999
Aujourd'hui, ce schéma est dit persistant même si le président Bouteflika œuvre actuellement pour un renforcement du « pouvoir civil » au sein de l'État. Toutefois, cet exercice s'avère toujours délicat.

En juillet 2006, le président Bouteflika a élevé au grade de général de corps d'armée (le plus haut grade de l'ANP, n'ayant été détenu jusqu'à cette date que par le seul ancien chef d'état major Mohamed Lamari) les généraux majors Gaïed Salah (CEM et le plus âgé des généraux), Mohamed Mediène (DRS) et Abbas Ghezeiel (le plus ancien général major en activité et ex-chef de la gendarmerie, actuellement conseiller militaire de Bouteflika).

Grades de l'ANP

Grades d'officiers supérieurs de l'ANP
Grades d'officiers et de sous-officiers de l'ANP
Grades de soldats de l'ANP

Les dénominations sous lesquelles se déclinent les différents grades, sont communes à toutes les armées (Terre, air, Marine, Défense aérienne du Territoire et gendarmerie) qui composent l'ANP, et répertoriées au sein de groupes hiérarchiques bien définis. Le grade le plus élevé de la hiérarchie est celui de général de corps d'armée.

La hiérarchie se compose des groupes suivants :

Armée de Terre

Défilé militaire à l'occasion de la sortie d'une nouvelle promotion d'officiers à l'école interarmes de Cherchell (Tipaza).
Char algérien en plein exercice de manœuvres


L'armée de terre algérienne dispose en 2007 d'un effectif de 190 000 soldats (appelés au service militaire).

Principaux matériels de l'armée de terre algérienne[4]
Matériel Type En service (+commandes)
T-90S Char de combat 300 (en cours de livraison)
T-72AG Char de combat 500
T-62 Char de combat 300
T-55AMV Char de combat 280
BRDM-2 Véhicule de reconnaissance 90 (dont 64 équipés de missiles AT-3)
BMP-3 Véhicule de combat de l'infanterie 100
BMP-2 Véhicule de combat de l'infanterie 304
BMP-1 Véhicule de combat de l'infanterie 680
BTR-80 Véhicule de transport de troupes 150
BTR-60 Véhicule de transport de troupes 400
Fahd Véhicule de transport de troupes 100
OT-64 Véhicule de transport de troupes 150
BCLM-5 Véhicule de transport de troupes 800
BTR-50/OT-62 Véhicule de transport de troupes 110
2S1 Gvozdika Artillerie 175
2S3 Akatsiya Artillerie 75
D-30 Artillerie 490
D-74 Artillerie 35
M-46 Artillerie 10
BM-21 Lances roquettes 50
BM-14 Lances roquettes 50
BM-24 Lances roquettes 50
BM-30 Lances roquettes 18
SA-3 Goa SAM 11
SA-6 Gainful SAM 40
SA-7 Grail SAM 180
SA-8 Gecko SAM 48
SA-9 Gaskin SAM 50
SA-13 Gopher SAM 24
SA-14 Gremlin SAM 180
S-300 SAM 8
SA-22 Greyhound SAM 38
Avion de chasse Mig-29 de l'armée de l'air algérienne

Les Forces Spéciales d'intervention (parachutistes) disposent de 17 brigades Para-Commando, adaptée à la lutte antiterroriste et aux incursions en territoire ennemi dont le signe distinctif est le port du béret vert rouge ou noir. Formés au combat rapproché à l'EATS (École d'application des troupes spéciales) de Biskra grâce à l'art martial du Kuksool d'origine coréenne.

De nos jours, des officiers militaires américains s'activent dans le Sud algérien et fournissent des équipements à l'armée, comme des HMMWV, des lunettes à infrarouge afin de lutter contre le terrorisme au GSPC qui est devenu Al Qaïda Maghreb et les Touaregs rebelles séparant les frontières particulièrement entre le Mali, le Niger, la Mauritanie et l'Algérie.

Armée de l'Air

Article détaillé : Armée de l'air algérienne.

Créée en juillet 1962 (au lendemain de l'indépendance), l'armée de l'air algérienne dispose de 480 aéronefs (dont 213 de combats en 2007[5]) et de 14 000 hommes répartis sur 15 bases aériennes.

Les principales bases aériennes se trouvent à Bousfer près d'Oran, à Boufarik près d'Alger et Laghouat. École supérieure de l'Air à Tafaraoui (2°RM) et la base aérienne d'hélicoptères à Sétif,base d'Ain el baida à Oum al bouaghi ainsi que la base des hélicoptères d'attaques à Biskra .

Marine

La Marine de guerre algérienne se compose d'un effectif qui est estimé à 6 000 hommes[6], qui se répartit suivant le schéma organisationnel, sur les différentes bases de la côte nationale, qui est divisée en trois façades principales. La façade centre (Alger), abrite la base de l'Amirauté, où se situe le siège du Commandement des forces navales. La façade ouest abrite quant à elle la base de Mers-El-Kébir, qui est de par sa position géographique, l'une des plus stratégiques en Méditerranée occidental. La Marine algérienne s'est engagée par ailleurs à partir de l'année 2000 et à l'instar des autres composantes de l'ANP, dans un profond processus de professionnalisation, qui doit conduire au renouvellement du matériel suranné et à une réorientation de la formation du personnel suivant notamment les nouveaux objectifs qui ont été assignés par l'état-major de l'ANP à ce corps d'armes.


Gendarmerie nationale

Corps d'élite, la gendarmerie algérienne compte dans ses rangs prés de 180.000 hommes et femmes. Les officiers de ce corps de sécurité dépendant du ministère de la défense, sont des diplômés universitaires dans des différentes spécialités. La gendarmerie compte des écoles supérieures, des centres d'instruction, instituts de criminologie, écoles de police judiciaire et centres spécialisés.
Présente sur l'étendue du territoire algérien, la gendarmerie se compose de:

  • la gendarmerie territoriale : pour missions de police judiciaire( ministère de la justice), administrative( ministère de l'intérieur), militaire(ministère de la défense)
  • la gendarmerie mobile : unité d'intervention et de maintien de l'ordre, le DSI : détachement spécial d'intervention ( mission spéciale et la protection des personnalités
  • les gardes frontière : surveillance des frontières terrestres
  • la garde républicaine : service du protocole présidentiel

Le pouvoir algérien a toujours fait appel à cette formation paramilitaire dans les moments cruciaux( coup d'état de Zbiri, arrestation des chefs du FIS, affaire Bettou, affaire Khalifa, ...)

Production d'armement de défense

Armée de Terre

  • L'Armée de Terre produit des fusils d'assauts AK-47 et AK-74 grâce au savoir-faire des russes durant la Guerre d'Algérie et à la lutte anti-terroriste depuis les années 90.
  • Et divers types d'AICV (Armoured Infantry Combat Vehicle) et de véhicules blindés légers de maintien de l'ordre.
  • Le ministère de la Défense à fait l'annonce d'une nouvelle usine de production de véhicules tout terrains à Tiaret, Ain Smara et Oued Hamimine. [7] [8]
  • Un missile de croisière devrait voir le jour en 2014.

Armée de l'Air

Marine

Importations et contrats militaires

Notamment lors de la visite du président russe Vladimir Poutine les 10 et 11 mars 2006, des accords ont été signés entre l'Algérie et la Russie concernant d'importantes acquisitions de matériels de défense[11]. L'ensemble des contrats passés avec la Russie en deux ans s'élève à un montant total de 15 milliards de dollars sur toute la totalité des commandes se termineront entre 2015 et 2020, faisant de l'Algérie le premier client importateur de la Russie à l’étranger pour les ventes d’armes en 2007[12].

À la fin 2007, des négociations algéro-russes ont eu lieu en remplacement des Mig-29 SMT défaillants par des Su-30 MKA supplémentaires pour cause de crise financière de l'industrie d'armements russe[13].

En printemps 2008, afin d'arriver de réparer le "scandale russe" sur le retournement des Mig-29 SMT géré par la société Mikoyan-Gourevitch, l'Armée de l'air algérienne pourrait gagner au change au sujet de la livraison éventuelle à l'Algérie des chasseurs Su-35 et Mig-35[14].

Lors de la visite du premier ministre français, François Fillon les 21 et 22 juin 2008, les autorités françaises souhaitent vendre par l'achat d'hélicoptères de la société contrôlée par Finmeccanica et Eurocopter à l'Algérie selon les sources, il s'agit de 14 EC 725 et 10 EC 635 pour la surveillance, puis également des frégates FREMM dont 2 AVT (Action Vers la Terre) et 2 ASM (Anti-Sous Marin)[15]. Puis de deux porte-hélicoptères d'assauts amphibies de la classe Mistral[16].

À la visite de la chancelière allemande d'Angela Merkel les 16 et 17 juillet 2008, les autorités allemandes souhaitent vendre des frégates Bremen[17] et des avions de guerre à l’Algérie. Ils souhaitent également construire des usines à Tiaret de fabrication de matériels de défense militaire et de véhicules pour l’armée et la police[18].

En été 2008, selon les sources du ministère de la Défense à Moscou, les autorités russes tenteraient d'intégrer des bombardiers stratégiques de type Tu-160 et Tu-95 en Algérie, et dans certains pays au réponse du déploiement du bouclier antimissile (ABM) américain en cas d'une menace de guerre en Iran vers l'Europe et aux projets d’extension de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN)[19].

Selon le vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov, le 9 février 2009, le gouvernement russe a décidé de racheter les 24 chasseurs livrés entre 2006 et 2007 pour un montant total de 535 millions d'euros à Algérie, destiné a l'armée de l'air russe[20].

Statut géopolitique de l'Algérie

L'Algérie dans le monde

L'armée algérienne constitue l'une des principales puissances militaires et est l'une des plus modernes du continent africain et du monde arabe, elle a procédé à partir de l'année 2000 au remplacement d'une quantité considérable de matériel obsolète.

La diversification des sources d'approvisionnement en systèmes d'armes et en équipements de défense est devenue une priorité. La consolidation des industries militaires locales et leur développement demeure un souci de premier ordre.

Depuis la fin des années 1990, l'Algérie s'est lancée dans un processus de professionnalisation qui a engendré une baisse de ses effectifs au profit d'une modernisation intensive de son armée.

De par la position centrale qu’occupe l’Algérie en Afrique du Nord (seul pays de la région à partager six frontières terrestres), l’armée algérienne représente à ce titre un facteur de stabilisation qui participe à sous-tendre l’activisme de la diplomatie algérienne au niveau de la sous-région.

À partir de l'année 2000, l'Algérie et l'OTAN ont engagé un dialogue qui se traduit sur le terrain par des manœuvres communes qui engagent d'une part la Marine algérienne avec les différents partenaires qui composent l'OTAN, l'objectif étant d'instaurer un dispositif pour la sécurisation des points stratégiques en Méditerranée.

Le budget de la défense s'élève en 2006 à environ 3 milliards d'euros[21]. Il sera doublé en 2009 pour atteindre 6 milliards d'euros.

Notes et références

  1. La Sécurité militaire au cœur du pouvoir, Algeria-Watch.org, septembre 2001.
  2. Ainsi était le «Che»'', Ahmed Ben Bella, 1997.
  3. Mémoire d'un roi, Hassan II, Plon, 1993.
  4. Page scannée[réf. nécessaire]
  5. (de) Inventaire des forces armées algériennes sur Globdefense.net
  6. (de) Inventaire des forces armées algériennes sur Globaldéfense.net
  7. L’Armée se dote d'une usine de véhicules 4X4, Tout sur l'Algérie, 22 juillet 2009
  8. Abu Dhabi investment company Aabar and German companies cooperate with Algeria, Man Ferrostaal, 10 août 2009
  9. Des avions... made in Algeria, El Djeich, 16 novembre 2006
  10. Fabrication de nouveaux avions de combat à réaction, Presse-DZ, 21 avril 2009
  11. L’Algérie réceptionnera 54 chars russes en décembre, El Annabi, 26 décembre 2006
  12. Nouveau contrat militaire de 7 milliards de dollars, Le Quotidien d'Oran, mars 2007.
  13. Algérie : reprise des livraisons de Su-30MKA et négociations pour 15 Su-30 supplémentaires à la place des Mig-29, Red-Stars.org, 17 mai 2008
  14. Avec le MiG-35, l'Algérie gagne au change, RIA Novosti, 30 mai 2008
  15. Paris souhaite renforcer la coopération militaire avec Alger, La Tribune Online, 21 juin 2008
  16. L’Algérie veut acquérir deux porte-hélicoptères, Algerie-DZ, 10 août 2008
  17. Angela Merkel se rend à Alger pour desserrer l'étreinte du géant russe Gazprom, Le Monde, 17 juillet 2008
  18. L'Allemagne veut équiper l'armée et la police algériennes, Le Quotidien d'Oran, 11 juillet 2008
  19. Défense : des bombardiers stratégiques russes bientôt déployés en Algérie ?, Tout sur l'Algérie, 24 juillet 2008
  20. La Russie rachète 24 chasseurs "algériens" (Ivanov), RIA Novosti, 9 février 2009
  21. Source : Atlas Stratégique 2007.

Liens externes

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